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europe - Page 4

  • Europe : Une étude démontre que le vote des descendants d’immigrés de seconde génération est orienté à gauche, toutes variables économiques et sociales contrôlées

    Publié par Guy Jovelin le 22 octobre 2022

    Résumé
    Simone Moriconi, Giovanni Peri, Riccardo Turati
    CESifo, Munich, 2022

    Document de travail CESifo n° 9859

    Nous analysons si les immigrants de deuxième génération ont des préférences politiques différentes de celles des citoyens du pays d’accueil, toutes autres choses égales par ailleurs. En utilisant des données sur le comportement de vote individuel dans 22 pays européens entre 2001 et 2017, nous caractérisons chaque vote sur une échelle gauche-droite en utilisant la position idéologique et politique du parti à partir de la base de données Manifesto Project. Dans la première partie de l’article, nous caractérisons l’ampleur du “biais de gauche” dans le vote des immigrants de deuxième génération, après avoir contrôlé un large ensemble de caractéristiques individuelles et de facteurs inobservables des pays d’origine et de destination. Nous trouvons un biais de gauche significatif chez les migrants de deuxième génération par rapport aux natifs observés de manière identique, similaire en magnitude à l’association entre le biais de gauche et l’éducation secondaire, ou le fait de vivre dans des zones urbaines. Nous montrons ensuite que ce biais de gauche est associé à des préférences plus fortes pour l’intervention du gouvernement afin de réduire l’inégalité économique, ainsi que pour l’internationalisme et le multiculturalisme.

    Etude (en anglais) ci-dessous :

     

    descendants d'immigrés,europe,vote à gauche

     

    CESIFO via fdesouche

  • La Chine interrompt ses ventes de gaz naturel liquéfié (GNL) à l’Europe

    Publié par Guy Jovelin le 18 octobre 2022

    lesmoutonsrebelles

    Selon The Economic Times – La Chine a demandé à ses importateurs publics de gaz de cesser de revendre du gaz naturel liquéfié (GNL) à des acheteurs en Europe et en Asie, alors qu’elle cherche à assurer son propre approvisionnement pour la saison hivernale, a rapporté Bloomberg News lundi.


    La Commission nationale chinoise du développement et de la réforme a demandé à PetroChina CoSinopec et Cnooc Ltd de conserver les cargaisons hivernales pour un usage domestique, selon le rapport, citant des personnes proches du dossier.

    Lundi, les autorités chinoises ont déclaré que le pays augmenterait considérablement sa capacité d’approvisionnement énergétique domestique et sa capacité de réserve pour les produits de base clés, réitérant une politique d’approvisionnement et de stabilisation des prix des matières premières.

    Traduction Le Média en 4-4-2.

  • Europe : La crise énergétique fait tanguer l’Union

    Publié par Guy Jovelin le 08 octobre 2022

    D’ordinaire, à la veille d’un conseil européen, les diplomates se veulent rassurants. Mais, ces derniers jours, alors que la réunion des chefs d’Etat et de gouvernement à Prague, vendredi 7 octobre, se rapprochait, plusieurs d’entre eux ne cachaient pas leur inquiétude. Et pas seulement en raison des risques d’escalade, notamment nucléaire, de la guerre en Ukraine. Alors que la flambée des prix de l’énergie, nourrie par l’offensive gazière du Kremlin, menace la paix sociale et leurs économies, les Vingt-Sept restent incapables de s’entendre sur la marche à suivre pour en atténuer les effets délétères. Entre panique et bataille rangée, ils ont essayé, vendredi, « d’identifier leurs points de convergence », confiait-on dans l’entourage de Charles Michel, le président du Conseil, façon de dire qu’un compromis est encore lointain.

    (…)

    Plus largement, les Vingt-Sept, qui ont réussi à faire front depuis le début du conflit en Ukraine, savent qu’aujourd’hui leur unité est menacée par le retour de l’inflation galopante. Depuis l’invasion de l’Ukraine, ils ont certes fait en sorte de se passer autant que possible du gaz russe : remplissage des réserves à 90 %, diversification des approvisionnements et réduction de la consommation. Mais, ce faisant, ils ont aussi exacerbé la hausse des prix, à leurs dépens. « Nous avons très substantiellement réduit notre dépendance au gaz russe », s’est réjoui Emmanuel Macron, mais, « à très court terme, nous avons un problème de prix ».

    Pour ne rien arranger, le cavalier seul de l’Allemagne, en achetant d’abord du gaz à des prix élevés pour remplir ses réserves, puis en annonçant, le 29 septembre, un bouclier tarifaire de 200 milliards d’euros, constitue un défi quasi existentiel pour l’Union européenne (UE). Au risque de fragmentation du marché intérieur s’ajoute celui de voir les taux d’intérêt consentis aux pays de la zone euro diverger et l’Union monétaire tanguer. Certes, tous les gouvernements ont adopté des plans pour soutenir les ménages et les entreprises, mais tous n’ont pas les mêmes moyens, au sud et plus encore à l’est du continent. « L’économie allemande est si grande que ce que l’Allemagne donne à ses entreprises pourrait détruire le marché intérieur », a ainsi attaqué le premier ministre letton, Krisjanis Karins, jeudi matin. « C’est le début du cannibalisme dans l’UE. Bruxelles doit agir à ce sujet, car cela va détruire l’unité européenne », commentait, pour sa part, le Hongrois Viktor Orban, le 3 octobre, pourtant peu enclin à appeler l’UE à la rescousse. « L’égoïsme allemand doit être remisé au placard », a, pour sa part, pesté le premier ministre polonais, Mateusz Morawiecki.

