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bordeaux - Page 6

  • Bordeaux : ouverture d’AMAL, une « Maison des livreurs » pour les coursiers dont beaucoup sont des demandeurs d’asile ou ne possèdent pas de titre de séjour ou de papiers d’identité

    Publié par Guy de Laferrière le 19 février 2023

    Une « Maison des livreurs », dénommée AMAL (espoir en arabe), vient de voir le jour dans la cité girondine. Ce local offre à ces travailleurs précaires un espace de repos et d’échanges ainsi que l’accès à une assistance juridique et médicale. Beaucoup sont des demandeurs d’asile, ou n’ont pas de titre de séjour ou de papiers d’identité.

    Rue du Fort-Louis, à Bordeaux, dans les locaux historiques des Restos du cœur, vient d’ouvrir une maison d’un nouveau genre : un accueil de jour pour les coursiers des plates-formes de livraison de repas à domicile. Dans ce local prêté par la ville de Bordeaux, dirigée par le maire écologiste Pierre Hurmic, ils sont une cinquantaine à avoir adhéré à l’Association de mobilisation et d’accompagnement des livreurs (AMAL), qui gère le lieu.

    Ce nom a été choisi par ses trois fondateurs, Khalifa Kota, 27 ans, Mamadou Balde, 27 ans, et Mafoud (qui n’a pas souhaité donner son nom de famille), 26 ans, livreurs des plates-formes Uber Eats et Deliveroo. Un mot qui signifie aussi « espoir », en arabe, ajoute Khalifa Kota. Si cette « maison des livreurs » a vu le jour il y a à peine deux semaines en plein centre-ville, le projet, porté par le syndicat des coursiers de Gironde, remonte à 2020. La campagne des municipales bat alors son plein et l’objectif du syndicat est d’attirer l’attention des candidats sur la précarité des livreurs de repas dans la métropole.

    En parallèle, Khalifa Kota s’interroge. Il assiste, en plein travail, à deux reprises, à des accidents mettant en cause un livreur et une voiture. A chaque fois, ses collègues sont blessés, sans qu’une voiture ne s’arrête, mais lui intervient. L’un des livreurs lui dit qu’il doit se relever et reprendre sa course : il n’a pas le choix, il doit travailler.

    De son côté, dans le cadre de sa mission menée dans les squats et les bidonvilles, Médecins du monde découvre que beaucoup de livreurs à vélos vivent dans ces habitats précaires, 80 % gagnant moins que le smic. Difficile de connaître leur nombre exact. L’ONG estime que, sur 6 000 statuts d’autoentrepreneurs enregistrés en entreprises de livraison dans la métropole, plus de 30 % sont domiciliés au centre communal d’action sociale, au centre d’accueil de demandeurs d’asile ou dans des résidences de grands précaires. Sans compter ceux, sans titre de séjour ou sans papiers d’identité, qui sous-louent le compte de travailleurs enregistrés sur la plate-forme. […]

    Le Monde via fdesouche

  • Bordeaux : une femme octogénaire traînée sur plusieurs mètres par un migrant clandestin syrien qui voulait lui voler son sac à main. Connu sous plusieurs identités, il a été interpellé

    Publié par Guy de Laferrière le 07 janvier 2023

    Les policiers de l’unité d’atteinte aux personnes de la division Est ont été chargés de l’enquête sur ce vol avec violence sur personne vulnérable

    Il s’est enfui sans butin et sans se soucier de sa victime. Mercredi 4 janvier en début de soirée, un homme a tenté d’arracher le sac à main d’une octogénaire qui marchait sur l’avenue Thiers, à Bordeaux. La ciblant au regard de son grand âge, il n’avait pas prévu qu’elle résisterait.

    Tombée par terre, traînée sur plusieurs mètres, la dame n’a pas lâché son sac à main. Le voleur est donc reparti bredouille, sa compagne dans ses pas. Mais des témoins ont assisté à la scène. Certains ont prévenu les secours. D’autres ont poursuivi le couple jusque dans une résidence où il a été interpellé.

