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Les forces ukrainiennes consomment une quantité de munitions largement supérieure à la production des États membres de l’OTAN qui doivent impérativement augmenter leurs capacités, a averti lundi le secrétaire général de l’Alliance Jens Stoltenberg.
« Le rythme actuel d’utilisation de munitions par l’Ukraine est beaucoup plus élevé que notre rythme actuel de production », a-t-il déclaré au cours d’une conférence de presse à la veille d’une réunion des ministres de la Défense des pays de l’OTAN. « Cela met nos industries de défense sous pression », a ajouté M. Stoltenberg.
« Oui, nous avons un problème, oui, c’est un défi », a-t-il reconnu, tout en soulignant que l’Alliance avait commencé à agir, évoquant à la fois l’augmentation des capacités à court terme – avec le travail le week-end par exemple – mais aussi, sur le moyen terme, des investissements dans les capacités de production.
Le sujet sera discuté mardi au cours d’une réunion du groupe de soutien à l’Ukraine dirigé par les États-Unis, puis par les ministres de la Défense des États de l’Alliance, a-t-il précisé.
Le ministre Ukrainien de la Défense Oleksiï Reznikov participera aux deux réunions et fera part aux alliés des besoins des forces ukrainiennes, a précisé Jens Stoltenberg.
La fourniture d’avions de combat sera discutée, a-t-il poursuivi. Mais « cela prendra du temps et les priorités à court terme sont les munitions et des armements promis avec du carburant et des pièces détachées », a insisté le secrétaire général de l’OTAN.
On parle beaucoup de cinéma ces temps-ci, notamment avec la sortie remarquée de Vaincre ou mourir, le film du Puy du Fou. A une toute autre échelle, celle des amateurs, la jeune association Ermonia vient de diffuser début février sur YouTube son troisième film : Le Vœu de l’épée.
Ermonia, une association de jeunes catholiques passionnés par le cinéma, l’histoire, la musique et les lettres
Ermonia est une association de jeunes catholiques passionnés par le cinéma, l’histoire, la musique et les lettres. Leur but est de mettre le cinéma au service de l’histoire de France, de la vérité et du beau.
Après la Première Guerre mondiale avec La lettre du poilu (2021), les guerres de Vendée avec Monsieur Henri, le pardon de la Rochejaquelein (2022), Ermonia a voulu mettre à l’écran le XVIIe siècle.
Le film s’ouvre ainsi sur l’année 1638, année de troubles et d’angoisses pour le royaume de France. Parmi les intrigues qui se nouent au sommet de l’Etat, Louis XIII et Richelieu, servis par quelques fidèles, travaillent pour les intérêts de la France et tentent de déjouer les complots. Le propre frère du roi, Gaston d’Orléans, conspire en effet pour s’emparer du pouvoir.
Le vœu de Louis XIII, l’acte de consécration de la France à Notre-Dame
En point d’orgue de ce film, culmine le vœu de Louis XIII, l’acte de consécration de la France à Notre-Dame, à perpétuité :
« Louis, par la grâce de Dieu, roi de France et de Navarre, à tous ceux qui ces présentes lettres verront, salut. Dieu, qui élève les rois au trône de leur grandeur, non content de nous avoir donné l’esprit qu’il départ à tous les princes de la terre pour la conduite de leurs peuples, a voulu prendre un soin si spécial et de notre personne et de notre Etat, que nous ne pouvons considérer le bonheur du cours de notre règne sans y voir autant d’effets merveilleux de sa bonté que d’accidents qui nous menaçaient […]
« A ces causes, nous avons déclaré et déclarons que, prenant la Très Sainte et Très Glorieuse Vierge pour protectrice spéciale de notre royaume, nous lui consacrons particulièrement notre personne, notre état, notre couronne et nos sujets, la suppliant de nous vouloir inspirer une sainte conduite et défendre avec tant de soin ce royaume contre l’effort de tous ses ennemis, que, soit qu’il souffre le fléau de la guerre, ou jouisse de la douceur de la paix que nous demandons à Dieu de tout notre cœur, il ne sorte point des voies de la grâce qui conduisent à celles de la gloire ».
C’est ainsi l’un des plus beaux épisodes de l’histoire de la France chrétienne qui est mis à l’honneur : celui où la fille aînée de l’Eglise s’est volontairement offerte et consacrée à la Mère de Dieu, par la voix de son souverain.
Ce court-métrage d’une demi-heure est d’une belle qualité pour des amateurs
Servi par une musique originale de François d’Arjac, ce court-métrage d’une demi-heure est d’une belle qualité pour des amateurs qui n’en sont qu’à leur troisième essai : les acteurs jouant Louis XIII et Richelieu tiennent fort bien leurs rôles ; le spectateur a droit à de beaux plans ainsi qu’à une BO remarquable d’un jeune compositeur ; quelques plaisantes scènes de batailles entre mousquetaires viennent agrémenter le tout pour donner au film un parfum « de cape et d’épée ».
Bien sûr, les défauts ne manquent pas : le son est par moments de qualité médiocre, certains acteurs ne jouent pas suffisamment naturellement, et quelques passages de l’histoire peuvent manquer de clarté…et sans doute bien d’autres choses encore.
