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migrants - Page 26

  • En Libye, la municipalité de Zouara chasse les migrants et justifie sa décision par un « taux de criminalité élevé »

    Publié par Guy Jovelin le 10 juillet 2021

    La ville de Zouara a donné 10 jours aux migrants pour régulariser leur situation sous peine d’expulsion de la ville. La municipalité libyenne justifie sa décision par un “taux de criminalité élevé”. Les arrivées de migrants, candidats au départ vers l’Europe, se multiplient dans cette ville côtière de l’ouest de la Libye.

    Les affiches sont apparues au début du mois de juillet sur les devantures des bâtiments fréquentés par les migrants subsahariens, à Zouara, ville côtière de l’ouest libyen. “La municipalité de Zouara annonce à tous les résidents de la ville de corriger leurs procédures légales (sic) à compter de la date de cette annonce dans un délai de 10 jours ou de partir volontairement”, peut-on lire sur le document que s’est procuré InfoMigrants. Édité le 1er juillet 2021, il exhorte les migrants à partir au plus tard le 10 juillet.

    Passée cette date, un “vaste plan de sécurité” sera mis en place par le Conseil municipal pour faire respecter la mesure, indique encore la note. En quoi consiste ce “plan” exactement ? Que se passera-t-il pour les migrants qui n’auront pas quitté la ville ? Difficile de savoir. Contactée par InfoMigrants, la mairie de Zouara n’a pas répondu à nos sollicitations.

    Ce document a été affiché sur les devantures des bâtiments fréquentés par les migrants subsahariens, à Zouara. Crédit : DR

    La ville de Zouara est connue pour être un lieu de départ d’embarcations de migrants vers l’Europe. Depuis plusieurs semaines, les migrants sont de plus en plus nombreux à arriver dans la région, dans l’espoir de monter dans un canot et fuir la Libye. “Chaque jour des nouvelles personnes arrivent à Zouara car les passeurs ont la réputation de bien travailler ici”, raconte Ibrahima.

    Dans l’un des quartiers de la ville, “les Noirs sont régulièrement agressés par la police”, rapporte Ibrahima. “Quand tu rentres chez toi, on peut te mettre dans un véhicule, te tabasser et t’envoyer dans le désert près de Sabratha”, continue l’adolescent.

    […]

     

    InfoMigrants via fdesouche

  • Dunkerquois : la préfecture du Nord ferme les aires de repos pour empêcher les migrants de monter dans les camions

    Publié par Guy Jovelin le 01 juillet 2021

    Ce mercredi 30 juin prend effet un arrêté préfectoral qui vise à fermer les aires de repos du Dunkerquois dans le sens Belgique-France. Le but : empêcher les migrants de monter dans les camions.

    Ce mercredi, la préfecture a publié un arrêté pour fermer les aires de repos « qui peuvent constituer des points de montées dans les poids-lourds pour les migrants désireux de se rendre au Royaume-Uni ».

    La préfecture considère que « l’autoroute A16 est confrontée à une pression migratoire continue et qui perdure » et « qu’il est indispensable de réglementer la circulation sur les aires de repos susvisées ».

    L’objectif est « d’assurer la sécurité des usagers, ainsi que celle des agents des entreprises utilisatrices, notamment les transporteurs routiers ».

    Le Phare dunkerquois via fdesouche

  • En représailles aux sanctions de l’UE la Biélorussie laisserait passer des centaines de migrants illégaux, principalement des Irakiens

    Publié par Guy Jovelin le 26 juin 2021

    Rien qu’au cours des deux dernières semaines, près de 100 migrants, principalement des Irakiens, sont entrés illégalement dans l’UE par la frontière entre le Belarus et la Lituanie. C’est ce qu’ont rapporté les autorités frontalières lituaniennes.

    Interrogée par BILD, l’agence européenne de protection des frontières Frontex, située à Varsovie, a confirmé une “augmentation significative des franchissements illégaux de la frontière” en provenance du Belarus. Au total, on en compte déjà 439 cette année, soit cinq fois et demie plus que sur l’ensemble de l’année dernière.

    Les politiciens lituaniens tirent la sonnette d’alarme depuis des semaines, accusant les autorités biélorusses d’être responsables de cette évolution. “Il semble que des fonctionnaires biélorusses puissent être impliqués dans un flux organisé de migrants illégaux“, a déclaré le ministre lituanien de l’Intérieur Agnė Bilotaitė.

    Le Premier ministre lituanien, Ingrida Simonyte, a déclaré : “Il ne s’agit pas d’un simple épisode d’immigration illégale comme nous en voyons à d’autres frontières.

