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paris - Page 15

  • Paris : 40 % des cafés ont disparu en vingt ans

    Publié par Guy Jovelin le 29 janvier 2022

    Selon une étude de la Chambre de commerce, le nombre de cafés dans la capitale et en petite couronne a chuté. Pourtant symboles de l’art de vivre à la française, ils sont passés de 1907 en 2002 à 1410 aujourd’hui.

    L’expresso du matin, le jambon-beurre, le demi, l’apéro — sans oublier les conversations de comptoir — sont-ils en voie de disparition ? Dans la capitale mondiale des cafés, c’est en tout cas devenu une denrée de plus en plus rare. À Paris et en petite couronne, le nombre de cafés a baissé de 40 % ces vingt dernières années, d’après une étude du Crocis (Centre régional d’observation du commerce). On parle ici des débits de boissons qui ne disposent pas d’un tabac. Dans la capitale, ils sont passés de 1907 en 2002 à 1410 aujourd’hui, soit un établissement pour 1400 habitants. Même si la tendance est à la baisse presque partout, certains arrondissements sont plus touchés que d’autres.  […]

    Le Parisien via fdesouche

  • Paris (75) : Les dirigeants de l’association d’aide aux clandestins « Vies de Paris » jugés pour traite, trafic d’êtres humains et agressions sexuelles

    Publié par Guy Jovelin le 24 janvier 2022

    Cette association est pointée du doigt. Le président de Vies de Paris, Ronald Désir, et deux autres membres, sont accusés de « travail dissimulé » et de « traite des êtres humains », à la suite de 51 plaintes. Ils auraient employé des clandestins de façon dissimulée, en leur imposant un rythme de travail intolérable, des pressions et humiliations. Ils risquent une peine pouvant aller jusqu’à sept ans de prison et 150 000 euros d’amende. Certaines plaignantes ont également indiqué avoir été victimes d’agressions sexuelles, voire de viol, de la part de Ronald Désir. Ce vendredi 21 janvier, le procès aura lieu au tribunal judiciaire de Paris. Et Libération s’est penché sur cette affaire de près

    Valeurs Actuelles

    Quand elle décide de venir vivre à Paris en 2018, Kenza (1) est confrontée à un problème de taille. En situation irrégulière en France, cette mère de famille maghrébine – elle ne souhaite pas préciser son pays d’origine – entreprend des démarches administratives mais elle n’a pas d’adresse où recevoir son courrier. Un ami lui recommande une association, «Vies de Paris», qui pourrait l’aider. Cette structure est bien connue dans la capitale : elle prend en charge la domiciliation de personnes sans papiers, comme Kenza. «C’est là-bas que j’ai rencontré M. Ronald Désir, le président. Il m’a tout de suite proposé du travail. Il m’a dit que c’était une association agréée, qui travaillait pour l’Etat français. Il m’a expliqué que ça pourrait permettre de me régulariser», explique la trentenaire à Libération.

    (…)

    Selon les éléments de l’enquête que nous avons pu consulter, les caisses de l’association étaient en effet bien remplies, notamment grâce à des prestations vendues «quasi exclusivement à [des] personnes en situation irrégulière». Parmi ces activités exercées «à titre lucratif […] et payées en espèces», outre la domiciliation, on trouve aussi la délivrance de formations et de l’«assistance juridique» – facturées jusqu’à 1 800 euros. «Certains conseils juridiques pour accéder à la régularisation étaient délivrés par des sans-papiers eux-mêmes», note Marilyne Poulain, membre de la direction confédérale de la CGT qui a accompagné certains plaignants. «On n’avait pas l’argent pour payer ces formations, mais on nous assurait qu’il fallait la faire parce que ça serait un moyen de trouver du travail ou d’obtenir un titre de séjour. L’association nous demandait de payer 500 euros et on nous disait que si on devenait bénévole, on n’aurait pas besoin de payer le reste de la somme», relate de son côté à Libération Abdel O., un Béninois de 49 ans.

