Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

europe - Page 3

  • Selon les données de l’agence européenne Frontex, 308.000 migrants sont entrés clandestinement en Europe entre janvier et novembre 2022, cela représente une augmentation de 68% par rapport à la même période de l’année dernière

    Publié par Guy de Laferrière le 12 décembre 2022

    Au cours des onze premiers mois de cette année, plus de 308 000 entrées irrégulières ont été détectées aux frontières extérieures de l’Union européenne, selon des calculs préliminaires. Cela représente une augmentation de 68 % par rapport à la même période de l’année dernière et c’est le chiffre le plus élevé depuis 2016. La route des Balkans occidentaux reste la plus active, avec 45 % de toutes les détections d’entrées irrégulières dans l’Union européenne enregistrées depuis le début de l’année.

    Les principales nationalités par route migratoire :

    […]

     

    Frontex via fdesouche

  • Trois ONG en passe de débarquer plus de 500 migrants en Europe

    Publié par Guy de Laferrière le 09 décembre 2022

    Trois ONG en passe de débarquer plus de 500 migrants en Europe

    Les ONG poursuivent leurs allers-retours entre le continent européen et les côtes africaines dans l’espoir de récupérer des migrants. Ces dernières heures, plus de 500 clandestins occupaient trois bateaux taxis.

    Les « bateaux taxis » des ONG ne ralentissent pas la cadence. Tandis que l’Ocean Viking est amarré à Marseille depuis le 13 novembre, deux navires, nommés Humanity 1 et Geo Barents, longent les côtes européennes afin de débarquer plus de 500 migrants. Le troisième, le Louise Michel (financé par l’artiste Banksy), avec 33 clandestins à bord, a accosté aux alentours de 23h hier soir dans le port de Lampedusa. « Le Louise Michel a accosté à Lampedusa, sans que le gouvernement ne dise quoi que ce soit. Bonne nouvelle », s’est félicité Giansandro Merli, journaliste italien qui suit en temps réel la situation.

    Le Humanity 1, appartenant à l’ONG SOS Humanity, est parti le 24 novembre du port de Burriana en Espagne, et se trouve actuellement à hauteur de la côte est sicilienne. A l’intérieur, 261 migrants. Selon le quotidien italien d’obédience communiste, il manifesto, le vaisseau a demandé à l’Italie et à Malte un port de débarquement. « Nous avons demandé deux fois mais nous n’avons reçu aucune réponse positive », aurait déclaré Lukas Kaldenhoff, porte-parole de SOS Humanity, depuis le navire. En “stationnant” près des côtes européennes, l’équipage entend mettre la pression sur les pouvoirs publics et leur rappelle qu’ « un sauvetage n’est terminé qu’au moment où tous les survivants peuvent quitter le navire vers un endroit sûr ».

    Et les associations n’ont pas hésité à collaborer entre elles pour sauver les migrants. Le 4 décembre, le navire Louise Michel, intervenant pour porter secours à un bateau gonflable sur lequel se trouvaient une centaine de clandestins, a dû faire appel à son homologue, le Humanity 1, pour éviter que les garde-côtes libyens ne puissent interférer.

    www.valeursactuelles.com via fdesouche

  • « À partir de cette année, l’Europe devra vivre sans pétrole russe »

    Publié par Guy de Laferrière le 03 décembre 2022

     
    En réaction à la décision de l’UE de fixer le prix plafond du pétrole russe à 60 dollars de baril, un diplomate russe de haut rang a annoncé que l’Europe ne recevra plus de brut produit par son pays.

    Les pays européens auront à vivre sans pétrole russe à partir du 5 décembre 2022, a déclaré le représentant permanent de Moscou auprès des organisations internationales à Vienne Mikhaïl Oulianov.

