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  • Les vieux Disney : les déconstructeurs progressistes sont des fanatiques

    Publié par Guy Jovelin le 14 avril 2019

     
    Billet de Mathieu Bock-Côté :

    Quiconque s’intéresse au mouvement des idées à notre époque est obligé de constater que nous sommes les témoins, en même temps que les victimes, d’une grande purge culturelle, comme s’il fallait purifier notre existence et la délivrer du mal. Le monde intellectuel, ou plus exactement, ses élites intellectuelles et médiatiques sont engagées dans un grand mouvement de déconstruction culturelle et sociale qu’elles assimilent à la lutte contre les préjugés qui pollueraient notre culture et pousseraient à la reproduction de structures sociales inégalitaires en plus de contribuer à l’exclusion des minorités. Pour que le paradis diversitaire advienne, pour qu’un nouveau monde arraché à l’ancien puisse enfin naître, il faudrait aller jusqu’au bout de la déconstruction. 

    Cette logique folle se manifeste dans tous les domaines de l’existence, même les plus improbables. On a pu le constater encore une fois il y a une dizaine de jours dans la presse européenne qui rapportait la publication d’une étude universitaire britannique dénonçant... les dessins animés de Walt Disney ! Blanche neige, La Belle et la Bête, Aladdin et Le Roi Lion sont notamment ciblés. Sans surprise, on les accuse... de racisme ! 


    Car y a-t-il une seule œuvre aujourd’hui qu’on ne trouve pas moyen d’accuser de racisme ? Ce terme dont la définition ne cesse de s’étendre ne veut à peu près plus rien dire. On accuse aussi ces films de sexisme, La Belle et la Bête, apparemment, poussant même... à la violence conjugale ! Les œuvres plus récentes de Disney, toutefois, feraient la promotion de bonnes valeurs et on pourrait les recommander aux enfants. Fiou ! En d’autres mots, il faudrait considérer ces œuvres comme autant d’instruments de propagande devant faire la promotion de la vision recommandée de la société, sans quoi on aura la tentation de les proscrire. Comment ne pas constater que les savants à l’origine de ces études sont en fait des idéologues militants ?


    Ne nous contentons pas d’en rire. Ces idées progressent. Il s’agit chaque fois de purger tel ou tel pan de notre culture en l’accusant d’être contaminé par un passé honteux. Rien ne sera épargné. Nos déconstructeurs sont des fanatiques. Mais on aurait envie de demander aux idéologues qui veulent tout bruler du passé de nous laisser vivre et de cesser d’aborder le monde avec la perspective d’un enquêteur maniaque, toujours convaincu de dévoiler une chanson démoniaque derrière une berceuse, un agresseur derrière un homme qui complimente une femme et un raciste derrière celui qui aime son pays. 



    Note du carnet


    Blanche-Neige, par exemple, renverrait à l’idée « qu’une femme seule ne peut jamais être heureuse, » explique au Sun Victoria Cann, professeur à l’université d’Est-Anglie et une des deux autrices de l’étude. Elle affirme que son seul rôle utile est de « cuisiner et nettoyer » pour des nains qui n’attireront jamais son attention. Siffler en travaillant, quelle idée saugrenue alors qu’on peut sauver la planète en faisant « grève » la mine grognonne.  « Les nains ont pourtant une personnalité et un travail. Mais comme ils ne sont pas grands et attractifs, Blanche-Neige ne les considère pas comme des amoureux potentiels. »
     
     
    La nouvelle icône acceptable pour la jeunesse, plus sévère, moins riante et moins optimiste...
     
     
    « La Belle et la Bête » s’attire également les foudres des chercheuses militantes. Pour elles, le film représente un cas classique du syndrome de Stockholm, lorsqu’un otage développe de la sympathie pour son geôlier. « L’histoire donne l’impression qu’une femme peut changer son partenaire violent si elle persévère suffisamment longtemps », poursuit Mme Cann. À la fin, la Bête se transforme en bel homme blanc aux cheveux blonds. Quelle horreur, un homme blanc nordique ! Pouah ! Cela donne l’impression que sa beauté l’empêche d’être en colère ou menaçant. »



    Avertissement

    La vidéo suivante pourrait grandement vexer, blesser, horripiler et, dans les cas les plus intenses, causer l’apoplexie chez les militantes féministes. Il s’agit d’une vision archaïque et patriarcale de l’amour d’une jeune fille qui s’abaisse à considérer l’homme aimé comme un prince. Vision rétrograde que nous ne saurions cautionner.


