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  • Bordeaux. «On bafoue le principe de laïcité et c’est assumé» : le menu halal du collège Émile Combes inquiète des parents d’élèves

    Publié par Guy de Laferrière le 22 mai 2023

    Au collège Émile Combes à Bordeaux, lundi, le menu de la cantine présente un sauté de bœuf halal. Une connotation religieuse qui suscite une vive inquiétude chez certains parents d’élèves. Le mouvement Parents vigilants de la Gironde, fondé par Reconquête ! en 2022, alerte sur la politisation des enfants dans l’assiette.

    Émile Combes (1835-1921), homme politique français, a mené a une politique très anticléricale, qui aboutira en 1905 à la loi de séparation des Églises et de l’État et à l’instauration de la laïcité dans les établissements scolaires. [NDLR]

    Miniroulé au fromage, sauté de bœuf halal, chou-fleur, fromage et fruit. Sur Pronote, le collège Émile Combes de Bordeaux n’affiche aucune alternative au plat principal qui sera servi à la cantine, lundi. «Ce qui choque, c’est qu’on bafoue le principe de laïcité et que c’est assumé», s’indigne Virginie Tournay, porte-parole des Parents vigilants en Gironde. Le mouvement, lancé par Reconquête ! en septembre 2022, a été alerté par le père d’un des collégiens, aussi soucieux qu’offusqué. «Cela inquiète car on cède à une pression communautaire qui cible nos enfants parce qu’ils sont malléables. On leur apprend une manière politisée de vivre et de voir la société alors que le collège devrait justement être un rempart aux problèmes d’adultes», insiste Virginie Tournay. […]

    Le Département de la Gironde réfute cette accusation. Il rétorque pour clore le débat, que le choix des menus est à la discrétion des établissements scolaires qui, de surcroît, «sont autorisés à servir de la viande halal sans obligation de le stipuler».

    Le Figaro via fdesouche

  • Livreurs à vélo à Bordeaux : régularisations, possibilité d’une grève… le cri de révolte de migrants clandestins qui dénoncent une exploitation du système de leur situation

    Publié par Guy de Laferrière le 22 mai 2023

    À travers l’Association de mobilisation d’Aide aux livreurs, des travailleurs sans-papiers dénoncent la perversion d’un système qui exploite leur situation irrégulière. Ils demandent à rencontrer élus et responsables locaux

    « Le moment est venu de parler. » C’est une prise de parole inattendue. Début avril, quand la presse quotidienne régionale avait enquêté sur les livreurs à vélo, les plus précaires d’entre eux n’avaient pas souhaité s’exprimer à visage découvert. Sans-papiers habitant en squat, ils redoutaient de s’exposer.

    […]

     

    Sud-Ouest via fdesouche

  • Bordeaux : « Je me suis dit que c’était la fin », témoigne l’employé du magasin attaqué par derrière, étranglé avec une corde et menacé avec un couteau par Ahmed Z., déjà connu de la justice

    Publié par Guy de Laferrière le 22 avril 2023

    « C’est une agression d’une violence inouïe », pose Me Éva Barouk, l’avocate de la principale partie civile : un jeune homme de 26 ans, « bosseur, sans histoires », employé depuis près de trois ans dans une supérette Carrefour Express située rue de l’École normale, dans le quartier Caudéran, à Bordeaux. Le 19 avril, son client a été braqué alors qu’il se trouvait seul dans le magasin et s’apprêtait à fermer, peu avant 21 heures. Son agresseur était un voisin et habitué du commerce : Ahmed Zenatri, 45 ans, renvoyé en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Bordeaux ce 21 avril pour vol aggravé, le parquet ayant décidé de correctionnaliser cette affaire.

    Attaqué par-derrière, étranglé avec une corde et menacé avec un couteau, l’employé s’est vu mourir. « Je me suis dit que c’était la fin, témoigne-t-il à la barre. Il serrait la corde très fort autour de mon cou, au point de me couper le souffle. Il a menacé à deux reprises de me tuer. Aujourd’hui encore, je suis en état de choc. » À ses côtés, la directrice du magasin, partie civile elle aussi, essuie des larmes.

    (…) « J’étais défoncé, je n’étais pas dans mon état normal. Je suis sincèrement désolé, jamais je n’ai voulu faire de mal à ce jeune homme », assure le prévenu.

    Déjà connu de la justice, il n’avait pourtant plus fait parler de lui depuis plus de dix ans. Intérimaire, il s’apprêtait même à signer un CDI d’électricien. Mais ce soir du 19 avril, « il était prêt à tout », pense la procureure qui, « au vu de l’extrême gravité des faits, de leurs répercussions sur la victime qui a vécu une expérience de mort imminente », requiert de 6 à 7 ans de prison ferme.

