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  • Pour réduire le stock de dossiers bloqués dans les commissariats, une dépêche interministérielle (Justice et Intérieur) incite les magistrats à classer sans suite les affaires jugées trop anciennes ou pour lesquelles aucune enquête n’a été menée

    Publié par Guy de Laferrière le 06 novembre 2022

    Selon des informations du JDD, une dépêche interministérielle (Justice et Intérieur), datée de mai 2021, incite les magistrats à classer sans suite les affaires jugées trop anciennes ou pour lesquelles aucune enquête n’a été menée.

    Quand Caty Richard a reçu l’avis de classement sans suite d’une affaire d’abus de faiblesse émanant du procureur de Pontoise, l’avocate a « fait des bonds de cabri ». De surprise, et de stupeur aussi. Car voici le motif invoqué pour stopper toute enquête sur le détournement d’argent au préjudice de sa cliente, âgée de 77 ans : « Vu la dépêche interministérielle en date du 31 mai 2021 visant à apurer les stocks de procédures non traitées dans les services de police et de gendarmerie. » En clair, Me Richard comprend que sa cliente, dont la plainte avait été déposée le 10 janvier 2018 pour des faits commis entre 2014 et 2016, est la victime collatérale de « l’officialisation d’un dysfonctionnement ».

    Une dépêche interministérielle (Justice et Intérieur), que le JDD a pu se procurer ainsi que les fiches qui l’accompagnent, incite en effet à « la réduction du nombre d’affaires en cours dans les services d’enquête ». Les procureurs doivent prendre des « mesures propres à poursuivre la résorption des stocks de procédures », lit-on encore. Soit, en langage feutré de magistrat, classer les affaires jugées trop anciennes et/ou pour lesquelles aucun acte d’enquête n’a été réalisé. A la réception du dossier classé, Me Richard découvre avec étonnement qu’il est vide : n’y figure que la plainte déposée il y a quatre ans, et rien d’autre. « Tout ce qui a été fait, se désole-t-elle, a été de perdre les pièces que nous avions communiquées. » L’avocate vient de former un recours auprès du procureur général.

    Les quatre fiches envoyées aux parquets locaux sont plus claires. « Afin de garantir la cohérence de la réponse pénale, certaines procédures paraissent pouvoir être closes passé un délai de douze à dix-huit mois à compter de la commission des faits », peut-on lire. Ainsi, pour « l’usage d’armes », voici la recommandation : « Il peut s’agir d’une situation ponctuelle quasi régularisée par la destruction du scellé. » Pour les atteintes aux personnes, le délai préconisé est de « six mois à deux ans » après les faits, les infractions routières « six à vingt-quatre mois », les atteintes aux biens « douze à dix-huit mois ».

    Tous les procureurs joints par le JDD sont vent debout contre ces consignes, mais tous préfèrent garder l’anonymat. « Cette dépêche est humiliante et infantilisante, fulmine un parquetier de province. On nous demande de classer ce que les enquêteurs ne traitent plus. » Et d’ajouter : « Classer alors qu’il y a des victimes, ça n’est pas pour ça que je suis devenu procureur. Les gens déposent plainte sans savoir que, derrière, il y a un système organisé où la justice ne passe pas. » Ce magistrat est désolé d’avoir eu à rendre compte, en décembre 2021 et en juin 2022, à ses supérieurs du nombre « d’affaires réglées ». Plusieurs centaines, dans sa juridiction.

    Le rapport des États généraux de la justice, publié en avril 2022, ­pointait une « crise » de ce service public, avec des délais à rallonge et des « dizaines de milliers de procédures en attente dans les commissariats, parfois très anciennes ». ­Parquets qui « n’ont d’autre choix que d’organiser le traitement dégradé des stocks, par le biais de classements sans suite à la chaîne. » Cette invitation aux ­procureurs à se déplacer dans les commissariats et gendarmeries pour purger les stocks s’est traduite, selon un autre parquetier, « par 80 % des affaires classées ». « Au bout d’un moment, argue cette même source, quand on a des plaintes en souffrance, il faut avancer, au risque d’engorger les tribunaux et de ne plus traiter de frais. Quel est le sens de juger un cambriolage ou une conduite en état alcoolique remontant à quatre ans, en 2023 ? »

    Mais les piles risquent de vite se reconstituer. « La réforme de la police judiciaire rendrait la situation plus catastrophique encore », estime Caty Richard, pour qui « les enquêteurs seront aspirés par le maintien de l’ordre public ». Les ministères de l’Intérieur et de la Justice viennent de confier une mission à leurs inspections générales afin de « fiabiliser l’état des stocks, recenser les bonnes pratiques et formuler des recommandations ». En attendant, la septuagénaire victime d’abus de faiblesse continue de croiser la personne – un membre de sa famille – contre qui elle a porté plainte il y a quatre ans.

