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  • Pour Gérard Lanvin, cette époque est minable, et il dit pourquoi.

    Publié par Guy de Laferrière le 20 août 2023

    lafautearousseau

    Pour Gérard Lanvin, cette époque est minable, et il dit pourquoi. Reste à dire l'essentiel : le "pourquoi politique" de ce désastre... :

    "...C'est une époque minable. C'est très difficile aujourd'hui d'imaginer un monde heureux dans les années à venir. Aujourd'hui on s'aperçoit que rien ne fonctionne. Les hôpitaux, les flics, les pompiers. Il manque de tout. Pour moi les flics sont des gens importants et essentiels. Les hôpitaux, mais moi ça fait 30 ans que j'entends les infirmières se plaindre ! Mais où va tout l'argent qu'on nous demande de donner ? Tous ces impôts qu'on paye ?...

    À Gérard Lanvin, comme à la légion de ceux qui ne cessent de dénoncer les maux dont souffre notre si beau et si grand pays, mais qui n'ont plus ni les mots, ni la clarté d'esprit pour nommer le "malaise" mortel qui nous accable (150 ans de des-Éducation nationale, cela se paye !...) Maurras a déjà répondu, depuis bien longtemps :

    POLITIQUE D'ABORD !

    Commencez (commençons...) donc par remettre en cause pour remettre en ordre : la faillite de la France vient du Système idéologique qu'on appelle faussement "république" et "démocratie" (alors que nous ne sommes ni en république ni en démocratie...) et la seule solution est de nous "re-brancher" sur notre Régime traditionnel, celui qui a fait la France et qui en a fait la première puissance du monde sous Louis XVI :

     

    LA ROYAUTÉ !

     

    Pourquoi la fleur de lys est-elle l'emblème du royaume de France ? | J'aime  mon patrimoine

  • 20 août 1955 : massacre d’El Halia. Un voisin à ses futures victimes : « Demain, il y aura une grande fête avec beaucoup de viande »

    Publié par Guy de Laferrière le 20 août 2023

    Il y a à peine soixante ans…

    Le FLN – organisation séparatiste et terroriste soutenue entre autres par la gauche française et toujours au pouvoir en Algérie – avait décidé, devant l’essoufflement de sa propagande, de passer à une stratégie sanguinaire pour faire « monter la pression » en Algérie française.

    Ainsi, dans le petit village minier d’El Halia, 71 Européens furent massacrés de la façon la plus ignoble que l’on puisse imaginer.
    Outre les égorgements des hommes (après ablation du sexe et vision du viol de leurs femmes et de leurs filles) et l’éventration des femmes – méthode habituelle -, on note pour la première fois des personnes dépecées, vraisemblablement tant qu’elles étaient vivantes. Ainsi que des empalements.

    Souvenons-nous aussi comme des voisins chaleureux et ceux que l’on croyait des « amis » se sont transformés du jour au lendemain.

    Description puis témoignage :

    Massacre des travailleurs de la mine de El Halia le 20 août 1955

    « El-Halia est attaqué entre 11 h 30 et midi le 25 août 1955.

    C’est un petit village proche de Philippeville, sur le flanc du djebel El-Halia, à trois kilomètres environ de la mer. Là vivent 130 Européens et 2000 musulmans. Les hommes travaillent à la mine de pyrite, les musulmans sont payés au même taux que les Européens, ils jouissent des mêmes avantages sociaux. Ils poussent la bonne intelligence jusqu’à assurer leurs camarades Degand, Palou, Gonzalès et Hundsbilcher qu’ils n’ont rien à craindre, que si des rebelles attaquaient El-Halia, « on se défendrait » au coude à coude.

