Publié par Guy de Laferrière le 02 mars 2023
Source : fdesouche
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Publié par Guy de Laferrière le 02 mars 2023
Source : fdesouche
Publié par Guy de Laferrière le 02 mars 2023
À Callac, dans les Côtes d’Armor, le maire a signé en 2021 une convention avec le fonds de dotation Merci, afin d’installer plusieurs familles de migrants dans la commune. En raison de l’opposition d’une partie de la population, le maire a annoncé le 11 janvier 2023 renoncer à son projet (1).
Parmi les projets qu’elle finance, la fondation privée Merci soutient l’installation de migrants dans des communes. Son rapport d’activité de l’année 2021 donne des informations sur la nature de l’aide qui est apportée aux communes qui contractent avec elle : « Horizon propose de rénover ou de construire des « lieux de vie » avec des personnes réfugiées et non-réfugiées qui, grâce à leurs savoir-faire, participeront ensemble au développement économique, urbain, social et culturel d’un territoire » (2). Une carte de France dans le rapport d’activité fait apparaitre une vingtaine de sites qui pourraient devenir des « villages horizon ». La fondation a précisé après la décision du maire de Callac que « de nombreuses communes se sont déjà portées volontaires pour accueillir le projet. » (3).
Le 11 février 2023, près de Toulouse, à Saint-Lys, des habitants ont manifesté dans les rues de la commune à l’appel du « collectif Saint-Lysien ». Ils entendaient protester contre le projet d’installation d’un centre de préparation au retour, qui pourrait accueillir jusqu’à 120 migrants (4).
Les premiers centres de préparation au retour ont vu le jour à partir de 2015. Leur vocation est selon un rapport sénatorial paru en mai 2022 de « développer des alternatives à la rétention pour l’éloignement des ressortissants de pays tiers d’une part, (et) fluidifier le parcours des demandeurs d’asile d’autre part » (4). A fin 2021, 34 centres disposant de 2 151 places étaient implantés sur le territoire national. Si les crédits dédiés à ce dispositif sont en très forte hausse en 2023 (+29 millions d’euros en autorisations d’engagement par rapport à 2022), le nombre de créations de nouveaux centres prévu cette année n’est pas connu (5).
L’État a réquisitionné en décembre 2022 dans le cadre du Plan grand froid deux cents places d’hébergement dans le domaine de Grignon, à Thiverval-Grignon (Yvelines) pour y loger principalement des migrants. Une manifestation a été organisée le 11 février 2023 pour le dénoncer (6).
Le Plan grand froid vise selon les pouvoirs publics à « prévenir et limiter les effets sanitaires et sociaux liés aux températures de l’hiver et ses aspects collatéraux, en portant une attention particulière aux populations vulnérables » (7). En Ile de France, ce plan a été déclenché le 11 décembre 2022 et s’est traduit notamment par le renforcement du nombre de places d’hébergement. Selon le journal Les Échos, « cette solution d’urgence (l’hébergement au domaine de Grignon NDLR), adoptée pour la période hivernale, devrait prendre fin entre les mois de mars et de mai 2023. » (8)
Plusieurs manifestations (et contre manifestations) ont été organisées ces dernières semaines à travers la France contre l’implantation de centres d’accueil pour demandeurs d’asile (CADA) : à Beyssenac (Corrèze) le 18 février (9), à Saint-Brévin (Loire Atlantique) et à Bélâbre (Indre) le 25 février (10).
Les CADA en projet dans ces communes sont l’un des types de structures du Dispositif National d’Accueil (DNA), dont la vocation est de permettre aux demandeurs d’asile et aux réfugiés sans logement d’être hébergés.
Les différents types de structures du DNA sont les suivants :
Les capacités du Dispositif National d’Accueil ont très fortement progressé depuis l’accession au pouvoir d’Emmanuel Macron en 2017. Le nombre de places est passé de 82 362 en 2017 à 113 382 en 2022. Selon un rapport sénatorial paru le 17 novembre 2022, 4 900 nouvelles places vont être créées cette année (2 500 en CADA, 1 500 en CAES et 900 HUDA) (12).