    L’homme, un Syrien de 24 ans en situation irrégulière sur le territoire français et connu sous plusieurs identités dans l’agglomération bordelaise depuis deux ans, a été placé en garde à vue à Cenon. Il aurait reconnu les faits. Il a été présenté vendredi au parquet et écroué en attendant sa comparution pour vol avec violence sur personne vulnérable.

    […]

     

    Sud-Ouest via fdesouche

  • Bordeaux : l’église de la Trinité dégradée, 17 impacts relevés, le vicaire évoque une « terrible bêtise » dans «une paroisse apaisée »

    Publié par Guy de Laferrière le 21 décembre 2022

    Mardi, 17 impacts ont été découverts dans le double vitrage intérieur de l’église de la Trinité à Bordeaux. Situé dans le quartier cosmopolite du Grand parc, l’édifice religieux avait déjà été tagué l’an passé. «Dans le contexte actuel, on a d’abord eu très peur et pensé au pire en apprenant la nouvelle. Finalement, ça ressemble plus à une terrible “bêtise”», dévoile au Figaro le père Samuel Volta, vicaire général du diocèse pour l’agglomération bordelaise.

    Six billes en acier ont été retrouvées près des vitres abîmées, qui n’ont pas été entièrement perforées, selon une source policière. Inspectées par l’économe du diocèse qui a également constaté qu’elles n’étaient pas brisées, elles ne seront pas réparées dans l’immédiat.

    Si le diocèse reconnaît que dans ce quartier populaire «le vivre ensemble est un peu un défi quotidien», il souligne également que «la paroisse est apaisée»Vivante et pleinement intégrée, la communauté catholique du Grand parc ne suscite pas «d’hostilités», selon le père Samuel Volta.

    La date des dégradations signalées par des ouvriers travaillant sur un chantier dans l’église demeure inconnue. Les portes du lieu de culte catholique n’ayant pas été forcées, il est présumé qu’elles ont été réalisées durant ses horaires d’ouverture. Le curé de la paroisse de la Trinité, qui habite le presbytère attenant, «n’a rien entendu». Une enquête est en cours et les autorités sont alertées. Le diocèse rappelle aux fidèles qu’ils pourront assister aux célébrations de Noël sans danger.

    Le Figaro via fdesouche

  • Bordeaux : une “cabaret baby party” réservée aux 0-3 ans et mettant notamment en scène une Drag Queen est annoncée et sera hébergée par une association subventionnée par la mairie

    Publié par Guy de Laferrière le 02 décembre 2022

     
    Vidéo : https://twitter.com/i/status/1598468795852619778

    Attention, cet événement a été imaginé pour les enfants de 0 à 3 ans (gratuit pour eux / 10€ pour les parents) mais les enfants au-delà de 3 ans et jusqu’à 7 ans sont les bienvenus !

    Dur dur d’être un bébé… et de ne jamais être invité aux cabarets ! À Blonde Venus, on compte bien rétablir cette injustice. Allez les petits, cet aprem on sort pour le premier Cabaret Baby Party ! De 15h30 à 18h30, les shows s’enchainent avec un seul objectif : émerveiller et amuser les bébés (et oui, un peu leur parents aussi !). Meneuse de revue et maman, Jenny Morgane James a importé ce concept du Royaume-Uni. Pour cette première édition, plusieurs numéros seront présentés par Clarrisa Donou, avec en invités La Maryposa – drag Queen, clown moderne et icône burlesque – Mr et Mme Miroirs, Dady Baby Dj et une surprise d’une patrouille célèbre… À vos résas !

    Page facebook de l’événement

    L’association Trafic qui gère le lieu culturel “Blonde Venus” est soutenue par la ville de Bordeaux (ici, subvention de fonctionnement pour l’année 2021) Délibération du conseil municipal

  • « On est à bout » : à Bordeaux, les riverains du quartier Saint-Paul, ravagé par le crack, vivent l’enfer au quotidien. « Ça va péter (…) On vit dans la saleté. Ils pissent et chient partout »

    Publié par Guy Jovelin le 08 octobre 2022

    REPORTAGE – Dans le quartier Saint-Paul, les riverains explosent. Une association de soins y attire les drogués, générant insécurité et saleté permanentes.

