GJN1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Le Parti de la France Occitanie Guy Jovelin - Page 743

  • On a les ennemis qu'on peut !

    Publié par Guy de Laferrière le 01 novembre 2022

     

    Pas plus que ses prédécesseurs, Macron ne "passe" les crédits militaires à 4%, comme il faudrait le faire (1% pour chacune des trois Armes et 1% pour le nucléaire). Par contre, pour maintenir "son" ordre contre les gueux que nous sommes, il trouve de l'argent, et même beaucoup : le premier Centaure à été livré au Groupement Blindé de Gendarmerie Mobile de Satory, près de Paris. Il s'agit d'un véhicule imposant, lance-grenades 30 coups, caméra longue portée, diffuseurs lacrymogène, mitrailleuse... 30 des 90 blindés commandés seront livrés d'ici la fin de l'année. On a les ennemis qu'on peut ! Et, en attendant, notre Armée reste une armée d'échantillons; tous remarquables, certes, et parmi les meilleurs au monde, dans tous les domaines, mais en nombre ridiculement bas...

    1A.jpg

     

    Source : lafautearousseau

  • La folie habite de nombreux pays : l'Allemagne est l'un d'eux.

    Publié par Guy de Laferrière le 01 novembre 2022

    lafautearousseau

    La folie habite de nombreux pays : l'Allemagne est l'un d'eux. L'église d'Immerath vient d'être détruite, malgré les protestations des habitants et même des écologistes, afin d'agrandir encore une déjà gigantesque mine d'extraction de charbon. Rappelons juste que le charbon allemand est l'un des plus "sales", des plus gras au monde (si ce n'est "le plus")...

    https://www.leparisien.fr/international/allemagne-une-eglise-du-xixe-siecle-rasee-pour-agrandir-une-mine-de-charbon-11-01-2018-7496016.php

    1A.jpg

    (extrait vidéo 1'04)

    https://twitter.com/MacLesggy/status/1586413607159480328?s=20&t=ixRKB6_Nmycqe2KLrtNnqA

  • Dragana Trifkovic : La probabilité d'une guerre nucléaire augmente (Traduction de Svetlana Maksovic)

    Publié par Guy de Laferrière le 01 novembre 2022

    1A.jpg

     

    Selon les évaluations de nombreux analystes indépendants, la raison principale qui a conduit à une intensification du conflit en Ukraine est l'expansion de l'infrastructure de l'OTAN vers les frontières russes. Ces dernières années, les dirigeants de la Russie ont fait savoir qu'ils considéraient ces mesures comme dangereuses et qu'elles portaient directement atteinte à la sécurité nationale de la Fédération de Russie.

    1A.jpg

    Dans les circonstances actuelles et malgré les risques inhérents à la montée en puissance du conflit en Ukraine, l'OTAN n'a pas l'intention de modifier son approche du problème. La livraison d'armes à ce pays et la poursuite de l'expansion de l'Alliance conduisent à un nouveau durcissement des relations avec la Russie.

    Le 17 octobre 2022, l'OTAN a entrepris un exercice militaire de grande envergure auquel participent 14 pays. L'exercice, appelé Steadfast Noon, implique des bombardiers B-52 et des avions de chasse américains à capacité nucléaire, qui ne transporteront pas de munitions réelles, comme l'a indiqué le coordinateur des communications stratégiques du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, John Kirby.

    Bien que l'exercice ait été prévu de longue date et que, selon le secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg, « le retard ou l'annulation de l'exercice enverrait un message erroné sur la détermination de l'OTAN face à l'agression russe », il porte néanmoins le conflit entre la Russie et l'OTAN à un niveau supérieur, potentiellement nucléaire.

    L'exercice de l'OTAN, réalisé à proximité des frontières russes au cours d'une série de tensions dans le conflit militaire en cours en Ukraine, conflit dans lequel l'OTAN joue un rôle actif en fournissant des armes, des formations et des spécialistes militaires et en coordonnant les opérations des forces armées ukrainiennes, envoie un signal clair à la Russie pour qu'elle fasse durcir les enjeux de cette confrontation. La Russie répond par divers moyens, en faisant comprendre qu'après l'adhésion de quatre nouvelles régions au pays à la suite de référendums, des réponses plus radicales aux menaces pour la sécurité seraient envisagées.

    Dans le contexte de l'instabilité de la situation politique et sécuritaire en Europe, le comportement de l'OTAN peut conduire à l'implication d'autres pays européens dans une guerre aux conséquences imprévisibles et de grande envergure.

