Publié par Guy Jovelin le 02 octobre 2025
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Le militant LFI Gérard Miller est dans la tourmente. Comme tous les militants de gauche, il a vibré à « Balance ton porc » et à « Me Too ». Et à tous les combats féministes. Mais ingrates, les femmes qu’il a honorées en les endormant se retournent contre lui.Les plaintes affluent, et la question se pose : Gérard Miller est-il pire que Dominique Pelicot, et les féministes vont-elles se mobiliser à l’occasion de son procès comme elles l’ont fait pour Gisèle Pelicot ?Pour visionner la vidéo de Pierre Cassen à ce sujet, c'est ici : https://youtu.be/RkzQ8WHmio4
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Octobre Rose
Publié par Guy Jovelin le 01 octobre 2025
Chaque mois d’octobre, la France se pare de rose. Rubans, affiches, campagnes publicitaires : le pays entier se met au diapason d’Octobre Rose. Qui oserait s’opposer à une cause aussi noble que la lutte contre le cancer du sein ? Personne, évidemment. Mais derrière l’élan d’émotion se cache une hypocrisie révoltante : l’appel aux dons. Car enfin, est-ce vraiment aux Français – pressurés comme jamais par l’impôt, étranglés par l’inflation – de financer la lutte contre le cancer du sein ? Est-ce à eux de sortir leur portefeuille quand ils contribuent déjà à l’un des systèmes fiscaux les plus confiscatoires du monde ?Le paradoxe est indécent. Nos hôpitaux, nos médecins, nos infirmières sont contraints de tendre la sébile pour obtenir un scanner ou une IRM, pendant que l’État jette des milliards par les fenêtres. Un exemple parmi d'autres : 3,6 milliards d’euros, chaque année, en « aide publique au développement ». Pour quels résultats ? Pour financer, par exemple, la construction d’infrastructures en Afrique de l’Ouest ou encore des projets de coopération agricole au Sahel qui disparaissent dans la corruption endémique. En revanche, quand il s’agit de soigner une Française atteinte d’un cancer, on nous explique qu’il faut organiser des loteries, des courses solidaires et des quêtes de rue.Ajoutons à cela le coût faramineux des soins offerts à une immigration extra-européenne toujours plus nombreuse, qui bénéficie de la gratuité quand nos compatriotes doivent, eux, compter le moindre euro. L’État providence ne connaît plus de frontières mais il demande toujours aux Français de faire l’aumône… à eux-mêmes !Ça suffit. La France n’a pas vocation à soigner toute la misère du monde. Les Français ont le droit à des soins de qualité, financés par leurs impôts et exclusivement réservés aux nationaux. Chaque euro prélevé doit servir la Nation, pas l’étranger. Octobre Rose devrait être un rappel de solidarité nationale, pas une entreprise de culpabilisation fiscale déguisée. Les Français paient déjà : qu’ils soient enfin soignés en retour !Thomas Joly - Président du Parti de la France -
Une femme voilée est-elle emblématique de Strasbourg ?
Publié par Guy Jovelin le 01 octobre 2025
Exit la coiffe à grand nœud des costumes traditionnels alsaciens. Pour la municipalité écologiste de Strasbourg, c’est le hijab, le voile musulman, qui semble être devenu emblématique de la ville.
Dans le cadre d’une campagne d’affichage pour promouvoir « la douceur de ville » de la capitale alsacienne, la municipalité écologiste de Strasbourg a choisi d’afficher le portrait de Nacera portant un hijab jaune.
Même la socialiste Pernelle Richardot dénonce « une stratégie politique délibérée de la municipalité visant à créer une polarisation artificielle » et y voit « un calcul électoral des plus cyniques ».
Les costumes traditionnels alsaciens Le premier adjoint de la maire, un certain Syamak Agha Babaei, a répliqué en déclarant que « Les afficher fièrement en ville, ce n’est pas « faire polémique », c’est rendre justice ». Sur son compte Facebook, il écrit : « Moi je vois l’affiche de Nacera, 66 ans, réalisée dans le cadre d’une campagne de valorisation de nos aînés(e) s. Certains s’en offusquent ? Moi, j’y vois Strasbourg : un sourire lumineux, une histoire de travail, de soin, de dévouement. Des femmes comme Nacera, Fatma-Zohra, Aïcha, Zahia… ont gardé nos enfants, nettoyé nos écoles, accompagné nos aînés, souvent loin de leur pays d’origine, parfois sans les mots de notre langue, mais avec la force tranquille de celles qui tiennent la société debout. Elles sont aussi mes collègues à l’hôpital, invisibilisées mais sans qui vous ne seriez pas soignés. Les afficher fièrement en ville, ce n’est pas “faire polémique”, c’est rendre justice. Strasbourg est leur ville autant que la nôtre. Ici, on honore les trajectoires discrètes, on célèbre celles et ceux qui ont fait de nous une communauté. À celles et ceux qui attisent la colère et divisent : nous opposons la reconnaissance et l’unité ».
Laïcité, oui mais…
L’affiche pose un autre problème. Dans un climat républicain qui fait volontiers de la laïcité sa religion de substitution, la socialiste Pernelle Richardot critique le fait de « mobiliser son budget pour mettre en avant une religion à Strasbourg ». Dans tous les cas, il est certain que la municipalité écologiste de Strasbourg n’aurait pas choisi un portrait d’une personne portant la croix autour du cou. La laïcité se fait surtout sur le dos des catholiques.
Pierre-Alain Depauw
Source : medias-presse.info
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Paris déroule le tapis rouge à Alger malgré la crise diplomatique : 8.400 visas étudiants accordés, soit près de 1.000 de plus qu’en 2024.
Publié par Guy Jovelin le 01 octobre 2025
L’ambassade de France à Alger annonce avoir délivré 8.351 visas étudiants pour la rentrée 2025, soit près de 1.000 de plus qu’en 2024. Une décision qui surprend, alors que les relations diplomatiques entre Paris et Alger sont glaciales. « On est chez les fous », souffle une source du ministère de l’Intérieur, prise de court par ce geste d’ouverture du Quai d’Orsay, qui n’a pas consulté Beauvau avant d’accorder un taux d’acceptation record de 87%.
Pour la diplomatie française, cette hausse serait « insignifiante » et « dans la norme des quatre dernières années ». Mais sur le terrain politique, elle est perçue comme une concession de taille : l’Algérie refuse toujours de reprendre ses ressortissants sous OQTF, et deux Français — l’écrivain Boualem Sansal et le journaliste Christophe Glaze — restent détenus à Alger.
Ce contraste alimente l’incompréhension : pourquoi « dérouler le tapis rouge » à des milliers d’étudiants, quand le régime algérien défie Paris sur le plan migratoire et diplomatique ? Beaucoup y voient une faiblesse stratégique, un signal paradoxal envoyé à un pays qui ne cesse de tester les limites de la France.