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Le Parti de la France - Page 1086

  • Accords du 25 mars : Les Américains pourront accéder à toutes les données personnelles des Européens

    Publié par Guy Jovelin le 01 avril 2022

    Eric Denécé commence par rappeler qu’un premier échange sur le transfert des données personnelles des citoyens en Europe vers les États-Unis avait été invalidé par la Cour de justice de l’Union européenne en juillet 2020. Celle-ci avait estimé que les garanties de sécurité en matière de traitement des données n’étaient pas respectées aux États-Unis en vertu, notamment, de la loi américaine sur le Foreign Intelligence Surveillance Act. Par ce texte, « les Américains peuvent piocher dans les données que nous leur transmettons comme ils le veulent en utilisant l’argument de la sécurité nationale, ce qui ouvre la porte à tous les abus », alerte le politologue qui juge qu’Ursula von der Leyen a profité de la crise ukrainienne pour adopter cet accord, pourtant inéquitable. Il le rappelle : « Il n’y a pas de réciprocité des données avec les Américains. » Et d’insister sur le bénéfice que ces derniers pourront en tirer : « On sait que toutes les écoutes de la NSA faites depuis 2002 au titre de la lutte contre le terrorisme ont servi à la guerre économique et non pas à la lutte contre les attentats. »

    L’ancien officier de renseignement durant la guerre froide est aussi revenu sur le discours partial de la presse grand public à propos du conflit russo-ukrainien : « On est aujourd’hui dans le management de la perception, ce n’est plus la vérité qui compte », estime-t-il. Le docteur en science politiques ajoute que les autorités ont tendance, avec l’appui des chaines de télévision, à empirer artificiellement les crises, à l’instar de celle du Covid-19, « de façon à atteindre des objectifs précis ». S’il se demande si ces manipulations sont faites dans le sens d’intérêts européens ou américains, pour lui, sur le dossier ukrainien, il ne fait nul doute que les États européens agissent dans le sens des seuls intérêts des seconds au détriment des leurs.

    Eric Denécé évoque aussi le jeu diplomatique des Européens et des Turcs. Si la voix des premiers a été complètement mise de côté, Sergueï Lavrov jugeant que l’Union européenne ne peut plus être considérée comme « État garant de confiance », les seconds ont su tirer leur épingle du jeu. En effet, la Russie voue maintenant un mépris à l’encontre de l’Europe, qu’elle pense totalement alignée sur les intérêts américains, et ce, sur tous les sujets. Pour eux, « non seulement nous sommes devenus des auxiliaires des Américains, mais nous avons aussi pris tous les travers de la société américaine avec cinq ou dix ans de retard : le wokisme, le politiquement correct, les médias qui sont mainstream… », explique-t-il.

    En outre, le politologue rappelle que non seulement l’UE n’a pas fait pression sur le président Zelensky, élu pour appliquer les accords de Minsk, dont la France et l’Allemagne étaient censés assurer le respect ayant pris part aux négociations, mais elle donne des armes aux Ukrainiens de façon affichée, « une forme de co-belligérance absolument scandaleuse », estime-t-il. Par ailleurs, leur livraison de manière indiscriminée fait peser le risque qu’elles finissent dans les mains de groupes terroristes et criminels.

    Enfin, Eric Denécé mettra l’accent sur l’irrespect de l’État américain pour l’État de droit : « En 30 ans, les Américains ont rétabli la torture (ils l’ont fait à Guantanamo), ils ont fait valider la torture par leurs juristes du département de justice, ils imposent des sanctions extraterritoriales à tous leurs partenaires, ils ont violé le droit international aussi bien au Kosovo en déclarant la guerre à un pays qui ne leur avait rien fait, ils ont envahi l’Irak en 2003, leurs forces sont déployées dans 177 pays du monde, ils ont un budget de la défense neuf fois et demi au budget russe… » Et de préciser qu’ils agissent systématiquement dans le sens de leurs seuls intérêts au mépris de ceux de leurs alliés : « Est-ce qu’on peut faire confiance à une nation qui du jour au lendemain décide que Cuba devient un pays avec qui on peut faire des affaires alors que des entreprises françaises ont été sanctionnées pour faire des affaires avec Cuba quelques temps après. Ou l’Iran, ou le Vénézuela, ou l’Arabie Saoudite ». « Ils sont imprévisibles », conclue-t-il.