    1A.jpg

    Les forces de l'OTAN ont organisé l'exercice « Polaris-2021 » en novembre dernier. Selon le scénario des manœuvres, en réponse à la prétendue intervention russe, les forces de la coalition de l'OTAN devaient former et envoyer un groupe d'attaque de porte-avions dirigé par le porte-avions Charles de Gaulle dans la zone de combat afin de « stopper l'invasion et préserver la souveraineté de l'Ukraine ». Le contexte et le scénario de l'exercice ont été considérés par la Fédération de Russie comme un signal de préparation de l'OTAN à des actions contre la Russie, ressemblant à l'opération du groupement de forces de l'alliance United Defender avant l'intervention en Libye (exercices « Baltops-2010 » et « Frisian Flag-2010 »), lorsqu'après des manœuvres en mer, une opération de grande envergure a suivi pour renverser le gouvernement de Mouammar Kadhafi.

    Alors que l'OTAN qualifie ces exercices de « préventifs afin de répondre à l'agression russe », les Russes les considèrent comme une menace directe, incitant à prendre des mesures supplémentaires afin de protéger leurs propres intérêts en matière de sécurité, et aboutissant, par exemple, au lancement d'une « opération militaire spéciale afin d'empêcher une troisième guerre mondiale à grande échelle entre la Russie et l'OTAN » dans laquelle la Russie aurait pu être prise par surprise.  Les exercices actuels de l'OTAN et l'exercice nucléaire prévu par la Russie indiquent clairement un autre niveau de confrontation, où une petite étincelle pourrait suffire à déclencher un conflit sans précédent, de type nucléaire.

    Ce scénario peut être évité si l'OTAN prend ses responsabilités politiques, sans porter d'accusations préparées à l'avance contre la Russie, examine son propre rôle dans la montée du conflit et s'attache à comprendre et à respecter les intérêts de l'autre partie. Il faut se rappeler que la guerre froide s'est terminée par le retrait volontaire de la Russie à 2 000 km à l'est, sans un seul coup de feu, avec la promesse de l'Occident que l'OTAN ne s'étendrait pas vers l'Est. Maintenant que l'OTAN est aux frontières de la Russie, il est clair que la Russie ne renoncera pas à ses demandes de garanties de sécurité, qui incluent le statut de neutralité militaire de l'Ukraine, le retrait des armes offensives et des infrastructures de l'OTAN des frontières de la Russie.

     

    Source : lafautearousseau

    https://www.nato.int/cps/ru/natohq/news_208101.htm?selectedLocale=en

    https://www.nato.int/nato_static_fl2014/assets/pdf/2021/3/pdf/2103-factsheet_exercises.pdf

    https://pdfhost.io/v/Apgvx9bM._2_5370563296036396357

    https://www.globalvillagespace.com/how-nato-planned-a-pre-emptive-strike-on-russia/

  • La banque Rothschild veut savoir ce que vous faites de votre argent en temps réel

    Publié par Guy de Laferrière le 01 novembre 2022

    lesmoutonsrebelles

    maxresdefault-5-768x432.jpg

    Mozinor nous montre Emmanuel Macron jouant à fouiller dans les comptes et la vie privée des Français. Le Média en 4-4-2 vous explique pourquoi cette vidéo est d’actualité.

     

    Le fichier des comptes bancaires (Ficoba) liste 80 millions de noms associés à tous les comptes et même, depuis 2020, les noms associés aux coffre-forts. Ce fichier, accessible à l’administration fiscale, aux douanes, à Tracfin, à la sécurité sociale, ou encore à la justice, vise à lutter contre les activités illégales. Il a été consulté à 40 millions de reprises en 2020 ! Bruno Le Maire a demandé le 15 septembre 2021, dans le cadre de la « modernisation » à avoir accès à l’ensemble des opérations sur les comptes, en temps réel. Une demande faite sans débat parlementaire ni consultation de la CNIL. Nadi Bou Hanna, alors à la tête de la direction interministérielle du numérique, émet un avis défavorable en mentionnant des finalités trop floues. Quelques semaines après, il annonce quitter son poste… Dans la pure tradition pantouflarde (en emportant son carnet d’adresses), il fonde sa société de conseil. À partir du 17 janvier 2022, son adjoint Xavier Albouy assure l’interim. À partir du 26 septembre 2022, c’est au tour de Stéphanie Schaer, une proche d’Élisabeth Borne, d’occuper le poste.

