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Le chef adjoint de la division des opérations de la police israélienne, Shimon Nahmani, auditionné dimanche dernier par le comité de sécurité nationale de la Knesset, le Parlement israélien, a déclaré avoir reçu un fax du ministère de l’Intérieur français sollicitant un partage d’expérience sur la gestion des manifestations.
Grâce à la couverture médiatique israélienne de cette audition à la Knesset sur le thème : « Arrestations violentes de manifestants », on sait donc que Gérald Darmanin s’est tourné vers Israël pour obtenir quelques conseils en matière de maintien de l’ordre.
N’est-ce pas curieux alors que le même Darmanin, lorsqu’il s’adresse aux journalistes français, tente de faire croire qu’il n’y a plus d’émeutes ni de pillages et que tout est rentré dans l’ordre.
Il se développe une certaine prise de conscience de l’antichristianisme juif très perceptible dans les rues de Jérusalem. Le sujet a même fait récemment l’objet d’un colloque universitaire à Jérusalem avec comme intitulé : « Pourquoi certains juifs crachent-ils sur les gentils ? » La chaîne de télévision israélienne Channel 13 a fait réaliser une enquête sur la multiplication des actes anti-chrétiens en Israël. Pour ce faire, le journaliste Yossi Levi a revêtu la bure franciscaine et a accompagné un véritable franciscain dans les rues de Jérusalem. Il marchait depuis seulement cinq minutes lorsqu’il s’est fait cracher dessus pour la première fois.
Accompagné du frère Alberto Pari, secrétaire de la Custodie de Terre Sainte, qui parle parfaitement hébreu, le journaliste israélien Yossi Eli, revêtu de la bure franciscaine, a ensuite essuyé les railleries d’un autre homme. Puis c’est un enfant âgé d’à peine huit ans qui leur crache dessus. Ensuite, au mont Sion, lieu où les tensions inter-religieuses sont régulières, ils croisent un groupe de soldats en service militaire dont l’un crache à leurs pieds. Le journaliste n’en peut plus, ôte la bure franciscaine et interpelle les jeunes soldats.
Les conclusions de son reportage sont, pour lui, « très difficiles à digérer ». « Imaginez quelle aurait été la réaction de ces juifs si un chrétien leur avait craché dessus en Europe », ajoute-t-il.
Ces gestes de haine antichrétienne ne sont ni isolés ni nouveaux. Le phénomène connaît cependant une croissance exponentielle ces derniers mois. Les rapports de police les justifient régulièrement par « l’instabilité mentale » de leurs auteurs. « Ce n’est pas vrai, explique le journaliste Yossi Eli, dans un post Facebook. Notre enquête a prouvé que les attaques ne provenaient pas vraiment de malades mentaux, mais de personnes qui détestent tout ce qui est différent. On leur a lavé le cerveau avec l’idée que Jésus est mauvais. »
Interviewé dans le documentaire de Channel 13, le frère Francesco Patton, Custode de Terre Sainte, note que les attitudes antichrétiennes se sont multipliées « lorsque le langage politique est devenu plus violent » et souligne « la responsabilité des dirigeants, de ceux qui ont le pouvoir ».
Ce sont des images terribles et révoltantes… La police israélienne a attaqué et arrêté des fidèles palestiniens lors d’un raid ultra violent dans leur propre lieu de culte à la mosquée Al-Aqsa, dans la partie occupée de Jérusalem-Est. Utilisant des grenades assourdissantes et des gaz lacrymogènes, causant des blessures par suffocation aux fidèles, ainsi que des coups de matraque et de fusil. Comment peut-on tolérer de telles atrocités ? La Croix-Rouge palestinienne a signalé qu’il y avait 12 blessés, dont trois ont été transférés à l’hôpital. Des images qui rappellent les violences que subissent les manifestants Français par les CRS et autres Brav-m.
En Israël, deux membres de la Knesset (le parlement israélien) proposent une législation pour interdire l’annonce de l’Évangile en Israël et envoyer les contrevenants en prison. Cela pourrait-il devenir une loi ?
Un projet de loi déposé à la Knesset qui interdit d’annoncer l‘Evangile non seulement en public mais aussi via les réseaux sociaux, par courriel et en privé
Moshe Gafni et Yaakov Asher, députés de la Knesset et membres de United Torah Judaism (UTJ), un parti politique haredi (hautement religieux) détenant un total de sept sièges sur 120 à la Knesset actuelle, ont présenté la semaine dernière un projet de loi qui interdit de parler de Jésus-Christ non seulement en public mais aussi via les réseaux sociaux et par courriel. Annoncer l’Evangile même via les réseaux sociaux, dire que Jésus-Christ est le Messie de Dieu, équivaudrait à un crime. Dans le projet de loi, les contrevenants seront punis de 1 an de prison et si on s’adresse à un mineur, la peine passera à 2 ans. La conversation privée est également considérée comme un crime.
