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hongrie - Page 5

  • Pour la 4ème fois en un an, la Hongrie va être jugée par la Cour de justice de l’UE pour sa politique anti-migrants

    Publié par Guy Jovelin le 17 juillet 2021

    Pour la quatrième fois en un peu plus d’un an, la Hongrie va être jugée par la Cour de justice de l’Union européenne pour sa politique anti-migrants. La Commission européenne a saisi jeudi cette juridiction, reprochant au gouvernement du conservateur Viktor Orban d’avoir “illégalement restreint le droit d’asile”, sous couvert de lutter contre la crise sanitaire.

    La Hongrie va devoir une nouvelle fois faire face à la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE). Telle est la décision de la Commission européenne qui a assigné jeudi 15 juillet le pays dirigé par le conservateur Viktor Orban.

    La Commission reproche aux autorités hongroises d’avoir “illégalement restreint l’accès” au droit d’asile au prétexte de la lutte contre la pandémie de Covid-19. 

    (…)

    Info Migrants Source : fdesouche

  • OUI, LA HONGRIE EST NOTRE VIGIE, NOTRE SENTINELLE À TOUS !

    Publié par Guy Jovelin le 03 juillet 2021

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    Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

    L’Europe est malade. Encore une fois cette « Europe maléfique », - entendons-nous bien, je pèse mes mots -, pas cette vieille civilisation judéo-chrétienne et gréco-latine, dont il serait superflu ici, d’exalter la grandeur passée, non, ce « machin » insupportable dont les institutions siègent à Bruxelles, à Strasbourg et à Luxembourg. À savoir, la Commission européenne, le Parlement et les institutions judiciaires supranationales qui pèsent sur notre libre-arbitre, qui obèrent notre indépendance nationale. N’est-ce pas Ursula Von der Layen qui est venue à Paris, tel un Gauleiter du Reich pour donner son feu vert à la France sur l’utilisation des prêts européens ? La suzeraine germanique visitant, en quelque sorte, son vassal Franc, comme au cœur du Moyen-Âge ! Cette Europe-là, celle des boutiquiers et des banquiers est devenue folle !

    Un sommet européen qui se transforme en tribunal

    Elle s’est encore distinguée à l’occasion du sommet européen du 24 juin dernier, où l’on a assisté à un véritable déchainement d’actes et de déclarations hostiles à l’égard de la Hongrie. Le premier ministre hollandais, Mark Rutte, à peine réélu dans son pays, a même déclaré que « la Hongrie n’avait plus rien à faire dans l’Union européenne ». De quel droit ce « Batave » se permet-il de juger un partenaire sérieux, membre éminent du « groupe de Visegrad » qui, lui, défend les vraies valeurs européennes ?

    Pourquoi une telle hostilité ?

    Tout simplement en raison d’une nouvelle loi hongroise interdisant tout prosélytisme en faveur de l’homosexualité, du « gender » et autres variétés LGBTQ en direction des enfants. D’Ursula Von Der Layen, la présidente de la commission de l’U-E, à Didier Reynders, autre commissaire européen, en passant par le ministre allemand des affaires européennes, Michael Roth (SPD), - lui-même homosexuel qui prêche pour sa chapelle -, ils y sont tous allés de leur couplet condamnant Budapest. Roth a déclaré que « Cette loi est contraire à tout ce que nous considérons comme nos valeurs européennes communes ». La commissaire européenne à l’égalité, la  maltaise Helena Dalli, - pourtant issue d’une île, Malte, qui est une terre bien catholique -, y est allée elle aussi de son petit crachat : - « Bruxelles est prête à prendre contre la Hongrie des sanctions similaires à celles prises contre les régions polonaises créant des zones sans LGBT. Ce message est que si vous ne respectez pas les valeurs démocratiques ou égalitaires de l’Union européenne, vous n’avez pas le droit de collecter des fonds pour vos projets ».

