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  • Mgr de Moulins-Beaufort convoqué par Gérald Darmanin après ses propos sur le secret de la confession

    Publié par Guy Jovelin le 07 octobre 2021

    Le président de la Conférence des évêques de France (CEF) est convoqué par le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin en début de semaine prochaine “afin de s’expliquer sur ses propos” sur le secret de la confession, indique l’entourage du ministre. “Le ministre recevra en début de semaine prochaine Mgr de Moulins-Beaufort pour lui demander de s’expliquer sur ses propos“, précise-t-on de même source. 

    L’archevêque de Reims a déclaré mercredi, au lendemain de la publication du rapport Sauvé sur la pédocriminalité au sein de l’Eglise catholique, que le secret de la confession était “plus fort que les lois de la République“. Éric de Moulins-Beaufort a cependant assuré être à la recherche d’une alternative à la levée de ce secret. “Il faut que nous trouvions un moyen de le faire autrement”, a-t-il expliqué, précisant que la CEF regarderait “de très près la recommandation de la Ciase”.
    […]

     

    « La réaction à ces propos, elle est très claire, il n’y a rien de plus fort que les lois de la République dans notre pays, ça tient en une phrase, et c’est très clair », a poursuivi Gabriel Attal, qui a précisé que la convocation émanait directement d’Emmanuel Macron. « Le président de la République a demandé au ministre de l’Intérieur de recevoir le président de la Conférence des évêques de France pour que les choses soient claires », a-t-il indiqué.

    La Dépêche / Le Parisien

  • Jeune Musulmane tondue car elle fréquente un Chrétien : Aurélien Taché refuse qu’on expulse le coupable car il risque d’agresser d’autres femmes dans son pays

    Publié par Guy Jovelin le 07 octobre 2021

     

    Source : fdesouche

     
  • Un gauchisme culturel dans l’Église ?

    Publié par Guy Jovelin le 07 octobre 2021

    Des groupes d’influence d’inspirations analogues à celles de ces lobbies politiques - LGBT, féministes, islamo-gauchistes, écolos doctrinaires -

    manœuvrent au sein de l’Eglise.

    Il y a quinze jours, nous faisions part de notre inquiétude par rapport à un glissement possible d’une démarche synodale à une manipulation idéologique qui pourrait compromettre l’entreprise. 

    église,gauchisme culturelForce nous est de préciser aujourd’hui la nature de cette inquiétude en recourant à la notion de «  gauchisme culturel  » que le sociologue Jean-Pierre Le Goff a maintes fois mise en lumière. Il s’agit du fruit le plus vénéneux de l’esprit soixante-huitard, dans la mesure où il s’attaque aux fondements mêmes de la société. Jacques Julliard, dans sa dernière chronique toujours remarquée du Figaro, a repris à son compte cette notion, en montrant comment elle était portée par un ensemble de lobbies qui, bien que minoritaires, exercent une influence délétère sur tout le champ politique.

    «  Ces lobbies sont bien connus, car très bruyants. On en dénombre au moins quatre : les minorités sexuelles LGBT, les féministes, les islamo-gauchistes, les écolos doctrinaires. (…) Toutes ces catégories dirigeantes sont sans exception à gauche de leur public et entretiennent autour d’elles-mêmes une sorte de halo lumineux artificiel qui les fait paraître numériquement beaucoup plus importantes qu’elles ne le sont en réalité.  » Cette analyse pourrait être aisément transposée dans le champ ecclésial, car il est patent que des groupes d’influence y manœuvrent, forts d’inspirations analogues à celles de ces lobbies politiques.

    Ainsi l’influence LGBT est manifeste dans le synode actuel de l’Église d’Allemagne, menacée par le schisme. Elle est présente dans le catholicisme français, ne serait-ce que sous la forme d’un livre manifeste, promu dans la presse catholique, où l’on voudrait faire honte aux manifestants de La Manif pour tous de leur engagement en faveur de la famille. Quant au féminisme idéologique, il s’affirme dans des tentatives de subversion de la structure ecclésiale, au rebours d’une conception de la femme mise en valeur par une Édith Stein. Curieuse promotion de la femme que celle d’un courant extrémiste qui s’acharne à en détruire l’originalité !

