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hongrie - Page 5

  • Orban: La Hongrie va accepter zéro migrant au moins pour les deux ans à venir

    Publié par Guy Jovelin le 14 juin 2021

    lesobservateurs

    Extraits de l'interview de Viktor Orban sur Radio Kossuth, émission  "Bonjour la Hongrie" du 11.06.2021:

    Les économies mondiale, européenne et hongroise ne seront plus pareilles après la pandémie. Nous devons donc nous adapter aux nouveaux défis à venir. Selon ma compréhension, de très grands changements viendront après la pandémie. L’économie européenne post-pandémie va différer beaucoup de ce qu’elle était avant.

    De plus, nous devons nous préparer à ce que cette pandémie ne soit pas un épisode isolé. Dans notre vie, il y en aura d’autres. Je partage le point de vue de ceux qui annoncent une nouvelle ère de migrations et d’épidémies.

    C’est pourquoi le gouvernement lance une consultation populaire pour connaître l’avis de la population concernant les questions migratoires, de gestion d’épidémies et de gestion économique dans l’optique des défis à venir.

    Des armées de migrants frappent violemment à chaque porte - maritime et terrestre - des pays d’Europe.

    Depuis le début de 2021, la Hongrie a constaté l’arrivée de 4 fois plus de migrants cherchant à s’installer dans l’UE qu’en 2020, la pression augmente partout. Orban est d’avis que notre époque est marquée, et sera marquée, par le sceau des épidémies et des migrations de masses. Il faut se préparer à relever ces deux défis.

    Orban veut durcir la position de la Hongrie, non seulement en ce qui concerne l’immigration illégale mais aussi pour l’épidémie, dont la Hongrie est en train de venir à bout parmi les premiers.
    Il faut non seulement refuser l’immigration illégale mais, pour les deux ans à venir, interdire toute immigration à cause du danger d’une nouvelle flambée de l’épidémie.
    Pour au moins les deux ans à venir, la Hongrie ne va plus accepter de réfugiés, à cause des épidémies.

    Beaucoup de gens ont perdu leur travail en Europe de l’Ouest, ils ont besoin de travail, ce qui demande un durcissement des conditions d’accueil des migrants.

    Orban pose la question: comment pouvons nous encore nous permettre ces arrivées, pouvons-nous encore ouvrir notre cœur à ces  migrations extra-européennes ?

    Le point de départ du raisonnement de la Hongrie sur les migrations, c’est que toute migration est une mauvaise chose, la bonne migration n’existe pas.
    Pour toute personne, il est souhaitable de pouvoir rester vivre là où elle est née afin de développer et construire son pays natal.
    Il faut aider les gens à réaliser cela et ne pas les aider à se déraciner.

    […]

    La famine, la guerre, les problèmes extrêmes peuvent amener les personnes à fuir: ces cas extrêmes peuvent recevoir de l’aide, car la base de la culture chrétienne est l’entraide. Mais uniquement provisoirement: il faut viser le retour dès que possible. Orban s’oppose à la migration qui vise une installation définitive en Europe. Nous ne transigerons plus là-dessus.

    « Chacun doit bâtir l’endroit que Dieu lui a désigné ».
    Il ne faut plus importer leurs problèmes mais les aider à résoudre leurs problèmes sur place.

    La politique migratoire consiste à fournir une aide pour retrouver la dignité là où les gens sont nés, au lieu de faire venir leurs problèmes chez nous.

    source: Orbán Viktor a Kossuth rádióban (11 juin 2021)

  • En Hongrie, on préfère vivre debout que mourir à genoux.

    Publié par Guy Jovelin le 14 juin 2021

    Ah, ces Hongrois ! C’est amusant, tout de même. Il n’y a pas si longtemps, quand on parlait de la , une farandole de clichés plus ou moins sympathiques venaient en tête de l’observateur curieux : un surprenant mélange d’empires anciens, de barbarie folklorique, d’aristocrates guerriers dont les noms valent 90 points au Scrabble™, de maisons fleuries, de longues artères staliniennes, de tramways dans la grisaille, de petits villages lovés dans la verdure, autour de lacs de montagne. 

    à genoux,hongrie,mourir deboutUn peu du Sceptre d’Ottokar, un peu de Stefan Zweig, un peu de John Le Carré et un zeste de Mélodie du bonheur. Pas dégueulasse.

