GJN1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

slovaquie

  • Slovaquie : projet de réforme constitutionnelle pour définir le mariage comme une union entre un homme et une femme

    Publié par Guy Jovelin le 11 avril 2025

    Auteur : 

    Slovaquie : la réforme constitutionnelle fait un pas en avant pour définir le mariage comme une union entre un homme et une femme

    L’Assemblée nationale slovaque a approuvé en première lecture une proposition de réforme constitutionnelle qui définit légalement seulement deux sexes : masculin et féminin. L’initiative, promue par le gouvernement de Robert Fico, vise également à renforcer la souveraineté nationale en matière éthique et culturelle et à élargir les droits des parents dans l’éducation de leurs enfants. Il ne sera pas facile d’approuver définitivement la réforme, car elle nécessite deux tiers des voix au Parlement.

    Reconnaissance juridique exclusive de deux genres, masculin et féminin

    Le Premier ministre slovaque Robert Fico a annoncé fin février 2025 que son gouvernement travaillait sur une proposition de réforme constitutionnelle axée sur trois mesures clés. La première établirait la reconnaissance juridique exclusive de deux genres, masculin et féminin. La deuxième limiterait l’adoption aux seuls couples hétérosexuels unis par le mariage. La troisième disposition prévoit que la Constitution et les lois nationales prévalent sur les traités internationaux en matière culturelle et sociale.

    Le Parlement slovaque (Národná rada Slovenskej republiky) a fait le premier pas en approuvant le projet de loi de réforme en première lecture mercredi. La mesure a été soutenue par 81 des 143 députés présents, avec 40 voix contre et 22 abstentions.

    Protection du mariage

    Le texte juridique prévoit également le principe de l’égalité de rémunération entre hommes et femmes pour un travail égal. Selon le gouvernement, dirigé par le Premier ministre Robert Fico (Smer-SD), l’objectif est de « renforcer la protection des valeurs traditionnelles comme clé pour préserver le patrimoine culturel de la République slovaque et assurer la stabilité juridique ». La proposition prévoit également la reconnaissance du mariage entre un homme et une femme comme seule union possible.

    La réforme vise également à consolider la souveraineté de la Slovaquie dans les domaines liés à la vie, à la dignité humaine, à la famille, à la culture, à la langue et à d’autres questions culturelles et éthiques. Cette réaffirmation toucherait particulièrement les domaines de la santé, de l’école et de l’éducation des enfants.

    Droits parentaux

    L’un des points clés du projet est la modification des droits parentaux. Il est proposé d’inclure dans la Constitution le droit des parents de décider de la participation de leurs enfants à des activités éducatives en dehors du programme scolaire de l’État. En outre, il est proposé de restreindre le cercle des personnes pouvant adopter des mineurs, le rendant ainsi constitutionnellement limité.

    La proposition stipule également que le programme d’éducation de l’État doit être conforme aux principes constitutionnels. Si elle est approuvée dans sa forme actuelle, la réforme entrerait en vigueur le 1er juillet.

    L’initiative gouvernementale est soutenue non seulement par les députés de la coalition au pouvoir, mais aussi par des membres de l’opposition comme Anna Záborská et Richard Vašečka, tous deux liés au parti de l’Union chrétienne, qui fait partie du mouvement Slovensko, Za ľudí, KÚ.

    Záborská et Vašečka ont également soutenu un amendement constitutionnel soumis par le Parti chrétien-démocrate KDH, bien qu’il ait échoué. Ils ont justifié leur soutien à la proposition du gouvernement en déclarant que « la défense de la souveraineté slovaque, du mariage, de la famille, des enfants et de la vie est au-dessus des querelles partisanes ». L’Union chrétienne a annoncé que ses députés préparaient des amendements au texte en vue de la deuxième lecture parlementaire.

    Difficultés

    Pour qu’une réforme constitutionnelle soit approuvée en Slovaquie, une majorité qualifiée d’au moins 90 voix favorables est requise au Parlement, qui compte au total 150 sièges.

    Dans ce cas, le projet de loi a été soutenu en première lecture par 81 députés, il lui faudrait donc encore neuf voix pour obtenir la majorité constitutionnelle requise lors du vote final. Cela signifie qu’avant la deuxième lecture, le gouvernement devra négocier avec d’autres groupes parlementaires pour obtenir le soutien nécessaire.