    L’Église mise en garde

    En ce qui concerne l’islamo-gauchisme, il a aussi sa traduction en milieu ecclésial à travers un dialogue inter-religieux qui ignore les différences spécifiques des traditions religieuses. La dénomination de religion n’est nullement univoque, et l’on ne saurait traiter l’islam équivalemment à une confession chrétienne dans le cadre de l’œcuménisme. Les meilleurs spécialistes, tel un Pierre Vermeren, mettent en garde l’Église catholique contre une certaine naïveté coopératrice dénoncée par nos services de renseignement nationaux. De cette naïveté, les avertissements des chrétiens d’Orient devraient nous instruire. Quant aux écolos doctrinaires, ils pourraient aussi s’inscrire dans notre champ, dès lors que certains chrétiens sont tentés par les sirènes les plus radicales de l’écologie. Il y aurait pourtant mieux à faire en reprenant le riche enseignement d’un Jacques Ellul sur la sauvegarde de la Création.

    Hélas, le gauchisme culturel dans l’Église n’est pas un mythe et il convient de se garder de ses sortilèges ! 

    Source : https://www.france-catholique.fr/

  • Angela Merkel, symbole de la fin d’une civilisation.

    Publié par Guy Jovelin le 07 octobre 2021 

    Après 16 ans de chancellerie et quatre victoires électorales à son actif, Angela Mekel se retire. Que restera-t-il de son bilan ? Un événement considérable : le choix de la fin de la civilisation occidentale chrétienne.

    angela merkel,fin d'une civilisationEn acceptant l’arrivée de millions de  musulmans ou en favorisant l’adoption du mariage homosexuel, auquel elle était pourtant opposée, elle a choisi de tourner la page.

    Angela Merkel avait pourtant des qualités hors du commun. Intelligente, honnête et tenace. Ce n’est pas si fréquent, par les temps qui courent. Elle réussit à s’allier successivement avec tout l’échiquier politique allemand avec une habileté manœuvrière rare. Elle sut résister aux pressions et menaces américaines pour imposer la finalisation du gazoduc russe Nord Stream 2 car elle considérait que c’était l’intérêt de l’Allemagne. Elle savait être mordante : on se rappelle, dans son pays, ce mot terrible lâché au Figaro à propos de Nicolas Sarkozy : « Je dois avouer que je ne savais pas qui était cet homme jusqu’à ce que mon mari m’offre un coffret de DVD de Louis de Funès. Ensuite, j’ai su qui était Nicolas Sarkozy. »

    Mais, obsédée par les sondages, elle faisait sien le moindre mouvement d’opinion ayant une ampleur significative. Ainsi pour les migrants. On se rappelle la photo du corps du petit Kurde gisant sur une plage turque qui fit le tour du monde. Merkel comprit que l’opinion s’était retournée et ce fut le fameux « Wir schaffen das » (« Nous y arriverons »), donnant le coup d’envoi à l’accueil improvisée d’une immense cohorte de  venus du Proche-Orient, d’ centrale et d’Afrique. Personne n’a encore fait le compte du bouleversement démographique et religieux que cela engendrera à long terme.

    La chancelière s’est ensuite défendue d’avoir pris la décision seule. Il fallait, en effet, donner une réponse à l’Autriche, totalement débordée, et qui avait besoin de connaître la position allemande. Elle appela, dans la même soirée, ses alliés du SPD qui, en bons socialistes, donnèrent leur feu vert. Mais fort opportunément, elle ne put joindre les dirigeants de son propre parti. Le patron de la CSU bavaroise, en particulier, qui se serait violemment opposé à cette perspective. Horst Seehofer ne cessera de rappeler, par la suite, qu’il dormait chez lui et que si la chancelière avait vraiment voulu lui parler, il n’était pas difficile à trouver.