    L’affaire du secret des comptes bancaires peut donc revenir d’actualité. La demande sera-t-elle renouvelée et mieux accueillie ou bien sera-t-elle intégrée à la loi de finances et gravée dans le marbre du 49-3 ? À suivre…

     
    SOURCE  lemediaen442
  • Bonne fête de la Toussaint !

    Publié par Guy de Laferrière le 01 novembre 2022

    Bonne fête de la Toussaint ! (et textes commentés de la messe)

    C’est, dans l’Eglise catholique, la fête de tous les saints connus et inconnus (ceux qui peuplent le Ciel, « l’Église triomphante »). Elle est célébrée le 1er novembre.

    « La solennité de tous les saints nous met devant les yeux la foule immense des rachetés, pour nous dévoiler l’avenir auquel nous sommes appelés. Elle doit aussi nous rendre conscients de notre solidarité avec ceux qui nous ont précédés victorieusement dans le monde invisible. Vivant près de Dieu, ils intercèdent pour nous ; ils sont des puissances dans nos vies. » (Liturgie des heures)
    Introït de la messe du jour :
    « Réjouissons-nous ensemble dans le Seigneur, car la fête que nous célébrons aujourd’hui est celle de tous les Saints. Cette solennité réjouit les Anges et tous en chœur louent le Fils de Dieu.
    Justes, exultez dans le Seigneur : aux cœurs droits convient sa louange. Alléluia. »
    Et collecte :
    « Dieu tout-puissant et éternel, qui nous avez accordé de célébrer dans une même solennité les mérites de tous vos Saints ; faites, nous vous en prions, que nos intercesseurs étant multipliés, une abondante effusion de vos miséricordes, objet de nos désirs, nous vienne de votre munificence. »

    Le 2 novembre, c’est « le jour des morts » : pensez à eux, priez pour eux, tâchez ces jours-ci de vous recueillir au cimetière sur les tombes de vos proches ou parents.

    Le choix de ces dates par l’Église fit coïncider ces célébrations avec l’antique fête celte de Samain (Samonios, en Gaule) qui se tenait le 1er novembre, marquant l’entrée dans la saison sombre et caractérisée par une « ouverture sur l’autre monde ».

    Attention, pour les catholiques, la Toussaint est une fête d’obligation (avec quatre autres, en France).

    TEXTES DE LA MESSE AVEC COMMENTAIRE DE DOM GUÉRANGER (dans l’Année liturgique – disponible ici avec ses autres livres) :

    Aux calendes de novembre, c’est le même empressement qu’à la Noël pour assister au Sacrifice en l’honneur des Saints, disent les anciens documents relatifs à ce jour. Si générale que fût la fête, et en raison même de son universalité, n’était-elle pas la joie spéciale de tous, l’honneur aussi des familles chrétiennes ? Saintement fières de ceux dont elles se transmettaient de générations en générations les vertus, la gloire au ciel de ces ancêtres ignorés du monde les ennoblissait à leurs yeux par-dessus toute illustration de la terre. […]

    Introït :
    Réjouissons-nous ensemble dans le Seigneur, car la fête que nous célébrons aujourd’hui est celle de tous les Saints. Cette solennité réjouit les Anges et tous en chœur louent le Fils de Dieu.
    Ps. 32, 1. Justes, exultez dans le Seigneur : aux coeurs droits convient sa louange. Alléluia.

    L’Antienne d’Introït rappelle aujourd’hui celle de l’Assomption de Notre-Dame. Cette fête est bien la suite, en effet, du triomphe de Marie : comme l’Ascension du Fils avait appelé l’Assomption de la Mère, toutes deux réclamaient pour complément l’universelle glorification des élus de cette race humaine qui donne au ciel sa Reine et son Roi. Joie donc sur la terre, qui continue si grandement de donner son fruit ! Joie parmi les Anges, qui voient se combler les vides de leurs chœurs ! Joie, dit le Verset, à tous les bienheureux, objet des chants de la terre et du ciel !

    Mais nous pécheurs, et toujours exilés, c’est avant tout de la miséricorde que nous devons prendre souci en toute circonstance, en toute fête. Ayons cependant bon espoir, aujourd’hui que tant d’intercesseurs la demandent pour nous. Si la prière d’un habitant du ciel est puissante, que n’obtiendra pas le ciel tout entier ?

    Collecte :
    Dieu tout-puissant et éternel, qui nous avez accordé de célébrer dans une même solennité les mérites de tous vos Saints ; faites, nous vous en prions, que nos intercesseurs étant multipliés, une abondante effusion de vos miséricordes, objet de nos désirs, nous vienne de votre munificence.