     

  • Vente de Rafale à l’Inde : la France a annulé le redressement fiscal de 144 millions d’euros d’un homme d’affaire indien

    Publié par Guy Jovelin le 14 avril 2019

    Par  le 14/04/2019

    En 2015, la France a annulé un redressement fiscal visant une entreprise appartenant à un homme d’affaires proche du Premier ministre indien, Narendra Modi, au moment où se négociait la vente de 36 avions de combat Rafale à l’Inde, révèle Le Monde ce samedi. Selon le quotidien, « le litige a été réglé entre février et octobre 2015, au moment même où l’Inde et la France négociaient la vente des trente-six avions de combat ».

    L’entreprise française Reliance Flag Atlantic France, détenue par l’homme d’affaire Anil Ambani, connaissait à l’époque des faits « de gros soucis financiers » et sa solvabilité était mise en péril par une importante dette fiscale, selon le journal. Elle était sous le coup de deux redressements fiscaux d’un montant total de 151 millions d’euros. Un contentieux finalement réglé par un paiement de 7,6 millions d’euros, soit une économie de 143,7 millions d’euros d’impôts. [….]

    Dans un communiqué relayé par la presse indienne, le groupe Reliance a démenti « tout favoritisme et bénéfice » tirés de son accord avec le fisc français. [….]

    bfmtv via fdesouche

  • 2000 « étudiants réfugiés » vont obtenir des bourses universitaires

    Publié par Guy Jovelin le 14 avril 2019

    Par  le 14/04/2019

    Environ 2 000 étudiants réfugiés vont bénéficier de bourse universitaire à la rentrée prochaine, a annoncé le ministère de l’Enseignement supérieur.

    Environ 2 000 étudiants réfugiés vont bénéficier de bourses universitaires, à la rentrée 2019. C’est ce que vient d’annoncer le ministère de l’Enseignement supérieur. Il s’agit d’étudiants inscrits en «DU, diplôme universitaire, passerelle étudiants en exil». Environ 1 500 étudiants étrangers, souvent non francophones et qui ont fui des pays ravagés par la guerre, sont actuellement inscrits à ce diplôme. Ils reçoivent, entre autres, des cours de langues.

    (…) Jusqu’à présent, pour bénéficier d’une bourse du Crous lorsqu’on est réfugié, il fallait être inscrit dans une filière éligible (licence, prépa, DUT…). «Les universités devaient «jongler» avec les dispositifs sociaux pour soutenir les étudiants réfugiés», a concédé Frédérique Vidal , reconnaissant que «si cela avait été fait il y a quatre ans (au moment de la crise des réfugiés, NDLR) elles en auraient été ravies». Nombre d’étudiants réfugiés, a-t-elle encore déploré, ont ainsi été «incités à quitter leurs études pour accéder au RSA».

    (…) Ces étudiants pourront aussi faire une demande de logement universitaire auprès du Crous et disposer d’un accès facilité aux soins et à la restauration universitaire. Le coût de la mesure est estimé à 8 millions d’euros.

    (…) Le nombre d’universités dispensant cette formation doit passer de treize actuellement à trente à la rentrée 2019, selon la même source.

    (…) Le Figaro via fdesouche

  • Comment les partisans du « décolonialisme » mènent et gagnent leur guerre idéologique dans les universités françaises

    Publié par Guy Jovelin le 14 avril 2019

    Par  le 13/04/2019

    En quelques années, les théories intersectionnelles se sont imposées dans les amphis des sciences sociales, sur les bancs comme sur l’estrade. A tel point qu’il devient dangereux de remettre ces thèses en question.
    […]

    L’enseignant [Eric Fassin], grand invité des médias et notamment de France Culture, considère en revanche que « le racisme anti-Blancs n’existe pas pour les sciences sociales ». Son raisonnement ? Même si le caractère raciste de quelques agressions a pu être reconnu par la justice, on ne peut pas « faire comme si, quand on dit “sale Blanc”, ça résonnait avec toute une histoire ».. A la différence supposée, par exemple, de l’esclavage ou de l’apartheid pour les Noirs…

