Publié par Guy Jovelin le 23 décembre 2024
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Mayotte est devenue française dans des conditions qui relèvent davantage de l’idéalisme postcolonial que d’une réflexion rationnelle. En 1974, lors d’un référendum sur l’indépendance des Comores, seule Mayotte choisit de rester française, isolée dans un archipel aspirant à l’autodétermination. En 2011, par une décision aux conséquences dévastatrices, Mayotte devient le 101ᵉ département français. Cette évolution administrative, loin d’être anodine, a entraîné des conséquences dramatiques pour la France métropolitaine.Mayotte, une terre étrangère à l’identité françaiseMayotte n’est pas la France. Ses habitants, majoritairement africains musulmans, ne partagent ni notre langue ni nos valeurs. Selon l’Insee, en 2022, seulement 55 % de la population parle - mal - le français, la majorité utilisant le shimaoré ou le kibushi. Leur mode de vie repose sur des coutumes souvent éloignées du mode de vie français, comme le droit coutumier et la polygamie. Peut-on raisonnablement intégrer une société aussi éloignée culturellement, historiquement et religieusement de l’Hexagone ? Mayotte, en vérité, n’a jamais rejoint la Nation française dans son âme.Mayotte, une porte ouverte à l’immigration illégaleMayotte est devenue le symbole du chaos migratoire qui gangrène la France. Chaque année, des milliers de clandestins débarquent des Comores et de toute l'Afrique. Selon le ministère de l’Intérieur, près de 50 % de la population mahoraise est étrangère, majoritairement en situation irrégulière. La densité démographique, une des plus élevées de France, est le fruit de cette pression migratoire insoutenable. Mayotte, en définitive, n’est qu’une brèche béante par laquelle s’infiltre une immigration incontrôlée qui coûte un pognon de dingue à notre pays et déstabilise profondément le territoire.Mayotte, un gouffre économique pour la métropoleMayotte est un fardeau financier sans retour sur investissement. Le PIB par habitant y est six fois inférieur à celui de la métropole et 77 % des Mahorais vivent sous le seuil de pauvreté. En 2022, l’État a transféré plus de 1,1 milliard d’euros pour couvrir les besoins sociaux et administratifs de l’île, une somme colossale qui aurait pu être investie dans des territoires métropolitains en difficulté. À cela s’ajoute l’absence totale de ressources naturelles ou économiques : Mayotte ne produit rien et vit aux crochets de la métropole.Toutefois, en conservant les îlots inhabités de l’archipel et en maintenant notre présence à La Réunion, nous protégerions nos droits maritimes stratégiques dans la région sans avoir à supporter le poids de Mayotte.Un référendum pour rendre Mayotte aux ComoresL’annexion de Mayotte a été imposée aux Français sans jamais leur demander leur avis. Pourtant, c’est la métropole qui paye le prix de cette absurdité historique. Il est temps d’organiser un référendum national pour trancher cette question. Les Français doivent pouvoir décider démocratiquement si Mayotte doit rester un département français ou être restituée aux Comores. Un tel choix, loin d’être une abdication, serait une réaffirmation de notre volonté de recentrer l’action de l’État sur l’essentiel : la défense de notre identité, de notre sécurité et de nos intérêts.Mayotte n’a jamais été et ne sera jamais véritablement française. Ce territoire, étranger à nos coutumes et ruineux pour nos finances, doit retrouver son destin naturel auprès des Comores. En s’en libérant, la France ferait preuve de lucidité et d’une volonté de retrouver sa souveraineté sur des bases solides et cohérentes.Thomas Joly - Président du Parti de la France
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En ce Dimanche prions pour le Roy, prions pour la France
Publié par Guy Jovelin le 22 décembre 2024
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"Cette prime devrait être réservée aux Chrétiens."