    « À partir de cette année, l’Europe devra vivre sans pétrole russe (…). Attendez un peu, et l’UE accusera la Russie d’utiliser le pétrole comme arme », a assuré le diplomate sur sa page Twitter tout en qualifiant le plafond des prix de « contraire aux règles du marché ».

    La veille, les 27 pays de l’UE ont trouvé un accord sur le plafonnement à 60 dollars par baril des prix du pétrole russe.

    Auparavant, le Président Vladimir Poutine, ainsi que d’autres hauts responsables russes, ont à plusieurs reprises promis que Moscou n’allait pas vendre ses hydrocarbures aux pays qui approveraient un tel plafonnement.

  • Quand l’Europe dicte à la France sa politique migratoire

    Publié par Guy de Laferrière le 16 novembre 2022

     

    Connaissez-vous Josep Borrell ? Vous ne perdez rien à ne pas le connaître, mais il vaut la peine de s’intéresser à ses propos, car ce socialiste et ancien ministre espagnol est vice-président de la Commission européenne et haut représentant de l’Union pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité. On peut donc penser qu’il traduit la politique officielle de l’Union européenne, notamment en matière d’immigration.

    Invité de LCI, le chef de la diplomatie européenne a donné son point de vue sur l’intérêt des migrations : « Qu’on aime ou pas, qu’on se réjouisse ou qu’on regrette, l’hiver démographique de l’Europe est comblé par les apports du reste du monde […]. Des sociétés préfèrent le vieillissement au mélange […] et d’autres qui pensent qu’il faut un apport extérieur régulé, maîtrisé. » Vous l’aurez compris, la venue des immigrés compense le déficit de la natalité européenne, il faut donc l’organiser. Voilà qui éclaire, s’il en était besoin, la politique de notre gouvernement.

     

    Dans ce domaine comme dans d’autres, Macron est, en effet, le bon élève de l’Europe, au point qu’on se demande parfois si c’est pour la France ou l’Europe qu’il travaille – à moins qu’en bon égocentrique, il ne ramène le monde à lui-même. Quand il plaide pour une meilleure répartition des immigrés sur le territoire, notamment dans les « espaces ruraux, qui eux sont en train de perdre de la population », il ne dit pas autre chose que Josep Borrell. Tout comme Gérald Darmanin quand il propose, dans le cadre du projet de loi Immigration, de créer « un titre de séjour métiers en tension ».

    Ce parti pris pour l’immigration traduit non seulement un renoncement aux nations, mais aussi une conception de la société, où tous les hommes sont interchangeables, quelle que soit leur nationalité et leur culture, pourvu qu’ils contribuent à l’activité économique. Il s’agit de disposer d’un stock d’exécutants, si possible dociles, pour la faire fonctionner dans une perspective mondialiste. Dans l’esprit de nos dirigeants, la France n’est qu’un élément de l’Europe et ils s’accommoderaient bien de sa disparition si elle n’était pas utile à la vie économique de l’ensemble.

    Nos prétendues élites sont incapables de concevoir d’autres solutions que l’immigration pour pallier le déficit démographique. Elles rejettent une politique familiale et nataliste, considérée comme passéiste et réactionnaire, qui permettrait pourtant de renforcer la population française, de renouveler les générations et de maintenir la viabilité de la protection sociale. La France s’enorgueillit d’être championne d’Europe de la natalité, avec 1,8 enfant par femme, alors qu’il faudrait un taux de fécondité de 2,1 enfants pour garantir la stabilité de la population. Qu’à cela ne tienne : l’immigration est la panacée !

    On ne peut qu’être révolté par une telle incurie de nos gouvernants. Ils appellent « pragmatisme » ce qui s’apparente objectivement à une trahison. Il est urgent de les remplacer : il y va de la survie de la France. »

    de Jean Florac
    Source BVoltaire

  • Un tsunami de crises est sur le point de déferler sur l’Europe

    Publié par Guy de Laferrière le 13 novembre 2022

     

    Une crise économique « inimaginable » attend l’Europe en raison du refus d’acheter du gaz russe, écrit l’analyste financier japonais Kazuhiko Fujii.