    Le JDD via fdesouche

  • Dans la tête de Poutine, la “voie russe” originale est autoritaire, chrétienne, conservatrice, nationaliste

    Publié par Guy de Laferrière le 06 novembre 2022

    Dans la tête de Poutine, la “voie russe” originale est autoritaire, chrétienne, conservatrice, nationaliste

    Loin des caricatures des “experts” de plateau télé et d’ailleurs, Frédéric Pons dresse le portrait de Vladimir Poutine dans Valeurs Actuelles. Extrait :

    […] Patriote soviétique et officier du KGB déçu par l’effondrement de l’URSS (1991), Poutine n’a jamais cessé d’approfondir sa réflexion politique, grâce à quelques maîtres à penser russes, dont le principal est le philosophe Ivan Iline (1883-1954), l’un des inspirateurs d’Alexandre Soljenitsyne. Slavophile et orthodoxe, Iline rejetait la démocratie occidentale, jugée inadaptée à la Russie, au profit d’une « dictature ferme, national-patriotique ».

    Dans la tête de Poutine, cette “voie russe” originale est autoritaire, chrétienne, conservatrice, nationaliste. Elle repose sur l’affirmation d’un État fort, l’exaltation politique de l’histoire, la réhabilitation de la religion, la défense de l’ordre naturel, du patriotisme et de la grandeur de la Russie. Tout ce dont rêvait aussi Soljenitsyne. Tout ce qu’une partie des élites occidentales déteste… Cette ligne guide le chantier de restauration que Poutine conduit depuis août 1999. À l’intérieur, le rétablissement de l’unité, de l’ordre et de l’autorité. Poutine veut-il ressusciter le système soviétique ? Surtout pas, a-t-il souvent répété – l’a-t-on écouté ?

    « Ce fut un couloir aveugle », dit-il. À l’extérieur, il souhaite une Russie forte et respectée, pour éviter son encerclement. Veut-il reconstituer l’empire soviétique ? Il a déjà répondu non. Pour lui, l’important est de relever la puissance et l’influence russes, de reprendre le contrôle de son “étranger proche”, en ralliant les peuples slaves. C’est l’une des clés de l’invasion de l’Ukraine.

    L’épreuve est de taille, comme le montrent les revers militaires russes et la réaction de l’Occident. Malgré les risques, Poutine a pourtant décidé d’attaquer, persuadé qu’il était dangereux d’attendre plus longtemps. Attendre, c’était risquer de voir l’armée ukrainienne, réarmée depuis 2014 par les États-Unis et le Royaume-Uni, se lancer à la reconquête du Donbass et de la Crimée. C’était aussi perdre le port stratégique de Sébastopol, sur la mer Noire, et accepter des bases de l’Otan en Ukraine. Poutine avait mis en garde l’Occident à ce sujet, dès 2007. L’entrée de l’Ukraine dans l’Otan serait un casus belli. L’alignement total de Kiev sur Washington, depuis huit ans, conduisait à cette adhésion tant redoutée par Moscou. C’est la logique profonde de l’attaque russe. […]

     

    Source : lesalonbeige

  • Petit rappel aux royalistes de pacotille: être royaliste, c’est avant tout, être catholique.

    Publié par Guy de Laferrière le 06 novembre 2022

    Petit rappel aux royalistes de pacotille: être royaliste, c’est avant tout, être catholique.
    Que ce soit par souci d’originalité, snobisme, désir de vivre dans une société bien ordonnée (maurrassiens) ou tout simplement par ignorance, il y a toute une flopée d’individus qui tout en étant athées et n’ayant que faire du fait religieux, se prétendent royalistes. Sans le savoir, ces personnes nuisent énormément à la crédibilité du régime monarchique. Il convient donc de rappeler qu’en toute dernière analyse, la seule légitimité de la monarchie repose sur «l’élection» du roi par Dieu. Cette élection étant confirmée avec le sacre du monarque par le Pape ou par un évêque de la sainte église catholique. Une monarchie où le roi n’est pas «l’oint» du Seigneur n’a, au fond, guère plus de légitimité qu’une simple mafia. Cela est essentiel, il ne faut jamais l’oublier.
    De cette évidence, en découle une autre. En effet, le roi étant l’élu de Dieu, pour que son élection ait un sens et à moins d’être un imposteur, il se doit nécessairement d’appartenir à la seule vraie religion; c’est à dire le catholicisme. C’est pourquoi, les monarchies reposant sur des spiritualités viciées, comme les monarchies protestantes d’Europe du nord (Royaume unis compris, où dans les églises anglicanes, les gays sont «mariés»), n’ont rien à envier, en matière d’abomination, aux pires républiques et démon-craties, infestées par le politiquement correct (France, Allemagne, États-Unis, etc…). En effet, nous trouvons dans ces sinistres «royaumes» (plus du diable que de Dieu) les habituelles infamies de la culture de mort: meurtre des enfants à naître, mariage contre nature, théorie du genre etc…Quant aux monarchies catholiques comme l’Espagne ou la Belgique, je rappelle que les monarques n’ont en gros aucun vrai pouvoir et que par conséquent, elles ne sauraient être considérées comme de vraies monarchies.
    À l’instar des tièdes et des faux chrétiens qui tout en se réclamant du Christ, sont trop lâches pour condamner frontalement l’avortement ou le mariage homosexuel (voir sur l’homosexualité les propos de Saint Paul dans Romains 1:26-27), et ainsi nuisent gravement à l’Eglise, les royalistes de pacotilles qui, in fine, ne croient ni en Dieu ni en diable, nuisent profondément à la crédibilité de la monarchie catholique française. Non, être royaliste n’est pas un jeu; ce n’est pas être membre d’un énième «Lions club» du coin; c’est croire que « l’oint du Seigneur », si telle est la volonté de Dieu, peut réussir, là où la république ne peut qu’échouer.
    Jean-Pierre Aussant
     