Moshe Gafni et Yaakov Asher, juifs orthodoxes hostiles au christianisme, sont des voix influentes au sein de la coalition gouvernementale de 64 sièges dirigée par Netanyahu. Ils pourraient donc obtenir de nombreux soutiens à leur projet de loi. Si ce dernier était adopté, il pourrait cependant créer un problème majeur pour le gouvernement de Netanyahu en déclenchant un affrontement sérieux avec les chrétiens évangéliques aux États-Unis et dans le monde, qui sont parmi les plus grands partisans de l’État d’Israël.
« L’ancien ambassadeur américain pour la liberté religieuse internationale Sam Brownback – qui a servi sous l’administration Trump-Pence – est le premier dirigeant américain, peut-on lire dans le quotidien All Israël News, à avertir publiquement que ce nouveau projet de loi constitue une menace massive pour la liberté d’expression, les droits de l’homme et la liberté religieuse.
Que dit le projet de loi
All Israel News a analysé le projet de loi :
« La législation proposée interdirait tous les efforts des personnes d’une même religion qui, de quelque manière que ce soit, veulent discuter ou tenter de persuader des personnes d’autres confessions d’envisager de changer leurs croyances religieuses actuelles. La punition pour cela serait « un an d’emprisonnement ».
« Ce projet de loi s’appliquerait aux personnes ayant des conversations spirituelles avec des Israéliens de toute religion.
« Cependant, dans leur explication officielle du projet de loi, les deux législateurs israéliens ont spécifiquement mis l’accent sur l’avertissement d’arrêter en particulier les chrétiens. L’objectif principal du projet de loi semble donc être de rendre illégal pour les disciples de Jésus (« Yeshua » en hébreu) d’expliquer pourquoi ils croient que Jésus est à la fois le Messie et Dieu, dans l’espoir que les Israéliens pourraient envisager de le suivre.
« Le projet de loi ne fait pas seulement d’une simple conversation personnelle au sujet de Jésus avec une autre personne un crime. Cela rendrait également illégal « quelqu’un qui sollicite une personne – directement, numériquement, par courrier ou en ligne – afin de convertir sa religion ».
« Ainsi, produire et publier des vidéos en ligne expliquant l’Evangile aux personnes juives ou musulmanes en Israël – et à ceux de toute autre confession religieuse – deviendrait soudainement illégal.
« La publication de livres, d’autres publications imprimées, d’articles en ligne, de podcasts ou d’autres formes de médias expliquant la vie et le ministère de Jésus et son message trouvé dans le Nouveau Testament deviendrait également illégale.
« Il en serait de même pour discuter du message de l’Evangile par e-mail, SMS, lettres écrites et/ou sur les réseaux sociaux, y compris en répondant aux questions posées par des personnes qui ne suivent pas Jésus.
« C’est déjà un crime en Israël d’essayer de faire du prosélytisme avec des mineurs ou de soudoyer des personnes de tout âge avec de l’argent ou des biens matériels pour changer leurs opinions religieuses. »
Cette nouvelle législation est avant tout anti-chrétienne
« Parfois, ces tentatives n’impliquent pas de promesses monétaires ou de gains matériels et ne sont donc pas illégales selon la loi en vigueur », note le projet de loi, « mais les nombreuses répercussions négatives, y compris les dommages psychologiques, justifient l’intervention du législateur ».
« Par conséquent, il est proposé que, parallèlement à l’interdiction d’accorder des faveurs comme incitation à se convertir à la religion, soit également interdit l’acte de sollicitation à se convertir à la religion, lorsqu’il est fait directement à une personne », que ce soit face à face ou par tout autre moyen de communication.
Les dirigeants juifs évangéliques et messianiques qui ont parlé à All Israel News ces derniers jours « se disent préoccupés par le fait que dans l’environnement politique actuel, la législation introduite par Gafni et Asher pourrait en fait devenir loi. Ils notent que sur les 120 sièges de la Knesset, la coalition gouvernementale actuelle est composée d’un grand nombre de membres orthodoxes et ultra-orthodoxes. »
Ces derniers pensent que Netanyahu ne peut pas se permettre de perdre leurs voix s’il espère rester Premier ministre et faire avancer ses autres priorités politiques importantes, notamment empêcher le régime iranien de fabriquer des armes nucléaires, faire la paix avec le Royaume d’Arabie saoudite, le renforcement et l’expansion de l’économie israélienne (surtout alors que l’économie américaine ralentit) et l’adoption de réformes judiciaires radicales.
Ces juifs orthodoxes et ultra-orthodoxes sont « plus agressifs que jamais dans cette session législative » afin de faire pression pour que des législations soient adoptées qui font avancer leur vision théologique du monde : l‘avènement messianique d’un Grand Israël.
Ces images datent de 2015. Dans une ambiance festive et communautaire, André Bercoff chante avec passion. « Israël vivra, Israël vaincra ! » est apparemment le refrain de cette chanson. Autant savoir. Même si cela n’enlève naturellement rien à la fréquente pertinence de ses propos, comme encore tout récemment face à Olivier Véran.