    A 11 h 30, le village est attaqué à ses deux extrémités par quatre bandes d’émeutiers, parfaitement encadrés, et qui opèrent avec un synchronisme remarquable. Ce sont, en majorité, des ouvriers ou d’anciens ouvriers de la mine et, la veille encore, certains sympathisaient avec leurs camarades européens… Devant cette foule hurlante, qui brandit des armes de fortune, selon le témoignage de certains rescapés, les Français ont le sentiment qu’ils ne pourront échapper au carnage. Ceux qui les attaquent connaissent chaque maison, chaque famille, depuis des années et, sous chaque toit, le nombre d’habitants. A cette heure-là, ils le savent, les femmes sont chez elles à préparer le repas, les enfants dans leur chambre, car, dehors, c’est la fournaise et les hommes vont rentrer de leur travail. Les Européens qui traînent dans le village sont massacrés au passage. Un premier camion rentrant de la carrière tombe dans une embuscade et son chauffeur est égorgé. Dans un second camion, qui apporte le courrier, trois ouvriers sont arrachés à leur siège et subissent le même sort. Les Français dont les maisons se trouvent aux deux extrémités du village, surpris par les émeutiers, sont pratiquement tous exterminés. Au centre d’EI- Halia, une dizaine d’Européens se retranchent, avec des armes, dans une seule maison et résistent à la horde. En tout, six familles sur cinquante survivront au massacre. Dans le village, quand la foule déferlera, excitée par les « you you » hystériques des femmes et les cris des meneurs appelant à la djihad, la guerre sainte, certains ouvriers musulmans qui ne participaient pas au carnage regarderont d’abord sans mot dire et sans faire un geste. Puis les cris, l’odeur du sang, de la poudre, les plaintes, les appels des insurgés finiront par les pousser au crime à leur tour. Alors, la tuerie se généralise. On fait sauter les portes avec des pains de cheddite volés à la mine. Les rebelles pénètrent dans chaque maison, cherchent leur « gibier » parmi leurs anciens camarades de travail, dévalisent et saccagent, traînent les Français au milieu de la rue et les massacrent dans une ambiance d’épouvantable et sanglante kermesse. Des familles entières sont exterminées: les Atzei, les Brandy, les Hundsbilcher, les Rodriguez. Outre les 30 morts il y aura 13 laissés pour morts et deux hommes, Armand Puscédu et Claude Serra, un adolescent de dix-neuf ans qu’on ne retrouvera jamais. Quand les premiers secours arrivent, El-Halia est une immense flaque de sang.

    Le groupe de fellagha est commandé par Zighout Youcef. 123 des personnes qui l’habitent, de toutes religions, de tous sexes, de tout âge et de toutes opinions politiques sont massacrés de la façon la plus ignoble que l’on puisse imaginer. (71 européens, 52 musulmans, 120 disparus). Outre les égorgements des hommes (après ablation du sexe et vision du viol de leurs femmes et de leurs filles) et l’éventration des femmes, méthode habituelle, on note pour la première fois des personnes dépecées, vraisemblablement tant qu’elles étaient vivantes.

    Ce massacre résulte des nouvelles consignes du FLN qui a échoué dans sa tentative de mobiliser massivement les Français musulmans d’algérie contre la france, que ce soit par la propagande ou par la terreur. Il a également échoué dans sa tentative de créer une force militaire suffisante pour gagner des combats contre l’armée française, par manque de soutien extérieur susceptible de lui procurer des armes, aussi parce que les paras et autres troupes de choc, ramenées d’Indochine, implantent de nouvelles formes de guerre, avec des unités mobiles, et le début des opérations héliportées. Enfin de plus en plus nombreux sont les musulmans qui portent les armes françaises, d’abord protection des sections administratives spéciales nouvellement implantées, gendarmes des groupes mobiles de sécurité, puis progressivement et de plus en plus, auto défense des villages et troupes combattantes, les harkis.

    Le FLN a alors décidé de faire régner la terreur, il renforce ses politiques d’attentat aveugles dans les villes, son extermination systématique des européens, ses actions de sabotage de récolte, de routes, de réseau ferré, de lignes téléphoniques qui le conduiront à la victoire. Il vise aussi les nationalistes modérés type Ferhat Abbas, dont le neveu, qui gérait sa pharmacie est égorgé pour l’exemple. Abbas comprendra parfaitement qu’il n’est plus possible de tenter une troisième force et rejoindra le Caire.

