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Pyrénées Orientales : la fermeture du Col de Banyuls pour lutter contre le trafic, le terrorisme et l’immigration illégale fait toujours polémique

Publié par Guy Jovelin le 22 août 2022

Le Col de Banyuls, dans les Pyrénées Orientales, est fermé depuis janvier 2021 pour lutter contre le trafic, le terrorisme et l’immigration illégale. La fermeture de cette route, qui reliait la France à l’Espagne, est un coup dur pour les habitants frontaliers et pour le commerce. Des Catalans français et espagnols réclament la réouverture de cette petite route reliant la France à l’Espagne par le col de Banyuls, dont la fermeture depuis janvier 2021 double, voire triple, le temps nécessaire pour atteindre l’autre côté des Pyrénées.

Cette fermeture visant à lutter contre le terrorisme et l’immigration illégale est «une absurdité administrative», lâche Pierre Becque, président de l’association Albères (le massif où se trouve le col, NDLR) sans frontière, la main appuyée sur un des blocs rocheux mis en place au col pour bloquer la route.

Pour José Rueda, un Catalan espagnol de 32 ans qui vient vendanger depuis sept ans près de la petite ville française de Banyuls-sur-Mer, «venir par le col était très facile. Maintenant, on dépense plus en essence. Certains venaient travailler pour la journée et repartaient dormir à Espolla ou Figueras», côté espagnol. «Ceux-là ne viennent plus», ajoute-t-il avec regret.

Alors que des travailleurs frontaliers ou saisonniers espagnols passaient par le col pour gagner du temps, nombre d’habitants de Banyuls prenaient la petite route pour faire des courses côté espagnol et y acheter notamment des cigarettes ou de l’alcool à meilleur prix. […]

Dans la pratique, piétons, vélos et même certains véhicules peuvent passer par le col, malgré les rochers érigés en travers de la route. Arrivé du côté français, un conducteur de 4×4 donne quelques coups de volant, fait une marche arrière sur quelques mètres, puis passe côté espagnol par une petite piste très pentue.

« Ces blocs n’arrêtent rien du tout », commente aussitôt Pierre Becque, jugeant peu probable que des immigrés illégaux ou des terroristes empruntent ce passage, avec ou sans blocs. […]

cnews Sud Ouest

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