    De même, elle oublia purement et simplement d’en parler à ses partenaires européens, mis ainsi devant le fait accompli.

    La sortie précipitée du nucléaire relève de la même logique du sentiment : après l’incident nucléaire de Fukushima, l’opinion publique allemande, très en pointe sur le sujet, s’inquiéta et des manifestations eurent lieu pour sortir du nucléaire. Elles ne furent pas d’une ampleur considérable mais suffisantes pour que Merkel, approuvée cette fois par l’ensemble de la classe politique allemande, fasse voter la sortie du nucléaire à une écrasante majorité, le 30 juin 2011. Depuis, les centrales à charbon tournent à plein régime. Allez comprendre…

    Pour l’adoption du mariage homosexuel, c’est encore pire. Merkel, digne fille de pasteur, y était opposée : « Pour moi, le mariage, c’est quand un homme et une femme vivent ensemble », déclarait-elle encore, en 2015. Mais l’opinion publique y était devenue favorable et les élections législatives de l’automne 2017 se profilaient. La gauche (Verts, SPD et Die Linke) avait annoncé que cette question serait un thème majeur de la campagne. Alors, pour couper l’herbe sous le pied de ses adversaires, elle permit l’inscription du mariage homosexuel à l’ordre du jour de la séance du 28 juin 2017. Toute la gauche vota pour, ainsi que 75 députés CDU-CSU sur 309 (dont Ursula von der Leyen). Merkel vota contre, rappelant qu’elle y était opposée. Voter contre une loi dont on a organisé l’adoption, c’est une signature très Angela Merkel qui gagna les législatives suivantes où la question du mariage homosexuel ne fut plus évoquée.

    Finalement, au Panthéon des fossoyeurs de l’Occident chrétien, la gentille Mutti figurera en bonne place.

     

    Antoine de Lacoste

     

    Source : lafautearousseau

  • Abus dans l’Eglise, le rapport qui demande la levée du secret de la confession

    Publié par Guy Jovelin le 07 octobre 2021

    C’est un vieux serpent de mer des progressistes, qui font feu de tout bois, même les plus sordides, pour arriver à leur fin : l’abolition du secret de la confession.

    A tout nouveau scandale de mœurs, il surgit à nouveau. Hier, en 2019, c’était en Australie et au royaume de Belgique, aujourd’hui c’est en France à la faveur du rapport émis par la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église (Ciase) qui a enquêté pendant deux ans et demi. Formée le 8 février 2019 à la demande de la Conférence des évêques de France (CEF) et de la Conférence des religieux et religieuses de France (Corref), elle compte 22 membres, spécialistes en histoire, théologie, sciences sociales, psychiatrie, protection de l’enfance, droit… Totalement indépendante, elle ne comprend ni clercs, ni religieux, ni victimes. L’Église de France a financé une enveloppe de 2,6 millions d’euros de dépenses auxquelles la Ciase a fait ajouter 26 000 heures de bénévolat valorisées à 1,2 million d’euros.

    D’après les conclusions rendues ce mardi 5 octobre par cette commission d’enquête, il y aurait eu 216 000 victimes depuis les années 1950. Un peu plus de 2% de prêtres sont concernés par ces faits délictueux, soit entre 2 900 et 3 200 prêtres. Les victimes sont majoritairement des mineurs de sexe masculin et des mineurs prépubères. Pour les violences sur mineurs, plus de 80% des agresseurs se déclarent homosexuels ou bisexuels. Sous ce terme générique d’« abus sexuel pédophiles », c’est bien la plaie de l’homosexualité que l’on entend cacher. Les lieux les plus à risque étaient les écoles et les paroisses, mais les contextes familiaux sont également préoccupants.  Autre donnée du rapport, les violences commises par des membres du clergé représentent 4% des cas d’abus sexuels sur mineurs commis en France.

