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Le nouveau maire de New York est Zohran Mamdani – élu avec environ 50,4 % des voix, contre 41,3 % pour Andrew Cuomo et 7,5 % pour Curtis Sliwa. Il devient le plus jeune maire de la ville depuis 1892 et le premier de confession musulmane.
Garantie sioniste
Zohran Mamdani, 34 ans, était le candidat démocrate à la mairie de New York. Musulman affirmé, né en Ouganda, de parents d’origine indienne, il avait d’abord été qualifié d’« antisémite » et d’« antisioniste », avant de déclarer : « Je vais avoir des sionistes dans mon administration ».
Adoubé par la communauté hassidique
A l’approche du scrutin, il a rencontré la communauté hassidique « Satmar » à Brooklyn et portait pour l’occasion une kippa sur la tête.
Adoubé par la famille Soros
Alexander Soros, fils de George Soros, a apporté son soutien au nouveau maire de New-York et l’a félicité pour sa victoire.
« Victoire raciale »
Après la proclamation de sa victoire, Zohran Mamdani a salué une « victoire raciale » obtenue grâce à « des propriétaires de dépanneuses yéménites, des grands-mères mexicaines, des chauffeurs de taxi sénégalais, des infirmières ouzbèkes, des cuisiniers trinidadiens et des tantes éthiopiennes ».
Réveillez-vous, cette victoire n’est pas celle de l’islam mais du Nouvel Ordre Mondial, promoteur d’une société nomade et multiraciale sur laquelle domine la haute finance cosmopolite.
Zemmour (1) ne souhaite pas une reconquête catholique
Le politicien Eric Zemmour, grâce au soutien des médias appartenant à l’industriel Bolloré, continue d’illusionner une partie – de plus en plus réduite – d’électeurs prêts à troquer le nationalisme français contre le national-sionisme. La sortie de son nouveau livre La Messe n’est pas dite relance le débat sur ce personnage qui, dans les coulisses, avec sa compagne Sarah Knafo, côtoie régulièrement Meyer Habib, celui qui fit autrefois partie d’un commando sioniste qui attaqua violemment un défilé d’hommage à Sainte Jeanne d’Arc.
Zemmour, du polémiste au théologien hérétique héritier de l’arianisme
Un lecteur m’a transmis cette réflexion – qui s’ajoute au débat – de Charles Vaugirard, historien, blogueur catholique, cofondateur du site Cahiers Libres, collaborateur du site Aleteia :
Nous connaissions Eric Zemmour polémiste puis homme politique, nous le découvrons maintenant théologien hérétique héritier de l’arianisme. Voici un extrait de La messe n’est pas dite :
« Les adeptes de Jésus se divisèrent alors en deux camps, qui devinrent de plus en plus irréconciliables : ceux qui, autour de son frère Jacques, ou de Pierre, adoraient en Jésus le plus grand des prophètes, mais des prophètes juifs, tout en continuant de respecter les obligations légales de la religion de leurs pères ; et les autres, dans la lignée de Paul, qui, estimant que Jésus était une révélation divine rendant caduc tout ce qui l’avait précédée, même la Loi, jetaient par-dessus bord ces contraintes pratiques pour embrasser la seule foi en Jésus, qui de prophète devint Messie, de Messie devint fils de Dieu, et de fils de Dieu devint Dieu. Ceux-ci n’hésitèrent pas, dans leur ouverture vers la société des gentils, à incorporer dans le dogme catholique des éléments venus du paganisme gréco-romain, et en particulier de l’enseignement de Platon, comme le culte de la Trinité ou la résurrection des âmes.«
Et oui, vous avez bien lu. Et dans son essai que j’ai lu en entier (il se lit vite), il revient souvent sur cette Église de Pierre qu’il qualifie de judéo-chrétienne, et qui a sa faveur, en opposition à celle de Paul qui serait l’ancêtre du protestantisme et du catholicisme post-Vatican II et qui voue ses adeptes à subir le Grand Remplacement.
J’avoue que je ne m’attendais pas à un tel degré d’ineptie. Ce qu’il dit est historiquement et théologiquement faux. Ce n’est rien d’autre qu’un arianisme, sorte de christianisme sans Christ qui ressemble finalement à… l’islam !