    À partir de juillet, “plusieurs dizaines de gardes-frontières de l’UE” assisteront leurs collègues, a déclaré leur porte-parole au BILD. “Les agents européens déployés par Frontex aideront la Lettonie et la Lituanie dans la surveillance des frontières et les autres fonctions de gestion des frontières, y compris le rapatriement.”

    Le problème : la Lituanie a une frontière de quelque 680 km avec le Belarus, qu’il est presque impossible de protéger sans lacunes.

    Le nombre croissant de migrants en Lituanie et en Lettonie pourrait également devenir un problème pour l’Allemagne : En effet, dès qu’un migrant a déposé une demande d’asile, il peut théoriquement et légalement passer par la Pologne pour se rendre en Allemagne afin de déposer une nouvelle demande d’asile, sachant qu’il ne sera guère poussé.

    Comme l’a appris BILD auprès de la police fédérale, cette “migration secondaire” se produit déjà à une échelle croissante, par exemple depuis la Grèce. Selon le rapport, les groupes les plus importants prennent l’avion d’Athènes à Varsovie, puis entrent en Allemagne en voiture, en minibus ou en train. Entre fin janvier et fin février, selon la police fédérale, “environ 140 personnes du groupe en question ont été rencontrées sur le territoire fédéral.

    Bild via fdesouche

  • Sondage : 62,5% des Allemands estiment que leur pays ne doit plus accueillir de migrants, un désaveu pour Angela Merkel

    Publié par Guy Jovelin le 23 juin 2021

    Près de deux tiers des Allemands rejettent la poursuite de l’admission des réfugiés.

    Selon un sondage réalisé par l’institut d’études d’opinion Civey pour le compte de Diakonie Deutschland, 62,5 % des personnes interrogées estiment que l’Allemagne ne devrait plus accueillir de migrants, compte tenu de l’augmentation du nombre de réfugiés dans le monde. 28 % ont répondu positivement à la question posée. Les autres étaient indécis.

    Ce qui est frappant, c’est la clarté de ceux qui ont répondu non. 47,3 % des 5 000 personnes interrogées ont répondu “Non, absolument pas”, tandis que 15,2 % ont répondu “Plutôt non”.

    À la question de savoir si les migrants arrivés ces dix dernières années sont bien intégrés dans la société allemande, 57,8 % ont répondu “Non, certainement pas” ou “Plutôt pas”. D’autre part, 12,5 % ont répondu “Oui, certainement” ou “Plutôt oui”. Un peu moins de 28 % ont répondu “En partie / partiellement”, et le reste “Ne sait pas”.

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    Junge Freiheit via fdesouche

  • La Finlande, pays « le plus heureux du monde », cherche des migrants

    Publié par Guy Jovelin le 23 juin 2021

    En tête du classement international du bonheur, la Finlande fait pourtant face à l’une des pénuries de main-d’œuvre les plus importantes d’Europe, notamment en raison du vieillissement de sa population.

    «Il est aujourd’hui largement reconnu que nous avons besoin d’un nombre impressionnant de personnes», explique à l’AFP Saku Tihveräinen, recruteur à l’agence Talented Solutions, «afin d’aider à couvrir les coûts de la génération vieillissante».

    Si la plupart des pays occidentaux sont confrontés à une démographie chancelante, peu d’entre eux en ressentent les effets autant que la Finlande.

    Le pays nordique compte déjà quatre seniors de plus de 65 ans pour dix personnes en âge de travailler, et ce ratio doit grimper à un pour deux d’ici 2030, ce qui le place devant tous les pays du monde à l’exception du Japon.

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    Sur le papier, la Finlande, pionnière de l’égalité entre les sexes, fait rêver avec ses services publics performants, son faible niveau de criminalité et d’inégalités, le tout couronné d’une confiance élevée dans les autorités.

    Mais outre sa langue compliquée et son climat rude, le pays nordique souffre aussi paradoxalement d’un accès souvent difficile au marché du travail pour les étrangers, qui se traduit par une part importante de départs après quelques mois.

    Malgré plusieurs années d’expérience dans le secteur porteur de la conception de produits numériques à son arrivée en Finlande pour raisons familiales, Ahmed (prénom modifié), raconte que ses recherches sont restées vaines.

    «Il n’y a jamais eu de pénurie d’emplois, juste un problème de mentalité», estime ce Britannique de 42 ans, qui, pendant ses recherches en Finlande, a reçu des offres en Norvège, au Qatar, au Royaume-Uni et en Allemagne. Il a finalement décidé de faire la navette chaque semaine entre Helsinki et Düsseldorf, où il a trouvé du travail.

    Quant à l’extrême droite du parti des Finlandais, elle a considérablement gagné en influence depuis dix ans et occupe désormais un siège sur cinq au Parlement, où elle freine autant que possible sur les questions d’immigration.

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    TDG via fdesouche