    ÉPÎTRE.
    Lecture du livre de l’Apocalypse de l’Apôtre saint Jean (Apoc. 7, 2-12.) :
    En ces jours-là : Voici que moi, Jean, je vis un autre Ange, qui montait du côté du soleil levant, ayant le sceau du Dieu vivant ; et il cria d’une voix forte aux quatre anges auxquels il avait été donné de nuire à la terre et à la mer ; et il dit : Ne nuisez point à la terre, ni à la mer, ni aux arbres, jusqu’à ce que nous ayons marqué du sceau le front des serviteurs de notre Dieu. Et j’entendis le nombre de ceux qui avaient été marqués du sceau : cent quarante-quatre mille, de toutes les tribus des enfants d’Israël, étaient marqués du sceau. De la tribu de Juda, douze mille étaient marqués du sceau ; de la tribu de Ruben, douze mille ; de la tribu de Gad, douze mille ; de la tribu d’Azer, douze mille ; de la tribu de Nephthali, douze mille ; de la tribu de Manassé, douze mille ; de la tribu de Siméon, douze mille ; de la tribu de Lévi, douze mille ; de la tribu d’Issachar, douze mille ; de la tribu de Zabulon, douze mille ; de la tribu de Joseph, douze mille ; de la tribu de Benjamin, douze mille étaient marqués du sceau. Après cela, je vis une grande multitude, que personne ne pouvait compter, de toute nation, de toute tribu, de tout peuple, et de toute langue ; ils se tenaient devant le trône et en face de l’Agneau, vêtus de robes blanches, et ils avaient des palmes dans leurs mains. Et ils criaient d’une voix forte, et disaient : Le salut est à notre Dieu, qui est assis sur le trône, et à l’Agneau. Et tous les Anges se tenaient autour du trône, et des vieillards, et des quatre animaux ; et ils se prosternèrent devant le trône sur leurs visages, et adorèrent Dieu, en disant : Amen. Bénédiction, gloire, sagesse, action de grâces, honneur, puissance et force à notre Dieu dans tous les siècles des siècles. Amen.

    Une première fois, aux jours de son premier avènement, l’Homme-Dieu, se servant pour cela de César Auguste, avait dénombré la terre [57] : il convenait qu’au début de la rédemption, fût relevé officiellement l’état du monde. Et maintenant, l’heure a sonné d’un autre recensement, qui doit consigner au livre de vie le résultat des opérations du salut. « Pourquoi ce dénombrement du monde au moment de la naissance du Seigneur, dit saint Grégoire en l’une des Homélies de Noël, si ce n’est pour nous faire comprendre que dans la chair apparaissait Celui qui devait enregistrer les élus dans l’éternité [58] ? » Mais plusieurs s’étant soustraits par leur faute au bénéfice du premier recensement, qui comprenait tous les hommes dans le rachat du Dieu Sauveur, il en fallait un deuxième et définitif, qui retranchât de l’universalité du précédent les coupables. Qu’ils soient rayés du livre des vivants ; leur place n’est point avec les justes [59] : c’est la parole du Prophète-roi que rappelle au même lieu le saint Pape.

    Toute à l’allégresse cependant, l’Église en ce jour ne considère que les élus ; comme c’est d’eux seuls qu’il est question dans le relevé solennel où nous venons de voir aboutir les annales de l’humanité. Eux seuls, par le fait, comptent devant Dieu ; les réprouvés ne sont que le déchet d’un monde où seule la sainteté répond aux avances du Créateur, aux mises de l’amour infini. Sachons prêter nos âmes à la frappe divine qui doit les conformer à l’effigie du Fils unique [60], et nous marquer pour le trésor de Dieu. Quiconque se dérobe à l’empreinte sacrée, n’évitera point celle de la bête [61] ; au jour où les Anges arrêteront le règlement de compte éternel, toute pièce non susceptible d’être portée à l’actif divin ira d’elle-même à la fournaise, où brûleront sans fin les scories [62].

    Graduel (Ps. 33, 10 et 11.) :
    Craignez le Seigneur, vous tous ses saints, car ceux qui le craignent ne manquent de rien.
    V/. Et ceux qui cherchent le Seigneur ne seront privés d’aucun bien.
    Allelúia, allelúia. V/. Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et qui êtes chargés, et je vous soulagerai. Alléluia.

