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Une importante filière d’immigration clandestine, ayant permis à des centaines de personnes de se rendre en Europe, a été démantelée après trois ans d’enquête de la police aux frontières de Corse. « On est parti d’un clandestin interpellé en Corse, puis en tirant le fil on est tombé sur une filière au mode opératoire encore jamais mis au jour », a raconté une source policière.
En mettant sur écoute les têtes de réseau marocaines, les enquêteurs corses ont découvert que les ressortissants marocains se faisaient apposer un vrai visa chinois ou thaïlandais, contre 8.000 euros en espèces. Ils prenaient ensuite un vol pour la Chine ou la Thaïlande mais s’arrêtaient à l’escale de Francfort, en Allemagne, où ils déposaient une demande d’asile.
En dix-huit mois, les enquêteurs ont mis au jour que 195 clandestins ont transité du Maroc vers Francfort en utilisant ce mode opératoire. A leur sortie du centre de rétention allemand, ils rejoignaient la France, l’Italie ou l’Espagne avec des complices du réseau.
En France, « certains obtenaient, grâce à des contacts en préfecture de Seine-et-Marne, de vrais titres de séjour, contre 8.000 euros ». A l’issue de cette enquête sur commission rogatoire d’un juge d’instruction d’Ajaccio, onze personnes ont été placées en garde à vue. Huit personnes, quatre hommes et quatre femmes ont été mises en examen, dont quatre Français, a ajouté la même source.
Ahmed et Florence se sont mariés par amour en janvier 2020, après trois ans de vie commune. Mais parce qu’Ahmed est entré illégalement sur le territoire français, il est sous le coup d’une obligation de quitter le territoire. Pour ne pas être séparés, ils ont commencé une grève de la faim.
(…) Le 13 janvier dernier, la demande de régularisation d’Ahmed a été rejetée par la préfecture. Dans la foulée, il reçoit une OQTF, une obligation de quitter le territoire. Depuis, il risque l’expulsion à tout moment. « C’est très difficile, vous n’imaginez même pas » soupire Ahmed. Sans papier, il ne pouvait déjà pas travailler. Désormais, sortir lui fait peur. « Je ne peux rien faire ». Un simple contrôle de pass sanitaire en terrasse, s’il est fait par les forces de l’ordre, peut le conduire à l’expulsion, du jour au lendemain. Au Maroc, le pays de ses parents, mais loin de Florence, qui ne peut quitter ses enfants et son travail.
« Je ne me vois pas envoyer Ahmed au Maroc et me dire peut-être qu’il reviendra, peut-être pas ».
(…) « Aujourd’hui, on vit avec mon salaire, c’est compliqué » se désole Florence. « On n’arrive pas à avancer, à se projeter ». Alors, elle le répète : « J’irai jusqu’à bout ». Cette grève de la faim, « on va la faire ensemble », ajoute Ahmed. « Pour le meilleur et pour le pire. C’est bien ce qu’on dit quand on se marie ? ».
Vous avez dit un mot très important, qui identifie la souffrance de l’Église en ce moment : la tentation de revenir en arrière. C’est ce dont nous souffrons aujourd’hui dans l’Église : l’idéologie du retour en arrière. C’est une idéologie qui colonise les esprits. Il s’agit d’une forme de colonisation idéologique. Ce n’est pas vraiment un problème universel, mais plutôt spécifique aux Églises de certains pays. La vie nous fait peur, (…) la liberté nous fait peur. Dans un monde tellement conditionné par les addictions et la virtualité, nous avons peur d’être libres. (…) C’est pourquoi aujourd’hui des gens se tournent vers le passé : pour chercher la sécurité. Nous avons peur de célébrer devant le peuple de Dieu qui nous regarde en face et nous dit la vérité. (…) C’est le mal de ce moment : chercher la voie dans la rigidité et le cléricalisme, qui sont deux perversions. (…) J’espère maintenant qu’avec la décision de mettre fin à l’automatisme de l’ancien rite, nous pourrons revenir aux véritables intentions de Benoît XVI et de Jean-Paul II. (…) Désormais, ceux qui veulent célébrer avec le vetus ordodoivent demander la permission à Rome, comme cela se fait pour le biritualisme. Pourtant, il y a des jeunes qui, après un mois d’ordination, vont voir l’évêque pour le demander. C’est un phénomène qui indique que nous sommes en train de régresser. Un cardinal m’a raconté que deux prêtres nouvellement ordonnés sont venus le voir pour lui demander d’étudier le latin afin de pouvoir bien célébrer. Celui-ci, qui a le sens de l’humour, a répondu : « Mais il y a tellement d’Hispaniques dans le diocèse ! Étudier l’espagnol pour pouvoir prêcher. Ensuite, lorsque vous aurez étudié l’espagnol, revenez me voir et je vous dirai combien de Vietnamiens il y a dans le diocèse, et je vous demanderai d’étudier le vietnamien. Ensuite, quand tu auras appris le vietnamien, je vous donnerai aussi la permission d’étudier le latin ». Alors il les a fait « atterrir », il les a fait revenir sur terre.