    Eric Fassin, qui n’a pas répondu à la sollicitation de Marianne, fait partie des universitaires les plus investis sur les questions intersectionnelles. Comme pour assurer une descendance à ses idées, il prend en charge un nombre impressionnant de doctorants : 10 début 2019. A l’inverse, les enseignants qui s’opposent au « décolonialisme » peuvent rapidement se retrouver persona non grata. Stéphane Dorin, qui s’était opposé à la venue de Houria Bouteldja à l’université de Limoges, en novembre 2017, affirme être depuis l’objet d’une cabale : « Le directeur de l’école doctorale m’a fait comprendre que je n’aurais plus aucun doctorant sous contrat tant qu’il sera là », ce que la direction nie vigoureusement. En décembre 2018, Stéphane Dorin a néanmoins été exclu de son laboratoire, le bourdieusien Groupe de recherches sociologiques sur les sociétés contemporaines, avant que le tribunal administratif de Limoges ne suspende la décision, en février dernier. Pour les étudiants intéressés par une carrière universitaire en sciences sociales, l’adhésion au prisme intersectionnel, voire décolonial, est désormais un préalable, à en croire un jeune docteur en science politique : « Si tu n’es pas bourdieusien, et que tu n’as pas d’appétence pour les thèmes du genre et de la race, tu n’as vraiment pas beaucoup de chances d’obtenir un poste. »
    […]

    Marianne via fdesouche

  • 60 nouveaux mots de novlangue pour décrypter le politiquement correct

    Publié par Guy Jovelin le 14 avril 2019

    60 nouveaux mots de novlangue pour décrypter le politiquement correct

    60 nouveaux mots de novlangue pour décrypter le politiquement correct

    Par Michel Geoffroy, auteur de La Super-classe mondiale contre les peuples ♦ Il y a plus de 10 ans, Polémia publiait son premier Dictionnaire de novlangue. En 2013, le Nouveau Dictionnaire de novlangue était présenté à ses lecteurs, avec plus de 500 mots nouveaux. Deux ans plus tard, c’est un nouveau Dictionnaire de novlangue, consacré à Mille mots qui manipulent les Français. Aujourd’hui, Michel Geoffroy, notre lexicographe toujours vigilant, a répertorié près de 60 nouveaux mots ou nouvelles expressions qui envahissent les médias. Polémia


    Accidentel (pas) : Circonlocution employée pour ne pas dire criminel. Par exemple : « L’incendie de l’Eglise Saint Sulpice n’était pas accidentel »

     

    Activiste : Terroriste quand il est d’extrême gauche pour France Info (à propos de Cesare Battisti)

    Appropriation culturelle : Expression en provenance des Etats-Unis et destinée à diaboliser le fait, pour les Européens, d’adopter les signes culturels des non-blancs, ce qui serait une forme de colonialisme condamnable. Evidemment l’inverse, beaucoup plus courant, n’est jamais considéré comme de l’appropriation culturelle.

    Assaillant : Terme utilisé pour ne pas reconnaître qu’il s’agit d’un terroriste islamiste. En général l’assaillant est bien sûr aussi un déséquilibré.

    Attaque sanglante : Euphémisme pour ne pas dire attentat. Terme utilisé par Le Figaro.fr le 12 décembre 2018 lors de l’attentat islamiste de Strasbourg.

    Blackface : Anglicisme désignant le fait de se maquiller en noir pour une personne « perçue comme » blanche ; ce maquillage serait raciste et colonialiste pour les extrémistes « anti-racistes » et communautaristes noirs.

    Blessé à la vision : Euphémisme utilisé en janvier 2019 par le ministre de l’intérieur Castaner pour ne pas dire éborgné par un tir de lanceur de flashball.

    Blessure au couteau : Euphémisme pour ne pas dire égorgement.

    Bourgeois : Terme tombé en désuétude, notamment depuis que la gauche a abandonné toute velléité de sortir du capitalisme.

