Publié par Guy Jovelin le 16 juin 2021

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Publié par Guy Jovelin le 16 juin 2021
Publié par Guy Jovelin le 14 juin 2021
Extraits de l'interview de Viktor Orban sur Radio Kossuth, émission "Bonjour la Hongrie" du 11.06.2021:
Les économies mondiale, européenne et hongroise ne seront plus pareilles après la pandémie. Nous devons donc nous adapter aux nouveaux défis à venir. Selon ma compréhension, de très grands changements viendront après la pandémie. L’économie européenne post-pandémie va différer beaucoup de ce qu’elle était avant.
De plus, nous devons nous préparer à ce que cette pandémie ne soit pas un épisode isolé. Dans notre vie, il y en aura d’autres. Je partage le point de vue de ceux qui annoncent une nouvelle ère de migrations et d’épidémies.
C’est pourquoi le gouvernement lance une consultation populaire pour connaître l’avis de la population concernant les questions migratoires, de gestion d’épidémies et de gestion économique dans l’optique des défis à venir.
Des armées de migrants frappent violemment à chaque porte - maritime et terrestre - des pays d’Europe.
Depuis le début de 2021, la Hongrie a constaté l’arrivée de 4 fois plus de migrants cherchant à s’installer dans l’UE qu’en 2020, la pression augmente partout. Orban est d’avis que notre époque est marquée, et sera marquée, par le sceau des épidémies et des migrations de masses. Il faut se préparer à relever ces deux défis.
Orban veut durcir la position de la Hongrie, non seulement en ce qui concerne l’immigration illégale mais aussi pour l’épidémie, dont la Hongrie est en train de venir à bout parmi les premiers.
Il faut non seulement refuser l’immigration illégale mais, pour les deux ans à venir, interdire toute immigration à cause du danger d’une nouvelle flambée de l’épidémie.
Pour au moins les deux ans à venir, la Hongrie ne va plus accepter de réfugiés, à cause des épidémies.
Beaucoup de gens ont perdu leur travail en Europe de l’Ouest, ils ont besoin de travail, ce qui demande un durcissement des conditions d’accueil des migrants.
Orban pose la question: comment pouvons nous encore nous permettre ces arrivées, pouvons-nous encore ouvrir notre cœur à ces migrations extra-européennes ?
Le point de départ du raisonnement de la Hongrie sur les migrations, c’est que toute migration est une mauvaise chose, la bonne migration n’existe pas.
Pour toute personne, il est souhaitable de pouvoir rester vivre là où elle est née afin de développer et construire son pays natal.
Il faut aider les gens à réaliser cela et ne pas les aider à se déraciner.
[…]
La famine, la guerre, les problèmes extrêmes peuvent amener les personnes à fuir: ces cas extrêmes peuvent recevoir de l’aide, car la base de la culture chrétienne est l’entraide. Mais uniquement provisoirement: il faut viser le retour dès que possible. Orban s’oppose à la migration qui vise une installation définitive en Europe. Nous ne transigerons plus là-dessus.
« Chacun doit bâtir l’endroit que Dieu lui a désigné ».
Il ne faut plus importer leurs problèmes mais les aider à résoudre leurs problèmes sur place.
La politique migratoire consiste à fournir une aide pour retrouver la dignité là où les gens sont nés, au lieu de faire venir leurs problèmes chez nous.
Publié par Guy Jovelin le 07 juin 2021
Publié par Guy Jovelin le 21 mai 2021
Les forces de l’ordre marocaines auraient arrêté et déplacé «dans des rafles de grande ampleur» les migrants subsahariens présents à Laâyoune (Sud du Maroc, au Sahara occidental). Parmi eux se trouvaient des femmes enceintes et des enfants, arrivés le 7 mai dernier. Des voix s’élèvent pour dénoncer les violations des droits des migrants.
Ces migrants ont été, selon le communiqué, transférés de façon inhumaine vers la ville de Tan-Tan, à quelque 300 km de Laâyoune, parfois détenus dans une zone reculée, les laissant sans nourriture ni eau.
Ibrahima, un migrant rencontré par Euro-Med Monitor a déclaré : « À 23 heures, j’ai été choqué de voir la police marocaine prendre d’assaut mon appartement sans mandat judiciaire ni avertissement préalable ». […]
La ville de Laâyoune est l’une des zones où les immigrants du Maroc partent pour les îles Canaries à environ 200 km. Le nombre d’immigrants arrivant dans l’archipel espagnol a atteint environ 23 023 à la fin de 2020, soit huit fois plus qu’en 2019. […]
Publié par Guy Jovelin le 12 mai 2021
Le nombre de bidonvilles occupés par des migrants roumains ne diminue pas dans l’agglomération nantaise. Etat des lieux d’une situation explosive alors que l’un de ces terrains a récemment été détruit par un incendie
Le 23 avril, un incendie ravageait les caravanes et cabanes d’un bidonville établi depuis plus de dix ans à Bouguenais, blessant une mère et sa fille. Une partie des familles roms ont depuis été mises à l’abri dans des gymnases, en attendant l’aménagement d’un terrain provisoire. Cet événement a remis en lumière la situation précaire des migrants roumains installés dans l’agglomération nantaise. Cette dernière compte en effet une cinquantaine de bidonvilles, un record en France selon les associations. Etat des lieux avec Philippe Barbo, membre du collectif Romeurope, fondateur de trois associations et spécialiste du sujet à Nantes.
« On dénombre 600 familles, soit près de 3.000 adultes et enfants. Le nombre fluctue au cours de l’année puisque certains migrants viennent travailler seulement quelques mois et repartent ensuite. Mais la majorité est sédentaire et présente depuis longtemps sur le territoire », analyse Philippe Barbo. Ces familles sont installées dans une dizaine de communes de l’agglomération, en particulier à Nantes et Saint-Herblain, villes où l’on recense « chacune une dizaine de bidonvilles ».
Presque tous sont originaires de Roumanie, de la région de Drobeta-Turnu-Severin, non loin de la frontière serbe. Un petit groupe de familles vient aussi du secteur de Cluj, au nord du pays. « Là-bas ils étaient sédentarisés et vivaient dans de petites maisons sans confort ou en appartements. » La plupart ont rejoint la France pour « fuir le chômage et améliorer un petit peu leur niveau de vie »…..
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