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  • Quand des élus LR préfèrent voter Front de gauche plutôt que RN

    publié par Guy Jovelin le 28 mai 2019

    Auteur : Philippe Carhon

    Quand des élus LR préfèrent voter Front de gauche plutôt que RN

    Et après, ils s’étonnent d’être jugés incohérents et non crédibles par les électeurs. Cela se passe au conseil municipal de Nîmes pour désigner un élu pour siéger à Nîmes Métropole. Les élus LR ont préféré voter pour le Front de gauche pour éviter que ce soit un élu RN :

    Depuis que le LR Anthony Chaze s’est retrouvé dans l’impossibilité de siéger à l’Agglo, du fait de son recrutement dans l’une des communes de Nîmes métropole, l’un des 104 sièges étaient vacants. La Ville a pensé un temps qu’il n’était pas nécessaire de renvoyer quelqu’un, le préfet a finalement donné une autre interprétation.

    Les LR étant déjà au complet à l’Agglo, les conseillers municipaux nîmois ont eu à choisir entre trois candidats. L’UDI Nathalie Bousquet, la FG Janie Arnéguy et le RN Olivier Rolland.

    Alors que le chef du groupe LR Julien Plantier donnait (publiquement) une consigne de vote blanc à son groupe, une grande partie de ses membres faisaient un autre choix, votant pour la FG Janie Arnéguy (17 voix), tandis que Nathalie Bousquet ne récupérait que les voix de son groupe, les centristes (9 voix) de même que le RN (7 voix).

     

    Source : lesalonbeige

  • Le pouvoir du vide

    Publié par Guy Jovelin le 28 mai 2019

    Le billet de Patrick Parment

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    Ces élections européennes consacrent deux choses : l’Europe d’une part, le parti d’Emmanuel Macron (LREM), de l’autre.

    L’Europe d’abord. Au niveau européen et d’après les résultats que nous connaissons, notre première et agréable constatation, c’est qu’il en est bel et bien fini du monopole exercé par la droite (PPE) – sous perfusion allemande – et la gauche des sociaux-démocrates qui nous ont toujours entraîné sur une voie ultra libérale mais surtout maintenus en état de vassalité vis-à-vis des Américains. Au Parlement européen, où rien n’est possible sans compromis, il y a désormais plusieurs composantes avec lesquelles il faudra désormais négocier : les sociaux-démocrates (147 voix), les libéraux (102), les conservateurs (173) et s’ils arrivent à s’entendre, a minima, les euroseptiques (171). Que ressortira-t-il réellement de cette nouvelle configuration ? Clairement, le clan libéral reste majoritaire mais pourrait s’imposer l’idée que le libéralisme nous conduit à la faillite et que les Américains comme les Chinois ne sont pas nos amis mais bien des concurrents. Comme le souligne l’économiste Nicolas Bouzou, l’idéal serait de faire comprendre à l’Europe qu’elle est une puissance et donc de faire enfin de la politique. On l’espère, on le rêve.

    L’autre aspect de ces élections est bien évidemment franco-français. Comme le faisait remarquer un sondeur, il ne faut pas confondre les élections européennes avec les élections nationales. Aux européennes, les Français se défoulent. Fut-ce le cas cette fois encore ? Dans une certaine mesure seulement.

    Au risque de surprendre, je dirai  qu’Emmanuel Macron sort vainqueur de ces élections. Et nullement Marine Le Pen. Vainqueur pour la bonne  raison que se plaçant dans la perspective des présidentielles à venir, il a fait le vide politique autour de lui et demeure seul face à Marine Le Pen et son Rassemblement. Et là, Macron joue gagnant.

    Les autres formations politiques rament comme des malades sans même atteindre les 10%. Mais les 13% des écolos me direz-vous. Leur score est artificiel car ils ont bénéficié du désenchantement de l’électorat de gauche déboussolé par la multitude des candidatures entre un Mélenchon à 6%, un Glucksmann à 6%, un Benoît Hamon à 3% et aux 2,5% du camarade bolchevique Ian Brossat parti se faire brosser chez les soviets de Tintin. Unis, ces joyeux branquignols seraient à 17%. Sauf que leur égo leur interdit, a priori, toute alliance.

    A droite c’est la Bérézina, version Buzzati dans Le désert des Tartares. Passons sur le Rassemblement national qui reste et demeure le grand gueuloir électoral et qui n’a, semble-t-il, que fort peu bénéficié de la crise des Gilets jaunes. Il faut bien avouer qu’en dehors du discours sur l’immigration, Marine Le Pen n’a pas grand chose à dire. Hier encore,  elle voulait sortir de l’Europe et plus encore de l’euro, avant de faire machine arrière. Bigre, les Français aiment l'Europe ! Idéologiquement parlant, elle n’a rien à proposer et vit sur l’héritage du père. Qu’elle a bien tenté de tuer lors d’une grande crise oedipienne. Si d’aventure, elle était crédible, elle serait au pouvoir.