    La plus grande partie des abus ont eu lieu dans les années 60-70, c’est-à-dire directement pendant et après mai 68 et sa révolution sexuelle et libertaire, et pendant et après le concile Vatican II, et sa révolution doctrinale, liturgique, disciplinaire, relativiste, notamment les candidats au sacerdoce à tendance homosexuelle ne sont plus écartés des séminaires comme par le passé. Ces années charnières qui mirent à bas l’ordre moral traditionnel ont connu une explosion de la permissivité, le seul journal Libération, qui aujourd’hui s’offusque bruyamment à la lecture de ce rapport accablant pour les clercs, prônait la pédophilie au grand jour, dans une tribune restée fameuse en raison de ses célèbres signataires, tels Jean-Paul Sartre, co-fondateur de Libération, sa compagne Simone de Beauvoir, Louis Aragon, Roland Barthes, Jack Lang ou encore Bernard Kouchner, gardiens fébriles de la bonne conscience morale universelle ! Sans vouloir aucunement nier ou minimiser de tels comportements indignes qui ont cependant toujours existé dans les diverses sociétés, Eglise comprise, qui composent la cité, les périodes de révolution progressiste, d’affaiblissement doctrinal, et de relâchement des mœurs, sont propices à leur multiplication. Et si des autorités ecclésiastique ont pu couvrir, nier ou cacher certains de ces faits graves, ce phénomène est tout autant vérifiable dans les diverses sphères de la vie civile, l’Education nationale, les clubs de sport, les familles, etc.

    Il est également important de souligner, un mauvais procès étant fait à la Saint Eglise Catholique et Romaine en son ensemble à la faveur de la publicité médiatique donnée à ces faits scabreux, que la Tradition de l’Eglise a toujours condamné ces délits et crimes à travers sa jurisprudence et son Droit canon : les canons 2357, 2358 et 2359 du Code de Droit canon de 1917 traitent du clerc qui commet un délit contre le 6e commandement avec un mineur et prévoient des sanctions ecclésiastiques à la hauteur du crime commis. Des antiques décrets, tels le Decretum Gratiani, le Liber Extra, les Supernae dispositionis du pape Léon X, le Concile de Trente, des déclarations de Saint Pie V et des dispositions de la Sacra Congregatio Concilii du 8 juin 1723, pareillement condamnent les abus sexuels et prévoient des peines graves et sévères dont « l’infamie » et la « démission de l’état clérical ».

    Présidée par Jean-Marc Sauvé, la commission a formulé 45 préconisations exposées publiquement hier, mardi 5 octobre, dont l’une touche directement à un sacrement, la confession. La commission considère que la personne qui reçoit en confession des informations sur des mauvais traitements sur enfants ou des personnes vulnérables doit, en application du Code pénal, les signaler aux autorités judiciaires et administratives. Elle considère que la loi de la République doit primer et que le secret de la confession ne peut pas, dans ce seul cas, lui être opposé. L’argument de la Commission, composée uniquement de laïcs, est en totale opposition avec la doctrine de l’Eglise catholique.

    Or l’existence du secret de confession et son respect strict est, pour le moment, consacré par la loi (articles 226-13 et 14 du Code pénal) comme par la jurisprudence. Il est considéré comme un secret professionnel de plus, qui place le prêtre au même rang que le médecin ou l’avocat.

    L’histoire de l’Église contient des cas où des prêtres ont payé ce secret de leur vie. Saint Jean Népomucène en est le héros le plus tragiquement célèbre : confesseur de la reine Sophie de Bavière, que son mari Wenceslas IV soupçonnait d’adultère, il refusa de révéler la teneur des confessions de sa pénitente, fut torturé à mort et jeté dans la Moldau le 20 mars 1393, à Prague.

    Francesca de Villasmundo

     

    Source : medias-presse.info