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europe - Page 9

  • Erdogan, le sultan à la conquête de l’Europe

    Publié par Guy Jovelin le 26 août 2020

    Exaltation de la Grande Turquie et conquête de l’Europe vont de pair chez le président turc Erdogan, qui se rêve en sultan, et en restaurateur de la puissance ottomane.

    Après la transformation de Sainte-Sophie et de l’église tout aussi ancienne Saint Sauveur in Chora en mosquées, Erdogan poursuit sa campagne politico-religieuse en faveur d‘un islam conquérant et dominateur.

    Vidéo : https://twitter.com/i/status/1298239463915749376

     

    Sur son compte twitter, il vient de publier le 25 août dernier, une vidéo de propagande où savamment s’entremêlent louange du sultan Alp Arslan, victorieux des chrétiens Byzantins à la bataille Manzikert le 26 août 1071, point de départ de la montée en puissance turque en Anatolie et début de la fin de l’Empire romain d’Orient, et célébration d’une armée turque moderne, guerrière sur le front turco-syrien et déployée en Méditerranée orientale. « Rhétorique guerrière, rhétorique de conquête »,  peut-on lire sur la page Facebook de l’Institut Iliade :

    « Le Turc s’y fait très explicite car il y parle de « kızılelma », qu’on traduit par « pomme rouge ».

    De quoi s’agit-il ? De la conquête de l’Europe.

    Avant Mehmet II et les ottomans, les musulmans des dynasties Omeyyades et Abbassides avaient cherché à huit reprises à conquérir Constantinople.

    Les Turcs ne sont pas asiatiques – au contraire par exemple des Mongols. Ils ont toujours été attirés vers Constantinople et, au-delà du Bosphore, par l’ouest. Car, pour les Turcs, l’Europe ce sont les régions « d’or », celles qu’il faut atteindre au nom de l’ensemble du monde musulman.

    C’est cela la « pomme rouge », c’est cela « kızılelma » : c’est Constantinople, remportée en 1453, ce fut ensuite Vienne, et la défaite de 1683, et cela reste aussi Rome. »

    « Je me souviens avec gratitude du sultan Alparslan et de tous nos héros qui ont participé à cette guerre avec lui. » nous dit Erdogan dans son tweet.

    En commémorant Manzikert, Erdogan cherche à raviver l’esprit de conquête, la pomme rouge, kızılelma.

    La vidéo se termine par un montage : le drapeau de la dynastie seldjoukide au profit de celui de la Turquie moderne, les troupes à cheval laissent place à l’armée actuelle.

    Et Erdogan salue un de ces bateaux qui sillonnent actuellement la Mer Egee à la recherche d’hydrocarbure. »

    Il y a maintenant une rhétorique guerrière, une rhétorique de conquête, une activation de tous les leviers symboliques : celui de la défaite des byzantins, donc, des grecs.

    Erdogan est un sultan qui part en guerre contre l’Europe. » 

    Francesca de Villasmundo

     

    Source : medias-presse.info

  • Merkel, présidente de la section Europe de l'Empire.

    Publié par Guy Jovelin le 01 juillet 2020

    Merkel, présidente de la section Europe de l'Empire.

    À compter de ce mercredi 1er juillet, l'Allemagne prend, pour six mois, la tête de l'Union européenne.

    Nul doute que la chancelière Merkel assurera cette présidence avec la volonté ferme et pleine de servir la conception qui est la sienne de l'intérêt allemand.

    Non pas de l'Allemagne identitaire qu'elle a mis en péril en 2015 en ouvrant les digues à la déferlante migratoire. Non pas de l'Allemagne historique et nationale qu'elle a déshonorée en se soumettant — et en soumettant l'Europe toute entière — aux diktats turcs et au chantage du sultan Erdogan. Non pas de l'Allemagne nation centrale d'une possible et nécessaire Europe de l'indépendance et de la puissance, mais l'Allemagne américaine.