    Vivons donc dans la crainte recommandée au Graduel : non celle de l’esclave, qui n’appréhende que le châtiment ; mais la crainte filiale qui redoute par-dessus tout de déplaire à Celui de qui nous viennent tous les biens, dont la bonté mérite tout amour. Sans rien perdre de leur béatitude, sans diminuer leur amour, les Puissances angéliques [63] et tous les bienheureux se prosternent au ciel en un saint tremblement, sous le regard de l’auguste et trois fois redoutable Majesté.

    ÉVANGILE.
    Lecture du Saint Evangile selon saint Mathieu (5, 1-12) :
    Si proche du ciel est aujourd’hui la terre, qu’une même pensée de félicité emplit les cœurs. L’Ami, l’Époux, le divin Frère des fils d’Adam revient lui-même s’asseoir au milieu d’eux et parler de bonheur. Venez à moi, vous tous qui peinez et souffrez, chantait tout à l’heure le Verset de l’Alléluia, cet écho fortuné de la patrie, qui pourtant nous rappelait notre exil. Et aussitôt, en l’Évangile, est apparue la grâce et la bénignité de notre Dieu Sauveur. Écoutons-le nous enseigner les voies de la bienheureuse espérance, les délices saintes, à la fois garantie, avant-goût, du bonheur absolu des cieux.

    Au Sinaï, Jéhovah, tenant le Juif à distance, n’avait pour lui que préceptes et menaces de mort. Au sommet de cette autre montagne où s’est assis le Fils de Dieu, combien différemment se promulgue la loi d’amour ! Les huit Béatitudes ont pris en tête du Testament nouveau la place qu’occupait, comme préface de l’ancien, le Décalogue gravé sur la pierre.

    Non qu’elles suppriment les commandements ; mais leur justice surabondante va plus loin que toutes prescriptions. C’est de son Cœur que Jésus les produit, pour les imprimer, mieux que sur le roc, au cœur de son peuple. Elles sont tout le portrait du Fils de l’homme, le résumé de sa vie rédemptrice. Regardez donc, et agissez selon le modèle qui se révèle à vous sur la montagne.

    La pauvreté fut bien le premier trait du Dieu de Bethléhem ; et qui donc apparut plus doux que l’enfant de Marie ? qui pleura pour plus nobles causes, dans la crèche où déjà il expiait nos crimes apaisait son Père ? Les affamés de justice, les miséricordieux, les purs de cœur, les pacifiques : où trouveront-ils qu’en lui l’incomparable exemplaire, jamais atteint, imitable toujours ? Jusqu’à cette mort, qui fait de lui l’auguste coryphée des persécutés pour la justice ! suprême béatitude d’ici-bas, en laquelle plus qu’en toutes se complaît la Sagesse incarnée, y revenant, la détaillant, pour finir avec elle aujourd’hui comme en un chant d’extase !

    L’Eglise n’eut point d’autre idéal ; à la suite de l’Époux, son histoire aux divers âges ne fut que l’écho prolongé des Béatitudes. Comprenons, nous aussi ; pour la félicité de notre vie sur terre, en attendant l’éternel bonheur, suivons le Seigneur et l’Église.

    Les Béatitudes évangéliques élèvent l’homme au-dessus des tourments, au-dessus même de la mort, qui n’ébranle pas la paix des justes, mais la consomme. C’est ce que chante l’Offertoire, dans ces lignes empruntées au livre de la Sagesse.

    Offertoire (Sap. 3, 1, 2 et 3.) :
    Les âmes des Justes sont dans la main de Dieu, et le tourment de la mort ne les touchera pas ; aux yeux des insensés, ils ont paru mourir, cependant ils sont en paix, alléluia.

    Comme l’exprime la Secrète, le Sacrifice auquel il nous est donné de prendre part glorifie Dieu, honore les Saints, et nous concilie la bonté suprême.

    Secrète :
    Nous vous offrons Seigneur, ces dons de notre piété ; faites que vous étant présentés en l’honneur de tous vos Justes, ils vous soient agréables et qu’ils nous soient rendus salutaires grâce à votre miséricorde.

    Écho de la lecture évangélique, l’Antienne de Communion, ne pouvant énumérer à nouveau la série entière des Béatitudes, rappelle les trois dernières, et, ce faisant, les rapproche toutes avec raison du Sacrement divin où elles s’alimentent.

    L’Église demande, en la Postcommunion, que cette fête de tous les Saints ait comme résultat de porter ses fils à les honorer toujours, pour toujours aussi bénéficier de leur crédit près de Dieu. »

     

    Source : contre-info