Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

belgique - Page 3

  • Vers plus de tolérance pour le port de la Burqa en Belgique ? La sanction pour non-respect de cette loi pourrait être revue, selon certains membres du gouvernement

    Publié par Guy Jovelin le 10 septembre 2022

    C’est en tout cas la volonté de certains conseillers du gouvernement fédéral.

    Le port de la burqa dans l’espace public est aujourd’hui puni d’une amende de 15 à 25 euros et d’un emprisonnement d’un à sept jours. Le port de ce vêtement traditionnel afghan qui recouvre la tête et le corps est proscrit par une loi de 2011 qui interdit le port de tout vêtement cachant totalement ou principalement le visage dans l’espace public.

    La sanction pour non-respect de cette loi pourrait être revue, selon certains membres du gouvernement. Il nous revient que lors de discussions en intercabinet, certains conseillers des ministres ont émis la proposition que le port de la burqa ne soit plus aussi sévèrement sanctionné qu’il l’est actuellement.

    Ces discussions se tiennent dans un cadre plus large de révision du Code pénal. Cette révision a été entamée il y a plusieurs mois à l’initiative du ministre de la Justice Vincent Van Quickenborne (Open VLD). Un des volets de cette réforme vise à classifier les infractions à la loi selon huit catégories de peine, 8 étant la catégorie s’appliquant aux crimes les plus sévères, comme le meurtre, et 1 étant la catégorie relevant des faits les moins graves sur le plan pénal, principalement des infractions routières mineures.

    Une des propositions qui aurait été faite par des conseillers de gauche serait donc de faire passer en catégorie 1 le non-respect de la loi visant à interdire le port de tout vêtement cachant totalement ou de manière principale le visage. Une discussion qui viserait donc à potentiellement alléger la peine en cas de non-respect de l’interdiction du port de la burqa dans l’espace public.

    Cette proposition s’est heurtée à un front uni de Vooruit, du CD&V, de l’Open VLD et du MR. Pour ces partis, il n’est pas question de revenir sur une loi qui avait été adoptée à la quasi-unanimité à la Chambre en 2011, à l’exception d’un vote contre et de deux abstentions. À l’époque, le débat avait été très vif dans la sphère publique. Le député MR Daniel Bacquelaine, à la base de la “loi burqa”, avait dû être placé sous protection policière maximale après avoir reçu des menaces des milieux salafistes.

    Interrogé sur ces négociations en intercabinet, le PS répond qu’il faut maintenir l’interdiction de se présenter masqué dans les lieux accessibles au public. Du côté d’Ecolo, on déclare : “On travaille dans le cadre d’une interdiction du port de la burqa dans l’espace publique. Nous attendons du ministre de la Justice qu’il nous revienne avec la meilleure solution juridique une fois que le travail en intercabinet sera terminé. C’est ensuite que le gouvernement décidera de la nature précise de la sanction.” Affaire à suivre, donc.

    La Libre via fdesouche

  • Belgique : Quatre coups de feu tirés sans raison sur Nicolas, une expertise mentale demandée pour Mehdi, le tireur

    Publié par Guy Jovelin le 01 septembre 2022

    Mehdi, l’auteur des 4 coups de feu qui ont failli tuer Nicolas Tassin à Ham-sur-Heure en juillet dernier, ne se souvient toujours de rien : une expertise mentale sera réalisée pour s’assurer qu’il est bien pénalement responsable de ses actes.

    Un mois et demi après avoir tiré à quatre reprises sur un parfait inconnu, Mehdi dit toujours n’avoir aucun souvenir. Les faits sont pourtant très graves puisqu’on lui reproche une tentative de meurtre : quatre coups de feu ont été portés sur un total inconnu, qui sortait simplement les poubelles.

    (…) Sudinfo.be via fdesouche

  • Belgique : l’ex-présentatrice à la RTBF, Hadja Lahbib, d’origine algérienne, devient ministre des Affaires étrangères

    Publié par Guy Jovelin le 16 juillet 2022

    La Belgique n’avait plus véritablement de ministre des Affaires étrangères depuis avril. Depuis que Sophie Wilmès, ancienne Première ministre s’était mise en congé pour des raisons personnelles, la fonction était assurée par Alexander De Croo, qui cumulait avec ses fonctions de Premier ministre. Le Premier ministre, qui exerçait donc la fonction par intérim, a été remplacé par une journaliste de télévision sans apparentement politique et issue d’une famille d’origine kabyle algérienne. Hadja Lahbib a prêté serment devant le roi Philippe ce vendredi 15 juillet, un choix que la nouvelle ministre qualifie elle-même d’audacieux.