    Depuis des décennies, tous les chanceliers fédéraux se sont servis de l'Europe, de ses institutions et de sa monnaie pour affirmer et renforcer le rôle de l'Allemagne dans la construction planétariste de la nation globale au service exclusif de la finance et de la techno-structure.

    Berlin capitale de l'Europe pour six mois? Non! Berlin, capitale européenne de l'empire mondialiste.

    Et comme toujours, la France de Macron s'efforcera d'en être une supplétive zélée.

    Jean-François Touzé.
    Délégué général du Parti de la France.

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  • Phase 3 du déconfinement, boom de l’invasion en Europe

    Publié par Guy Jovelin le 16 juin 2020

    Les données de Frontex, l’agence de l’Union européenne pour la protection des frontières, montrent l’augmentation exponentielle des flux migratoires vers l’Europe après le confinement qui avait fermé les frontières : en mai, les arrivées de migrants ont triplé par rapport à la même période en 2019.

    L’Agence européenne de protection des frontières, Frontex, photographie l’augmentation exponentielle des débarquements. En mai, les arrivées clandestines ont triplé avec plus de 4 300 entrées illégales. La plupart de la Turquie vers la Grèce : 1 250 cas en mai, huit fois plus que le mois précédent, 12 700 depuis le début de l’année. Ce sont pour la plupart des « réfugiés » afghans.

    Ce qui inquiète le directeur de l’agence, Fabrice Leggeri, c’est l’attitude d’Ankara. « Ces derniers mois, la police des frontières turques a ouvert le feu sur la Grèce à au moins cinq reprises, mais personne n’a été blessé », a-t- il déclaré dans une interview au groupe allemand Funke. « Si la Turquie devait créer une situation similaire à celle de mars, a-t-il ajouté, Frontex augmenterait considérablement ses effectifs en Grèce. » On parle de 1 500 personnes, soit près de trois fois les 600 unités de personnel actuellement déployées en Grèce, à Evros et dans les îles de la mer Égée.

    Sur la route de la Méditerranée centrale, il y a eu plus d’un millier d’arrivées en mai, presque le double du mois précédent. Les migrants quittent principalement la Libye et la Tunisie pour rejoindre les côtes italiennes ou maltaises. Les chiffres de 2020 témoignent d’une nette reprise des départs. Il y a ceux qui voient dans les régularisations annoncées par l’actuel gouvernement socialo-libéral italien l’un des « facteurs d’attraction » qui ont poussé les migrants à se rendre en Italie dès la fin de l’urgence sanitaire.

    Le fait est que de janvier à mai, Frontex a déjà enregistré 5 500 entrées illégales par cette voie méditerranéenne. Le triple de celles calculées au cours de la même période de 2019. La plupart des personnes embarquées viennent du Bangladesh, du Soudan et de la Côte d’Ivoire. Cependant, des nombres plus faibles sont enregistrés également sur la route de la Méditerranée occidentale. Du Maroc à l’Espagne, il y en avait 650, presque tous des Algériens. Et même dans ce cas, le chiffre est trois fois plus élevé que celui d’avril.

    Les passages illégaux sur la route des Balkans augmentent également. Il y en a eu 900 en mai, dix fois plus que le mois précédent. Une situation qui inquiète le Nord-Est et qui, ces dernières semaines, a incité le premier citoyen de Trieste, Roberto Di Piazza, à accuser les autres pays de « fermer les yeux » :

    « Beaucoup sont originaires du Pakistan, traversent la Turquie, la Croatie et la Slovénie sans trouver d’obstacles, et nous les trouvons ici, dit-il. Ils savent qu’en Italie il y a une politique plus tolérante. »

    De janvier à mai, Frontex a dénombré près de 7 000 cas sur la route des Balkans, le double par rapport à la même période l’an dernier. Des chiffres qui reflètent ceux fournis par le ministère de l’Intérieur italien, qui parle d’une augmentation de plus du double du nombre d’étrangers arrivant en Italie par rapport à la même période de 2019 : 5472 contre 2144. Une tendance qui s’est confirmée également le mois dernier : 1654 admissions contre 782 l’année dernière.