    Choc économique dangereux

    Il souligne que l’Union européenne devra dépenser un billion et demi de dollars pour aider les compagnies d’électricité, mais il ne sera toujours pas possible de sauver la zone UE d’un choc économique dangereux. La raison vient de ce qu’on appelle le « spread négatif » auquel sont confrontées les sociétés de production en Europe lorsque le coût d’emprunt dépasse le revenu des opérations utilisant des fonds de crédit. La société Uniper en est, un exemple. Le gouvernement allemand a annoncé le 21 septembre 2022 qu’il avait accepté la nationalisation du géant gazier allemand Uniper, en proie à des difficultés financières suite à la réduction de l’approvisionnement en gaz russe.

    Compétitivité économique de l’UE à jamais perdu

    L’économiste japonais met en garde l’économie de l’UE. Il indique que si l’industrie énergétique européenne ne génère pas et ne peut pas générer de bénéfices, cela signifie l’effondrement inévitable de l’ensemble de l’économie européenne. L’Europe a, à jamais, perdu sa compétitivité économique et elle n’aura plus jamais de ressources énergétiques bon marché, pierre angulaire de l’économie moderne, rajoute le magazine Foreign Policy à l’analyste japonais.

    « LES PRIX EUROPÉENS DE L’ÉLECTRICITÉ ET DU GAZ SONT DÉSORMAIS PRÈS DE DIX FOIS SUPÉRIEURS À LA MOYENNE DES DIX DERNIÈRES ANNÉES. JUSQU’EN 2021, L’EUROPE, Y COMPRIS LE ROYAUME-UNI, COUVRAIT 40 % DE SES BESOINS EN GAZ NATUREL GRÂCE À DES IMPORTATIONS EN PROVENANCE DE RUSSIE, ET LUI ACHETAIT ÉGALEMENT UNE QUANTITÉ IMPORTANTE DE PÉTROLE ET DE CHARBON. EN TEMPS NORMAL, LE COÛT DES RESSOURCES ÉNERGÉTIQUES EN EUROPE EST D’ENVIRON 2 % DU PIB. CEPENDANT, EN RAISON D’UNE FORTE AUGMENTATION DES PRIX, ILS ONT AUGMENTÉ DE MANIÈRE SIGNIFICATIVE ET ONT ATTEINT 12 % », ÉCRIT LE MÉDIA ANGLOPHONE.

    Le déclenchement de la crise n’est qu’une question de temps

    Seule la composante inertielle de la lourde structure économique de l’UE ne lui permet pas de s’effondrer du jour au lendemain. Un indicateur du krach à venir a été la chute de la confiance des consommateurs, en réaction au choc énergétique. L’indice de confiance des consommateurs (ICC) est un indicateur conçu pour mesurer la confiance des consommateurs comme le degré d’optimisme quant à l’état de l’économie, la population exprime cette confiance à travers la consommation et l’épargne.

    Aujourd’hui, la confiance des consommateurs en Europe est complètement détruite. L’indice ICC de la zone UE s’est effondré à son plus bas niveau de l’histoire en atteignant -30 , ce qui est bien pire que la crise de 2009 (moins 21), la crise liée à la pandémie (moins 24,7) et la crise du début des années 90 (moins 18,9). Cet indice était à la baisse pour remonter à la fin des confinements liés à la Covid-19. Cette fois plus de six mois, après l’application des sanctions de l’UE contre la Russie, il n’y a aucune perspective d’amélioration. Les raisons sont connues. La crise énergétique impacte les prix de la nourriture, des services publics et du carburant pour la population. Cela est, en plus, exacerbé par la chute de l’euro.

