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migrants - Page 27

  • La Finlande, pays « le plus heureux du monde », cherche des migrants

    Publié par Guy Jovelin le 23 juin 2021

    En tête du classement international du bonheur, la Finlande fait pourtant face à l’une des pénuries de main-d’œuvre les plus importantes d’Europe, notamment en raison du vieillissement de sa population.

    «Il est aujourd’hui largement reconnu que nous avons besoin d’un nombre impressionnant de personnes», explique à l’AFP Saku Tihveräinen, recruteur à l’agence Talented Solutions, «afin d’aider à couvrir les coûts de la génération vieillissante».

    Si la plupart des pays occidentaux sont confrontés à une démographie chancelante, peu d’entre eux en ressentent les effets autant que la Finlande.

    Le pays nordique compte déjà quatre seniors de plus de 65 ans pour dix personnes en âge de travailler, et ce ratio doit grimper à un pour deux d’ici 2030, ce qui le place devant tous les pays du monde à l’exception du Japon.

    […]

     

    Sur le papier, la Finlande, pionnière de l’égalité entre les sexes, fait rêver avec ses services publics performants, son faible niveau de criminalité et d’inégalités, le tout couronné d’une confiance élevée dans les autorités.

    Mais outre sa langue compliquée et son climat rude, le pays nordique souffre aussi paradoxalement d’un accès souvent difficile au marché du travail pour les étrangers, qui se traduit par une part importante de départs après quelques mois.

    Malgré plusieurs années d’expérience dans le secteur porteur de la conception de produits numériques à son arrivée en Finlande pour raisons familiales, Ahmed (prénom modifié), raconte que ses recherches sont restées vaines.

    «Il n’y a jamais eu de pénurie d’emplois, juste un problème de mentalité», estime ce Britannique de 42 ans, qui, pendant ses recherches en Finlande, a reçu des offres en Norvège, au Qatar, au Royaume-Uni et en Allemagne. Il a finalement décidé de faire la navette chaque semaine entre Helsinki et Düsseldorf, où il a trouvé du travail.

    Quant à l’extrême droite du parti des Finlandais, elle a considérablement gagné en influence depuis dix ans et occupe désormais un siège sur cinq au Parlement, où elle freine autant que possible sur les questions d’immigration.

    […]

    TDG via fdesouche
  • Dix dirigeants de grandes sociétés se mobilisent : “Les réfugiés sont des talents pour nos entreprises”

    Dix dirigeants de grandes sociétés se mobilisent : "Les réfugiés sont des talents pour nos entreprises"

    Dix dirigeants de grandes entreprises se mobilisent pour “faire bouger les lignes” et s’engagent pour accompagner les réfugiés. Voici leur tribune : “Chaque année, la France accueille 50.000 personnes réfugiées et autant de talents! Certains d’entre eux sont diplômés, d’autres non, mais tous ont des compétences et des expertises recherchées par les organisations, et avant tout, une forte volonté d’intégration. Nous, dirigeants réunis au sein du collectif “Refugees Are Talents”, sommes mobilisés en faveur de l’intégration en entreprise des personnes réfugiées.

    Notre mouvement compte déjà de nombreux acteurs : Accor, Barilla, BNP Paribas, Ikea, Ipsos, Keolis, L’Oréal, Michelin, Sodexo et The Adecco Group. Notre engagement est au coeur des enjeux sociaux et économiques. Aujourd’hui, alors que nous vivons une crise sociale et économique sans précédent, c’est à nous, entreprises, de faire bouger les lignes. En nous engageant sur la question de l’accompagnement des personnes réfugiées, nous répondons à la fois aux enjeux de notre société et nous imaginons un nouveau modèle d’entreprise où performance et solidarité vont de pair.

    www.lejdd.fr via fdesouche

  • Creuse : l’OFII se félicite des éventuelles embauches de deux migrants, accompagnés depuis plus de 5 ans, grâce à un job dating avec 15 entreprises

    Publié par Guy Jovelin le 18 juin 2021

    Qais, 22 ans, est un réfugié afghan ayant un titre de séjour et arrivé en France en 2016. Il se débrouille très bien en français à l’oral, mais a plus de mal à l’écrit. Il voudrait travailler dans le bâtiment, l’électricité ou la carrosserie.

    Areej, une jeune femme arrivée du Soudan en 2015 cherche un travail et est intéressée par la plasturgie.

    Tous deux ont participé à un job dating original. En effet, le vendredi 28 mai à Guéret, des chefs d’entreprise de quinze entreprises creusoises en recherche de main-d’œuvre couvrant des secteurs tels que le bâtiment (une quarantaine d’offres), la sécurité, l’industrie, les services, le travail temporaire, ou l’agriculture ont participé à des tournois sportifs avec des candidats à l’embauche. Des entreprises comme « Plasti 23 » en plasturgie, « Aquaroche » dans les décors d’aquarium ou encore « new skills » pour le secteur de la sécurité étaient présentes.