Publié par Guy Jovelin le 22 décembre 2024
Tout à fait d'accord avec SALEMBIER Louis-Eric :
Source : lafautearousseau
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Terrible attaque à Magdebourg
Publié par Guy Jovelin le 21 décembre 2024
On tente de nous faire gober que Taleb Jawad Al Abdulmohsen, le « médecin » saoudien auteur de la terrible attaque à Magdebourg, est un islamophobe d'extrême-droite lié à l'AfD.Donc, un apostat musulman d'extrême-droite, par haine de l'Islam, aurait foncé sur une foule d'Allemands de souche, lors d'un marché de Noël, dans une ville d'ex-Allemagne de l'Est où il n'y a même pas 1 % de musulmans et où l'AfD fait environ 20 % des voix ?On se fout de notre gueule !Une seule chose est certaine, si ce « réfugié » n'avait pas été accueilli, cette énième attaque n'aurait pas eu lieu.Auslander raus !Thomas Joly - Président du Parti de la France -
Pourquoi Boualem Sansal est-il pris en otage à Alger ?
Publié par Guy Jovelin le 21 décembre 2024
Bernard Lugan L'Afrique réelle cliquez ici
Que l’on ne s’y trompe pas, c’est pour avoir déclaré le 2 octobre 2024 à un hebdomadaire français que : « Quand la France a colonisé l’Algérie, toute la partie Ouest de l’Algérie faisait partie du Maroc », que Boualem Sansal a été incarcéré à Alger où il risque une très lourde peine de prison. Par cette déclaration, Boualem Sansal a en effet brisé un tabou sur lequel repose la fausse histoire du pays fabriquée depuis 1962.
Or, Boualem Sansal n’a fait qu’énoncer une évidence historique niée par les historiens officiels algériens et par les historiens français alignés sur la doxa algérienne. Benjamin Stora considère ainsi que la déclaration de Boualem Sansal « blesse le sentiment national algérien »... Une insolite remarque dans la mesure où il n’a rien à opposer à Boualem Sansal... Peut-il en effet raisonnablement soutenir que le Touat, le Tidikelt, le Gourara, Tindouf, Béchar et Tabelbala n’étaient pas marocains avant la colonisation ?
Benjamin Stora aurait donc bénéfice à lire mon livre Le Sahara occidental en dix questions dans lequel je dresse l’argumentaire détaillé et la cartographie très précise des amputations territoriales subles par le Maroc au profit de l’Algérie.
N’en déplaise à Benjamin Stora, avant d’être colonisée par la France, l’Algérie n’existait en effet pas comme État alors que le Maroc millénaire contrôlait effectivement tout ce qui, aujourd’hui, est devenu l’ouest algérien, toutes régions que la république coloniale attribua à l’Algérie alors qu’elles étaient dirigées par des caïds nommés par le sultan du Maroc et que la prière y était dite en son nom.
Pour les dirigeants d’Alger, il est insupportable de devoir simplement admettre que l’unité algérienne est un legs de la France. Jusqu’à son nom qui lui fut donné en 1839 par le général Schneider. Auparavant, l’on parlait certes de la ville d’Alger, mais pas de l’Algérie, pas de l’État algérien. La région était désignée sous le nom de Maghreb al-Awsat, Maghreb central ou médian puis, à l’époque ottomane de Régence d’Alger ou Sandjak ou Odjak de l’Ouest. La période ottomane ne vit d’ailleurs pas une évolution vers un État-nation algérien car, à la différence des Karamanli en Libye et des Husseinites en Tunisie, il n’y eut pas dans la Régence d’Alger d’apparition d’une dynastie nationale ou pré-nationale.
L’affaire Boualem Sansal est emblématique car elle montre que le « Système » algérien vient d’être touché au cœur à travers la fausse histoire sur laquelle il a bâti son entreprise d’exploitation et de pillage du pays.
On lira également à ce sujet mon livre Algérie, l’histoire à l’endroit. Les 10 grandes controverses de l’histoire.
Source : synthesenationale