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  • L’écologie n’est pas l’apanage de la gauche, par Max-Erwann Gastineau.

    Publié par Guy Jovelin le 19 septembre 2021

    Dans cet entretien, l’essayiste Max-Erwann Gastineau explique que l’écologie peut être de droite. 

    3.jpgDémontrant les contradictions de l’écologie punitive et prenant l’exemple de l’éolienne, il dénonce la déconnection du réel des écologistes jusqu’au-boutistes ne se souciant pas des conséquences de leurs actes…

     

    Vous êtes essayiste, chroniqueur et vous contribuez notamment pour Marianne et pour Le Figaro. On vous a vu aussi dans la revue Front populaire. La campagne présidentielle se précisant, on a vu les écologistes en train de désigner le ou la candidate qui les représentera à l’élection présidentielle. On a notamment vu émerger le phénomène, Sandrine Rousseau. C’est un pur concentré de wokisme, d’écologie punitive, l’écologie dans tout ce qu’elle a de plus gauchiste.

    Quel regard portez-vous sur la candidate Sandrine Rousseau ?

     

    Je crois que vous avez déjà donné des éléments de réponse. Ce que je trouve intéressant chez Sandrine Rousseau et plus globalement chez les écologistes d’Europe Écologie Les Verts c’est qu’ils ont un point de vue cohérent, une vision philosophique du monde que nous aimons par moment railler, mais qui est un construit assez intéressant à décortiquer.

    Si les écologistes d’Europe Écologie Les Verts sont aujourd’hui dominants à gauche, c’est parce qu’ils arrivent à cocher toutes les cases qui façonnent la gauche contemporaine. Je vais essayer de définir ces trois cases assez rapidement.

    La première case définit la gauche contemporaine, c’est au fond le constructivisme. L’idée selon laquelle la société ne serait que rapport de force entre groupes sociaux et ne serait qu’un construit, l’histoire et les pesanteurs culturelles ne jouant pas. Il s’agirait simplement de déconstruire les rapports de forces présents et de faire en sorte que les minorités remplacent les dominants, pour qu’une nouvelle société soit construite. Ce constructivisme détermine depuis longtemps la gauche. Il est même le successeur de ce que Leszek Kolakowski, un grand penseur polonais appelait l’esprit révolutionnaire qui ne s’affirme en politique que sous le paradigme de la rupture entre le passé et le présent et un avenir forcément radieux qu’il s’agit simplement de construire.

    Le constructivisme est donc cette première famille de pensée que l’on retrouve chez les écologistes et qui détermine cette seconde tendance qui est le wokisme. Le wokisme vient du mot woke et désigne les personnes éveillées aux injustices envers les minorités qui seraient donc opprimées par une majorité, un homme blanc que Sandrine Rousseau désigne  en creux dans ses discours. Elle dit qu’au fond, l’humanité a été la victime de trois prédations majeures. Prédation à l’encontre du corps des noirs à travers l’esclavage qui a préfiguré le capitalisme. Prédation à l’encontre des corps de femmes qui désignerait ce machisme hétéro normé, qui depuis des siècles opprimerait les femmes.

    Et une troisième prédation à l’encontre de la nature. Ainsi coche-t-elle les cases de l’Écologie, la case féministe et la case néo anti raciste.

    Il y a une troisième famille de pensée que je perçois dans les discours de Sandrine Rousseau et des écologistes et notamment de ceux qui ont emporté les dernières municipalités dans les grandes villes qui est une sorte de libéralisme culturel. Les bases doctrinales du libéralisme sont nées suite aux guerres de religion qui ont ensanglanté l’Europe au 16e siècle. Les bases théoriques de ce libéralisme consistent à construire une société au sein de laquelle, le politique ne chercherait pas à défendre un point culturel, moral ou religieux supérieur. L’État doit se dégager du terrain culturel et s’assurer simplement de la coexistence pacifique des différences entre les individus.

    Le problème de cette théorie, c’est que dans les faits si l’État peut être neutre d’un point de vue philosophique, moral ou culturel, la société ne l’est pas. Une société, un peuple c’est une histoire et des traditions. Il s’agit dans un certain discours libéral de neutraliser culturellement la société et de faire en sorte que la société ne se détermine plus d’un point de vue culturel, mais soit simplement une entité juridique sur laquelle des individus sont titulaires de droits.