Mais la critique est facile, et l’art est difficile…
L’avenir de l’association Ermonia est prometteur…
On n’oubliera pas qu’il s’agit d’un cinéma d’amateurs et de bénévoles, qu’il faut savoir apprécier à sa juste valeur. L’association Ermonia n’a que deux ans, il ne s’agit que de leur troisième production, la plupart des acteurs ou membres de l’association ont autour de la vingtaine d’années… Qui plus est, une telle production d’une demi-heure (ce qui en fait, si je puis dire, un « moyen-métrage ») avec costumes, châteaux, chevaux, plan drones, musique originale…a été réalisée pour un budget d’à peine 4000 euros… La performance est donc à saluer. Si, avec aussi peu d’expérience et d’argent, Ermonia peut nous offrir ce Vœu de l’épée, que pourront-ils dans quelque années avec plus de moyens matériels et plus de savoir-faire ? L’avenir est prometteur…
« Il faut voir dans un jeune de vingt ans non ce qu’il donne, mais ce qu’il promet » (Mgr Louis Besson).
Apportez votre pierre à l’édifice pour faire vivre l’histoire au cinéma et transmettre notre belle culture ! Le prochain projet d’Ermonia, en cours de montage, vous emmènera au XIXe siècle…
Valeurs Actuelles dévoile dans une enquête accablante et surréaliste le drame subi par Frédérique Martin-Plé, substitute du procureur à Bordeaux, qui dénonce le harcèlement moral, les représailles et les abus de pouvoir commis contre elle par sa hiérarchie depuis des années.
Avocate, Frédérique Martin-Plé suscite des jalousies dans le petit monde judiciaire local, bourgeois et franc-maçon. Des confrères, soutenus par le bâtonnier, tentent de l’évincer.
Elle poursuit l’hôpital de la ville pour homicide involontaire par imprudence après la mort de son bébé laissé sans surveillance en 2009. Devenue magistrate, Mme Martin-Plé fait condamner l’établissement en 2015, puis en appel en 2016. Ajoutant à l’horreur, elle et son mari découvrent que les organes de leur fille ont été prélevés (certains ont disparu) sans leur autorisation. L’autorité judiciaire fait tout pour étouffer l’affaire. En 2017, un blâme lui est infligée sur avis du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) pour avoir « mis en cause » le procureur de Saintes dans la gestion du décès de sa fille.
Olivier Le Mailloux, avocat au barreau, membre du conseil de l’ordre et franc-maçon (grade de “prince Rose-Croix”) la met gravement en cause. Elle alerte sa hiérarchie et dépose plainte le 7 décembre 2019 pour diffamation, menace et appels malveillants. Mais le procureur général ignore sa situation puis rédige contre elle, seul et dans son dos, un rapport à charge de 14 pages, transmis à la direction des services judiciaires (DSJ) du ministère, sans jamais l’avoir entendue.
Le 27 avril 2021, le garde des Sceaux Éric Dupond-Moretti saisit l’inspection générale de la Justice contre la substitute, qui est enfin entendue, vingt-deux mois après son premier signalement. L’enquête est menée à charge. Le 24 janvier 2022, elle est renvoyée devant le CSM par saisine du ministre. Elle est placée en arrêt durant trois mois, période choisie par sa hiérarchie pour inspecter son service, la contraignant à travailler plus de soixante-dix heures par semaine et aggravant ainsi son état de stress peu après la naissance de sa seconde fille. La convocation par le procureur général en vue d’un avertissement, à laquelle la substitute en congé maladie ne peut se rendre, finit de l’achever.
En congé longue maladie pour burn-out depuis le 5 mars 2022, la substitute, effondrée moralement et physiquement, a fait une déclaration de maladie professionnelle. La DSJ a rejeté ses trois demandes de protection fonctionnelle et refusé toute médiation. Le CSM a diligenté une “expertise psychiatrique”, déclinée par la magistrate.
L’obstination de l’administration est d’autant plus frappante que Mme Martin-Plé est irréprochable professionnellement et ses notations “excellentes”. Le 15 décembre, la magistrate reçoit une convocation pour ouverture d’une information judiciaire devant le juge d’instruction de Saintes.
En effet, cet article manque aux principes de neutralité, d’impartialité et d’indépendance du service public :
Sous-couvert d’apporter une aide aux parents confrontés aux difficultés de leurs enfants, cet article se fait le porte-parole d’associations militant pour banaliser et encourager la “transidentité” chez les enfants, sans faire référence au débat contradictoire qui existe sur ces questions. Il donne la parole à trois intervenantes appartenant toutes les 3 aux associations militantes GRANDIR TRANS et OUTRANS .
En outre, l’article renvoie immédiatement aux sites de ces associations militantes dont la CAF se fait ainsi le “relais” :
Juristes pour l’Enfance interroge sur les motivations voire les intérêts (financiers ? Lobbying ?) en jeu : quels ont été les critères de choix des intervenants et des associations vers lesquelles les parents sont dirigés ? Ce parti-pris de la CAF est d’autant plus inacceptable à l’heure où la transparence de l’action publique est une préoccupation importante des Français.
Enfin, cet article donne aux parents une information partisane et biaisée, de nature à les induire en erreur et à priver les enfants des soins adéquats et appropriés auxquels ils ont droit.
Juristes pour l’Enfance met par conséquent la CAF en demeure de retirer, sans délai, cette page de son site internet.
A défaut, « l’association Juristes pour l’Enfance envisage une suite judiciaire », conclut Maître Charlotte Balique, avocate de l’association, membre du Collectif Justitia de l’Institut Thomas More.