    (…) Nous avons d’abord rendez-vous à l’association La Case, qui gère le centre d’accueil honni. Sa directrice Véronique Latour affirme que la structure n’est pas là par hasard. «Nous nous sommes installés ici car nous avons voulu nous rapprocher des usagers de drogues, et non l’inverse. Ce quartier est désormais gentrifié, mais il a toujours abrité des marginaux. Les nouveaux arrivants le découvrent». Elle concède en revanche que «l’apparition du crack a changé la donne. Il rend ces gens plus visibles, car c’est un psychostimulant». La Case recense une centaine de passages quotidiens dans ses locaux, où les «usagers» peuvent se doucher, consulter un médecin, un assistant social ou encore un psychiatre… Et obtenir du matériel d’inhalation ou d’injection. À charge pour eux de faire leur affaire discrètement dans les alentours. Combien sont-ils ? «C’est difficile à estimer. Mais nous doublons chaque année nos distributions de pipes à crack», admet sans fausse pudeur la directrice.

    (…) Une restauratrice : «Non, et là ce n’est pas seulement une question de voisinage. J’éduque mes enfants dans le respect des valeurs, du travail, de la responsabilité. Je n’ai pas envie que mes impôts servent à payer cela ! En revanche, des centres de prise en charge, loin de la ville, qui pourraient se concentrer sur le sevrage, alors là oui, nous sommes ok». Une idée défendue par d’autres spécialistes du secteur, voire par les médecins. Mais l’urgence est à la sécurisation. «Ça va péter, on vit avec une pression hallucinante et dans la saleté. Quand des groupes de toxicos se massent devant La Case, que vous voulez passer avec votre poussette, vous faites comment ?», s’ébahit de colère une autre passante, qui décrit des «hommes et femmes chiant et pissant partout»… preuves photographiques à l’appui.

    (…) Charlotte, Bordelaise d’origine, nous mène dans la petite rue Saint-Éloi, où les camés consomment. Ils y jettent partout seringues, déchets (y compris dans son jardin, derrière l’église), s’engueulent, urinent ou défèquent sur les pas-de-porte. Quand elle et son compagnon partent prendre leur voiture au parking Victor-Hugo, rebelote : «À chaque fois c’est un risque, quand il faut les croiser ou les enjamber pour accéder à un escalier ou un ascenseur ». Les sombres anecdotes s’enchaînent, le regard se perd dans le vide… Puis elle fond franchement en larmes : « mais franchement, qu’est-ce qu’on a fait ? Comment on peut nous laisser vivre ça ? Dites-leur que ce n’est plus possible ! On est à bout ! »

    (…) À nouveau nous déambulons dans les rues. Un vicaire de l’église Saint-Éloi explique qu’il a «parfois des discussions avec ces pauvres gens. Mais le lendemain, ils ne nous reconnaissent plus». Des punks et leurs chiens zonent devant l’entrée de La Case, un instant rieurs, le suivant hurlant des insanités. Au Palais des sports, déjà les matelas se sont multipliés, déjà on y lambine, déjà on y urine. La rue Saint-Éloi, sans qu’on y prenne garde, est désormais barrée par un caddie volé et un vieux sommier. Une femme sans âge et son acolyte ont disposé du matériel d’inhalation sur un pas-de-porte, et commencent leur potion maudite. La misère en quelques heures a refait son camp. Si l’on regarde ailleurs, que c’est beau, pourtant.

    Le Figaro via fdesouche.com/2022/10/08/on-est-a-bout-a-bordeaux-les-riverains-du-quartier-saint-paul-ravage-par-le-crack-vivent-lenfer-au-quotidien-ca-va-peter-on-vit-dans-la-salete-ils-pissent-et-chient/