Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

séniors

  • Paris : le vol par ruse, redoutable constante dans les agressions des seniors

    Publié par Guy Jovelin le 07 juillet 2022

    Faux policiers, faux plombiers, faux livreurs… En 2021, la préfecture de police de Paris a recensé un millier de personnes victimes de vol par ruse à domicile. Sur ce millier de victimes, plus de la moitié était âgée de 70 ans et plus. En 2022, 358 victimes ont été identifiées au cours des six premiers mois pour ces mêmes infractions. Là encore, la moitié des personnes a plus de 70 ans. «Les auteurs, quant à eux, sont des hommes âgés de 30 à 60 ans », dépeint Didier Scalini, le commissaire central de l’arrondissement.

    Le XIIIe arrondissement de Paris, particulièrement impacté par ce fléau des vols par ruse, donne une idée des différents procédés contre lesquels la préfecture de police s’est promis d’accentuer encore les efforts. Les équipes du commissaire divisionnaire ont identifié « trois modes opératoires ».

    Le premier, baptisé « l’employé parfait », donne une idée à son seul nom de la malice dont peuvent user les malfaiteurs. Le cadre est simple : « Un homme suit sa victime à la sortie d’un magasin d’alimentation, lui demande de réintroduire sa carte dans un terminal de paiement électronique (TPE) au motif que la première opération n’a pas fonctionné. Il s’empare de son code et utilise ensuite sa carte », décrit Didier Scalini.

    Vient ensuite une succession de ruses variées. Ainsi les officiers de police ont dû traquer ces vingt derniers mois le « phénomène de la taxe Covid ». À la livraison d’un colis, le prétendu livreur exige le règlement d’une taxe spécifique, uniquement par carte bleue, pour obtenir le code de sa victime.

    Moins récente, la traditionnelle technique du plombier, fréquente dans le XIIIe arrondissement, reste monnaie courante. « Il s’introduit rapidement au domicile en prétextant une fuite d’eau et s’adonne alors au vol de cartes et autres objets », alerte Didier Scalini. Preuve que les appels à la prévention peuvent encore s’avérer utiles au sein de la population parisienne.

    Le Parisien via fdesouche

  • Un demi-million de seniors en situation de «mort sociale», selon une étude

    Publié par Guy Jovelin le 30 septembre 2021

    Un demi-million de seniors en situation de «mort sociale», selon une étude

    Après une première édition du baromètre sur la solitude et l’isolement des plus de 60 ans en France sortie en 2017, les Petits Frères des Pauvres publient une 2eme édition ce 30 septembre 2021 qui montre une nette aggravation de l’isolement social des personnes âgées en France. Décryptage.

    Une hausse inquiétante de l’isolement. C’est ce qui ressort notamment de notre dernier baromètre sur la solitude et l’isolement des plus de 60 ans en France (réalisé par CSA Research, avec le soutien de la Fondation des Petits Frères des Pauvres et de la CNAV*) publié ce 30 septembre 2021. 

    Aujourd’hui, on compte 530 000 personnes âgées en situation de mort sociale, c’est-à-dire sans ou quasiment sans contacts avec les différents cercles de sociabilité (cercle familial, amical, voisinage et réseaux associatifs). C’est l’équivalent de la ville de Lyon. En 2017, elles étaient 300 000, soit une augmentation de 77 %. Le nombre d’aînés isolés des cercles familiaux et amicaux a lui aussi plus que doublé (+ 122 %), passant de 900 000 en 2017 à 2 millions en 2021.

    « Mourir ne me fait pas peur. Ce n’est pas vivre ce que je vis actuellement. Ce n’est pas marrant, je ne vois personne », déplore Edith, 76 ans.

    2,5 millions de personnes âgées se sentent seules quotidiennement

    Conséquence directe : 36 % de personnes âgées, soit 6,5 millions de personnes, se sentent seules fréquemment (vs 31 % en 2017). Elles sont 14 % (vs 11 % en 2017) soit 2,5 millions de personnes à se sentir seules tous les jours ou très souvent.

    Ce qui semble être le plus dur dans cette solitude ? Le manque de relations de qualité. Ainsi, 6,5 millions de personnes âgées de 60 ans (vs 4,7 millions en 2017) et plus n’ont personne à qui parler de choses intimes.

    « La solitude c’est pénible, c’est mortifère. Un chat c’est bien gentil, mais on ne peut pas avoir des discussions très profondes non plus. », observe Thomas, 60 ans.

    D’autre part, et nous l’avons vu lors de nos derniers rapports durant la crise sanitaire, si Internet a été un outil précieux pour maintenir le lien pendant les différents confinements bien qu’il ne remplace pas une vraie relation, il est toujours un total inconnu pour 3,6 millions d’aînés en situation d’exclusion numérique. 

    Petits frères des pauvres

     

    téléchargement.png