    Dans le discours sur l’immigration, on voit bien que l’Écologie politique s’inscrit dans ce paradigme culturel. Elle ne veut pas voir les individus comme étant les héritiers d’une histoire et d’une culture. Elle ne veut voir que des individus et des droits consacrés par un état droit.

     

     

    L’été dernier, vous aviez publié dans Le Figaro une tribune « Et si l’Écologie était de droite ».

    Y aurait-il une autre écologie qui ne soit pas justement teintée de constructivisme, de wokisme ou autre ?

     

    J’avais en effet publié une tribune pour essayer de réfléchir à quoi pourrait ressembler une Écologie de droite ou qui ne soit pas en tout cas préemptée par la gauche.

    Intéressons-nous factuellement à l’Écologie. Politiquement, elle nait en France que dans les années 70. Georges Pompidou crée le premier ministère de l’Environnement. Certes, dans la société la thématique écologiste environnementale commence à émerger, mais on ne peut pas dire que pour des raisons électorales, Pompidou avait intérêt à se saisir de l’enjeu environnemental. Il y a eu une prise de conscience qui est le produit d’un ancrage culturel. Pompidou est un fin lettré, un connaisseur de l’Histoire de France. Il a étudié le grec et le latin. Cet homme avait un regard sur l’homme et sur l’évolution du monde. Il voyait bien que la modernisation de l’économie et de la France dans les années 60 avait opéré un certain nombre de transformations qui risquaient de bouleverser nos modes de vie et un certain nombre d’équilibres, notamment dans une France encore très rurale. Il crée donc dans les années 70 ce ministère de l’environnement, une sorte de contre poids à travers une lettre adressée aux arbres sur le bord de la route. Je recommande d’ailleurs de lire cette très belle lettre. Il dit qu’il nous faut développer le pays, construire des routes, mais il faut faire attention que ces routes ne défigurent pas notre beau pays et que nous devons  continuer d’observer les paysages comme les marcheurs jadis observaient nos paysages.

    Ce premier acte nait à droite avec un regard sur les paysages et la nature et sur cet équilibre qu’il convient de trouver entre cette beauté du monde dont nous avons hérité et l’impératif de développement économique.

    Valéry Giscard d’Estaing poursuit l’œuvre de son prédécesseur et va avoir un bilan écologique tout à fait important. Plusieurs lois vont être votées. Pompidou avait fait une loi qui permettait de défendre nos forêts en 1973. Valéry Giscard d’Estaing va adopter plusieurs lois sur le statut notamment des animaux. Nous ne sommes pas encore sur la cause animale d’aujourd’hui, mais il y a déjà un souci pour le bien être animal qui émerge. Et plus fondamentalement, une loi qui m’a beaucoup intéressée, la loi qui sur le littoral vise à fixer des limites au développement économique. Un journaliste lui demande «  vous mettez en place une politique écologique, or l’écologie est à gauche ». Valéry Giscard d’Estaing a une phrase absolument fondamentale, à partir de laquelle nous pourrions décider toute une doctrine conservatrice sur l’Écologie. Il dit «  l’Écologie c’est d’avoir peur pour ce qui existe et c’est cela être de droite ». Ce n’est pas avoir peur du monde et donc se replier dans sa grotte parce qu’il faudrait se protéger des évolutions. Cela veut dire que des choses existent. Des choses nous ont été transmises et ces choses sont vulnérables. Elles peuvent disparaître. Elles peuvent être des paysages, une culture, un art de vivre ou une langue. Au fond ce qui est précieux est périssable. Par conséquent, nous devons en prendre soin.

    Dans les années 70 vous avez ce grand livre de Anxionnaz, Le principe responsabilité, qui appelle à sortir du paradigme du progrès, de l’idée, que pour avancer il faudrait transformer l’existant et qui invite les hommes à fixer un certain nombre de limites. Il faut des entraves librement consenties pour protéger la beauté du monde et ce que nous avons reçu en héritage.