    El Halia aura une autre conséquence, le gouverneur général Soustelle, qui était venu en Algérie avec la volonté de trouver une solution politique, voyant le massacre, déçu de ses contacts, décide « qu’on ne discute pas avec des gens comme ça ». Lors de l’enterrement des victimes, les personnes présentes, menées par le maire, piétineront les gerbes et couronnes offertes par les autorités préfectorales et militaires et feront une conduite de Grenoble au sous préfet.

    Soustelle écrira : « Les cadavres jonchaient encore les rues. Des terroristes arrêtés, hébétés, demeuraient accroupis sous la garde des soldats….Alignés sur les lits, dans des appartements dévastés, les morts, égorgés et mutilés (dont une fillette de quatre jours) offraient le spectacle de leurs plaies affreuses. Le sang avait giclé partout, maculant ces humbles intérieurs, les photos pendues aux murs, les meubles provinciaux, toutes les pauvres richesses de ces colons sans fortune. A l’hôpital de Constantine des femmes, des garçonnets, des fillettes de quelques années gémissaient dans leur fièvre et leur cauchemars, des doigts sectionnés, la gorge à moitié tranchée. Et la gaieté claire du soleil d’août planant avec indifférence sur toutes ces horreurs les rendait encore plus cruelles « 

    Le 20 août 1955, « une date terrible, une date inoubliable » dira Yves Courrière dans son Histoire de la guerre d’Algérie » (ed. Taillandier). Ce jour-là, Zighout Youssef, le chef de la willaya 2, lance la population civile de certains douars du Nord-Constantinois contre les Européens. A El-Halia, petit centre minier près de Philippeville, cent trente-deux personnes sont assassinées dans des conditions barbares.

    Marie-Jeanne Pusceddu témoigne:
    Le 20 août 1955 j’étais à El-Halia

    Je m’appelle Marie-Jeanne Pusceddu, je suis pied-noir, née à Philippeville en 1938 de parents français, d’origine italienne. Mes parents étaient des ouvriers; toute ma famille, frères, oncles, cousins, travaillait à la mine d’El-Halia, près de Philippeville. Ce petit village d’El-Halia n’était qu’un village de mineurs, d’artisans qui travaillaient dur dans la mine de fer. Il y avait également des ouvriers arabes avec qui nous partagions, au moment de nos fêtes respectives, nos pâtisseries et notre amitié. Ils avaient leurs coutumes, différentes des nôtres, nous nous respections. Nous étions heureux. Les « événements d’Algérie » ont commencé en 1954. Mais pour nous, la vie était la même, nous ne nous méfions pas de nos amis arabes.

    Je me suis mariée le 13 août 1955, nous avons fait une belle fête et tous nos amis étaient là, notamment C., le chauffeur de taxi arabe que nous connaissions bien. Avec mon mari, nous sommes partis en voyage de noces. Le 19 août 1955, avec mon mari André Brandy (ingénieur des mines employé au Bureau de la recherche minière d’Algérie ), nous avons pris le taxi de C. pour rentrer à El-Halia. Pendant le trajet, C. nous dit: « Demain, il y aura une grande fête avec beaucoup de viande ».
    Je lui répondis: « Quelle fête ? Il n’y a pas de fête ».
    Je pensais qu’il plaisantait. Le lendemain, 20 août, tous les hommes étaient au travail à la mine sauf mon mari. Il était juste midi, nous étions à table, quand soudain, des cris stridents, les youyous des mauresques et des coups de feu nous ont surpris. Au même moment, ma belle-sœur Rose, sa petite dernière Bernadette (trois mois) dans les bras arrive, affolée, suivie de ses enfants, Geneviève 8 ans, Jean-Paul 5 ans, Nicole 14 ans, Anne-Marie 4 ans. Son aîné Roger, âgé de 17 ans, était à la mine avec son père. Avec ma mère, mon frère Roland de 8 ans, Suzanne ma soeur de 10 ans, Olga mon autre soeur de 14 ans et mon mari, nous avons compris qu’il se passait quelque chose de grave. Les cris étaient épouvantables. Ils criaient: « Nous voulons les hommes ». Je dis à mon mari : « Vite, va te cacher dans la buanderie! ».