Sources : Ministère de l’intérieur, rapport sénatorial 121 2022
Plus généralement, le directeur de l’Office français de l’immigration et de l’intégration déclarait récemment au sujet de l’hébergement d’urgence : « On est le seul pays à considérer que chaque personne, peu importe son statut à droit à un hébergement d’urgence, sans conditions. 40% des places dans l’UE sont en France » (13).
Le financement du DNA dépend principalement de deux lignes du budget de l’État :
Plus globalement, le gouvernement a alloué 2,674 milliards d’euros (en A.E.) à la mission « Immigration, asile et intégration » en 2023, soit 681 millions d’euros de plus que l’année dernière (14).
Contrairement aux demandeurs d’asile, lesdits Mineurs Non Accompagnés (MNA) relèvent d’une prise en charge non de l’État mais des départements. Une étude réalisée en 2017 a fait ressortir qu’un quart des MNA était logé dans un centre d’hébergement, d’autres étant avant l’évaluation de leur minorité sans hébergement connu (15).
Source : Mission MNA du ministère de la justice
Compte tenu de la progression continue du nombre de jeunes étrangers demandant à être pris en charge au titre de l’Aide Sociale à l’Enfance, la création de nouveaux centres d’hébergement dans différentes communes est également plus que jamais à l’ordre du jour.
S. Quintinius
02/03/2023
(1) https://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/cotes-d-armor/guingamp/le-maire-callac-renonce-au-projet-conteste-d-accueil-de-migrants-ce-n-etait-plus-tenable-2691482.html
(2) https://fondsdedotationmerci.org/
(3) https://mailchi.mp/5fc331fe86cb/arrt-du-projet-horizon-callac
(4) https://www.ladepeche.fr/2023/02/15/manifestation-contre-le-centre-de-migrants-11000184.php
(5) https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/16/rapports/cion_fin/l16b0292-tiii-a28_rapport-fond.pdf
(6) https://actu.fr/ile-de-france/thiverval-grignon_78615/une-manifestation-anti-migrants-devant-le-domaine-de-grignon-le-11-fevrier_57187304.html
(7) https://www.prefectures-regions.gouv.fr/ile-de-france/Actualites/Plan-Grand-Froid-declenche-a-Paris-l-Etat-renforce-ses-mesures-pour-les-personnes-a-la-rue
(8) https://www.lesechos.fr/pme-regions/ile-de-france/yvelines-le-domaine-de-grignon-utilise-comme-refuge-temporaire-pour-sans-abri-1890901
(9) https://www.lamontagne.fr/arnac-pompadour-19230/actualites/creation-d-un-centre-d-accueil-de-refugies-a-beyssenac-opposants-et-defenseurs-du-projet-se-font-face_14264717/
(10) https://www.francebleu.fr/infos/societe/a-belabre-l-arrivee-d-un-centre-de-demandeurs-d-asile-provoque-des-tensions-4066315
(11) Rapport d’activité 2021 – Ofii
(12) https://www.senat.fr/rap/l22-115-316/l22-115-316.html
(13) https://twitter.com/j_jaures/status/1628462208135864322
(14) https://www.senat.fr/rap/l22-115-316/l22-115-3164.html#toc35
(15) https://drees.solidarites-sante.gouv.fr/publications/etudes-et-resultats/un-quart-des-mineurs-non-accompagnes-mna-dormaient-en-centre
Publié par Guy de Laferrière le 02 mars 2023
Publié par Guy de Laferrière le 02 mars 2023
par Christelle Néant
Le 28 février 2023, le ministère russe de la Défense a mis en garde, lors d’une conférence de presse du chef des troupes de protection NRBC russes, contre une potentielle provocation à l’arme chimique en Ukraine, menée par les États-Unis.
Alors que l’Ukraine utilise des armes chimiques dans le silence complice des organisations comme l’OIAC, une déclaration de l’ancien ambassadeur américain en Russie John Sullivan a alerté les autorités russes.
En effet, lors d’une conférence du Centre de Discussion Wilson, John Sullivan a déclaré que la Russie pourrait utiliser des armes chimiques en Ukraine, et en accuser les Ukrainiens.
