Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

église catholique

  • Eglise « catholique » en Allemagne : les registres de baptême s’adaptent aux LGBT

    Publié par Guy de Laferrière le 06 décembre 2022

    medias-presse.info

    Auteur : 

    Ainsi va l’Eglise en Allemagne, et Rome se tait

    L’archevêché de Fribourg-en-Brisgau a publié un décret pour « l’inscription du baptême dans le registre du baptême dans des cas particuliers », qui entrera en vigueur le 1er janvier 2023. Il a établi des règles pour que « les diversités familiales et de genre existantes (sic) » soient représentées dans les registres paroissiaux.

    Le père Thorsten Weil, official de l’archidiocèse, a expliqué au site katholisch.de les raisons de ce décret. « Le droit suit la vie (sic) », il était nécessaire de prendre des dispositions juridiques qui réagissent à cette évolution de la société, dit-il.

    Les demandes de ce type sont encore très rares. Il n’y a qu’un ou deux cas par an pour une population de 1,7 million de catholiques, a précisé le père Weil. – Mais la loi doit néanmoins s’adapter à l’évolution des mœurs…

    Jusqu’à présent, la pratique suivait la réglementation de 1995 de la Conférence épiscopale allemande pour l’inscription du baptême des enfants adoptés. La ligne générale qui s’applique à chaque enfant inscrit au baptême reste valable, indique l’official.

    Elle est inscrite dans le droit canonique : « Il doit exister un espoir fondé que l’enfant » – par ses parents, au moins l’un d’entre eux ou leur représentant légitime – « sera élevé dans la religion catholique ». Si le prêtre compétent estime que cet espoir fait défaut le baptême doit être reporté.

    Dans ce cadre, les parents de même sexe qui demandent le baptême de leur enfant ne sont pas traités différemment.

    Ainsi, lors du baptême de l’enfant d’un « couple homosexuel civilement marié », si l’un de ses parents est son parent biologique, il sera inscrit comme tel dans les registres paroissiaux. L’autre (ou, le cas échéant, les deux) sera noté comme « personne ayant la garde », à l’instar des parents adoptifs dans un couple hétérosexuel. Dans les cas de maternité de substitution (GPA), il faudra se référer à l’Officialité diocésaine de Fribourg pour une décision individuelle.

    Les personnes transgenres baptisées qui changeront de sexe à l’état civil, qu’elles se fassent opérer ou non, verront leur sexe officiel indiqué en marge de l’acte de baptême, sans que leur sexe de naissance ne soit biffé.

    Quant aux personnes intersexes, c’est-à-dire dont les caractères sexuels ne correspondent pas aux définitions des corps masculin et féminin, elles pourront être inscrites dans les registres de baptême sans mention de sexe ou avec l’indication « divers », en attendant éventuellement une clarification reconnue par l’Etat.

    Ainsi va l’Eglise en Allemagne, et Rome se tait.

    Sources : cath.ch/ katholisch.de/DICI n°426 – FSSPX.Actualités

  • 3 morts dans une nouvelle attaque contre une église catholique au Nigéria

    Publié par Guy Jovelin le 21 juin 2022

    3 morts dans une nouvelle attaque contre une église catholique au Nigéria

    Au moins trois personnes ont été tuées et trente-six enlevées, selon le bilan d’une nouvelle attaque au Nigeria, survenue dimanche 19 juin contre les fidèles de l’église catholique de Saint-Moïse, dans l’État de Kaduna (centre-ouest du pays). Le commando terroriste a attaqué les fidèles au cours de la messe dominicale, abattant trois personnes et blessant plus ou moins gravement d’autres.

    Les ravisseurs ont ensuite «libéré deux otages, dont un chef de communauté. Trente-quatre personnes sont toujours entre les mains des bandits», ont informé de leur côté les autorités nigérianes. Les victimes ont toutes été emmenées d’urgence à l’hôpital de la région.

     

    Source : lesalonbeige

  • RDC : explosion d’une bombe artisanale dans une église catholique juste avant une importante cérémonie de confirmation

    Publié par Guy Joveln le 27 juin 2021

    Une bombe artisanale a explosé dimanche matin dans une église catholique de la ville de Beni, dans l’est de la République démocratique du Congo, avant une importante cérémonie de sacrement, a-t-on appris de sources concordantes. Les Forces démocratiques alliées (ADF), à l’origine des rebelles musulmans ougandais, sont soupçonnées d’en être les auteurs.