    Les Américains s’en mêlent

    Même l’ambassade des États-Unis à Budapest a fait savoir que, citons son porte-parole, « les gouvernements ont le devoir de promouvoir la liberté d’expression et de protéger les droits humains, y compris les droits de la communauté LGBTQ ». Même son de cloche de la part de Clément Beaune, notre ministricule chargé des affaires européennes, qui sait de quoi il parle, a dit que « jusqu’à présent il y a eu des problèmes avec l’Etat de droit en Hongrie, mais il est tout à fait nouveau qu’il cible délibérément et directement un certain groupe de personnes, en l’occurrence les personnes LGBTQ ». Or, désolé de contredire ces Messieurs… dames, c’est la Hongrie qui défend les valeurs qui devraient être celles protégées par cette nouvelle Union soviétique libérale/libertaire qu’est l’U-E. D’ailleurs, Zoltan Kovacs, porte-parole lui du gouvernement hongrois, a répondu à tous ces censeurs, en ciblant du tac-au-tac Ursula l’Allemande : - « En tant que mère de 7 enfants, - et oui, l’Ursula elle a donné pour la patrie allemande ! -, vous comprenez sûrement l’importance de pouvoir éduquer vos enfants sur ces questions sensibles comme bon vous semble (…) C’est l’objet de cette loi, de même que la création de graves conséquences pénales des actes de pédophilie (…) », sous-entendu la mise en place de sanctions contre la pédophilie. Et de poursuivre, « En tant que démocrate-chrétien, avec quelle partie de ce qui précède avez-vous un problème ? Au lieu de mener les batailles de l’idéologie du genre, nous nous concentrons sur les choses importantes : la protection et le développement sain des enfants en Hongrie, et la préservation des droits des parents d’éduquer leurs enfants sur ces questions sensibles », a-t-il expliqué sur son blog. Oui, en quoi la Hongrie serait-elle devenue un État de non droit ? Légiférer avec une majorité parlementaire issue des suffrages populaires, pour protéger l’enfance, serait donc contraire aux valeurs de cette Europe-là ? Ce n’est pas notre conception. Nous, qui sommes attachés à notre civilisation traditionnelle, nous défendons forcément les valeurs familiales. Protéger les enfants, les laisser libres de leurs choix au moins jusqu’à l’âge de l’adolescence, de la maturité, de la majorité, sans bourrage de crâne prématuré, voilà le crime législatif commis par la Hongrie. Là encore, on marche sur la tête !

    Les  objectifs de la Hongrie au plan européen 

    Si nous en croyons ce qu’a écrit Viktor Orban, le Premier ministre magyar, ses propositions ne sont pas si éloignées des nôtres, en tout cas celles de nôtre famille d’esprit, celles de la « droite nationale », au sens très large du terme. C’est-à-dire tous les citoyens qui sont attachés à l’identité et à la souveraineté de leurs patries, dans un cadre coopératif européen. D’ailleurs, les partis européens arbitrairement classés à « l’extrême-droite » ont entrepris une démarche commune pour réformer l’Union.

    Le gouvernement de Budapest, dans un long communiqué en 7 points, s’est exprimé contre le super État que semble vouloir édifier la Commission européenne. Il précise que les décisions devraient être prises par des dirigeants élus et non pas influencées par des ONG, notamment en matière migratoire. On sait que la Hongrie est en pointe  dans la lutte contre l’immigration illégale, n’acceptant de demande d’asile qu’exprimée en dehors de ses frontières, et refusant la répartition des illégaux échoués à Lampedusa, Lesbos ou ailleurs. Il ajoute une remarque qui va dans le sens de la coopération intergouvernementale, en insistant sur le fait que si nous ne parvenons pas à être plus efficaces ensemble plutôt que chacun dans notre coin, alors c’en serait fini de l’Union européenne. J’observe que les succès européens ont été pensés et réalisés, au début en tout cas, totalement en dehors de l’U-E, à savoir les programmes AIRBUS ou Ariane Espace. Cela devrait nous interpeller sur l’utilité des institutions européennes, rappelons-les, Commission, Parlement et CJE ! Et pour terminer sur le sujet, abordons le point numéro 5 de cette déclaration, relative à l’immigration : - « La prochaine décennie sera l’époque des défis dangereux : la migration de masse et les pandémies nous menacent. Nous devons défendre les citoyens de l’Europe. » Il n’y a là rien de scandaleux, ou alors, cette Europe fondatrice « des six », cette belle Communauté européenne née de la fusion de la CECA et d’Euratom pour devenir le  marché commun, est-elle devenue cette folle tour de Babel à 27, incontrôlable, devenue la proie des lobbies divers et (a)variés ? Il est temps que toutes celles et tous ceux qui professent les idées de souveraineté nationale, accouchent d’une vision claire à l’égard des institutions européennes et fassent de crédibles contre-propositions pour faire vivre une véritable Europe. Une Europe réellement européenne, enracinée, assise redisons-le, sur les  traditionnelles valeurs familiales d’ordre et de progrès.