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  • C’était un 6 novembre : la « Révolution d’octobre »

    Publié par Guy de Laferrière le 06 novembre 2022

    La prise du Palais d'Hiver en octobre 1917
    La prise du Palais d’Hiver en octobre 1917

    Dans la nuit du 6 au 7 novembre 1917, les bolcheviques s’emparent des principaux centres de décision de la capitale russe, Petrograd (anciennement Saint-Pétersbourg).
    Dans la terminologie bolchevique (on dira plus tard communiste), ce coup de force sans véritable soutien populaire est baptisé « Révolution d’Octobre » car il s’est déroulé dans la nuit du 25 au 26 octobre selon le calendrier julien en vigueur dans l’ancienne Russie jusqu’au 14 février 1918.

    « Jamais une échauffourée de si petite envergure (une dizaine de morts, d’après les historiens soviétiques) n’a eu des conséquences aussi prodigieuses, et une fois de plus, le sort de la capitale décida de celui du pays tout entier », écrit Léon Poliakov.

    Avec seulement quelques milliers d’activistes et une préparation au grand jour, les communistes – farouchement déterminés – arrivent à prendre le pouvoir dans un empire de 130 millions de personnes.

    Avis aux amateurs…

     

    Source : contre-info

  • 83 m² pour 1300 euros par mois : la députée LFI Danielle Simonnet a enfin rendu son HLM parisien, après l’avoir occupé pendant 19 ans (MàJ)

    Publié par Guy de Laferrière le 05 novembre 2022

    05/11/2022

    L’élue de la France insoumise a rendu son logement social, comme elle l’avait promis lors de son élection en juin dernier. L’ex-député (PS) Jérôme Lambert a lui aussi quitté son HLM. Son ex-femme y vit toujours, mais le bailleur assure qu’il n’y a pas de favoritisme dans ce dossier.

    La restitution s’est faite en toute discrétion. Elle s’est déroulée loin des caméras, loin des communiqués de presse, hors des réseaux sociaux où, ces derniers jours encore, l’élue se faisait clouer au pilori à ce sujet. Mais voilà. Danielle Simonnet a rendu son HLM. Elle s’y était engagée lors de sa victoire aux élections législatives, le 20 juin dernier.

    (…) Le Parisien


    26/10/2017

    Après le HLM parisien d’Alexis Corbière, c’est au tour de Danielle Simonnet, porte-parole de la France insoumise, de faire débat avec son logement. Selon les informations du Parisien, la conseillère de Paris est logée depuis 1999 par le bailleur social, la RIVP (Régie immobilière de la ville de Paris). Rien d’illégal mais de quoi faire polémique…

     


    La conseillère de Paris occupe avec son conjoint un 83 m2 avec balcon dans le quartier Saint-Fargeau (XXe) pour un loyer de 1 300€. Ce n’est pas illégal, mais cette occupation fait débat.

    Après le HLM d’Alexis Corbière, député de la France Insoumise, le logement RIVP de Danielle Simonnet. La conseillère de Paris, candidate aux dernières municipales et législatives, porte-parole et fidèle de Jean-Luc Mélenchon (la France insoumise), est logée depuis 1999 par le bailleur social la RIVP (Régie immobilière de la ville de Paris).
    En 2003, l’élue a obtenu un appartement plus grand (en moins d’un an). Et occupe avec son conjoint un 83 m2 avec balcon dans le quartier Saint-Fargeau (XXe) pour un loyer de 1 300€. Cela n’a rien d’illégal. C’est un loyer libre, établi par la RIVP sans barème. Mais l’immeuble géré par le bailleur social a été bâti avec des subventions publiques. Et le loyer est 30 à 40 % moins cher que dans le privé. « C’est effectivement très bon marché », analyse Laurent Vimont, président de Century 21 France.
    Interrogée ce mercredi sur le sujet, Danielle Simonnet explique qu’elle n’a pas l’intention de partir. « Je ne veux pas me loger dans le privé, enrichir un propriétaire privé et participer à la spéculation immobilière ».

    (…) Le salaire mensuel brut d’un conseiller de Paris est de 4 190€.
    Le Parisien