    Bousculade : Euphémisme utilisé par Le Parisien du 3 janvier 2019 pour ne pas écrire : attaque au couteau de cuisine au consulat d’Algérie de Bobigny

    Chercheur de refuge : Immigrant clandestin selon le maire écologiste de Grande Synthe (AFP du 24 mai 2018).

    Codes (casser les) : Expression consacrée par laquelle l’oligarchie exprime sa volonté de déconstruire la société, ses normes et ses traditions, conformément à ses seuls intérêts. Bien entendu, il s’agit de déconstruire les codes des autres et pas ceux de l’oligarchie, notamment le politiquement correct qui est au contraire érigé en tabou.

    Complotiste : Personne qui diffuse des informations qui déplaisent à l’oligarchie mondialiste ; voir aussi fake news.

    Conflits quotidiens : Euphémisme pour désigner les violences commises par des « jeunes » contre le personnel d’une bibliothèque municipale (actualité.com du 4 février 2019).

    Décolonial :  Refus ostensible de la culture dominante européenne et préconisation d’un apartheid anti-blanc au nom de la promotion de l’identité et des valeurs des non-blancs. Un tel racisme n’est pas poursuivi par les ligues de vertu ni par la justice.

    Dérèglement climatique : Expression trompeuse destinée à présenter sous un angle systématiquement catastrophique les fluctuations du climat.

    Égorgement : Mot interdit dans le cas d’un attentat islamiste. Lui préférer l’expression, comme BFMTV : « coup de couteau circulaire au niveau de la gorge », « blessure à la gorge », « blessure au couteau » ou encore « blessure en haut du corps ».

    Entrer en force : Etre élu quand il s’agit d’une formation politique identitaire de droite (ex Vox entre en force à l’assemblée régionale d’Andalousie).

    Erreur technique : Expression stéréotypée utilisée par les médias et les hébergeurs de sites internet quand ils sont pris la main dans le sac à manipuler et à censurer. Ce n’était pas volontaire c’était une erreur technique.

    Expert : Désigne la personne chargée de donner une teinture prétendument scientifique au politiquement correct ; on dit aussi « chercheur au CNRS » dans le même sens.

    Etat d’urgence : Expression destinée à faire croire que le gouvernement agit avec détermination et employée à tout propos pour cette raison. Par exemple : état d’urgence climatique, état d’urgence sociale, état d’urgence fiscale, etc.

    Fakenews: Fausses nouvelles en anglais. Désigne en réalité les informations politiquement incorrectes qui dérangent le pouvoir et que pour cette raison, il faudrait censurer. Par extension une fake news désigne toute opinion dissidente.

    Féminicide : Terme féministe désignant l’assassinat d’une femme, s’inscrivant dans la tendance générale à segmenter les qualifications pénales des crimes et à abolir le caractère général et impersonnel de la loi au profit de telle ou telle minorité.

    Forces de l’ordre : Au sein de l’oligarchie, il est de bon ton de saluer leur « sang-froid » à tout propos. En particulier quand elles tirent au LBD contre les Gilets Jaunes et, d’une façon générale, quand elles participent à la répression politique de la population.

    Français les plus aisés : Expression trompeuse mettant dans la même catégorie les super riches et la tranche supérieure de la classe moyenne. Exemple : Le Monde.fr du 8 janvier 2019 – « Bruno Le Maire a indiqué mardi matin qu’il fallait ‘aller au bout de la suppression’ de la taxe d’habitation, même pour les 20 % des Français les plus aisés ». On dit aussi  familles aisées  dans le même sens.

    Francilien : Racaille de banlieue se livrant au pillage à Paris lors de la manifestation des Gilets Jaunes du 1er décembre 2018, selon les médias.

    Fusillade meurtrière : Euphémisme utilisé par Le Parisien pour ne pas dire attentat.

    Guillotine : Mot à ne pas prononcer devant un député LREM quand on porte un gilet jaune. Un manifestant a été condamné à quatre mois de prison avec sursis le 3 janvier 2019 pour avoir prononcé à deux reprises le mot «guillotine» lors d’une discussion houleuse avec  Christophe Lejeune, député La République En Marche à Vesoul, selon le parquet cité par l’AFP.