Contrairement à ce que déclare ce bon pape, l’idéologie du retour en arrière se caractérise aujourd’hui par un retour aux lubies des années 70.
Revenons donc sur terre…
Une majorité de Français ne croit pas en Dieu. A la question “Vous, personnellement, croyez-vous en Dieu ?”,51% des sondés répondent “non” (contre 44% en 2011 et 2004),selon un sondage Ifop pour l’Association des journalistes d’information sur les religions (Ajir), publié jeudi 23 septembre. Dans le détail, les plus croyants sont chez les 65 ans et plus (58%) puis chez les 18-34 ans (48%).
L’épidémie de Covid-19 a encore éloigné les Français de la pratique religieuse. Et pour cause : nos évêques se sont très facilement soumis à la dictature sanitaire, estimant que la santé du corps passait avant celle de l’âme. Alors si la messe dominicale n’est pas si importante, pourquoi y retourner ? Les personnes interrogées parlent de moins en moins de religion en famille. Ils sont 38%, contre 58% en novembre 2009. Et seuls 29% en parlent avec leurs amis (49% en 2009).
Mais ce qui est important pour certains évêques, c’est surtout d’interdire à certains prêtres d’enseigner le catéchisme. Pensez donc : certains Français pourraient devenir catholique. Et cela c’est une grave tentation de retour en arrière…
« Après avoir été donné à la France par le traité de Paris, le 30 mai 1814, Dakar devint, en 1904, la capitale de l’Afrique Occidentale Française (AOF). Située à l’extrémité occidentale de l’Afrique, elle occupait, en 1940, une position stratégique considérable qui faisait bien des envieux. Au point de séparation de l’Atlantique Nord et Sud, en avancée face à l’Amérique Latine, sur le chemin entre l’Afrique du Sud et l’Europe, Dakar intéressait tout le monde et en premier lieu les Britanniques qui, sur le chemin traditionnel de l’Afrique australe et de l’Asie par le Cap, retrouvaient là l’un des enjeux de leurs rivalités coloniales avec la France et voulaient profiter de son écrasement.
En septembre 1940, le Maréchal Pétain avait confié au général Weygand la délégation générale du gouvernement en Afrique et le commandement en chef des troupes. Ainsi se trouvait affirmée la volonté de défendre l’Afrique mais aussi de préparer les moyens de la revanche.
Le 31 Août 1940, soit près de deux mois après la lâche agression commise par ces mêmes britanniques sur la flotte française au mouillage et désarmée, dans le port de Mers El-Kébir (Algérie) et près d’un mois après l’entretien Churchill – De Gaulle (6 août 1940) sur les modalités d’une éventuelle attaque contre les forces françaises stationnées au Sénégal et demeurées fidèles au Maréchal Pétain, la force navale M (M comme « Menace ») britannique où se trouvait de Gaulle quitta les ports britanniques pour Freetown en Sierra Leone qu’elle atteignit le 16 Septembre.
Cette expédition reposait sur deux principes et deux ambitions :
– Churchill espérait mettre la main sur l’or de la Banque de France et des banques nationales belges et polonaises, représentant plus de 1000 tonnes d’or… et sur le cuirassé Richelieu, redoutable par sa puissance de feu (bien que son armement ne fût pas terminé), fleuron de la flotte française.