    Je crois que le conservatisme se définit en écho à cette sensibilité que nous avons reçu de nos aïeux, que nous n’avons pas construit et que nous faisons que recevoir. Nous en avons une certaine responsabilité pour ensuite le transmettre à nos descendants.

     

     

    Que la transmission soit de la nature ou intellectuelle, elle est de droite.

     

    Je crois qu’à partir de cette idée de la transmission, de l’attachement que nous avons reçu en héritage, nous pouvons fonder une doctrine conservatrice qui englobe l’Écologie. L’Écologie est quelque part de droite, puisqu’elle est avant tout un regard critique d’un certain modernisme qui voit la nature comme une sorte de stock inépuisable de ressources que nous pourrions reprogrammer à l’infini y compris l’homme, à travers notamment tous ces procédés techniques qui demain vont amener l’utérus artificiel et qui feront que nous n’aurons plus besoin de nous associer pour perpétuer l’humanité. Nous pourrons simplement déléguer cette tâche à des machines. Nous devons veiller à notre humanité. Cette humanité ne saurait faire fi de certains équilibres naturels qui nous donnent un certain nombre de ressources pour nous alimenter ou nous vêtir et également un certain art de vivre. C’est à travers cet art de vivre et à travers un certain nombre de référents culturels que nous construisons une société, que nous vivons dans une société politique et que nous pouvons débattre de ce qu’il conviendrait de faire pour améliorer l’existant et préparer notre société à construire son avenir.

    Au nom de ces limites-là, nous avons fermé des centrales nucléaires, nous avons réouvert des centrales à charbon pour un coût écologique désastreux. Nous sommes en train de polluer tout le littoral et la campagne française d’éoliennes et l’efficacité est au bilan écologique plus que douteux. Les écologistes demandent à remplacer les voitures diesel par des voitures électriques.

    Ce qui nous arrive aujourd’hui, est-ce des limites mal comprises, de l’idéologie pure ou un déni de la réalité ?

     

    Au  nom du fait qu’il faudrait en effet changer de modèle, puisque notre modèle économique est assis sur des énergies fossiles qui ont un coût pour la planète, nous parions sur l’éolien et le solaire, technologies qui seraient parées de toutes les vertus. En diminuant la part du nucléaire pour faire monter en substitue les énergies éoliennes et solaires, nous utilisons une énergie pilotable par des énergies intermittentes qui dépendent de la météo. Si vous n’avez pas de vent, les éoliennes ne fonctionnent pas et par conséquent ne fournissent pas l’énergie nécessaire. En hiver, de fait, le solaire et l’éolien en fonction du vent ne produisent pas suffisamment d’énergie et génèrent des risques de coupures et même au-delà. Pour éviter ces coupures, la France a dû importer de l’électricité produite en Allemagne à partir de charbon. Vous avez un coût financier important pour développer des éoliennes et des panneaux solaires. Vous avez un coût industriel puisqu’il faut importer des matériaux qui ne sont pas construits en France et en plus génèrent des pollutions à l’étranger, puisqu’il faut extraire des terres rares pour produire notamment les panneaux solaires . Et vous avez un coût en termes d’indépendance énergétique.

    L’éolien est l’expression de ce que l’on disait en début d’intervention. Une certaine déconnexion volontaire des écologistes à l’endroit du réel. Ils défendent des convictions avec une cohérence idéologique. Le souci des conséquences de leur idéologie les intéresse assez peu. Si on est vraiment écologiste, la sagesse nous impose aujourd’hui de défendre le nucléaire d’autant plus que l’avenir du nucléaire pourrait se passer de déchets si on en croit les dernières évolutions technologiques qui viennent de Chine, mais sur lesquelles la France avait un certain degré d’avance avant qu’elles ne fassent demi-tour, notamment sous le quinquennat d’Emmanuel Macron. Nous allons en revenir et retrouver la voix de la sagesse.

    Cependant, il est absolument essentiel aujourd’hui de tourner le dos à ces dernières années qui ont fait croire aux Français qu’on allait pouvoir sans arrêt diminuer le nucléaire pour le remplacer par l’éolien. Nous pouvons continuer dans cette voie, mais il faudra expliquer à nos industriels et aux ménages que l’hiver risque d’être un peu plus froid que d’habitude.