    Cette offre originale concerne des migrants en situation régulière ayant un titre de séjour et suivis par l’OFII et des jeunes de la région. Ainsi, les populations ayant des difficultés à trouver un emploi par manque de réseau ou de connaissances de codes formels peuvent rencontrer des employeurs et échanger avec eux, après des ateliers sportifs.

    Cet évènement s’inscrit dans l’action d’aide apportée par l’OFII pour la recherche d’emploi aux bénéficiaires d’un contrat d’intégration républicaine, en facilitant leur intégration tout en fournissant des solutions concrètes à des chefs d’entreprises en pénurie de candidats dans une région en déclin démographique.

    OFII via fdesouche

  • Des migrants porteurs du variant Delta débarquent en Italie

    Publié par Guy Jovelin le 16 juin 2021

    Premiers cas de variant Delta en Sicile. Les personnes contaminées sont des migrants arrivés à Lampedusa mais provenant du Banglandesh via la Libye. Les arrivées de migrants se succèdent depuis plusieurs jours.

    GDS.it via fdesouche

  • Orban: La Hongrie va accepter zéro migrant au moins pour les deux ans à venir

    Publié par Guy Jovelin le 14 juin 2021

    lesobservateurs

    Extraits de l'interview de Viktor Orban sur Radio Kossuth, émission  "Bonjour la Hongrie" du 11.06.2021:

    Les économies mondiale, européenne et hongroise ne seront plus pareilles après la pandémie. Nous devons donc nous adapter aux nouveaux défis à venir. Selon ma compréhension, de très grands changements viendront après la pandémie. L’économie européenne post-pandémie va différer beaucoup de ce qu’elle était avant.

    De plus, nous devons nous préparer à ce que cette pandémie ne soit pas un épisode isolé. Dans notre vie, il y en aura d’autres. Je partage le point de vue de ceux qui annoncent une nouvelle ère de migrations et d’épidémies.

    C’est pourquoi le gouvernement lance une consultation populaire pour connaître l’avis de la population concernant les questions migratoires, de gestion d’épidémies et de gestion économique dans l’optique des défis à venir.

    Des armées de migrants frappent violemment à chaque porte - maritime et terrestre - des pays d’Europe.

    Depuis le début de 2021, la Hongrie a constaté l’arrivée de 4 fois plus de migrants cherchant à s’installer dans l’UE qu’en 2020, la pression augmente partout. Orban est d’avis que notre époque est marquée, et sera marquée, par le sceau des épidémies et des migrations de masses. Il faut se préparer à relever ces deux défis.

    Orban veut durcir la position de la Hongrie, non seulement en ce qui concerne l’immigration illégale mais aussi pour l’épidémie, dont la Hongrie est en train de venir à bout parmi les premiers.
    Il faut non seulement refuser l’immigration illégale mais, pour les deux ans à venir, interdire toute immigration à cause du danger d’une nouvelle flambée de l’épidémie.
    Pour au moins les deux ans à venir, la Hongrie ne va plus accepter de réfugiés, à cause des épidémies.

    Beaucoup de gens ont perdu leur travail en Europe de l’Ouest, ils ont besoin de travail, ce qui demande un durcissement des conditions d’accueil des migrants.

    Orban pose la question: comment pouvons nous encore nous permettre ces arrivées, pouvons-nous encore ouvrir notre cœur à ces  migrations extra-européennes ?

    Le point de départ du raisonnement de la Hongrie sur les migrations, c’est que toute migration est une mauvaise chose, la bonne migration n’existe pas.
    Pour toute personne, il est souhaitable de pouvoir rester vivre là où elle est née afin de développer et construire son pays natal.
    Il faut aider les gens à réaliser cela et ne pas les aider à se déraciner.

    […]

    La famine, la guerre, les problèmes extrêmes peuvent amener les personnes à fuir: ces cas extrêmes peuvent recevoir de l’aide, car la base de la culture chrétienne est l’entraide. Mais uniquement provisoirement: il faut viser le retour dès que possible. Orban s’oppose à la migration qui vise une installation définitive en Europe. Nous ne transigerons plus là-dessus.

    « Chacun doit bâtir l’endroit que Dieu lui a désigné ».
    Il ne faut plus importer leurs problèmes mais les aider à résoudre leurs problèmes sur place.

    La politique migratoire consiste à fournir une aide pour retrouver la dignité là où les gens sont nés, au lieu de faire venir leurs problèmes chez nous.

    source: Orbán Viktor a Kossuth rádióban (11 juin 2021)