Publié par Guy de Laferrière le 23 mars 2023

Sivald Skayden
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Publié par Guy de Laferrière le 23 mars 2023
Sivald Skayden
Publié par Guy de Laferrière le 23 mars 2023
L’Institut Pasteur a signalé, jeudi 16 mars, la diffusion en hausse d’une souche hautement résistante aux antibiotiques de la bactérie Shigella sonnei . Très contagieux, ce pathogène se transmet entre humains via des matières fécales (beaucoup plus rarement par des aliments contaminés). L’infection qui en résulte, connue sous le nom de shigellose, provoque des diarrhées fébriles parfois sanglantes et des douleurs abdominales. Cette maladie qui touche d’habitude les pays pauvres, provoque chaque année 70 000 décès, d’après l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Les chercheurs du Centre national de référence (CNR) chargé de la surveillance microbiologique de cette bactérie ont relevé 106 cas d’infections résistantes en France entre septembre 2020 et février 2022, la plupart concernant des homosexuels contaminés par transmission sexuelle. La bactérie est connue depuis très longtemps. « Cette souche a été détectée pour la première fois en France en 2015, relate le Pr François-Xavier Weill, responsable de l’unité Bactéries pathogènes entériques à l’Institut Pasteur. Elle a ensuite donné lieu à des épidémies circonscrites, souvent d’origine importée, notamment en 2017 dans une école qui a dû être fermée. Après une pause liée à la pandémie de Covid, elle s’est diffusée en France rapidement. En 2021, 22 % de toutes les souches de Shigella sonnei analysées étaient hautement résistantes ». Ces résultats ont été publiés en janvier dans la revue Nature Communication .
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« La surveillance de la bactérie par séquençage génomique au CNR permet de lancer une alerte précoce, alors que le phénomène n’est pas perceptible par les cliniciens, souligne le Pr Weill. À l’échelle nationale, les cas sont encore peu nombreux. Mais il est important que les médecins et les centres de dépistage soient informés de cette émergence pour pouvoir prendre des mesures visant à réduire la transmission de cette souche bactérienne ». Le Centre européen pour la prévention et le contrôle des maladies (ECDC), qui qualifie de « faible » l’impact de ces infections dans la population générale, s’inquiète de son côté dans un bulletin du 23 février qu’une propagation non maîtrisée de cette souche favorise l’acquisition de résistances par d’autres bactéries.
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Publié par Guy de Laferrière le 23 mars 2023
Publié par Guy de Laferrière le 23 mars 2023
Une aggravation d’un an de prison ferme a été requise, mercredi 22 mars, par l’avocat général, Richard Pallain, contre Nour Benostmane, accusé du vol et du viol de la chienne samoyède de 12 ans, Flicka, commis entre le 15 et le 19 septembre 2022. Le Chambérien de 43 ans avait été condamné par le tribunal correctionnel à cinq ans de prison dont quatre ferme, le 9 janvier 2023. Une décision dont il avait fait appel.
Il a comparu devant la cour pour un second procès, ce mercredi, en réaffirmant qu’il n’avait ni volé, ni violé la chienne, qu’il ne l’avait pas maltraitée et qu’il n’avait pas menacé de mort un policier une fois interpellé. « Le chien, je l’ai trouvé. J’ai entendu des voix qui me disaient : le chien, c’est pour toi, prends le chien ! » L’animal avait été retrouvé dans la cave de la maison de l’Opac que squattait Nour Benostmane, sans lumière, avec une couverture, un morceau de pain sec et un bol vide. « Sur le Coran, sur le bon Dieu, j’en ai pris soin du chien ! Je l’ai mis au sous-sol parce qu’il perdait des poils. Je n’ai pas commis d’acte sexuel sur cette chienne. C’était un nounours, je suis tombé amoureux. J’étais possédé ce jour-là ! »
(Merci à René)
Le viol d’animaux n’existe pas, en tant que tel, dans le Code pénal. Mais ce sont bien des signes possibles de pénétration que le vétérinaire a constatés sur la chienne Flicka, volée à Chambéry et retrouvée maltraitée à La Ravoire, en septembre. L’homme poursuivi pour “atteinte sexuelle sur un animal domestique” et “mauvais traitements” a été condamné, lundi 9 janvier, à quatre ans de prison ferme.
En arrivant à la maison squattée de La Ravoire, où leur avait été signalé un individu pouvant correspondre au ravisseur de Flicka, le 20 septembre 2022, les policiers ont entendu un homme crier et insulter, des bruits ressemblant à des coups et un chien hurler. Ils ont enfoncé la porte au bélier et ils ont embarqué Nour El Islam Benostmane, 43 ans maintenant, seul occupant des lieux, résidant à l’étage. (…)
Publié par Guy de Laferrière le 23 mars 2023