    Côté droite républicaine, c’est franchement la cata. Logique. Le courant républicain issu de l’UMP et du RPR n’a jamais réussi à surmonter l’obstacle du Front national. Et ses électeurs les plus « popu » sont partis grossir les rangs du Front. Quoi de plus normal quand un radical-socialiste comme Chirac obéit au doigt et à l’œil aux lobbies juif et franc-maçon. Et, là, il n’y a nul complot judéo-maçonnique, mais une réalité très facile à vérifier. Quand on parle des juifs, on entend bien évidemment leurs instances du genre CRIF. Car les juifs n’ont jamais été effrayé par Le Pen. Mais leurs instances ont besoin de lui pour peser sur la communauté en agitant le chiffon rouge du fascisme et de l’antisémitisme. Les partis d’extrême droite israéliens sont nettement plus radicaux que le Front national. Charles Pasqua avait compris qu’il fallait accueillir le Front pour mieux l’étouffer. C’est le contraire qui s’est produit. Et Chirac a coupé l’herbe sous le pied à toute constitution d’une vraie droite dans ce pays. D’où, Macron !

    Quant aux centristes, ils ont une énorme qualité, ils se fractionnent eux-mêmes, s’amputent au gré des circonstances et se flagellent pour de maigres intérêts. Voyez ce pauvre Jean-Christophe Lagarde qui plafonne à 2,5%. Quant au Modem, il est passé avec armes et bagages à LREM. François Bayrou devait en avoir marre de se faire bananer d’élection en élection. Il préfère désormais ses bourrins aux castagnes parlementaires.

    Face à ce paysage dévasté, que reste-t-il ? Et bien le face à face Macron-Marine Le Pen. C’est-à-dire deux partis qui n’ont aucun fondement idéologique sérieux et qui naviguent à vue. Macron est en train de nous coller un foutoir institutionnel de grande envergure après nous avoir imposé un libéralisme outrancier en faveur « des plus riches » quand le Rassemblement national stagne comme grand réservoir des rancoeurs nationales. Et puis, il y a les Gilets jaunes. Qui ne se reconnaissent ni chez l’un, ni chez l’autre. Et pour cause, ce sont deux valises vides. On est gouverné par le vide, temporel autant que spirituel. On est bien en plein changement climatique.

     

    Source : synthesenationale

  • Marion Anne Perrine Le Pen, dite Marine Le Pen se réjouit mais son parti perd un député européen en comparaison de 2014

    Publié par Guy Jovelin le 27 mai 2019

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    Depuis l’annonce des résultats des élections européennes dimanche soir, Marine Le Pen exulte. Bien sûr, elle a de quoi se réjouir puisque son parti, le Rassemblement National, arrive en tête en France et dépasse le résultat de la liste LREM soutenue par Emmanuel Macron.

    Mais si on veut bien pousser l’analyse un peu plus loin, cette victoire n’est pourtant pas une progression ! Comparons les résultats de 2019 à ceux de 2014.

    Déjà en mai 2014, le Front National sortait premier parti de France de ce scrutin européen. Il récoltait alors 24,86 % des voix et obtenait 24 sièges au Parlement européen.

    Ce 26 mai 2019, le Rassemblement National conserve sa place de premier parti de France, avec un écart cependant moindre entre lui et le second parti, et un score légèrement inférieur de 23,31 % des voix. Ce qui lui confère 23 sièges au Parlement européen, soit un de moins qu’en 2014.

    La propagande du RN aura beau jeu de dire qu’elle a récolté plus de voix qu’en 2014, mais c’est tout simplement parce que la participation à ce scrutin a été plus importante cette année. Cela ne témoigne pas d’une progression parmi l’opinion publique.

    Le Rassemblement National n’en sort donc pas renforcé au sein du Parlement européen. Non seulement parce qu’il compte un député de moins qu’en 2014 mais surtout parce qu’il ne peut plus s’y prévaloir du leadership parmi ses partenaires des autres pays européens, ce rôle appartenant désormais à Matteo Salvini dont le parti La Ligue fait une progression fulgurante, avec 28 députés européens, et qui a l’avantage considérable, lui, d’être au gouvernement de son pays.

    Enfin, en interne, le Rassemblement National constate aujourd’hui qu’il conserve un résultat appréciable sans Marine Le Pen, qui avait choisi de confier la tête de liste à un jeune alors quasi inconnu, Jordan Bardella, qui s’est montré finalement plus efficace qu’elle dans les grands débats télévisés. Le vrai gagnant de cette élection, c’est lui.

     

    Source : medias-presse.info

  • Européennes : les résultats définitifs en France

    Publié par Guy Jovelin le 27 mai 2019

    Auteur : Michel Janva

    Européennes : les résultats définitifs en France

    Ils sont disponibles sur le site du ministère de l’Intérieur.

     

    Source : lesalonbeige

  • « Macron est parvenu à réduire le spectre électoral à la bande des 2, LREM et RN »

    Publié par Guy Jovelin le 27 mai 2019

     

    Carl Lang, Président du Parti de la France, constate que le chef de l'État est parvenu à ses fins lors de ces élections européennes.

    Carl LANG@carllang2022