– De Gaulle désirait s’imposer comme le chef suprême de l’empire français en guerre… empire d’importance que le gouvernement de Vichy tenait, par ailleurs, à défendre ardemment.
Partie de Freetown le 21 septembre, la force M se présenta devant Dakar le 23 à l’aube. A 6 heures, un message de De Gaulle était adressé à la garnison en lui demandant de se rendre… sans effet. Sa seule présence qu’il espérait suffisante, ne provoqua pas à son grand dam les ralliements escomptés… le traumatisme de Mers El-Kébir était trop vif. Le gouverneur général de l’A.O.F., Pierre Boisson, commandant la Place, résolument rangé derrière Pétain, refusa catégoriquement de se rallier, affirmant sa volonté de défendre Dakar « jusqu’au bout » La décision de De Gaulle ne se fit pas attendre : Il fallait débarquer ! Une première tentative de débarquement se solda par un fiasco suivie de deux autres qui subirent le même sort. Une tentative de persuasion politique échoua et Thierry d’Argenlieu, arrivé par mer pour parlementer avec un drapeau blanc, fut accueilli par un tir de mitrailleuse qui le blessa mais son embarcation parvint à s’échapper. Il en résultait que de l’avis de De Gaulle et de l’amiral Cunningham, le patron de la flotte anglaise, la résistance allait être farouche…
En effet, face à l’armada britannique qui se préparait au combat, la France disposait, cette fois, de solides moyens navals ainsi qu’une sérieuse défense côtière. On en n’était plus aux conditions dramatiques de Mers El-Kebir où la flotte désarmée avait été littéralement assassinée ; cette fois, les marins français étaient prêts au combat et animés, de surcroît, d’un esprit de revanche parfaitement perceptible… et compréhensible. Avant la tragédie de Mers El-Kébir, la flotte française était la 4ème plus puissante flotte du monde ; elle était décidée à le prouver et cela d’autant plus qu’elle n’avait jamais été vaincue…
Sur cette résistance, de Gaulle écrira dans ses mémoires : « Décidément, l’affaire était manquée ! Non seulement le débarquement n’était pas possible, mais encore il suffirait de quelques coups de canons, tirés par les croiseurs de Vichy, pour envoyer par le fond toute l’expédition française libre. Je décidai de regagner le large, ce qui se fit sans nouvel incident. »
Ainsi se passa la première journée, celle du 23 septembre.
Dans la nuit du 23 au 24 septembre, plusieurs télégrammes furent échangés entre l’amiral Cunningham et Churchill, décidé à poursuivre l’affaire jusqu’à son terme : « Que rien ne vous arrête ! » Dans cette même nuit, un ultimatum anglais fut adressé aux autorités françaises de Dakar leur enjoignant de livrer la place au général de Gaulle. Le texte était fort maladroit et accusait les forces de Dakar de vouloir livrer leurs moyens aux Allemands. Il ne pouvait que provoquer l’indignation des défenseurs et ne recevoir d’autres réponses que le refus. Le gouverneur général Boisson, se remémorant la mise en garde que Georges Clemenceau adressa, le 9 août 1926, au président américain Coolidge : « La France n’est pas à vendre, même à ses amis. Nous l’avons reçue indépendante, indépendante nous la laisserons », répondit avec fermeté : « La France m’a confié Dakar. Je défendrai Dakar jusqu’au bout ! ».
Depuis la tragédie de Mers El-Kebir, Vichy avait décidé de défendre fermement cette position stratégique française et avait envoyé à cet effet, de Casablanca, des bombardiers, des chasseurs et des croiseurs. Il y avait là : Un cuirassé (Richelieu), deux croiseurs légers, quatre contre torpilleur, trois destroyers, six avisos, cinq croiseurs auxiliaires, trois cargos et trois sous-marins. Par ailleurs, la force de frappe aérienne n’était pas négligeable… et elle allait le prouver. Du côté anglais, la flotte était tout aussi impressionnante : Un porte avions (Ark Royal qui avait déjà opéré à Mers El-Kebir), deux cuirassés, trois croiseurs lourds, deux croiseurs légers, dix destroyers, deux dragueurs de mines et une dizaine de navires transports de troupes portant 4200 soldats –dont la fameuse 101ème brigade des Royal Marines… à laquelle s’ajoutait l’armée gaulliste composée de trois avisos, un patrouilleur, quatre cargos et 2700 soldats français.