    Nous nous sommes enfermés dans la maison, mais les fellaghas ont fait irruption en cassant la porte à coup de hache. A notre grande stupeur, c’était C., le chauffeur de taxi, « l’ami » qui avait assisté à mon mariage. Je le revois encore comme si c’était hier. Il nous a poursuivis de la chambre à la salle à manger, puis dans la cuisine; nous étions pris au piège. C., avec son fusil de chasse, nous menaçait. Il a immédiatement tiré sur ma pauvre mère, en pleine poitrine, elle essayait de protéger mon petit frère Roland. Elle est morte sur le coup avec Roland dans ses bras, lui aussi gravement atteint. Ma belle-sœur Rose a été tuée dans le dos. Elle gardait son bébé contre le mur, ma jeune soeur Olga s’est jetée, dans une crise d’hystérie, sur le fusil, il a tiré à bout portant, la blessant salement. Il nous narguait avec son fusil. Bravement et affolée, je lui dis: « Vas-y! Tire! Il ne reste plus que moi ». Il a tiré, j’ai reçu la balle à hauteur de la hanche, je n’ai même pas réalisé et il est parti. J’ai pris les enfants, les ai cachés sous le lit avec moi, mais je souffrais trop et je voulais savoir si mon mari était toujours vivant. Je suis allée dans la buanderie et me suis cachée avec lui derrière la volière. Les fellaghas, les fils de C., sont revenus. lls se dirigeaient vers nous en entendant un bruit, mais l’un d’eux a dit en arabe: « C’est rien, c’est les oiseaux ». Et nous sommes restés, apeurés, désemparés, sans bouger jusqu’à cinq heures de l’après-midi.

    Les cris, les youyous stridents, la fumée, le feu, quel cauchemar ! …Un avion de tourisme est passé au-dessus du Village et a donné l’alerte. L’armée est arrivée à dix-sept heures. Et là, nous sommes rentrés dans la maison pour constater l’horreur. Mon petit frère Roland respirait encore; il est reste cinq jours dans le coma et nous l’avons sauvé. Malheureusement, ma soeur Olga a été violée et assassinée, ma soeur Suzanne, blessée à la tête, elle en porte encore la marque. Puis l’armée nous a regroupés. Ma famille Azeï, tous massacrés au couteau, la soeur de ma mère, son mari, ses deux filles dont l’une était paralysée, l’une des filles qui était en vacances avec son bébé a été, elle aussi, assassinée à coups de couteau (c’est la fiancée de son frère, qui s’était cachée, qui a tout vu et nous l’a raconté). Le bébé avait été éclaté contre le mur. Puis, mon cousin a été tué à coups de fourchette au restaurant de la mine, le frère de ma mère, Pierrot Scarfoto a été, lui aussi massacré, en voulant sauver ses enfants, à coups de couteau, les parties enfoncées dans la bouche, ainsi que mon neveu Roger, âgé de 17 ans. Mon père, sourd de naissance, blessé à coup de couteau, s’était réfugié dans une galerie abandonnée. Il n’a pas entendu l’armée, on ne l’a retrouvé que quinze jours plus tard, mort à la suite de ses blessures. Il a dû souffrir le martyre. Mon jeune frère Julien a été également massacré.

    Treize membres de ma famille ont ainsi été martyrisés, massacrés par le F.L.N.

    Je suis restée à l’hôpital près de trois mois, j’avais fait une hémorragie interne avec infection, car les balles fabriquées étaient bourrées de poils, de bris de lames de rasoir. Nous avions échappé à la mort, mais pas à la souffrance. Mon mari fut muté à Bougie, mais le Chantier ayant subi une attaque, il a dû fermer; puis à Ampère, près de Sétif, et finalement au Sahara. Mais les femmes n’étaient pas admises. J’ai été recueillie avec mes deux frères à Lacaune-les-Bains, chez les soeurs de Saint-Vincent-de-Paul, j’y étais déjà venue plus jeune.