    Hôtesse de caisse : Caissière dans un supermarché.

    Incident grave : Euphémisme pour ne pas dire attentat en Grande Bretagne

    Instrumenter : Accusation portée contre ceux qui tirent exemple d’un fait politiquement incorrect pour dénoncer la politique du gouvernement : on les accuse d’instrumenter. Bien entendu le pouvoir lui n’instrumente jamais rien.

    Itinérance : Déplacement présidentiel pour Emmanuel Macron.

    Lobby : Terme désignant ce qui n’existe pas car il doit être entendu par exemple qu’il n’y a pas de lobby LGBT à l’Assemblée nationale.

    Mâle blanc : Personne coupable de tout par essence.

    Marche des fiertés : Gay Pride.

    Mentopolice : Police de la pensée dans la nouvelle traduction de 1984 de George Orwell effectuée par Josée Kamoun pour Gallimard.

    Militant : Ce terme ne s’emploie que lorsqu’un activiste relève de l’extrême-gauche ou d’une cause politiquement correcte.

    Néoparler : Novlangue dans la nouvelle traduction de 1984 de George Orwell effectuée par Josée Kamoun pour Gallimard.

    Non blanc : Personne de couleur puisque les races humaines n’existent plus en France. On dit aussi racisé dans le même sens.

    Non francophone : Immigrant clandestin.

    Nuit de fièvre : Euphémisme pour ne pas écrire émeute mettant en cause des racailles de banlieue. Utilisé par le journal Le Monde – « Depuis la mort dans un accident de deux jeunes poursuivis par la police, les nuits de fièvre se succèdent dans le quartier du Mistral » le 7 mars 2019.

    Patriote : Terme trompeur utilisé par ceux qui ne veulent pas faire référence à la nation ni encore moins au nationalisme (ex Macron oppose les patriotes -dont il se réclame- aux nationalistes).

    Perturbé : Euphémisme pour désigner un lycée où les élèves font grève, commettent des violences et affrontent les forces de police.

    Plan banlieue : Tentative périodique d’acheter la paix civile dans les banlieues de l’immigration en France, financée par le contribuable français.

    Polémique : Expression désignant dans les médias, les réactions non politiquement correctes à des événements.

    Progressiste : Terme trompeur désignant ceux qui adhèrent à l’idéologie libérale/libertaire et cosmopolite, et non pas ceux qui veulent améliorer la situation des travailleurs (ex il est « progressiste » de vouloir supprimer le repos dominical).

    Retenue : Euphémisme utilisé par le CSA pour désigner l’auto-censure souhaitée des journalistes.

    Sang froid : La classe politique tient toujours à souligner le sang froid des forces de l’ordre lorsqu’elles ont été… incapables d’empêcher des violences ou des attentats.

    Situation(s) sociale(s) compliquée(s) : Euphémisme pour désigner des personnes issues de l’immigration.

    Suspect : Terme employé pour désigner un délinquant ou un criminel d’origine immigrée, car il faut bien sûr, dans un tel cas, ne jamais condamner hâtivement.

    Territoire(s) : Terme technocratique, en général utilisé au pluriel, pour désigner la France en dehors de Paris, et caractérisé par son imprécision identitaire.

    Traditionnel : Qualificatif trompeur destiné à faire croire qu’il serait traditionnel de brûler des voitures le soir de la St Sylvestre.

    Transphobie : Nouvelle maladie – et bientôt nouveau délit – inventé par ceux qui veulent faite croire que le sexe ne serait qu’une construction culturelle arbitraire et un choix individuel.

    Tué : Euphémisme utilisé pour ne pas employer assassiné, dans le cas de victimes de terroristes islamistes. Exemple : Le Monde du 24 décembre 2018 – « Touristes tuées au Maroc ».

    Ultra-droite : Expression destinée à remplacer extrême-droite, qui a perdu en crédibilité ; notamment pour diaboliser le mouvements des Gilets Jaunes en France. On dit aussi ultra-conservateur quand il s’agit de désigner un mouvement populiste à l’étranger.

    VEO : Violence éducative ordinaire : fessée en novlangue.

     

    Michel Geoffroy

    11/04/2019

    Source : polemia