Publié par Guy de Laferrière le 08 décembre 2024

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Publié par Guy de Laferrière le 08 décembre 2024

Publié par Guy Jovelin le 17 août 2022
Publié par Guy Jovelin le 15 août 2021

Le nombre d’habitants se définissant comme «blancs» aux États-Unis a baissé pour la première fois, selon le dernier recensement de 2020 qui montre un pays «bien plus multiracial» et plus urbain que dix ans plus tôt, ont expliqué jeudi ses responsables. «La population blanche reste le plus grand groupe racial ou ethnique aux États-Unis», a précisé le Bureau américain du recensement (Census Bureau).
La population se définissant comme «blanche» uniquement a diminué de 8,6% entre 2010 et 2020, une première depuis les premiers relevés, en 1790. Elle représentait 204 millions d’habitants l’an dernier, soit 61,6% de la population contre 72,4% une décennie plus tôt. «Ces changements révèlent que la population américaine est bien plus multiraciale» que par le passé, a souligné un de ses responsables, Nicholas Jones, lors d’une présentation. En plus des changements démographiques, il a toutefois mis en garde que l’affinement des questions sur ces sujets ainsi qu’une nouvelle méthodologie par rapport à 2010 avaient aussi «largement» influencé ces résultats.
Publié par Guy Jovelin le 19 mai 2021

Aucun investisseur ne veut manquer le train aujourd’hui. Les valorisations battent tous les records et n’ont plus rien à voir avec la « valeur réelle » d’un produit ou d’une entreprise. Tous les indicateurs sont dans le rouge, mais tout le monde fait l’autruche. Le gourou de Wall Street, Jeremy Grantham, ne sait pas encore quand cette bulle va éclater. Il estime à l’été, mais sa seule certitude c’est qu’elle va éclater.
Cet indicateur, qui porte le nom de l’investisseur le plus célèbre du monde, Warren Buffett, divise simplement la valeur totale du marché boursier par la valeur du produit intérieur brut (PIB). Selon ce calcul, le marché boursier n’a jamais été aussi surévalué depuis 1970.
Nous l’avons signalé au début de l’année sur Business AM. Cet indicateur utilise le classique ratio cours/bénéfices, c’est-à-dire le prix d’une action par rapport à ses bénéfices. En utilisant les gains sur 10 ans comme moyenne, les effets saisonniers sont filtrés. Cet indice se situe désormais à 37,32. Ce n’est pas encore le niveau le plus élevé, mais il est deux fois plus élevé que la médiane.
90% du temps, l’investissement est une activité ennuyeuse. Lorsque les actions ou autres actifs sont évalués à leur juste valeur, la diversification est le mantra. Toutefois, si vous êtes dans un marché haussier à très long terme, tout devient un peu plus difficile. Tout le monde sait que le déclin arrivera, c’est juste qu’aucun acteur majeur du marché n’ose l’annoncer. Imaginez que vous êtes à la tête d’une grande banque et que vous dites à vos clients qu’ils doivent sortir maintenant. Impensable. Ensuite, il y a le risque que le marché boursier continue de croître pendant un certain temps et que vous soyez confronté chaque jour au téléphone à des clients en colère. Tout le monde se tait et suit l’histoire « que cette fois-ci, c’est différent de la dernière fois ».
Il est frappant de constater que les bulles prennent toujours des formes extrêmes. Le meilleur exemple aujourd’hui est bien sûr l’action Tesla. Si l’on compare cette action avec le nombre de voitures produites, on constate que chaque Tesla vaut 1,2 million de dollars contre 9.000 dollars en moyenne pour une voiture de General Motors. Rien qu’en 2020, il y a eu 480 IPO ou introductions en bourse, un record absolu. Qu’en est-il des 248 SPACS (une société sans activité opérationnelle, une sorte de coffre rempli d’un argent dont on ignore encore à quoi il sera utilisé). Il y a également eu huit fois plus de commandes d’actions par des petits investisseurs en 2020 qu’en 2019.
Ce qui est frappant dans la bulle de 2021, c’est qu’elle diffère de toutes les bulles précédentes. Grantham prend 4 bulles de référence pour cela. Le krach de Wall Street en 1929, le krach japonais en 1990, la bulle technologique en 2000 et le krach financier de 2008. Durant toutes ces périodes, les banquiers centraux ont combiné une politique monétaire très laxiste avec des taux d’intérêt bas, ce qui allait de pair avec les excellentes conditions économiques de l’époque.
Et c’est là que notre économie diffère aujourd’hui. La situation économique actuelle est bien pire qu’avant la pandémie et pourtant la bourse n’a jamais été aussi haute. L’économie semble en voie de guérison, mais les dommages causés au tissu économique sont incalculables et sont dissimulés par les subventions et la création monétaire.
Il est très difficile de déterminer le moment exact, mais il y a 3 signaux qui se manifestent une fois que nous sommes proches du sommet:
Nous n’aimons pas les investisseurs et les analystes à contre-courant. Nous préférons que nos opinions soient confirmées. Cela n’empêche pas le raisonnement que Grantham a construit d’avoir du sens et il ne reste plus qu’à attendre que la bulle éclate.
Le brillant économiste Keynes n’aurait pas pu le dire plus succinctement : « Le marché peut rester irrationnel plus longtemps que l’investisseur peut rester solvable ». À ce moment-là, il est préférable de mettre votre ceinture de sécurité.