    Le fellagha meurtrier de ma famille a été arrêté, j’ai dû venir témoigner pendant trois ans en Algérie, car j’étais le seul témoin. Mon témoignage fut mis en doute, du moins la façon dont les miens ont été massacrés. Ils ont déterré ma mère pour voir si je disais la vérité, je n’en pouvais plus. On a retiré plusieurs balles et la seule chose de positive dans tout ce cauchemar, c’est le collier qu’elle portait et que l’on m’a remis ; collier dont je ne me séparerai jamais.

    Marie-Jeanne Pusceddu
    Source : L’Algérianiste N° 94 juin 2001
    Revue culturelle
    BP 213
    11102 Narbonne cedex
    Tél/fax : 04 68 65 05 66

     

    Source : contre-info

  • L’accord du 27 décembre 1968, qui facilite l’immigration des Algériens en France, a eu raison de ce qui avait été le cœur de la politique algérienne du général De Gaulle : éviter la submersion de la France par l’immigration

    Publié par Guy de Laferrière le 19 août 2023

    Alors que se succèdent crises et rebondissements dans les relations franco-algériennes sous l’égide d’Emmanuel Macron et de son homo­logue Abdelmadjid Tebboune, l’ancien ambassadeur de France en Algérie, Xavier Driencourt, a jeté en mai dernier un pavé dans la mare en révélant, dans une note destinée à la Fondapol (Fondation pour l’innovation politique), l’existence d’un traité international dont l’opinion française ignorait tout : celui qui lie depuis le 27 décembre 1968 la France à la République algérienne et institue pour ses ressortissants un système préférentiel de séjour et d’immigration.

    Destiné à favoriser l’immigration de travailleurs algériens en France, celui-ci a institué en effet un titre de séjour qui leur est propre et qui n’a jamais été, à ce jour, remis en question : le certificat de résidence administrative, valable dix ans pour tout immigré algérien titulaire d’un visa de plus de trois mois ; il a dans le même temps facilité pour les mêmes Algériens le regroupement familial en les dispensant de l’exigence d’intégration dans la société française. Permettant aux étudiants de transformer leur visa en titre de séjour permanent, il prévoit en outre la régula­risation de tout Algérien sans papier ­pouvant attester de dix ans de résidence en France, ou de son mariage avec un conjoint français. Toutes dispositions exorbitantes du droit commun mais impossibles à changer par la loi puisque, en vertu de la hiérarchie des normes, les traités internationaux, dans l’ordre juridique français, l’emportent sur la législation.

    (…)

    L’accord que, après Édouard Philippe, toute une partie de la classe politique française veut désormais remettre en question n’apparaît ainsi nullement comme une aberration, un acte politique marqué par un manque singulier de sens de l’anticipation. Il s’inscrit bien plutôt dans une logique politique qui avait consisté à acheter la bienveillance du tiers-monde, fût-ce au prix des intérêts du pays, dans la perspective du nouveau rôle que le général De Gaulle rêvait de jouer sur la scène internationale. L’illusion a été payée, depuis cinquante-cinq ans au prix fort. Elle constitue l’héritage le moins connu du gaullisme. Les émeutes qui ont secoué la France en ce début d’été 2023 montrent qu’il n’est pas sûr que ce soit le moins lourd de conséquences pour la France.

    www.lefigaro.fr via fdesouche

  • Pakistan : églises incendiées et chrétiens arrêtés

    Publié par Guy de Laferrière le 19 août 2023

    Eglises incendiées au Pakistan

    Au Pakistan, des foules de centaines de personnes ont pillé et incendié au moins cinq églises, profané un cimetière et saccagé des maisons de chrétiens.

    Deux chrétiens accusés de blasphème ont été arrêtés deux jours après que des groupes de musulmans, enragés par la prétendue destruction d’un Coran, ont incendié plusieurs églises et maisons, a annoncé vendredi la police pakistanaise.

    Les deux jeunes hommes ont été arrêtés pour avoir prétendument écrit des commentaires désobligeants envers l’islam sur les pages d’un exemplaire du Coran qu’ils ont par la suite déchiré, a déclaré le porte-parole de la police du district de Faisalabad, Naveed Ahmed.