    «L’explosion a eu lieu à 6 heures du matin. C’est une bombe artisanale» qui avait été placée à l’intérieur de l’église, a déclaré à l’AFP Narcisse Muteba Kashale, maire policier de Beni-Ville (Nord-Kivu, est). Deux personnes ont été blessées, l’explosion ayant eu lieu avant l’heure d’affluence des fidèles pour une importante cérémonie du sacrement de confirmation des enfants, a précisé à l’AFP le vicaire général de Beni, l’abbé Laurent Sondirya.

    «Ils ont visé une grande foule parce que la cérémonie va réunir des enfants, leurs parents et des fidèles», a expliqué le prélat catholique, ajoutant que «la messe ne sera pas reportée». Des traces de sang étaient visibles à l’entrée de l’église, a constaté le correspondant de l’AFP dans la ville. Des éclats des vitres étaient éparpillés à l’intérieur, à côté d’appareils de sonorisation très endommagés.  […]

    Les ADF ont fait souche depuis plus de 25 ans dans cette partie de l’Est de la RDC, d’où ils n’attaquent plus depuis longtemps l’Ouganda voisin. Les ADF sont accusés d’avoir massacré des centaines de civils depuis le lancement d’opérations militaires contre leur base dans la jungle autour de Beni en novembre 2019. […]

    Le Figaro via fdesouche

  • La dictature LGBT nous pend au nez

    Publié par Guy Jovelin le 05 juin 2020

     le 

    La dictature LGBT nous pend au nez

    En mars 2019, une église catholique de White Rock, en Colombie-Britannique (Canada), a refusé une demande de la White Rock Pride Society, un collectif LGBT, qui voulait organiser une collecte de fonds dans la salle paroissiale de l’église, à côté de l’église.

    En conséquence, la White Rock Pride Society a déposé une plainte auprès de la Colombie-Britannique, pour discrimination.

    “Ce faisant … la paroisse a porté atteinte à la dignité inhérente, aux sentiments et au respect de soi des membres de la société, qui s’identifient comme faisant partie de la communauté LGBTQ + et la soutiennent”.

    L’affaire est compliquée par le fait que la paroisse met une partie de son espace à la disposition de ceux qui ne font pas partie de sa communauté catholique.

    La paroisse et l’archidiocèse de Vancouver avaient demandé le rejet de la plainte, mais cette demande a été rejetée. Les avocats de l’archidiocèse de Vancouver ont déclaré au tribunal:

    «Les centres religieux doivent être autorisés à exister en tant qu’espaces protégés à la fois pour les fidèles et les institutions religieuses qui les servent, qui peuvent être assurés que leur espace n’est pas utilisé à des fins qui sont contraires aux enseignements moraux de leur foi. “

    Aucune date n’a été fixée pour l’audience.

     

    Source :lesalonbeige

  • « À l’inverse des affaires de pédophilie dans l’Église catholique, les violences sexuelles en milieu sportif restent peu médiatisées en France. »

    Publié par Guy Jovelin le 12 décembre 2019

    « À l’inverse des affaires de pédophilie dans l’Église catholique, les violences sexuelles en milieu sportif restent peu médiatisées en France. »

    Lu dans Le Télégramme :

    Après huit mois d’enquête dans le milieu sportif, Disclose dévoile 77 affaires marquées par des dysfonctionnements graves. Révélations sur une faillite du monde du sport qui a fait au moins 276 victimes, la plupart âgées de moins de 15 ans au moment des faits.

    Des rêves de podium brisés. De jeunes athlètes murés dans le silence. Des enfants traumatisés, n’osant plus courir, nager ou combattre. Des centaines de victimes démunies face à l’omerta, au déni et à l’ignorance de la grande famille du sport. Pendant huit mois, Disclose a enquêté sur les violences sexuelles en milieu sportif.