  • Une large majorité des Russes approuvent l’action de Poutine, selon un sondeur indépendant

    Publié par Guy Jovelin le 01 avril 2022

    Près de 83% Russes approuvent l’action de Vladimir Poutine, gagnant douze points par rapport à février 2022, selon l’enquête publiée le 31 mars par l’institut russe indépendant Levada (cité notamment par l’AFP), dont c’est le premier sondage depuis le début de l’offensive en Ukraine.

    Seuls 15% des sondés disent ne pas approuver l’action du président (-12% en un mois), 2% étant sans opinion. Le Premier ministre Mikhaïl Michoustine gagne lui 11 points (71%, contre 60% en février) et le gouvernement 15 points (70% contre 55% en février). En revanche, seuls 59% des sondés jugent positivement l’action de la Douma.

    Toujours selon le centre Levada, le pourcentage de Russes pensant que le pays suit la bonne direction serait monté en flèche pour atteindre 69%, contre 52% en février. A l’inverse, ceux qui considèrent que la Russie a choisi un mauvais cap a diminué pour atteindre 22%, contre 38% en février. En outre, la cote de popularité de Russie Unie – soutenant Vladimir Poutine – atteint 54%, les autres partis n’ayant pas connu de changements significatifs.

    De précédents sondages avaient été rendus publics ces dernières semaines et faisaient déjà état d’une cote de popularité proche de 80% ou plus en faveur de Vladimir Poutine, mais ceux-ci étaient réalisés par des instituts réputés favorables au gouvernement.

    Selon le chef de l’Etat russe, l’intervention militaire déclenchée le 24 février vise à «démilitariser» et à «dénazifier» l’Ukraine, tout en venant en aide aux Républiques populaires autoproclamées de Donetsk et Lougansk, dont Moscou reconnaît l’indépendance. L’opération lancée par la Russie est dénoncée comme une guerre d’invasion par les Occidentaux, qui ont multiplié les sanctions à son encontre en représailles. Le 2 mars, l’Assemblée générale de l’ONU a voté en faveur d’une résolution appelant Moscou à retirer «immédiatement, complètement et sans conditions toutes ses forces militaires» d’Ukraine.

    Le président russe avait pointé du doigt, dans un discours prononcé le 16 mars, une «cinquième colonne» sur laquelle s’appuierait l’Occident pour nuire à la Russie, après avoir signé, le 4 mars, un texte adopté par la Douma qui prévoit de lourdes peines de prison et des amendes pour toute personne publiant des «informations mensongères» sur l’armée, ou appelant à des sanctions contre la Russie.

    Moscou a également décidé de bannir certains des plus grands réseaux sociaux (Facebook, Twitter, Instagram, TikTok) accusés de relayer de fausses informations et d’autoriser la publication de messages violents visant des citoyens russes, d’où une condamnation de Meta pour «activité extrémiste».

    Lors de sa visite en Pologne le 26 mars, le président des Etats-Unis Joe Biden s’en était pris violemment au président russe, le qualifiant de «boucher» et jugeant qu’il ne pouvait «pas rester au pouvoir», des propos considérés comme «alarmants» par le Kremlin.

    Le 31 mars, le porte-parole de la présidence russe,, Dimitri Peskov, a estimé auprès de la presse qu’«ils [les Occidentaux] ne comprennent pas le président [Vladimir] Poutine, ils ne comprennent pas le mécanisme de prise de décision, ils ne comprennent pas notre travail». Une incompréhension qu’il a qualifiée de préoccupante, car pouvant conduite à «des prises de décision erronées qui ont ensuite de graves conséquences».

    Source

  • La Californie pourrait légaliser l’infanticide

    Publié par Guy Jovelin le 01 avril 2022

    La Californie pourrait légaliser l’infanticide

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    Le gouverneur de Californie, Gavin Newsom, se voit comme un futur candidat à l’élection présidentielle et fait tout ce qu’il peut pour séduire la base radicale “progressiste” du parti Démocrate.

