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amnesty international

  • LE GOLEM UKRAINIEN

    Publié par Guy Jovelin le 09 août 2022

     

    LE GOLEM UKRAINIEN (Gabriel Nerciat)

     
    Même si le « monde libre » a censuré toutes les chaînes russes francophones depuis cinq mois, en tout cas en Europe, il n’était pas très difficile de savoir de quelle manière les bataillons banderistes et ukronazis menaient la guerre dans l’est russophone de l’Ukraine, en se servant des populations civiles comme boucliers humains face au feu de l’artillerie et de l’infanterie russes, afin de ne pas être contraints de les affronter sur un champ de bataille classique.
    Ce qui est nouveau, c’est que cette fausse révélation émane désormais d’une des plus célèbres et emblématiques ONG contrôlées par l’Etat profond américain, Amnesty International.
    On dirait que pour Zelensky et ses proches, la situation commence à sentir sérieusement le roussi.
    Ce que confirment également les purges staliniennes décrétées au sein de l’armée et de la justice ces deux dernières semaines par le cabinet présidentiel, de même que le bombardement plus que suspect de la prison du Donetsk où étaient détenus les combattants ukronazis du bataillon Azov, qui ont torturé et terrorisé la population de Marioupol pendant des mois et que Vladimir Poutine entendait bien traduire en justice devant les caméras du monde entier à Moscou.
    Au fur et à mesure que les Etats-Unis, une fois de plus, comme au Vietnam ou en Afghanistan, vont devoir progressivement se résoudre à lâcher leurs alliés, dont ils ont justifié ou encouragé les pires exactions en vue d’atteindre des buts de guerre aussi dangereux que déraisonnables, il va leur falloir inverser, l’une après l’autre, toutes les légendes fabriquées ou controuvées qui servaient jusque là d’aliments à leur propagande.
    On me dira que c’est le moins qu’on puisse faire quand on a transformé en nouveau Churchill un petit voyou des temps modernes manipulé par des fanatiques, et en armée résistante ou héroïque des combattants et des mercenaires sans courage, sans honneur, sans dignité et sans mérite.
    Reste qu’on en revient toujours à Frankenstein et au mythe du Golem : il est plus facile d’inventer un monstre déguisé en messie ou en gentleman que d’être capable de le tuer ou de le neutraliser.
    Ce genre d’histoire finit toujours mal, quelle que soit la langue qu’on utilise pour la conter.
     

    GABRIEL NERCIAT via Facebook

    Les pro-ukrainiens sont en colère suite à un rapport d’Amnesty International qui met en lumière les « boucliers humains »

    Amnesty International a, de manière surprenante, placé l’Ukraine sous la loupe des droits de l’homme dans un nouveau rapport publié jeudi. Ce rapport a immédiatement déclenché une tempête de critiques, les experts occidentaux et les responsables de Kiev ayant eux-mêmes qualifié ces conclusions d’ »injustes ».

    Le rapport d’Amnesty indique que les enquêteursont « trouvé des preuves que les forces ukrainiennes ont lancé des frappes depuis des zones résidentielles peuplées et se sont basées sur des bâtiments civils dans 19 villes et villages » dans trois régions du pays déchirées par la guerre entre avril et juillet.

    Le rapport détaille que des écoles et des hôpitaux, ainsi que des maisons de personnes, ont été mis en danger, suggérant des tactiques de type « boucliers humains » utilisées par les militaires ukrainiens.

    « De telles tactiques violent le droit humanitaire international et mettent en danger les civils, car elles transforment des objets civils en cibles militaires. Les frappes russes qui s’ensuivent dans les zones peuplées ont tué des civils et détruit des infrastructures civiles », poursuit Amnesty, précisant que cela a entraîné des attaques russes contre lesdites infrastructures civiles.

    Le rapport précise également que dans 22 des 29 écoles visitées par une équipe d’Amnesty entre avril et juillet, les enquêteurs ont trouvé des preuves d’une activité militaire antérieure. En outre, cinq cas de troupes ukrainiennes utilisant des hôpitaux comme bases ont été documentés. Le rapport va jusqu’à souligner qu’Amnesty n’a « pas connaissance » de cas où les troupes ukrainiennes auraient d’abord tenté d’évacuer des civils de ces lieux.

    Malgré les pressions exercées sur elle pour qu’elle s’abstienne d’enquêter sur la partie ukrainienne et de la critiquer pour ses atteintes aux droits humains, la secrétaire générale d’Amnesty International, Agnès Callamard, a déclaré en publiant le rapport :

    « Le fait d’être en position défensive ne dispense pas les militaires ukrainiens de respecter le droit international humanitaire. »

    Naturellement, le fait qu’une organisation de défense des droits de l’homme aussi respectée et basée en Occident ait condamné les pratiques de l’armée ukrainienne a provoqué une réaction négative de la part des dirigeants de Kiev, ainsi que de certains experts occidentaux qui sont allés jusqu’à lancer l’accusation classique de type « sympathisants de Poutine »…

    Le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmitry Kuleba, n’a pas tardé à critiquer le rapport d’Amnesty : « Je comprends qu’Amnesty réponde aux critiques en disant qu’elle critique les deux parties du conflit. Mais un tel comportement de la part d’Amnesty ne consiste pas à rechercher la vérité et à la présenter au monde, mais à créer un faux équilibre entre le criminel et sa victime. »

    D’autres commentateurs ont déclaré que cela revenait à « blâmer les victimes »…

    Le Kremlin, quant à lui, a déclaré que le rapport confirme ce que la Russie dit depuis longtemps. La porte-parole Maria Zakharova a déclaré : « Nous en parlons constamment, qualifiant les actions des forces armées ukrainiennes de tactique consistant à utiliser les civils comme ‘bouclier humain’. »

    Source : http://view.robothumb.com/leblogalupus.com/