    Dans l’interview avec les médias allemands, Leggeri s’est dit favorable à une révision de la législation européenne sur le droit d’asile. Les demandes de protection internationale, selon le directeur de Frontex, devraient être « déjà vérifiées aux frontières extérieures » de l’Union européenne.

    « Les demandeurs d’asile, a-t-il expliqué, devraient être informés dès que possible s’ils se verront accorder ou non le statut de réfugié ».

    Et si la réponse était négative, a-t-il précisé, « les migrants doivent être expulsés immédiatement ».

    Cette étude de Frontex a un grand mérite, plus grand que celui de révéler les chiffres officiels de l’invasion : elle démontre que la fermeture des frontières européennes dues à la crise sanitaire a notablement fait baisser les entrées illégales en Europe. Pour stopper l’invasion de l’Europe, fermer les frontières est donc non seulement possible techniquement mais aussi efficace pratiquement !

    Francesca de Villasmundo

     

    Source : medias-presse.info

  • Tribune. En pleine crise sanitaire, l’Europe offre 3 milliards à des pays non-membres de l’UE : Kosovo, Albanie, Macédoine du Nord…

    Publié par Guy Jovelin le 07 mai 2020

    Un sommet virtuel est organisé aujourd’hui : les dirigeants de l’Union européenne vont s’entretenir avec les représentants des six pays des Balkans occidentaux non-membres de l’Union. En dépit des conséquences de la crise du Coronavirus et l’expression d’un retour des Nations, dogmatiques, ils poursuivent, leur folle volonté d’élargissement et persistent dans cette politique scandaleuse et injuste d’aide préférentielle à des pays non-européens. Ces pays des Balkans, Albanie, Macédoine du Nord, Bosnie-Herzegovine, Monténégro, Kosovo et Serbie non-membres de l’Union européenne se voient attribuer, en pleine crise économique au sein de l’UE, 3,3 milliards d’euros pour soutenir leurs économies.

    Après avoir abandonné les Italiens, Bruxelles vole au secours des Balkans

    La Présidente Ursula Von der Leyen parle de « solidarité » avec ces pays et le Commissaire européen à l’élargissement, Olivier Varhélyi ajoute : « Nous aiderons nos partenaires à couvrir leurs besoins immédiats pour leurs systèmes de santé. » Ces prises de position zone sont totalement décalées dans cette période tragique où la solidarité entre les Nations membres de l’UE n’a pas fonctionnée.

    [...]

    Valeursactuelles.com via lesobservateurs

  • Immigration : 650 000 Africains attendent sur les côtes libyennes de pouvoir rejoindre l’Europe

    Publié par Guy Jovelin le 20 avril 2020

    Si la crise sanitaire actuelle bouleverse l’économie et exacerbe la violence des populations allogènes en banlieue, elle n’empêche pas des millions d’Africains de vouloir quitter leur continent pour le notre dans les prochaines semaines…

     « Le chiffre paraît démesuré : 650.000 personnes attendent sur les côtes libyennes de pouvoir rejoindre l’Europe. Essentiellement des gens venus d’Afrique sub-saharienne et qui se retrouvent coincés dans ce pays, entassés dans des camps dans des conditions souvent effroyables, parfois réduits même à l’esclavage. Juste en face de la Libye, la première côte européenne, c’est Malte. Et Evarist Bartolo, son ministre des Affaires étrangères, est très inquiet. Il voit s’accumuler les migrants et les dangers qui les guettent Händel à la guerre civile et le coronavirus.

    Ils sont en effet des centaines de milliers à voir la mer Méditerranée et l’Europe comme leur unique issue de secours. »

     

    Source : contre-info