La vie peut basculer du jour au lendemain par un petit concours de circonstance, qui dans certains cas ne dépendent pas du concerné. Le cas de Jean Pierre Adams, ancien défenseur de l’équipe de France de football, dans le coma depuis 37 ans, en est une illustration parfaite.
C’est en 1982 que Jean pierre Adams a arrêté de vivre sans mourir. Cet ancien footballeur, défenseur de l’équipe de France, est tombé dans un coma profond qui dure maintenant depuis 37 ans.
Victime d’une erreur médicale fatale d’anesthésie à la suite d’une banale opération du genou alors qu’il avait 34 ans, Adams avait disputé 251 matchs et inscrit 24 buts en Ligue 1. Depuis cette date, la vie de l’ex compagnon de Marius Tresor avec qui il formait ‘’ la garde noire’’ dans la charnière défensive des bleus, est rentré dans l’oubli et l’anonymat.
Ce natif de Dakar vit les yeux fermés, dans un coma profond, chez lui, avec sa femme bernadette.
Lors d’un entretien avec CNN, en 2018, elle avait ému toute la planète par ses propos
« Imaginez si je meurs avant lui, qu’adviendra-t-il de lui? Il va mourir sans être soigné. Il a besoin de moi pour être capable de manger, pour satisfaire ses besoins primaires. Si je ne le fais pas, qui le fera? ».
Évoquant la nouvelle vie de son mari, Bernadette avait indiqué ceci : « Il sent tout ce qu’on lui fait. Il vieillit moins vite que moi: pas de rides et presque pas de cheveux blancs. Le temps s’est arrêté le jour de l’accident. Aucun tuyau. Il respire tout seul. Il est d’apparence normale. Il entend très bien mais ça s’arrête là. Mon mari est là sans être là. Il est dans son monde à lui mais il est bien vivant. Je ne sais pas comment ça finira“.
Vainqueur de France des Alpes avec le FC Nîmes en 1972, Jean Pierre Tresor qui a porté à 26 reprises le maillot des bleus, avait laissé à sa femme des mots qui ne reflètent guère la situation qu’il traverse depuis ce jour noir de 1982
« Tout va bien, je suis en pleine forme. C’est à 11H que je vais être opéré. Pense à moi quand même, mais vient me chercher dans huit jours, et n’oublie pas alors, une paire de béquille ! », avait-il confié à sa femme.
Source : afrikmag
