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italie - Page 8

  • Italie, Espagne, ces pays où le passe sanitaire est remis en question par des magistrats et des tribunaux

    Publié par Guy Jovelin le 15 août 2021

    Il n’a fallu que quelques jours, semaines, pour que le passe sanitaire ait du plomb dans l’aile en Espagne et en Italie.

    En Espagne, pays décentralisé, le passe sanitaire ne passe pas : en Galice, c’est le tribunal régional qui vient d’en suspendre l’usage estimant que la décision a été prise par le gouvernement régional sans l’en informer. Décision prise ce jeudi 11 août par la justice de la communauté autonome de Galice. Cette suspension concerne les bars, les restaurants et les boîtes de nuit. D’après plusieurs médias espagnols dont ElPeriodico.com, la décision prise par le gouvernement galicien de rendre obligatoire ce passe sanitaire a été attaquée par la justice régionale qui accuse le gouvernement autonome de ne lui avoir jamais soumis cette mesure. La mise en place du passe sans que le tribunal régional n’en soit informé avait été prise par Alberto Nunez Feijoo, actuel président de la région de Galice, lequel avait présenté une loi sanitaire en novembre 2020 pour infliger une amende de 3 000 euros aux Galiciens qui refusent la vaccination.

    La décision de justice de Galice suit celle identique du tribunal de justice des îles Canaries qui a aussi suspendu le passe sanitaire le 29 juillet dernier. Le média espagnol Eldiario.es explique que la justice a pris cette décision estimant que des droits ont été bafoués. La justice de deux autres communautés autonomes espagnoles (Cantabrie et Andalousie) ont également suspendu le passe Sanitaire au début du mois d’août comme le révèlent plusieurs sources dont ABC.es.

    En Italie, la contestation contre le« Green Pass » a, à sa tête, des magistrats. « Un document publié dans le journal officiel de la Magistrature Démocratique, le courant historique des juges de gauche évoque ”une violation de la constitution”, peut-on lire dans le quotidien italien Il Giornale.it. Les mots sont plus que durs envers le gouvernement en place : cette violation, écrivent les magistrats, est voulue par « gouvernement aplati sur la logique de l’urgence » et réalisée grâce à « un pouvoir policier généralisé ».

    « Il s’agit en fait d’une sorte d’appel aux robes rouges dans toute l’Italie, écrit Il Giornale, pour empêcher les mesures gouvernementales anti-Covid de se concrétiser : le décret sur le pass vert “devrait être inappliqué”. Et l’attaque implique aussi toute hypothèse de sanctions à l’encontre de ceux qui ne vaccinent pas : “Son refus doit être protégé et non recouvert d’un moralisme apocalyptique”. »

    « Le document a un titre explicite, continue l’article italien, Sur le devoir constitutionnel et communautaire de non-application du décret du laissez-passer vert, et a été publié dans le dernier numéro de Questione Giustizia, le magazine officiel de Md. Il n’est pas signé par des magistrats mais par un groupe de constitutionnalistes réunis sous le sigle « Future Generations ». Mais il est clair que la décision de publier le document sans prendre aucune distance signifie qu’au sein du courant, la ligne de pensée s’est enracinée. En revanche, déjà ces derniers jours sur certains chats internes à l’Association nationale des magistrats, le document avait été divulgué par des membres de Md connus pour contester ouvertement la stratégie gouvernementale de lutte contre la pandémie.

    (…)Le décret-loi, selon le document, produit ”des effets de discrimination multiples”, et ”finirait par constituer l’imposition indirecte d’une obligation de vaccination (…) il aboutirait à la violation de la liberté individuelle”. Et tout cela pour imposer un vaccin “encore en phase expérimentale n’ayant obtenu qu’une certification d’urgence” et malgré “le manque de preuves sur sa capacité à limiter l’infection”.

    (…) Le texte attaque également la possibilité pour les gestionnaires de lieux publics de vérifier le certificat vert : qui se définit comme un ”transfert de pouvoirs de police à des sujets totalement non qualifiés” ; et l’attribution de cette faculté aux gérants est définie ”de faible soutenabilité juridique” : un ”modèle de régulation fluide et invasif qui met en grande tension toutes les garanties des libertés individuelles telles qu’elles nous sont transmises par nos Constituants” ».

    Le document des magistrats de gauche se conclut par cet avertissement : « les vaccins anti Covid 19 peuvent être raisonnablement encouragés mais pas imposés, même pas à des catégories à risque ». Sinon le droit à la santé collective devient un « droit tyrannique ».