    Ce à quoi on ne s’attendait pas jusqu’à l’élection d’Orbán, c’est que les Hongrois devinssent le porte-étendard de l’Occident. Une langue même pas indo-européenne, un pays martelé par la fureur du communisme, un pays enclavé, hésitant entre la vieille  et le monde slave ! Et pourtant…

    Dernier acte de bravoure en date, ce match, mardi 8 juin, qui opposait, à Budapest, les Hongrois aux Irlandais. Avant la rencontre, bien sûr, petite minute Black Lives Matter obligatoire. Les Irlandais, bien sûr, imbibés de  jusqu’à la moelle, ont mis un genou à terre, dans ce triste geste de soumission désormais bien connu. Triple salto arrière dans la tombe de Michael Collins : tant de courage nationaliste pour devenir des marionnettes du . Les Hongrois, eux, sont restés debout mais, surtout, leurs supporters ont copieusement hué les Irlandais. La vidéo est impressionnante – et assez jubilatoire, on peut le dire.

    Interrogé à ce sujet, deux jours plus tard, le Premier ministre Orbán a donné son avis dans le plus grand des calmes : les Hongrois « s’agenouillent uniquement devant Dieu, la mère patrie et lorsqu’ils demandent en mariage leur dulcinée ». Il va jusqu’à dire que cet agenouillement est « un business » et – last but not least – que « le sport, c’est autre chose, les athlètes combattent debout ».

    Monde surprenant que le nôtre. Le renouveau vient de l’ancien bloc de l’Est, qui a connu la dictature idéologique et n’en veut plus. La soumission, elle, vient, dans ce cas précis, d’un peuple celte pourtant connu pour sa combativité, la sauvegarde farouche de son , sa lutte – pas encore éteinte – pour son indépendance et le retour de ses provinces du nord, occupées par la Grande-Bretagne.

    En Hongrie, pour tordre un peu le vieux proverbe, on préfère vivre debout que mourir à genoux, et par suicide qui plus est. On préfère réfléchir que de donner dans le psittacisme stérile et l’émotion sur commande. Se mettre à genoux devant Dieu, la patrie et celle que l’on aime ? Rien que de très normal, en somme.

    Le youtubeur Papacito, bien connu des lecteurs de Boulevard Voltaire, répondait, cette semaine, à la provocation pleurnicharde de  qui se juge menacé de mort. Parmi d’autres phrases parfaitement ciselées, il disait notamment ceci : « On vit dans un monde où tout ce qui est normal devient anormal. » Et vice versa, d’ailleurs. S’agenouiller, c’est témoigner du respect et une soumission volontaire : on se soumet de tout son cœur à son dieu, on s’offre volontairement en sacrifice à la patrie, on s’expose à la réponse fatidique de la femme à qui l’on demande sa main.

    Chez nous, en France, me direz-vous, c’est tout l’inverse. On reste assis pendant « La Marseillaise » qui, malgré sa piètre qualité et sa triste symbolique, est devenue glorieuse parce que nos héros sont morts en la chantant. Quant aux demandes en mariage, le mot lui-même, usé d’avoir trop servi, fait déjà sourire.

    Tout ce qui est normal devient anormal. Orbán et ses Hongrois ont simplement rappelé que, quelque part dans le monde, les choses normales étaient normales. Et que les pitreries compassionnelles n’étaient pas quelque chose de normal. Merci à eux !

    à genoux,hongrie,mourir debout

     

    Arnaud Florac

    Source : https://www.bvoltaire.fr/

  • Musique : en Hongrie, Viktor Orbán prêt à financer une pop et un rock “populistes”, pour en faire “un ciment d’identité”

    Publié par Guy Jovelin le 22 mars 2021

    Quand la «pop» rime avec «populisme». Le gouvernement souverainiste de Viktor Orban, avec son objectif de défendre l’identité hongroise, envisage de soutenir la scène locale. Une idée qui peut séduire, mais qui sème finalement l’inquiétude chez les musiciens.

    (…) Le plan, dont les détails ont été révélés cette semaine, promet une enveloppe de 62 millions d’euros pour dénicher et former les talents, financer la création et les équipements (studios, lieux de concert…). «Il s’agit d’aboutir à des productions pop et rock hongroises de qualité, d’en faire un ciment d’identité», explique Szilard Demeter, l’homme derrière cette initiative qui officie depuis 2019 comme commissaire à la culture.