  • Orban: La Hongrie va accepter zéro migrant au moins pour les deux ans à venir

    Publié par Guy Jovelin le 14 juin 2021

    lesobservateurs

    Extraits de l'interview de Viktor Orban sur Radio Kossuth, émission  "Bonjour la Hongrie" du 11.06.2021:

    Les économies mondiale, européenne et hongroise ne seront plus pareilles après la pandémie. Nous devons donc nous adapter aux nouveaux défis à venir. Selon ma compréhension, de très grands changements viendront après la pandémie. L’économie européenne post-pandémie va différer beaucoup de ce qu’elle était avant.

    De plus, nous devons nous préparer à ce que cette pandémie ne soit pas un épisode isolé. Dans notre vie, il y en aura d’autres. Je partage le point de vue de ceux qui annoncent une nouvelle ère de migrations et d’épidémies.

    C’est pourquoi le gouvernement lance une consultation populaire pour connaître l’avis de la population concernant les questions migratoires, de gestion d’épidémies et de gestion économique dans l’optique des défis à venir.

    Des armées de migrants frappent violemment à chaque porte - maritime et terrestre - des pays d’Europe.

    Depuis le début de 2021, la Hongrie a constaté l’arrivée de 4 fois plus de migrants cherchant à s’installer dans l’UE qu’en 2020, la pression augmente partout. Orban est d’avis que notre époque est marquée, et sera marquée, par le sceau des épidémies et des migrations de masses. Il faut se préparer à relever ces deux défis.

    Orban veut durcir la position de la Hongrie, non seulement en ce qui concerne l’immigration illégale mais aussi pour l’épidémie, dont la Hongrie est en train de venir à bout parmi les premiers.
    Il faut non seulement refuser l’immigration illégale mais, pour les deux ans à venir, interdire toute immigration à cause du danger d’une nouvelle flambée de l’épidémie.
    Pour au moins les deux ans à venir, la Hongrie ne va plus accepter de réfugiés, à cause des épidémies.

    Beaucoup de gens ont perdu leur travail en Europe de l’Ouest, ils ont besoin de travail, ce qui demande un durcissement des conditions d’accueil des migrants.

    Orban pose la question: comment pouvons nous encore nous permettre ces arrivées, pouvons-nous encore ouvrir notre cœur à ces  migrations extra-européennes ?

    Le point de départ du raisonnement de la Hongrie sur les migrations, c’est que toute migration est une mauvaise chose, la bonne migration n’existe pas.
    Pour toute personne, il est souhaitable de pouvoir rester vivre là où elle est née afin de développer et construire son pays natal.
    Il faut aider les gens à réaliser cela et ne pas les aider à se déraciner.

    […]

    La famine, la guerre, les problèmes extrêmes peuvent amener les personnes à fuir: ces cas extrêmes peuvent recevoir de l’aide, car la base de la culture chrétienne est l’entraide. Mais uniquement provisoirement: il faut viser le retour dès que possible. Orban s’oppose à la migration qui vise une installation définitive en Europe. Nous ne transigerons plus là-dessus.

    « Chacun doit bâtir l’endroit que Dieu lui a désigné ».
    Il ne faut plus importer leurs problèmes mais les aider à résoudre leurs problèmes sur place.

    La politique migratoire consiste à fournir une aide pour retrouver la dignité là où les gens sont nés, au lieu de faire venir leurs problèmes chez nous.

    source: Orbán Viktor a Kossuth rádióban (11 juin 2021)

  • En Hongrie, on préfère vivre debout que mourir à genoux.

    Publié par Guy Jovelin le 14 juin 2021

    Ah, ces Hongrois ! C’est amusant, tout de même. Il n’y a pas si longtemps, quand on parlait de la , une farandole de clichés plus ou moins sympathiques venaient en tête de l’observateur curieux : un surprenant mélange d’empires anciens, de barbarie folklorique, d’aristocrates guerriers dont les noms valent 90 points au Scrabble™, de maisons fleuries, de longues artères staliniennes, de tramways dans la grisaille, de petits villages lovés dans la verdure, autour de lacs de montagne. 

    à genoux,hongrie,mourir deboutUn peu du Sceptre d’Ottokar, un peu de Stefan Zweig, un peu de John Le Carré et un zeste de Mélodie du bonheur. Pas dégueulasse.

    Ce à quoi on ne s’attendait pas jusqu’à l’élection d’Orbán, c’est que les Hongrois devinssent le porte-étendard de l’Occident. Une langue même pas indo-européenne, un pays martelé par la fureur du communisme, un pays enclavé, hésitant entre la vieille  et le monde slave ! Et pourtant…

    Dernier acte de bravoure en date, ce match, mardi 8 juin, qui opposait, à Budapest, les Hongrois aux Irlandais. Avant la rencontre, bien sûr, petite minute Black Lives Matter obligatoire. Les Irlandais, bien sûr, imbibés de  jusqu’à la moelle, ont mis un genou à terre, dans ce triste geste de soumission désormais bien connu. Triple salto arrière dans la tombe de Michael Collins : tant de courage nationaliste pour devenir des marionnettes du . Les Hongrois, eux, sont restés debout mais, surtout, leurs supporters ont copieusement hué les Irlandais. La vidéo est impressionnante – et assez jubilatoire, on peut le dire.