Toute la journée du 24 se passa en échanges de coups d’artillerie de marine entre les deux flottes qui firent de nombreuses victimes parmi les marins des deux camps et la population civile qui subit également ce pilonnage. Des obus anglais de gros calibre (380m/m) tombèrent sur la ville, touchant, entre autres, l’hôpital et la caserne du 6° RAC, faisant 27 morts et 45 blessés. En soirée, la situation n’avait guère évolué…
Le lendemain, 25 septembre, la ténacité britannique continua. Les navires de la force M voulurent de nouveau s’approcher afin de poursuivre leur œuvre de destruction, mais, comme précédemment, ils durent se frotter aux bâtiments français (Vichystes, diront les gaullistes !) qui leur infligèrent de sérieux dégâts et cela d’autant plus que l’aviation française était maîtresse du ciel.
C’en était trop ! De Gaulle écrira : « L’amiral Cunningham décida d’arrêter les frais. Je ne pouvais que m’en accommoder. Nous mîmes le cap sur Freetown. »
L’armée française sortait vainqueur de la bataille en dépit de ses 203 morts et 393 blessés. Les 1927 morts de Mers-El-Kébir étaient en partie vengés.
Cette opération constitua un tournant idéologique pour les gouvernements, bien plus qu’un affrontement important du point de vue des forces en présence, du nombre des victimes ou des pièces militaires détruites ou endommagées. L’aventure anglo-gaulliste se solda ainsi par un cuisant échec et eut des conséquences considérables.
– D’un côté, le régime de Vichy sortait renforcé de l’épreuve et la cohésion des troupes de la marine –toujours invaincue- autour de la personne du Maréchal Pétain, revigorée.
– De l’autre, le crédit du général de Gaulle dégringolait en chute libre. L’homme se retrouvait isolé. Soudainement mis à l’écart, il fut politiquement menacé par l’amiral Muselier accusé à tort d’avoir été à l’origine des fuites qui empêchèrent le débarquement. Il ne s’en cacha pas dans ses mémoires : « A Londres, une tempête de colères, à Washington, un ouragan de sarcasmes, se déchaînèrent contre moi. Pour la presse américaine et beaucoup de journaux anglais, il fut aussitôt entendu que l’échec de la tentative était imputable à de Gaulle. » … « C’est lui, répétaient les échos, qui avait inventé cette absurde aventure, trompé les Britanniques par des renseignements fantaisistes sur la situation à Dakar, exigé par donquichottisme, que la place fût attaquée alors que les renforts envoyés par Darlan rendaient tout succès impossible… »
De son côté, Churchill, lui aussi, sortait de l’aventure en fâcheuse posture. Il dut subir les sarcasmes de la Chambre des Communes et fut à deux doigts d’être démissionné. S’il lui avait été facile de détruire, à Mers El-Kebir, une flotte désarmée (et pourtant alliée) causant la mort de 1927 marins, manifestement, avec Dakar ce fut tout autre et son désir de s’emparer de l’excellente et cohérente flotte française ou de la détruire se solda par un échec retentissant.
Suivi par le service d’insertion et de probation de Reims après une condamnation pour des violences, un habitant de Taissy a menacé d’en tuer les agents mais de massacrer aussi des Blancs. Interpellé par l’antenne du GIGN,il a écopé d’un an de prison ferme.
Les autorités n’ont voulu prendre aucun risque. Au vu des messages très inquiétants du personnage, de ses antécédents de violences et du contexte actuel susceptible de faire basculer des esprits tourmentés, décision fut prise de recourir à l’antenne GIGN de Reims pour l’interpeller à son domicile de Taissy, rue Henri-Warnier, jeudi dernier à 6 heures du matin.