    (…)

    Vingt-sept cas particuliers
    Dans ce contexte, chaque capitale a poussé ses propositions, dans le plus grand désordre et en fonction de ses intérêts. Or, d’un pays à l’autre, les modèles énergétiques ne sont pas les mêmes : certains, comme la France, misent sur le nucléaire, d’autres, comme la Hongrie, dépendent encore très largement du gaz russe quand, à l’instar de l’Espagne, d’autres encore ont développé le renouvelable.

    (…)

    Le Monde via fdesouche

  • Un Lyonnais intègre la liste des criminels les plus recherchés d’Europe

    Publié par Guy Jovelin le 01 octobre 2022

    Europol a ajouté Farid Toloun à la liste des fugitifs les plus recherchés. Âgé de 49 ans, ce Lyonnais a été condamné à 24 ans de prison.

    C’est le troisième français à rejoindre la liste. Farid Toloun, un Lyonnais de 49 ans, fait désormais partie des criminels les plus recherchés d’Europe par Europol, indique le JDD.

    L’agence européenne de police criminelle, qui qualifie Farid Toloun de “particulièrement dangereux”, précise que l’homme est recherché pour meurtre et trafic de drogue. Il s’est fait connaître dans les années 1990 comme l’un “des leaders d’une organisation criminelle s’adonnant à une série de vols à main armée dans la région lyonnaise dont les membres étaient particulièrement déterminés et violents.”

    Il a été condamné à plusieurs reprises, incarcéré, et a continué ses activités “manifestement liées au trafic de stupéfiants” à sa sortie de prison.

    […]

     

    BFMTV via fdesouche

  • Poutine : L’Europe dévore la nourriture… et les expéditions de céréales n’atteignent pas les pays pauvres

    Publié par Guy Jovelin le 29 septembre 2022

    Le président russe Vladimir Poutine a affirmé ce mardi, que « le grain qui sort d’Ukraine n’est pas destiné aux pays les plus pauvres », rappelant que « la Russie a évoqué ce problème à plusieurs reprises, et depuis longtemps ».

    Poutine a déclaré, lors d’une réunion gouvernementale, que « dans le cadre du programme des Nations unies, depuis le 23 septembre, 203 navires chargés de céréales ont quitté les ports ukrainiens, dont seulement quatre sont allés vers des pays pauvres ».

    Il a ajouté : « Sur les 46 navires envoyés du lundi au vendredi, la semaine dernière, 14 ont montré que la Turquie était le pays de destination et le pays intermédiaire. Quant aux 32 navires restants, 25 d’entre eux ont été envoyés vers l’Union européenne ».

    Poutine a commenté : « Sont-ils [les pays de l’UE] les plus pauvres, ou quoi ? La situation ici ne change pas. C’est embarrassant de dire : c’est une pure tromperie, rien de plus ».

    Le président russe a qualifié la position des pays riches du monde, qui continuent d’acheter de la nourriture, de « prédateur ». Il a expliqué que « le coût des aliments sur le marché mondial est revenu à ses niveaux du début de l’année, mais en même temps il est 40% plus élevé qu’il ne l’était en 2020 », soulignant que « c’est une conséquence directe de la politique cupide menée par les pays les plus riches du monde, qui continuent d’acheter de manière hysterique de la nourriture ».

    Il a ajouté que « le volume des importations américaines, dans le même temps, dépasse les exportations de 22,3 milliards de dollars », expliquant que « les exportations ont dépassé les importations, les années précédentes ; c’est-à-dire que les États-Unis importent aujourd’hui plus de nourriture des marchés mondiaux qu’ils n’en vendent ».

    Plus tôt ce mois-ci, Poutine a déclaré que « l’Occident n’était pas assez honnête à propos de l’accord d’expédition de céréales depuis l’Ukraine, car la majorité des expéditions n’allaient pas vers les pays les plus pauvres comme annoncé ».

    Selon Poutine, il n’y a pas de sanctions directes sur les exportations de nourriture et d’engrais de Russie, mais il y a des restrictions qui affectent le marché mondial et contribuent à la hausse des prix, notant que 345 millions de personnes souffrent en fait d’insécurité alimentaire dans le monde, soit environ 2,5% supérieur au niveau qui était en 2019.

    Dans le même contexte, le ministre russe de l’Agriculture, Dmitry Patrouchev, a déclaré que « la Russie s’efforçait d’augmenter l’approvisionnement en céréales des pays du Moyen-Orient et d’Afrique ».

    Il y a deux jours, le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu, a annoncé que « la Turquie et les Nations unies avaient trouvé des solutions pour permettre aux cultures agricoles russes d’atteindre les marchés mondiaux ».

    Le 22 juillet de cette année, un mémorandum d’accord russo-ukrainien a été signé à Istanbul, sous les auspices du secrétariat de l’ONU, pour faciliter la circulation des produits alimentaires et des engrais russes sur les marchés mondiaux.

    Le premier document stipulait l’engagement des Nations unies à supprimer diverses restrictions à l’exportation de produits agricoles et d’engrais russes vers les marchés mondiaux, tandis que le second document spécifiait l’algorithme d’exportation de produits agricoles ukrainiens depuis les ports de la mer Noire contrôlés par l’Ukraine. Moscou souligne que l’accord n’est toujours pas aussi efficace qu’il devrait l’être.

    source : Al Manar