    Francesca de Villasmundo

     

    Source : medias-presse.info

  • Les Italiens brûlent leur pass sanitaire pour la liberté

    Publié par Guy Jovelin le 09 août 2021

    Sur ces images de Radio Savana, les Italiens brûlent chacun leur tour le fameux pass sanitaire. Les manifestants dénoncent l‘État italien qui veut discriminer 30 millions de compatriotes.

    La dictature mondiale est parfaitement orchestrée dans tous les pays, mais les peuples se réveillent !

    Vidéo : https://twitter.com/i/status/1423246054544363521

     

    source : https://lemediaen442.fr

     
     
  • Italie : des migrants ont mis le feu à une pile de matelas à l’intérieur d’un centre d’accueil en Sicile en signe de protestation

    Publié par Guy Jovelin le 20 juillet 2021

    incendie,italie,migrants

     

    Situation hors de contrôle dans le centre d’accueil de Pozzallo. Hier dans l’après-midi, un incendie s’est déclaré dans l’ensemble de l’établissement et fait actuellement l’objet d’une enquête par les enquêteurs. Les migrants ont mis le feu à une pile de matelas en signe de protestation à l’intérieur du centre pour migrants. Des dommages considérables ont été causés à la structure, tandis que certains migrants du hotspot de Pozzallo auraient pris la fuite, prouvant l’origine du plan mis en œuvre. Les pompiers et la police tentent maintenant de reconstituer la séquence exacte des événements.

    Les 120 migrants sont sains et saufs. La préfecture et la préfecture de police coordonnent les opérations de relogement dans les autres centres en accord avec le ministère de l’Intérieur. Nous devons accorder plus d’attention à une catégorie particulière d’immigrés, les Tunisiens, qui s’échappent de leur pays non pas pour car ils ont faim mais pour mener des activités criminelles“, déclare le maire de Pozzallo Roberto Ammatuna, qui lance un appel sincère aux institutions policières

    L’ancien ministre de l’Intérieur, Matteo Salvini, a commenté sur Facebook ce qui s’est passé à Pozzallo : “Effrayant incendie au hotspot #Pozzallo (Ragusa). Certaines sources de presse parlent d’une révolte parmi les immigrés clandestins, qui auraient mis le feu pour protester. Les équipes de secours sont sur place. Lorsque la confirmation est arrivée, les immigrants ont mis le feu aux matelas et 30 d’entre eux ont réussi à s’échapper. C’est incroyable !”.

    La tension dans les centres de migrants continue de monter. Les structures sont de plus en plus remplies après les derniers jours de débarquement sur la côte italienne. A Lampedusa, la vague de débarquements ne s’arrête pas et maintenant les migrants dans les hotspots se révoltent. Il s’agit d’une urgence sans fin qui affecte depuis un certain temps les structures d’accueil siciliennes, avec des évasions répétées de migrants. Dans la soirée, les 30 migrants en fuite ont été retrouvés par la police.

    Il Giornale / Ansa

  • Des migrants porteurs du variant Delta débarquent en Italie

    Publié par Guy Jovelin le 16 juin 2021

    Premiers cas de variant Delta en Sicile. Les personnes contaminées sont des migrants arrivés à Lampedusa mais provenant du Banglandesh via la Libye. Les arrivées de migrants se succèdent depuis plusieurs jours.

    GDS.it via fdesouche

  • Clandestins: un bilan chiffré montre l’efficacité du verrouillage des frontières avec l’Italie et l’Espagne

    Publié par Guy Jovelin le 19 avril 2021

    Clandestins: les frontières ont été verrouillées avec l’Italie et l’Espagne

    Un bilan chiffré montre l’efficacité des renforts déployés aux différents points de passage vers la France

    Alors que la sortie programmée de la crise sanitaire et l’arrivée des beaux jours laissent présager un retour de la pression migratoire, jamais la France n’a aussi bien verrouillé les portes du pays. C’est en tout cas ce que laisse apparaître un bilan chiffré de la Police aux frontières (PAF) porté à la connaissance du Figaro.

    Sur deux pages, le document révèle que 12.288 personnes en situation irrégulière contrôlées à la frontière espagnole entre novembre et mars dernier ont été refoulées avant d’entrer sur le territoire, soit une explosion de 203% par rapport à la même période de l’année précédente. Dans le même temps, 3469 clandestins ont été interceptés dans les départements limitrophes, en particulier dans les Pyrénées-Orientales. Là encore, le chiffre a bondi de 25% en un an.

     

    www.lefigaro.fr

    Dans les Alpes, le scénario est analogue avec 23.537 personnes venant d’Italie se sont vu refuser l’entrée en France dans les cinq derniers mois faute de papiers en règle. C’est-à-dire, là encore, plus du double