     

    Max-Erwann Gastineau

    Essayiste et chroniqueur politique

     

  • Malgré le bonnet d’âne, les têtus de l’écriture illisible persistent…

    Publié par Guy Jovelin le 14 mai 2021

    Malgré l’interdiction et le rejet de deux Français sur trois, la gauche et les écologistes persistent avec l’*.

    Il semble qu’on n’en finira jamais avec les révolutionnaires et la dictature des minorités qui ont toujours cette ambition de casser, détruire le passé, jusqu’à notre magnifique langue.

    Avant, ils coupaient les têtes qui dépassaient ; maintenant, ils veulent rallonger les mots. Avec des virgules, des traits d’union, des « e » et des points, pour donner de la place à la femme. Vous ne voyez pas ? Moi non plus ! C’est impossible à expliquer. Mais plus c’est gros, mieux ça passe et plus c’est difficile de contredire. Molière serait  de rire !

    Tout au long de notre longue , les hommes auraient profité des femmes jusque dans l’écriture et la formation des mots. Alors, il faudrait changer ces mots pour que, dès le début de la scolarité, puisse sortir de la tête des enfants l’idée de supériorité de l’homme sur la femme. Sans rire, on entend cet argument dans les grands médias. Car ces gens-là, on les invite dans les studios, on les écoute.

    Que ces destructeurs expliquent donc à nos enfants pourquoi il y a autant de noms de pays au féminin : France, Angleterre, , Espagne, Italie, etc. Presque toute l’ est féminine, sauf quatre petits masculins sur vingt-huit États : le Danemark, le Luxembourg, les Pays-Bas et le Portugal. Est-ce que l’enfant est influencé par toute cette puissance féminine ?

    Pourquoi les termes propres à la femme (le sein, le vagin… ) sont-ils masculins, mais sont féminins la , la force, la barbe, la virilité… Sinon parce que le masculin et le féminin d’une langue n’ont pas de rapport avec l’humain, homme ou femme. Et ça, l’enfant le voit bien. Tous les linguistes et experts en écriture, hommes ou femmes, ont beau le répéter, rien n’y fait. Oui, mais là, nous sommes dans les Précieuses ridicules.

    Pour l’Académie française – si on veut bien avoir le respect d’écouter les vrais spécialistes -, les termes désignant des fonctions et des grades ne diffèrent pas, qu’il s’agisse d’un homme ou d’une femme. Madame peut être président, professeur, auteur, chirurgien, docteur. C’est ça, la vraie égalité. On n’a pas besoin de savoir si le professeur ou l’auteur est un homme ou une femme, puisqu’ils ont les mêmes compétences.

    Que l’on nous explique aussi comment donc ces hommes si supérieurs ont vénéré, admiré et obéi à une quantité de femmes dès le Moyen Âge : citons Bathilde, femme de Clovis II, celle qui déjà faisait interdire l’esclavage ; Aliénor d’Aquitaine, reine de France, puis d’Angleterre, une des plus grandes souveraines d’Europe, elle a influencé le cours de l’Histoire et de la culture de ces deux pays bien plus que nombre de rois ; Blanche de Castille, mère de Saint Louis, une grande femme politique et une mère attentionnée ; Anne de Bretagne, dont nous profitons encore des autoroutes gratuites ; la reine Margot : femme de lettres reconnue, esprit éclairé, mécène extrêmement généreuse, elle joua un rôle considérable dans la vie culturelle de la cour. Tant d’autres femmes ont influencé notre Histoire et notre culture par l’ascendant qu’elles ont toujours eu sur les hommes. Madame de Pompadour ne fut-elle pas la grande conseillère du roi Louis XV ? Et, encore aujourd’hui, cette reine Élisabeth d’Angleterre dont le mari devait marcher trois pas derrière elle.

    Il est vrai que depuis la Révolution et la naissance de la gauche, grand paradoxe, on a vu très peu de femmes exercer un pouvoir en France, pour ne pas dire aucune.  est ainsi fait. Humbles constructeurs, d’un côté, ceux qui ont consacré leur vie à notre grand pays et façonné sa langue, enviés de tous. Et de l’autre, les destructeurs bruyants qui n’ont rien à donner. Grandes gueules mais petits c…

     

    * Selon un sondage IFOP-Atlantico de 2017.