    La hausse incessante des prix alimentaires est sans précédent

    Cela ne s’était pas produit en Allemagne depuis les années 20. En août, la croissance globale des prix la plus élevée de l’histoire de la zone euro a été enregistrée avec 9,1 % en termes annuels. La principale raison de l’accélération de l’inflation est le rejet du gaz russe imposé par les Etats-Unis. L’inflation a, de nouveau, atteint un plus-haut, en s’établissant à 10,7% au mois d’octobre sur un an dans la la zone euro.

    Les prix élevés de l’énergie affectent tous les secteurs de l’économie de l’UE. La moitié des capacités européennes de fusion d’aluminium et de zinc sont déjà fermées. Environ 70% de la production d’engrais en Europe a été arrêtée en raison des prix élevés du gaz qui est une matière première pour la production d’engrais azotés. Ceci, a, ensuite, provoqué une augmentation du prix de la nourriture et des dépenses quotidiennes. Une pression supplémentaire sur les prix des denrées alimentaires provient des mauvaises récoltes dues à la pire sécheresse depuis des décennies. De plus, le faible niveau d’eau du Rhin va créer des difficultés logistiques en Allemagne, et en France, le manque d’eau de refroidissement affecte le fonctionnement des centrales nucléaires.

    Selon l’AIE, en 2022, les pays européens ne pu remplacer qu’environ la moitié des importations russes de gaz provenant de sources alternatives (GNL américain, gazoducs alternatifs, charbon, biocarburants, nucléaire et sources renouvelables). En octobre 2022, le niveau moyen de remplissage des installations de stockage de gaz dans les Etats membres s’élevait à plus de 92 %, mais ces réserves ne dureront pas longtemps.

    Ainsi, selon l’estimation de la Bundesnetzagentur, le régulateur allemand de l’énergie, d’ici novembre, les installations de stockage de gaz du pays seront pleines à 95 %, mais, selon le chef de l’agence, Klaus Müller, cela ne suffira que pour deux mois et demi pour la saison de chauffage.

    Les gouvernements de l’UE réduisent de manière proactive la consommation d’énergie. Par exemple, en Espagne, après 22h00, il est obligatoire d’éteindre l’éclairage des vitrines ; en Allemagne, ils ont commencé à couper l’eau chaude dans les établissements publics et prévoient de fixer une limite de température dans les pièces à 19°C. Selon le patron de la plus grande compagnie pétrolière et gazière d’Europe, Royal Dutch Shell, Ben van Beurden, le rationnement et les économies d’énergie pourraient durer plusieurs années.

    La zone EU est face à un appauvrissement de la population et cela affecte le déclin de l’activité des entreprises

    La zone euro est face à une crise du coût de la vie, avertit Isabelle Schnabel, membre du Directoire de la BCE. L’impact sur le pouvoir d’achat des ménages est énorme . Les salaires réels baissent de plus de 5% sur un an. Comme la confiance des consommateurs fluctue à des niveaux très bas, il y a peu de chances que les ménages épargnent. Et, comme les entreprises souffrent également du choc énergétique et que les conditions financières se resserrent, on assiste à une diminution des investissements des entreprises. Le marché de l’énergie restera très tendu et donc avec des prix élevés. Le gouvernement français prévoit une croissance du PIB de 1 % en 2023.

    La propagation négative dans laquelle les entreprises énergétiques de l’UE sont tombées rend même un soutien hypothétique (non encore alloué) de 1000 milliards de dollars de la part des dirigeants de l’UE dénué de sens. C’est ce que la population a compris, exprimant son pessimisme dans les sondages. Les industriels européens l’ont aussi compris et transfèrent rapidement leurs affaires aux Etats-Unis.

    Ainsi, l’Europe plonge dans une crise inimaginable à tous les niveaux. La population est appauvrie et subit le froid de l’hiver. Les entreprises ferment ou partent aux Etats-Unis. Les gouvernements se précipitent pour réduire la consommation d’électricité et Berlin prend le pas sur les autres pays de l’UE.