    Dans un entretien accordé l’an dernier à l’AFP alors que se dessinait le projet, il soulignait en quoi «la musique peut exprimer ce qui est différent dans la personnalité, la vision et l’expérience historique» des habitants de ce pays d’Europe centrale de près de 10 millions d’habitants. «C’est parfois incompris par les Européens de l’ouest, mais c’est ce qui est passionnant et exotique», confiait-il. Et de préciser ses ambitions pour la culture hongroise : «Dans la féroce guerre qui se joue, la question est de savoir si elle aura disparu dans cent ans», insiste ce guitariste amateur. «L’identité nationale s’est affaiblie et doit être restaurée», clame l’écrivain de 44 ans.

    (…) Le Figaro via fdesouche

  • Après la Pologne, la Hongrie prépare la riposte à la censure menée par Twitter, Facebook and co

    Publié par Guy Jovelin le 22 janvier 2021

    La ministre hongroise de la Justice a averti qu’elle préparait des mesures pour lutter contre les «abus systématiques» de la censure des Big Tech.

    Judit Varga, la ministre hongroise de la Justice, a donné cet avertissement dans un message Facebook lundi. Elle a évoqué la censure employée par les entreprises de Big Tech, soulignant en particulier comment les fournisseurs de réseaux sociaux s’accordent en secret, à des fins politiques, pour restreindre la visibilité et l’accès pour tous ceux qui contestent le Nouvel Ordre Mondial.

    «Les entreprises technologiques violent ainsi toutes ces normes juridiques démocratiques fondamentales qui forment la base de la culture de type occidental», a-t-elle déclaré. «Nous avons pu en apprendre davantage sur la pratique de la censure à partir d’un enregistrement vocal du PDG de Twitter qui a fait l’objet d’une fuite.»

    Elle a également abordé spécifiquement la censure anti-chrétienne qui se produit sur les plateformes de réseaux sociaux: «Pour réduire leur portée, Facebook limite également la visibilité des opinions chrétiennes, conservatrices et de droite. J’en ai aussi une expérience personnelle. »

    La Pologne prend également des mesures pour contrer le monopole des Big Tech sur la liberté d’expression, et des lois sont en cours de rédaction qui rendraient illégale la censure par les réseaux sociaux. Le Premier ministre Mateusz Morawiecki a déclaré : «La liberté d’expression est une pierre angulaire de la démocratie – c’est pourquoi nous devons la défendre. Ce n’est pas aux algorithmes ou aux propriétaires de grandes entreprises de décider quelles opinions sont correctes et lesquelles ne le sont pas. Les propriétaires de réseaux sociaux ne peuvent pas fonctionner au-dessus de la loi. »

     

    Source : medias-presse.info

  • La Hongrie adopte l’amendement : « La mère est une femme, le père est un homme »

    Publié par Guy Jovelin le 17 décembre 2020

    La Hongrie de Viktor Orban maintient sa ligne politique et sociale en défense de la famille traditionnelle. Le Parlement a accentué son offensive contre l’idéologie LGBT, à travers un paquet législatif qui inscrit le « genre » dans la Constitution et interdit de facto l’adoption aux couples de même sexe.

    « La mère est une femme, le père est un homme », décrète un amendement à la loi fondamentale approuvé grâce au soutien des députés de la majorité, selon le site officiel de l’Assemblée. Ce texte, déposé le mardi 10 novembre,  définit le sexe comme étant uniquement celui de la naissance, et ajoute : « L’éducation est assurée conformément aux valeurs fondées sur l’identité constitutionnelle et la culture chrétienne » du pays.

    Dans son argumentaire, le gouvernement justifie cet amendement par la nécessité de « protéger l’enfant contre les possibles interférences idéologiques ou biologiques » du monde occidental moderne.

    Le Parlement a en outre voté une loi autorisant seulement les couples mariés à adopter des enfants, ce qui exclut en pratique les homosexuels, qui n’ont pas le droit de s’unir en Hongrie. Des dérogations peuvent être accordées dans des cas exceptionnels.

    Depuis le mois de mai, il est déjà légalement interdit d’inscrire un changement de sexe à l’état civil dans ce pays d’Europe centrale, membre de l’Union européenne (UE).

    Dès son arrivée au pouvoir, Orban a fait réécrire la Constitution afin d’y inclure une clause définissant « l’institution du mariage comme l’union entre un homme et une femme ». La pression s’est intensifiée en 2018, quand il a promis une « nouvelle ère » culturelle.

    La Hongrie, membre de l’Union Européenne depuis 2004, a également retiré l’accréditation officielle des études de genre.

    Francesca de Villasmundo

     

    Source  medias-presse.info