     

    Isidore

    Chroniqueur
  • Les loups (et les lionnes) se dévorent entre eux!

    Publié par Guy Jovelin le 13 mars 2021

    Les loups (et les lionnes) se dévorent entre eux!

    christelle delarue,gauche,harcèlement à caractères sexistes

    Nous apprenons par l’hebdomadaire Challenges qu’une nouvelle affaire de harcèlement déchire la gauche bien-pensante: Christelle Delarue, fondatrice de l’agence de publicité Mad&Women et ex-présidente de l’association féministe les Lionnes (association ironiquement dédiée à la lutte contre le sexisme dans la publicité), est accusée par plusieurs anciennes salariées de faits de harcèlement moral au travail, de remarques à caractère sexiste répétées (!), ainsi que de « féminisme washing » (ce terme abscons désigne le fait que Christelle Delarue se trouve accusée d’avoir utilisé son image de militante féministe pour se dispenser de traiter dignement les femmes qui travaillaient avec elle).

     

    Source : lesalonbeige

  • Il y a 45 ans les Khmers rouges prenaient Phnom Penh sous les applaudissements de la gauche

    Publié par Guy Jovelin le 17 avril 2020

    et allaient massacrer près de la moitié de sa population…

    C’est le 17 avril 1975 que la capitale du Cambodge tomba aux mains des maquisards du Front uni national du Kampuchéa (FUNK). L’entrée de l’armée révolutionnaire fut acclamée par des dizaines de milliers d’intellectuels, de journalistes, de politiciens et de philosophes occidentaux qui se réjouissaient de la chute du gouvernement Lon Nol.

    Après avoir célébré la chute de Dien Bien Phu et l’abandon de l’Algérie aux terroristes du FLN, les intellectuels et journalistes français vont une fois de plus se distinguer dans l’innommable.

    Dès cet instant, le Cambodge bascule dans les ténèbres d’un enfer pensé, analysé, planifié et exécuté par l’Angkar – organisation socialo-marxiste – dominée par les Khmers rouges.

    Reconnus et soutenus par l’Internationale socialiste, les « maîtres » du « Kampuchéa démocratique » vont transformer et contrôler la société cambodgienne, saper la mémoire collective et couper la population de son Histoire. Ce processus a conduit à évacuer toutes les villes, à créer un collectivisme absolu et à éradiquer toute trace du passé (monastères bouddhistes, école, livres et journaux).

    Cette répression ne visait pas des groupes raciaux ou des minorités ethniques spécifiques, mais des couches sociales et tous les opposants politiques, réels ou supposés. Le démographe Marek Sliwinski a démontré scientifiquement que c’est un quart de la population (7,2 millions d’habitants en 1974) qui a été exterminé et presque 42 % de ceux qui vivaient ou étaient réfugiés à Phnom Penh avant le 17 avril 1975.

    C’est ainsi que cet ancien protectorat français (depuis 1863) va sombrer dans l’horreur…

    La France du Second Empire y avait établit sa protection sur le Royaume, jusque-là vassal du Siam (Thaïlande). Le Cambodge fut intégré en 1887 à l’Indochine française lors de la création de cette dernière. En novembre 1949, le système de protectorat laissa la place à un statut d’État associé de l’Union française, toujours au sein de la Fédération indochinoise. En 1953, pendant la guerre d’Indochine, le roi Norodom Sihanouk proclama l’indépendance du pays, que les accords de Genève réaffirmèrent l’année suivante tout en conservant son amitié à la France.

     

    Source : contre-info

  • PARIS, CAPITALE DU TIERS MONDE

    Publié par Guy Jovelin le 26 décembre 2019

    POSTÉ LE DÉCEMBRE 24, 2019, 12:27

    Des statistiques portant sur la criminalité à Paris viennent d’être publiées.

    Elles sont absolument accablantes.

    Elles montrent un accroissement très net d’une année sur l’autre dans tous les domaines : vols, vols avec violence, agressions, cambriolages. Paris est devenue l’une des capitales les moins sûres du monde développé.