    Cette plongée inédite dans le monde fermé des clubs amateurs et professionnels démontre la faillite de tout un système, des associations sportives aux fédérations, jusqu’aux services de l’État. De 1970 à nos jours, notre enquête révèle que 77 affaires ont été marquées par des dysfonctionnements majeurs. Football, gymnastique, équitation, athlétisme mais aussi tir à l’arc, roller ou échecs… 28 disciplines sportives sont concernées.

    […] Parmi les failles mises au jour : l’absence de contrôle des éducateurs bénévoles, le maintien en poste d’encadrants sous le coup d’une procédure judiciaire ou déjà condamnés, le défaut de suivi sociojudiciaire et l’inaction de dirigeants ayant choisi d’étouffer le scandale plutôt que défendre l’intégrité de leurs licenciés. Au mépris des lois françaises.

    La récidive. L’enquête révèle un premier chiffre alarmant, mettant directement en cause le suivi judiciaire des délinquants sexuels. D’après nos données, près d’une affaire d’infractions sexuelles sur deux est un cas de récidive. Par récidive, nous entendons une répétition de faits à caractère sexuel, dans sa définition courante et non juridique. […]

    Le maintien en poste. Deuxième donnée inquiétante : dans 77 % des cas recensés, l’agresseur a soit poursuivi son activité malgré une procédure judiciaire en cours, soit retrouvé un poste dans le milieu sportif après une condamnation pour une infraction à caractère sexuel. Une situation qui augmente le péril de la récidive et fait courir des risques aux jeunes sportifs. Pourtant, un article de loi stipule précisément qu’une personne condamnée pour un crime ou un délit à caractère sexuel ne peut entraîner des athlètes ou encadrer une activité sportive. Il s’agit de l’article 212-9 du code du sport, un ensemble de lois et décrets applicables au domaine du sport. […]

    Le soutien donné à l’agresseur. Dans 18 affaires, le club, la fédération, la collectivité locale ou l’institution scolaire ont pris fait et cause pour l’agresseur. Une défense souvent accompagnée d’un mépris pour la parole des victimes, voire de tentatives d’intimidation. Des condamnations pour des faits de violences sexuelles ou des décisions de justice ont parfois été remises en cause, certains soutiens allant même jusqu’à invoquer l’erreur judiciaire.

    La négligence de signaux forts. Enfin, dans une dernière catégorie, nous avons recensé neuf affaires où des alertes, pas toujours de nature à être caractérisées sur le plan pénal, ont été prises à la légère avant que l’éducateur ne commette des agressions. Par exemple, un entraîneur passant la nuit seul dans une chambre avec un athlète. Ou un autre ayant pour habitude de prendre sa douche, nu, au milieu de ses élèves. Dans ces cas-là, les professionnels de la protection de l’enfance – brigade des mineurs et associations contre les violences sexuelles, recommandent d’alerter les autorités.

    La justice. Dans 53 % des cas, les défaillances viennent de la justice. Avec des situations qui interpellent : comment se fait-il qu’une personne condamnée pour une infraction sexuelle sur mineur ne fasse pas systématiquement l’objet d’une interdiction d’exercer auprès d’enfants ? Pourquoi le suivi sociojudiciaire ne dure-t-il parfois que quelques années ? Quels critères conduisent à ce qu’une condamnation pour des délits ou crimes sexuels disparaisse des différents extraits du casier judiciaire ?

    Les clubs et les fédérations. Viennent ensuite les clubs, à l’origine de dysfonctionnements dans 35 % des cas. Notre enquête révèle que les informations ne remontent pas toujours jusqu’aux fédérations, la préfecture ou la justice, souvent par volonté de protéger le club d’un scandale. […]

    L’entourage des victimes. Il arrive aussi que les familles des victimes elles-mêmes éprouvent une réticence à parler. La reconnaissance et l’attachement à l’égard de l’entraîneur peuvent être des freins à la dénonciation. « Dans l’Église, on parle d’une emprise morale, mais c’est pareil dans le sport », souligne Marie Mercier, rapporteuse de la mission d’information sur les infractions sexuelles sur mineurs mise en place par le Sénat en 2019.

    Les autorités. À l’inverse des affaires de pédophilie dans l’Église catholique, les violences sexuelles en milieu sportif restent peu médiatisées en France. […]

     

    Source : lesalonbeige