    Suite à ces accusations amplifiées dans diverses mosquées de la ville de Jaranwala, des foules composées de centaines de personnes ont pillé et incendié au moins cinq églises, profané un cimetière et saccagé des maisons de chrétiens, selon le journal pakistanais Dawn. 145 personnes ont jusqu’à présent été arrêtées pour violence contre la minorité chrétienne, après que les autorités de l’État du Pendjab aient réussi à contrôler la violence avec l’aide de l’unité de la police militaire.

    Le souvenir d’Asia Bibi

    Le Premier ministre pakistanais par intérim, Anwar ul Haq, a appelé au calme ce vendredi et affirmé que les minorités doivent être protégées dans ce pays, où 96% de la population est musulmane.

    Dans un communiqué, le chef du gouvernement par intérim du Pendjab, Mohsin Naqvi, a exhorté les religieux musulmans de l’État à “organiser des sermons sur les droits des minorités dans l’islam dans toutes les mosquées”.

    Le crime de blasphème a été établi à l’époque coloniale britannique et renforcé par le dictateur Mohamed Zia-ul-Haq dans les années 1980, et est passible de la peine de mort au Pakistan, bien que personne n’ait jamais été exécuté pour cela. La condamnation d’un tribunal pakistanais pour blasphème la plus connue de par le monde avait visé la jeune chrétienne Asia Bibi qui avait été condamnée à mort en 2010 puis finalement, grâce à la pression internationale, été acquittée par la Cour suprême en 2018, déclenchant des manifestations violentes.

    Source : medias-presse.info

  • Débarquement en Provence Août 1944 : la mémoire hémiplégique de Macron et des médias

    Publié par Guy de Laferrière le 19 août 2023

    Débarquement en Provence Août 1944 : la mémoire hémiplégique de Macron et des médias

    De Christian Baeckeroot :

    Si on ne peut que se féliciter d’entendre le Président de la République prôner le patriotisme et l’union des Français, il reste pour ceux qui aiment la vérité et le respectde nos morts le regret d’une mémoire hémiplégique.

    Ni Emmanuel Macron ni la quasi-unanimité des commentateurs n’ont évoqué d’où venait cette armée qui renaît le 10 novembre 1942 avec l’accord signé entre les anglo-américains en cours de débarquement et l’Amiral Darlan qui vient de recevoir par cable secret le dernier message du Maréchal Pétain : 

    « Vous avez toute ma confiance .Faîtes au mieux. Je vous confie les intérêts de l’Empire » ( Robert Aron / Histoire de Vichy / p.560).

    L’Armée d’Afrique, préservée par l’Armistice de juin 1940 et dynamisée par le Général Weygand puis par le Général Juin, reprend le combat contre l’Allemagne et l’Italie.

    Elle mobilise immédiatement 4 divisions (60.000 hommes) pour s’opposer aux forces germano-italiennes qui contre-attaquent en Tunisie alors que les Alliés n’alignent fin Novembre que 2 divisions (L.C. Michelet / La Revanche de l’Armée d’Afrique / p. 411 / éditions G. de Bouillon)

    « Jusqu’à la fin décembre (1942 ) l’essentiel de la couverture face à l’Est reposera sur les soldats de Juin » ( P. Montagnon / l’Armée d’Afrique / p. 411 / éditions G. de Bouilon ) .

    Après la Tunisie le C.E.F. (Corps Expéditionnaire Français de 115.000 hommes ) commandé par le Général Juin s’illustrera en Italie (décembre 1943 / juillet 1944 ). 90%des effectifs du CEF sont des unités de l’Armée d’Afrique.

    Fin juillet 1943 le Général Juin, prenant congé du CEF déclare

    « Ma pensée reconnaissante va au Général  Weygand qui a préparé l’Armée d’Afrique en lui forgeant une âme et me l’a léguée au moment  de l’employer. L’Armée d’Afrique venue combattre en Italie a marqué la renaissance des armes françaises » .

    C’est encore l’Armée d’Afrique qui constituera 85% de l’Armée du Général de Lattre qui débarque sur les côtes de Provence en aoùt 1944, avant  d’être renforcée par les jeunes métropolitains.

    Christian Baeckeroot

    (Saint-Cyrien  1958-1960)

     

    Source : lesalonbeige