    Léo Kersauzie

     

    Source : medias-presse.info

  • Slovaquie : un tiers des hôpitaux et des établissements médicaux interrogés refusent de procéder à des avortements

    Publié par Guy Jovelin le 12 octobre 2021

    jn-avortement-visu-genocide-230x180.png

    Slovaquie : un tiers des hôpitaux et des établissements médicaux interrogés refusent de procéder à des avortements

    Selon une étude sur la disponibilité de l’avortement en Slovaquie réalisée par l’organisation féministe Possibility of Choice, un tiers des hôpitaux et des établissements médicaux interrogés refusent de procéder à des avortements, pourtant légaux dans le pays.

    Les établissements médicaux appliquent l’objection de conscience.

     

    Source : lesalonbeige

  • Slovaquie : à l’approche des élections, un parti d’extrême-droite prônant l’expulsion des Roms fait un carton chez les jeunes

    Publié par Guy Jovelin le 27 février 2020

    Par  le 27/02/2020

    fdesouche

    À l’approche des élections législatives du 29 février, le Parti populaire-Notre Slovaquie (LSNS) de Marian Kotleba profite du marasme politique pour gagner la confiance d’un nombre croissant d’électeurs désabusés.

    (…) Courrier international

    (…) Avec 10,4 % des voix, selon un sondage, ce parti (…) ne se contente pas de concurrencer les deux principaux partis (donnés à 17%), il semble également faire un carton parmi les jeunes.

    Un cinquième des 18-33 ans sont prêts à soutenir ce parti d’extrême-droite qui prône l’expulsion de la minorité rom, selon l’enquête.

    Pour le politologue Radoslav Stefancik, de l’Université d’économie de Bratislava, ces chiffres montrent l’importance du vote de protestation.

    « Les jeunes votent pour le LSNS parce qu’ils veulent être différents de leurs parents », a-t-il déclaré au BIRN. « Pour eux, le parti représente un nouveau type de politique et des politiciens qui ont le courage de dire les choses en faisant la sourde oreille au politiquement correct ».

    Notant que la rébellion des jeunes est naturelle dans toute société, Stefancik a ajouté : « Les jeunes ont une plus grande tolérance pour les solutions radicales ».

    (…) Lors des élections générales de mars 2016, (…) le parti LSNS a obtenu 14 sièges au sein du Conseil national, l’organe législatif de la Slovaquie, qui compte 150 membres. Kotleba lui-même a récolté un peu plus de 156.000 votes.

    (…) Environ 70 % des votes du LSNS ont été exprimés par des personnes âgées entre 18 et 39 ans.

    (…) Balkan Insight

  • La Slovaquie, un pays qui refuse l’islam - l'islamisation

    Publié par Guy Jovelin le 20 août 2019

    Selon le site internet alterinfo,  La Slovaquie est le dernier État membre de l’UE à ne pas posséder de mosquée. On dit que les tentatives précédentes de construction ont été stoppées par les politiciens.

      En fait pour être exacte, il existe une petite, très petite mosquée, au limite de la Slovaquie.

    Islamic Center Cordoba

    La population musulman est de 0.1%, la population complet est de 5,5 millions d'habitants, le pays ne reconnait pas le droit aux musulmans.

    La nouvelle législation augmente le nombre de fidèles nécessaires pour devenir une religion d'État, de 20 000 à 50 000. Elle a pour but d'empêcher l'islam, qui compte 2 000 adeptes dans le pays, d'accéder à ce statut dans un avenir proche.

    Si le SNS (Parti national slovaque) a fait savoir que la loi avait pour but d'empêcher les «Eglises satiriques» de s'enregistrer, citant notamment la sainte Eglise du monstre en spaghetti volant qui aurait des fidèles partout à travers le monde, le président du mouvement a ajouté : «L'islamisation commence par un kebab, elle a déjà débuté à Bratislava. Nous devons prendre conscience de ce à quoi nous devrons faire face d'ici 10 ans.» Le parti estime en outre qu'il est de son devoir de faire en sorte «qu'aucune mosquée ne soit construite dans le futur». 

    Selon le dernier recensement cité par Reuters, sur 5,4 millions d'habitants plus de 60% seraient catholiques alors qu'il n'y aurait que 2 000 musulmans. Le pays ne compterait par ailleurs qu'une très petite mosquée pour quelques fidèles. 

     

    Source : lesmanchettes