« Je ne serais pas surpris qu’ils [les Russes – ndlr] utilisent des armes chimiques dans un cadre limité comme celui-là. Mais je prédis que, comme pour la Syrie, ils essaieront de le faire d’une manière à blâmer les Ukrainiens. Il s’agira d’une provocation de la part des Ukrainiens et ils compteront sur leurs alliés ou partenaires pour porter l’affaire devant l’OIAC afin de se retrouver dans l’obligation de mener une enquête pour déterminer qui a fait quoi, ce qui est impossible dans une zone de guerre. Cela me semble être une possibilité claire. Je pense que l’avons vu l’année dernière à Marioupol, les Russes ont accusé les Ukrainiens d’avoir utilisé, à petite échelle des armes chimiques. J’ai vu aujourd’hui dans le New York Times une accusation selon laquelle les Ukrainiens larguent depuis des drones de petits engins explosifs contenant des éléments chimiques », a-t-il déclaré.
Quand on voit quelqu’un comme Sullivan faire passer les faits dont les Ukrainiens se vantent eux-mêmes (je rappelle que la preuve du largage de munitions chimiques par des drones a été fournie dans des photos et des vidéos publiées par un commandant ukrainien, qui en est fier !!!) pour des fausses accusations russes, et accuser à l’avance Moscou de vouloir utiliser des armes chimiques en Ukraine, cela veut clairement dire qu’il y a anguille sous roche et une opération sous faux-drapeau en préparation. Et Sullivan absout à l’avance ceux qui organiseront cette provocation à l’arme chimique en Ukraine en disant qu’il sera impossible de déterminer qui a réellement mené l’attaque parce que c’est la guerre.
Bien que je doute que cela empêchera les États-Unis d’accuser la Russie sans preuve, comme ils l’ont fait contre l’Irak (je rappelle Colin Powell et sa fiole de pseudo-armes de destructions massives de Saddam Hussein qui n’existaient pas), et la Syrie (où là ils ont été jusqu’à pousser l’OIAC à trafiquer le rapport écrit par les experts de terrain).
Et au vu des préparatifs que la Russie a détecté en Ukraine, il y a de quoi inquiéter Moscou. En effet, début 2023 le Centre euro-atlantique de coordination des réactions en cas de catastrophe a planifié une importante expédition de moyens de protection individuelle vers l’Ukraine.
D’après le chef des troupes de protection NRBC (Nucléaire, Radiologique, Biologique et Chimique) russes, le général Igor Kirillov, la liste des équipements fournis comprend plus de 55 000 ensembles d’équipements de protection individuelle, 55 000 masques à gaz, et 13 000 trousses de secours individuelles pour les victimes de gaz avec priorité aux antidotes pour les agents organophosphorés tels que le sarin et le soman – 600 000 ampoules, aux médicaments anti-convulsions – 3 millions de comprimés, aux préparations de désintoxication pour le gaz moutarde, à la lewisite et aux inhibiteurs de chloroacétophénone de l’acide cyanhydrique – 750 000 flacons.
De plus, d’après les informations reçues par le ministère russe de la Défense, le 10 février 2023, un train transportant une cargaison de produits chimiques et des ressortissants étrangers est arrivé à Kramatorsk (partie du Donbass encore sous contrôle ukrainien).
Le wagon qui contenait cette cargaison de produits chimiques a été détaché du train et tracté jusqu’au territoire de l’usine sidérurgique de Kouybychev à Kramatorsk, où il a été déchargé sous le contrôle du SBU (services secrets ukrainiens) et des représentants du commandement des Forces Armées Ukrainiennes (FAU).
Cette cargaison est constituée de 16 boîtes métalliques scellées, dont huit étaient étiquetées avec un symbole de danger chimique, une inscription BZ et marquées de deux bandes rouges, correspondant à la classe des substances toxiques à action incapacitante temporaire. Le BZ est un gaz incapacitant qui a été largement utilisé par l’armée américaine au Vietnam, mais qui est interdit par l’article 1 de la convention sur les armes chimiques.
Cinq des boîtes étaient étiquetées « C-S-RIOT », trois étaient étiquetées « C-R-RIOT » avec une seule bande rouge, ce qui correspond à des substances ayant une action irritante. La cargaison a ensuite été chargée dans des véhicules blindés de fabrication américaine, qui sont partis en convoi vers la ligne de contact.