    M. Newsom cherche à positionner la Californie comme un “État sanctuaire” lorsqu’il s’agit de promouvoir l’avortement. Il a formé un “California Future Of Abortion Council” (Conseil sur l’Avenir de l’Avortement en Californie) pour élaborer des propositions visant non seulement à garantir la disponibilité continue de l’avortement en Californie – pour les résidents et les non-résidents – mais aussi à étendre considérablement les soi-disant droits reproductifs pour inclure l’avortement même après la naissance. En d’autres termes, l’infanticide.

    En vertu de la législation (Assembly Bill 2223) visant à mettre en œuvre l’une des recommandations du Conseil sur l’Avortement de Newsom, les “personnes enceintes” (autrement appelées femmes) seraient protégées des sanctions pénales ou civiles pour toute “action ou omission” liée à leur grossesse, “y compris la fausse couche, la mortinaissance, l’avortement, ou la mort périnatale”. De plus, toute personne qui “aide ou assiste” une femme dans l’exercice de ses “droits” en vertu de la législation est exonérée de toute responsabilité. En outre, si un agent des forces de l’ordre ou une autre autorité devait arrêter ou inculper quelqu’un pour un crime lié à un acte protégé par la législation, l’agent pourrait être poursuivi personnellement et des dommages-intérêts pourraient lui être demandés.

    La question de savoir si AB 2223 autorise l’infanticide dépend de la signification de la “mort périnatale”. Il est révélateur que la législation elle-même ne définisse pas le terme, ce qui nous oblige à recourir à d’autres sources de définition. Si les définitions médicales varient, elles incluent toutes le décès des nouveau-nés jusqu’à sept jours après la naissance. Il semble donc évident que – en l’absence d’une décision contraire de la Cour – en vertu des dispositions de la loi AB 2223, un bébé né vivant peut être tué pendant sept jours, voire plus.

    En Californie, une femme a le droit d’avorter de son enfant pour n’importe quelle raison, ou sans raison du tout, pendant toute la durée de sa grossesse, pour autant qu’elle affirme que cela est nécessaire pour protéger sa santé mentale ou physique. L’AB 2223 éliminerait entièrement l’”exception de santé” et étendrait ce droit élargi à l’”interruption de grossesse” des enfants âgés de sept jours ou peut-être même plus. Ainsi, une femme peut donner naissance à un bébé en bonne santé, mais il y a peut-être quelque chose chez cet enfant qui la dérange. La couleur de sa peau est peut-être trop foncée ou trop claire. Ou ses yeux ont l’air inclinés, ou pas assez inclinés. Peut-être que l’enfant pleure trop. Ou bien le bébé est une fille et la femme voulait un garçon, ou vice versa. L’enfant est peut-être né avec une maladie qui nécessitera des soins médicaux ultérieurs. Ou peut-être la femme souffre-t-elle d’une dépression post-partum et ne désire-t-elle plus être mère. Toutes ces circonstances, ainsi que toute autre raison (ou aucune raison), sembleraient donner lieu à une protection juridique de la femme – et de toute personne qu’elle choisit pour “l’aider ou l’assister” – pour tuer l’enfant et le faire ainsi subir une “mort périnatale”.

     

    Source : lesalonbeige

  • L’Arabie Saoudite va renvoyer 100.000 migrants éthiopiens dans leur pays, le royaume en a déjà renvoyé 352.000 en 4 ans. L’ONU approuve ces expulsions massives

     

     

    Plusieurs centaines d’Ethiopiens sont arrivés mercredi à Addis Abeba en provenance d’Arabie Saoudite, le premier contingent des quelque 100.000 ressortissants d’Ethiopie qui vont être rapatriés du royaume au cours des prochains mois, ont constaté des journalistes de l’AFP.

    (…) Le ministère éthiopien des Affaires étrangères a annoncé qu’il allait rapatrier environ 100.000 de ses citoyens d’Arabie Saoudite au cours des sept à onze mois à venir, dans le cadre d’un accord signé récemment entre les deux pays.