Et il n’y a pas que ça. Bien qu’il comprenne que la déchristianisation remonte au XVIIIeme siècle, il ignore totalement le grand renouveau catholique du XIXeme siècle. Il appelle à un christianisme identitaire défensif au sein de la République laïque (ses supporters tradis s’étoufferont en lisant ça, tout comme son éloge de Renan) en omettant que l’Eglise ne peut avoir une attitude défensive, qu’il compare à Verdun, mais au contraire doit être missionnaire. Il interprète la croissance du nombre de baptêmes d’adultes à la peur de l’islam alors que c’est plus complexe et surtout une aventure intérieure. Cet essai est évidemment une tentative de récupération politique du christianisme pour son parti politique qui est en chute libre. Mais de grâce, ne vous contentez pas de ses belles phrases flatteuses de ses extraits d’interview sur CNEWS : lisez tout son livre et vous comprendrez qu’il raconte beaucoup d’énormités au milieu de trop rares vérités.
Attention : je ne nie pas le danger de l’islamisme, ni la grave crise démographique française. Il y a effectivement une mutation démographique en cours et à venir, de même qu’un effondrement du christianisme. Mais ce qui nous menace n’est pas seulement l’islamisme radical, c’est surtout l’athéisme et l’installation d’une nouvelle société à coups de lois sociétales (euthanasie, GPA, etc). La réalité est beaucoup plus complexe que le discours de Monsieur Z. Et hélas elle n’est pas moins sombre… Mais aussi il se passe quelque chose de mystérieux : conversions, baptêmes d’adultes, confirmations d’adultes, succès du film Sacré Cœur et autres signes d’un retour. Est-ce le début d’un grand renouveau comme au XIXéme ou bien un phénomène passager ? Dieu seul le sait ! Mais il y a de quoi faire preuve d’espérance !
Que ce soit par souci d’originalité, snobisme, désir de vivre dans une société bien ordonnée (maurrassiens) ou tout simplement par ignorance, il y a toute une flopée d’individus qui, tout en étant athées et n’ayant que faire du fait religieux, se prétendent royalistes. Sans le savoir, ces personnes nuisent énormément à la crédibilité du régime monarchique. Il convient donc de rappeler qu’en toute dernière analyse, la seule légitimité de la monarchie repose sur l’élection du roi par Dieu. Cette élection étant confirmée avec le sacre du monarque par le pape ou par un évêque de la sainte Église catholique. Une monarchie où le roi n’est pas l’oint du Seigneur n’a, au fond, guère plus de légitimité qu’une simple mafia. C’est essentiel, il ne faut jamais l’oublier.
De cette évidence en découle une autre. En effet, le roi étant l’élu de Dieu, pour que son élection ait un sens et à moins d’être un imposteur, il se doit nécessairement d’appartenir à la seule vraie religion, c’est-à-dire le catholicisme. C’est pourquoi les monarchies reposant sur des spiritualités viciées, comme les monarchies protestantes d’Europe du Nord (Royaume-Uni compris où, dans les églises anglicanes, les gays sont mariés), n’ont rien à envier, en matière d’abomination, aux pires républiques et démon-craties, infestées par le politiquement correct (France, Allemagne, États-Unis, etc.). En effet, nous trouvons dans ces sinistres royaumes (plus du diable que de Dieu) les habituelles infamies de la culture de mort : meurtre des enfants à naître, mariage contre-nature, théorie du genre, etc. Quant aux monarchies catholiques comme l’Espagne ou la Belgique, je rappelle que les monarques n’ont en gros aucun vrai pouvoir et que, par conséquent, elles ne sauraient être considérées comme de vraies monarchies.
À l’instar des tièdes et des faux chrétiens qui, tout en se réclamant du Christ, sont trop lâches pour condamner frontalement l’avortement ou le mariage homosexuel (voir sur l’homosexualité les propos de Saint Paul dans Romains 1:26-27), et ainsi nuisent gravement à l’Église, les royalistes de pacotille qui, in fine, ne croient ni en Dieu ni en diable, nuisent profondément à la crédibilité de la monarchie catholique française. Non, être royaliste n’est pas un jeu ; ce n’est pas être membre d’un énième Lions club du coin ; c’est croire que l’oint du Seigneur, si telle est la volonté de Dieu, peut réussir là où la République ne peut qu’échouer.