Neuf jours plus tard, 11 wagons de munitions à fragmentation spécialement marquées ont été déchargés de nuit à Kramatorsk. Or, d’après les informations du ministère russe de la Défense, l’armée américaine a modifié ses obus à fragmentation pour les charger d’acides irritants liquides prêts à l’emploi.
Quand on a dans un court laps de temps une livraison de produits chimiques toxiques, d’obus pouvant les disperser et de moyens de protection, cela indique qu’une provocation à l’arme chimique en Ukraine est dans les tuyaux, et que ce sont manifestement les États-Unis qui en sont les organisateurs.
Cette provocation à l’arme chimique serait pour l’Ukraine un moyen d’essayer d’enrayer sa défaite sur le terrain militaire (Bakhmout/Artiomovsk étant désormais quasiment encerclée), en discréditant la Russie (qui serait bien sûr accusée d’avoir utiliser des armes chimiques, alors que je rappelle qu’elle a détruit tout son stock sous contrôle de l’OIAC il y a déjà des années), espérant ainsi que ses alliés lui tourneraient le dos. Espérons que la dénonciation de cette provocation à venir provoquera l’annulation de ce plan sordide.
source : Donbass Insider
Publié par Guy de Laferrière le 02 mars 2023
Le Parlement européen a approuvé le 14 février dernier les nouveaux objectifs en matière de réduction des émissions de CO2 pour les voitures et les camionnettes neuves : zéro émission de CO2 en 2035. Au passage, notons que les hyper-riches ne sont pas concernés. Comme l’indique le communiqué du Parlement européen, “les constructeurs qui immatriculent moins de 1.000 véhicules neufs par an continueront d’être exemptés”. Les milliardaires amateurs de bolides de luxe ne devront toujours pas partager les soucis de la plèbe… Pour atteindre les objectifs zéro carbone, les institutions de l’Union Européenne misent sur les voitures électriques. Or les problèmes s’accumulent : manque d’infrastructures de recharge électrique, explosion du coût de l’électricité et… probabilité de piratage en pagaille.
Car les voitures électriques regorgent de systèmes connectés, bien plus que les voitures à essence. C’est sur ce spectre du piratage des voitures électriques ainsi que des bornes de recharge que nous nous arrêterons aujourd’hui. Le Wall Street Journal a publié une intéressante enquête sur le sujet. Et propose quelques exemples de piratages récents à grande échelle.
“En février dernier, après l’invasion de l’Ukraine par la Russie, les chargeurs pour voitures électriques installés sur une autoroute russe se sont éteints et leurs écrans ont affiché des messages pro-Kiev.”
“En avril dernier, les chargeurs de l’île de Wight ont subitement diffusé des films pornographiques.”
Ce ne sont là que des exemples qui démontrent que les voitures électriques sont une cible privilégiée pour les cyberattaques. Pour comprendre pourquoi, il faut savoir qu’une voiture de luxe à essence contient environ 150 puces électroniques alors qu’une voiture électrique en contient près de 3.000, parce que tout est électronique dans une voiture électrique. Et tout peut donc être piraté à distance, la direction, le freinage, les accélérations… Il est même possible de créer des départs d’incendie.
Et les bornes de recharge ont également des connexions Internet cellulaires. L’un des risques est que des pirates parviennent à infecter une voiture avec un certain type de logiciel qui pourrait ensuite infecter la borne de rechargement puis l’ensemble du réseau de charge via les ordinateurs reliés aux bornes centrales de recharge publiques. De la sorte, le pirate entrerait dans l’ensemble du système d’un grand nombre de voitures électriques. Un autre risque majeur est lié aux mises à jour électroniques envoyées par les constructeurs automobiles à leurs véhicules électriques. Par ce vecteur, des cyberpirates pourraient introduire des logiciels malveillants dans des milliers voire des millions de véhicules électriques.
“Les pirates pourraient ensuite prendre le réseau en otage et demander une rançon, ou l’utiliser pour attaquer le réseau électrique.”, explique le Wall Street Journal.
Pour couronner le tout, ajoutons que les voitures électriques sont aussi les plus faciles à voler, sans effraction, via un simple boîtier électronique.
Source : medias-presse.info