    Vêtues pour la plupart d’une abaya noire, traditionnelle en Arabie saoudite, le visage de certaines couvert d’un niqab, de nombreuses femmes portaient des bébés sur le dos ou tenaient des enfants par la main, leurs maigres affaires entassées dans des sacs en plastique, en attendant en file indienne d’être enregistrées à leur descente de l’avion.

    “Nous sommes de retour dans notre pays béni après six mois en prison”, se réjouit Medina, jeune femme de 28 ans, “mais nombre de nos frères continuent de souffrir particulièrement dans les prisons pour hommes”.

    Des organisations de défense des droits de l’Homme dénoncent depuis plusieurs années les conditions de rétention des migrants éthiopiens en Arabie saoudite.

    Ces gens “sont nos citoyens. Ils ont connu des moments très douloureux. Quand le gouvernement a compris leur douleur (…) il a entamé des discussions diplomatiques” pour les faire rentrer, a expliqué Hana Yeshingus, représentante du ministère éthiopien des Femmes et des Enfants.

    “Répondre aux besoins des 100.000 personnes de retour sera un énorme défi pour le gouvernement (éthiopien), pour l’OIM et pour les partenaires” de l’Ethiopie, souligne l’OIM (Organisation internationale pour les migrants, liée à l’ONU)

    L’organisation estime “qu’environ 750.000 Ethiopiens résident actuellement dans le royaume (saoudien), dont quelque 450.000 sont entrés de manière illégale et devront être aidés à rentrer chez eux”, et rappelle qu’au “cours des quatre années écoulées, l’Arabie saoudite a renvoyé environ 352.000 Ethiopiens chez eux”.

    TV5 Monde via fdesouche

  • L’Arabie Saoudite va renvoyer 100.000 migrants éthiopiens dans leur pays, le royaume en a déjà renvoyé 352.000 en 4 ans. L’ONU approuve ces expulsions massives

    Publié par Guy Jovelin le 31 mars 2022

    Plusieurs centaines d’Ethiopiens sont arrivés mercredi à Addis Abeba en provenance d’Arabie Saoudite, le premier contingent des quelque 100.000 ressortissants d’Ethiopie qui vont être rapatriés du royaume au cours des prochains mois, ont constaté des journalistes de l’AFP.

    (…) Le ministère éthiopien des Affaires étrangères a annoncé qu’il allait rapatrier environ 100.000 de ses citoyens d’Arabie Saoudite au cours des sept à onze mois à venir, dans le cadre d’un accord signé récemment entre les deux pays.

    Vêtues pour la plupart d’une abaya noire, traditionnelle en Arabie saoudite, le visage de certaines couvert d’un niqab, de nombreuses femmes portaient des bébés sur le dos ou tenaient des enfants par la main, leurs maigres affaires entassées dans des sacs en plastique, en attendant en file indienne d’être enregistrées à leur descente de l’avion.

    “Nous sommes de retour dans notre pays béni après six mois en prison”, se réjouit Medina, jeune femme de 28 ans, “mais nombre de nos frères continuent de souffrir particulièrement dans les prisons pour hommes”.

    Des organisations de défense des droits de l’Homme dénoncent depuis plusieurs années les conditions de rétention des migrants éthiopiens en Arabie saoudite.

    Ces gens “sont nos citoyens. Ils ont connu des moments très douloureux. Quand le gouvernement a compris leur douleur (…) il a entamé des discussions diplomatiques” pour les faire rentrer, a expliqué Hana Yeshingus, représentante du ministère éthiopien des Femmes et des Enfants.

    “Répondre aux besoins des 100.000 personnes de retour sera un énorme défi pour le gouvernement (éthiopien), pour l’OIM et pour les partenaires” de l’Ethiopie, souligne l’OIM (Organisation internationale pour les migrants, liée à l’ONU)

    L’organisation estime “qu’environ 750.000 Ethiopiens résident actuellement dans le royaume (saoudien), dont quelque 450.000 sont entrés de manière illégale et devront être aidés à rentrer chez eux”, et rappelle qu’au “cours des quatre années écoulées, l’Arabie saoudite a renvoyé environ 352.000 Ethiopiens chez eux”.

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