    La RTBF estime que le choix d’une personnalité publique de premier plan, venant d’une famille originaire du Maghreb, est forcément un calcul électoral à l’approche des élections générales de 2024. Même si la vie politique belge ne manque pas de ces passages étonnants entre journalisme et politique, Hadja Lahbib risque donc d’être attendue au tournant par l’opposition, et pas uniquement pour son absence d’expérience politique ou diplomatique.

    Hadja Lahbib a été pendant des années un visage de la RTBF, la télévision publique belge, où elle présentait les journaux. Et même si elle affirme ne pas avoir de couleur politique, elle a été désignée par le MR, le parti libéral, pour ce portefeuille de ministre des Affaires étrangères. Ce n’est pas la première fois que ce parti choisit une personnalité du petit écran pour porter ses couleurs.

    Dans le mode de fonctionnement de la démocratie parlementaire à la belge, chaque parti est en quelque sorte propriétaire des portefeuilles ministériels attribués lors de l’accord de coalition. Et le président des libéraux francophones ne s’en cache pas : il affirme que la nomination d’Hadja Lahbib est bonne pour le parti avant de dire qu’elle est bonne pour le pays.

    7 sur 7 via fdesouche

  • Belgique : les centres d’accueil pour demandeurs d’asile saturés, l’armée appelée à la rescousse, 750 places vont être créées dans des casernes

    Publié par Guy Jovelin le 08 juillet 2022

    750 places temporaires vont être créées par l’armée belge pour loger des demandeurs d’asile dans des casernes.

    L’armée belge va créer quelque 750 places temporaires dans des casernes pour loger des demandeurs d’asile et soulager le système d’accueil saturé, ont annoncé mercredi le ministère de la Défense et le secrétariat d’Etat à l’Asile et la Migration.

    Ces abris seront installés “dans des hangars, avec des installations sanitaires mobiles si nécessaire”, et “la restauration sera dans un premier temps également assurée provisoirement par la Défense”, précise un communiqué du ministère de la Défense.

    “Un village de conteneurs” proposant 750 places d’accueil est prévu “dans une deuxième phase”. “Il est très important qu'(il) puisse être construit le plus rapidement possible afin que l’accueil temporaire d’urgence dans les hangars de la Défense soit aussi court que possible”, ajoute-t-il.

    Les capacités d’accueil de demandeurs d’asile en Belgique sont actuellement de 31.000 places, avec un taux d’occupation de 95% qui signifie en pratique que les centres sont pleins, selon un porte-parole de Fedasil, l’agence pour l’accueil des demandeurs d’asile. Et ce n’est pas la première fois dans cette crise que le gouvernement appelle la Défense à la rescousse.

    (…) BFMTV via fdesouche

  • Belgique : un laboratoire clandestin de fabrication de pilules d’ecstasy découvert sur une base militaire abritant des armes nucléaires de l’Otan

    Publié par Guy Jovelin le 28 juin 2022

    Un laboratoire de fabrication de pilules d’ecstasy a été découvert à Peer (Belgique) sur une base militaire connue pour héberger une partie de l’arsenal nucléaire à la disposition de l’Otan, a-t-on appris mardi de source judiciaire.

    «Deux personnes ont été interpellées sur place, qui «ne sont pas employées de la Défense», a précisé à l’AFP une porte-parole du parquet de la province belge du Limbourg (nord). Elles ont été remises en liberté après avoir été interrogées par les enquêteurs, selon le parquet, qui ne précise pas s’il y a eu inculpation. «Le mercredi 22 juin 2022, la police locale de la Campine a découvert un laboratoire de drogues synthétiques, situé sur le domaine militaire (Otan) à Peer» et «utilisé pour la production de MDMA» (ou ecstasy), a indiqué le parquet dans un communiqué. Le laboratoire, ajoute le communiqué, «a été démantelé par les services spécialisés de la police fédérale, en collaboration avec l’Institut national de criminologie (NICC) et la Protection civile». Il semblerait qu’«une maison voisine» soit impliquée dans la création de ce laboratoire clandestin, est-il souligné. Si le sujet est très rarement évoqué par la Défense belge ou l’exécutif, ce domaine militaire – à Kleine-Brogel sur la commune de Peer – est connu dans le pays pour héberger des armes nucléaires américaines dans le cadre du dispositif de défense de l’Otan, avec d’autres bases en Europe.

    Dès la fin des années 1980, un ministre belge avait reconnu la présence d’armes nucléaires sur la base de Kleine-Brogel, où opère un contingent de l’armée américaine. Mais aucune précision n’a jamais été donnée sur leur nombre. Les abords de la base belge sont régulièrement le théâtre de manifestations de pacifistes et d’écologistes qui dénoncent ce manque de transparence.  […]

    Le Figaro via fdesouche