    Si la criminalité à Paris augmente, le taux d’élucidation des crimes, lui, diminue, et on peut aisément voir là une relation de cause à effet : un criminel qui pense avoir peu de risques de se faire prendre et d’être sanctionné est bien davantage incité à commettre un crime que s’il pense qu’il se fera prendre et sera sanctionné.

    Sous-jacent à cela, on peut discerner une multitude de facteurs : l’inefficacité de la police, qui manque de moyens et d’effectifs, et qui se trouve souvent affectée à d’autres tâches que la sécurité de la population, une justice de plus en plus politisée et de plus en plus laxiste, la présence dans Paris ou sur son pourtour immédiat de bidonvilles résultant de la présence croissante d’immigrants illégaux.

    La criminalité et l’ensemble des facteurs que je viens d’énumérer créent pour ceux qui vivent à Paris une existence quotidienne de plus en plus pénible et de plus en plus désagréable.

    Et c’est sans prendre en compte d’autres facteurs : les manifestations qui sporadiquement s’achèvent en émeutes, les grèves qui bloquent les transports collectifs, la quasi-impossibilité pendant les grèves d’utiliser un véhicule automobile en raison de l’asphyxie délibérée de la circulation par les autorités de la ville (et même quand il n’y a pas de grèves, circuler en voiture dans Paris est devenu très difficile, et trouver une place de stationnement plus difficile encore).

    Des touristes viennent toujours, attirés par les images d’un Paris d’autrefois qui a pourtant d’ores et déjà presque disparu. Il reste des monuments.

    Il n’y a plus d’harmonie urbaine : des édifices hideux sont venus dépareiller l’architecture de quartiers entiers.

    Et quand, en raison de l’insécurité ambiante, des touristes se font agresser ou dévaliser, Paris leur laisse un souvenir impérissable, mais pas du tout celui auquel ils s’attendaient.

    J’ai longtemps vécu à Paris. Je vis désormais très loin. Je ne reviens à Paris que de manière brève (deux ou trois jours) et pour des motifs précis.

    Je ne reconnais plus la ville dans laquelle j’ai vécu.

    Je suis triste pour les gens qui y vivent et qui subissent tout ce que je viens de décrire, mais je constate aussi que, lors des élections municipales, ceux qui ont fait de Paris une ville d’insécurité et qui l’ont enlaidie sont non seulement réélus, mais gagnent du terrain.

    J’ai beaucoup de mal à comprendre que des gens puissent voter pour subir.

    L’explication qui m’a longtemps semblé la plus pertinente était que le nombre d’électeurs parisiens vivant d’assistances diverses s’accroissait, et que s’opérait un phénomène classique de marché politique et d’achat des voix des uns avec l’argent des autres.

    Mais cette explication ne tient pas : si Paris devenait une ville d’assistés, les prix dans le secteur immobilier s’effondreraient.

    Or, ce n’est pas le cas.

    L’explication essentielle réside aujourd’hui à mes yeux dans la mentalité de gauche et dans un lavage de cerveau permanent qui permet à celle-ci de s’épandre.

    Pour les tenants de cette mentalité, l’insécurité est un problème, mais « la répression n’est pas la solution » – et il n’y a sans doute pas de solution.

    Et si, comme c’est à l’évidence le cas, l’insécurité vient de l’immigration incontrôlée, c’est un problème aussi, mais « il faut avoir de la compassion pour des gens qui viennent du monde pauvre et qui ont une existence misérable ».

    Ce qu’on trouve à Paris se retrouve, à moindre degré, dans d’autres villes de France, et, à moindre degré aussi, dans d’autres capitales d’Europe.

    Les États-Unis eux-mêmes sont touchés, et San Francisco, Los Angeles, Chicago, New York suivent la même voie sans issue que Paris, qui devient peu à peu une capitale du tiers-monde, sans que ses habitants semblent tous s’en apercevoir.

    Quand j’étais adolescent, et encore influencé par mes professeurs de gauche au lycée, je pensais que la gauche, c’était la générosité.

    Je sais maintenant que la gauche détruit et salit tout ce qu’elle touche.

     

    Source : les4verites