    Sud Ouest via fdesouche

  • Bordeaux : « Il vient d’Algérie et c’est très compliqué de repartir dans l’autre sens. » ; sous OQTF et ayant “souvent varié noms, prénoms, dates et villes de naissance”, il écope de 6 mois de prison pour vol

    Publié par Guy de Laferrière le 15 avril 2023

    Il a d’abord nié en bloc. Avant de reconnaître l’évidence. « Oui, c’est moi sur la vidéo, c’est moi qui ai pris le téléphone », murmure un jeune de 26 ans, dans le box des prévenus de l’audience des comparutions immédiates du tribunal correctionnel de Bordeaux.

    Il est jugé sous une identité, mais, depuis son arrivée sur le territoire français il y a neuf ans, a souvent varié noms, prénoms, dates et villes de naissance au fil des alias présentés. Le 11 avril vers 20 h 45, cours Victor-Hugo à Bordeaux, une jeune femme s’est rendu compte que son téléphone avait disparu de son sac. Elle a pu géolocaliser son appareil et le voir se déplacer cours de l’Argonne et s’arrêter à Talence.

    La vidéosurveillance d’un bar a filmé la scène du vol. Le prévenu est clairement identifiable. Le lendemain, la victime s’est rendue à l’endroit où elle a perdu la trace de son smartphone. Là, elle a reconnu le voleur et appelé la police municipale.

    « Et les autres téléphones », s’interroge le président. « Je les ai achetés en magasin », rétorque le prévenu qui fait l’objet d’une obligation de quitter le territoire français. « Je sais que je dois partir mais je n’ai pas d’argent, je n’ai pas de passeport et j’ai une fille, née en France, que je ne veux pas laisser derrière moi. »

    (…) « Il vient d’Algérie et c’est très compliqué de repartir dans l’autre sens. » Le tribunal a opté pour une peine de six mois et une incarcération immédiate.

    Sud Ouest via fdesouche

  • Bordeaux : l’église du Sacré-Cœur taguée, un feu allumé sur le parvis

    Publié par Guy de Laferrière le 13 mars 2023

    Une dizaine de tags ont été inscrits dimanche soir sur l’église du Sacré-Cœur à Bordeaux. Un feu a même été allumé sur son parvis. L’un des tags affirme explicitement que l’église dérange dans le quartier bordelais de la gare Saint-Jean. En plus de ces tags, un feu de détritus avait été allumé devant la porte de l’église du Sacré-Cœur de Bordeaux, dimanche soir.

    «Lucifer à raison», «Diable, emmène-moi avec toi», «Thank you Satan». Les tags se détachent en lettres rouges sur les murs de l’église du Sacré-Cœur à Bordeaux, dégradés avec un marqueur ou peut-être même un rouge à lèvres. Au-dessus de la référence à la chanson de Léo Ferré surmontée d’un A cerclé, signe de reconnaissance des anarchistes, on peut encore lire : «Brûle tout gratos». Une déclaration suivie d’une intention : les auteurs de ces dégradations ont également allumé un feu de détritus sous le porche de l’édifice religieux. Les flammes, rapidement éteintes par les pompiers, n’ont pas eu le temps de l’endommager.

    Les auteurs de ces détériorations ont également profané son intérieur. «Tout s’effrite, mais on doit ébruiter» et «n*** ta mère» ont été rédigés d’une écriture ronde sur une porte en bois, tandis que la façade présente une autre dégradation visant directement le quartier de la gare Saint-Jean. «Les voisins détestent l’Église», avance ainsi une inscription sur cette paroisse située à 92 mètres du centre Jean-Paul II. Le diocèse de Bordeaux, qui a porté plainte contre X, «partage l’émotion des fidèles catholiques et des habitants choqués par ses actes».

    Une enquête a été ouverte par la Direction départementale de la sécurité publique qui soupçonne des débordements liés à la consommation d’alcool. Les caméras de surveillance doivent être exploitées et des voisins interrogés.

    La municipalité de Bordeaux a réagi à ces profanations indiquant dans un communiqué que «Pierre Hurmic s’émeut des actes de vandalisme et de dégradation perpétrés cette nuit sur l’église du Sacré-Cœur». Le maire de Bordeaux a dépêché Laurent Guillemin, son adjoint aux cultes, «auprès du père Benoît Davos afin de lui apporter le soutien de la Ville». Quelques heures plus tôt, le préfet de la Gironde, Étienne Guyot dénonçait sur Twitter «des tags haineux et des actes intolérables».

    Le Figaro via fdesouche