    Interrogé à ce sujet, deux jours plus tard, le Premier ministre Orbán a donné son avis dans le plus grand des calmes : les Hongrois « s’agenouillent uniquement devant Dieu, la mère patrie et lorsqu’ils demandent en mariage leur dulcinée ». Il va jusqu’à dire que cet agenouillement est « un business » et – last but not least – que « le sport, c’est autre chose, les athlètes combattent debout ».

    Monde surprenant que le nôtre. Le renouveau vient de l’ancien bloc de l’Est, qui a connu la dictature idéologique et n’en veut plus. La soumission, elle, vient, dans ce cas précis, d’un peuple celte pourtant connu pour sa combativité, la sauvegarde farouche de son , sa lutte – pas encore éteinte – pour son indépendance et le retour de ses provinces du nord, occupées par la Grande-Bretagne.

    En Hongrie, pour tordre un peu le vieux proverbe, on préfère vivre debout que mourir à genoux, et par suicide qui plus est. On préfère réfléchir que de donner dans le psittacisme stérile et l’émotion sur commande. Se mettre à genoux devant Dieu, la patrie et celle que l’on aime ? Rien que de très normal, en somme.

    Le youtubeur Papacito, bien connu des lecteurs de Boulevard Voltaire, répondait, cette semaine, à la provocation pleurnicharde de  qui se juge menacé de mort. Parmi d’autres phrases parfaitement ciselées, il disait notamment ceci : « On vit dans un monde où tout ce qui est normal devient anormal. » Et vice versa, d’ailleurs. S’agenouiller, c’est témoigner du respect et une soumission volontaire : on se soumet de tout son cœur à son dieu, on s’offre volontairement en sacrifice à la patrie, on s’expose à la réponse fatidique de la femme à qui l’on demande sa main.

    Chez nous, en France, me direz-vous, c’est tout l’inverse. On reste assis pendant « La Marseillaise » qui, malgré sa piètre qualité et sa triste symbolique, est devenue glorieuse parce que nos héros sont morts en la chantant. Quant aux demandes en mariage, le mot lui-même, usé d’avoir trop servi, fait déjà sourire.

    Tout ce qui est normal devient anormal. Orbán et ses Hongrois ont simplement rappelé que, quelque part dans le monde, les choses normales étaient normales. Et que les pitreries compassionnelles n’étaient pas quelque chose de normal. Merci à eux !

    à genoux,hongrie,mourir debout

     

    Arnaud Florac

    Source : https://www.bvoltaire.fr/

  • Musique : en Hongrie, Viktor Orbán prêt à financer une pop et un rock “populistes”, pour en faire “un ciment d’identité”

    Publié par Guy Jovelin le 22 mars 2021

    Quand la «pop» rime avec «populisme». Le gouvernement souverainiste de Viktor Orban, avec son objectif de défendre l’identité hongroise, envisage de soutenir la scène locale. Une idée qui peut séduire, mais qui sème finalement l’inquiétude chez les musiciens.

    (…) Le plan, dont les détails ont été révélés cette semaine, promet une enveloppe de 62 millions d’euros pour dénicher et former les talents, financer la création et les équipements (studios, lieux de concert…). «Il s’agit d’aboutir à des productions pop et rock hongroises de qualité, d’en faire un ciment d’identité», explique Szilard Demeter, l’homme derrière cette initiative qui officie depuis 2019 comme commissaire à la culture.

    Dans un entretien accordé l’an dernier à l’AFP alors que se dessinait le projet, il soulignait en quoi «la musique peut exprimer ce qui est différent dans la personnalité, la vision et l’expérience historique» des habitants de ce pays d’Europe centrale de près de 10 millions d’habitants. «C’est parfois incompris par les Européens de l’ouest, mais c’est ce qui est passionnant et exotique», confiait-il. Et de préciser ses ambitions pour la culture hongroise : «Dans la féroce guerre qui se joue, la question est de savoir si elle aura disparu dans cent ans», insiste ce guitariste amateur. «L’identité nationale s’est affaiblie et doit être restaurée», clame l’écrivain de 44 ans.

    (…) Le Figaro via fdesouche