    Libération

  • Paris : un “déséquilibré” tunisien pousse un homme sur les voies du métro

    Publié par Guy Jovelin le 05 janvier 2022

    Un déséquilibré a été interpellé cette nuit sur la ligne 5, à la station Gare-de-l’Est. Quelques instants plus tôt, il avait poussé un homme sur les voies de la ligne 7. Heureusement, aucun métro n’arrivait à ce moment-là et la victime n’a pas été blessée.

    Plus de peur que de mal dans le métro. Un déséquilibré de 25 ans a été interpellé pour tentative d’homicide durant la nuit de ce lundi à ce mardi, à la station Gare-de-l’Est, après avoir poussé un inconnu sur les voies. Vers minuit et quart, les fonctionnaires de la brigade des transports sont appelés par la RATP car un inquiétant personnage sème le trouble dans les souterrains du métro. Les caméras de surveillance du réseau leur permettent d’identifier un homme excité qui casse le mobilier urbain et qui crie « Allahou akbar » sur le quai de la ligne 5, qui mène à la Place-d’Italie.

    Le suspect, d’origine tunisienne, est interpellé et dans le même temps, une victime se fait connaître. Elle explique qu’elle vient d’être attaquée sur la ligne 7. Le voyageur identifie formellement son agresseur qui vient de le pousser sur les voies de la ligne sans aucune raison. Fort heureusement, aucun métro n’est arrivé à ce moment-là et il n’est pas blessé.

    (…) Le Parisien via fdesouche

  • « Nous recevons 95 % d’hommes, souvent sans-papiers » : l’Armée du salut doit faire face à l’hostilité des riverains à Paris

    Publié par Guy Jovelin le 16 décembre 2021

    « Depuis le temps que c’est fermé, il fallait bien en faire quelque chose. Mais quand même… J’espère que ça n’attirera pas de problèmes de sécurité », raisonne avec prudence une habitante du 69, rue Saint-Fargeau à Paris (XXe). « Un accueil ? Quel accueil ? Ce n’est absolument pas ce qu’on nous a dit, et d’abord il faudrait l’accord de la copropriété ! » fulmine en revanche une autre copropriétaire de cette résidence arborée, en apprenant l’ouverture, en septembre 2022 après travaux, d’un accueil de jour de l’Armée du salut.

    […]

     

    Rue Saint-Fargeau (XXe), mardi. Samuel Coppens, porte-parole de la Fondation Armée du salut, et Marie Giudicelli, directrice du site de Saint-Fargeau


    « Nous pourrons proposer des choses que nous n’avions pas l’espace de faire, se réjouit Marie Giudicelli, et surtout nous créons deux salles de repos bien séparées, l’une pour les femmes, avec douches, sanitaires et espace hygiène, et une autre pour les hommes, qui restent très très largement majoritaires. Nous recevons 95 % d’hommes, souvent sans-papiers, et de plus en plus jeunes. »

    […]

     

    Une réunion d’apaisement contre les amalgames

    Pour autant, le pari humaniste de l’Armée du salut semble loin d’être gagné. La présentation rassurante et l’aura historique de bonne réputation de l’association, créée il y a près de 150 ans, ne suffisent pas à emporter l’accord des voisins les plus proches : les 99 copropriétaires de l’ensemble immobilier. « On nous a réunis en urgence en septembre en évoquant des locaux purement administratifs, s’agace l’une de ces résidents. La question d’un accueil n’a jamais été posée, d’ailleurs il faudrait une assemblée générale extraordinaire et croyez-moi, cette chose ne se fera pas ! Je n’ai rien contre l’Armée du salut, mais il est hors de question qu’on nous impose un endroit qui amènera des gens qui boivent, de la drogue. Notre résidence a de l’allure, elle est bien cotée, on se saigne pour avoir un bien agréable, ce jardin… Vous imaginez ce que cela va devenir ? Nous n’en voulons pas. »

    Face à cet avis de rébellion, l’Armée du salut et ses partenaires espèrent convaincre par « la transparence ». « Nous ne pouvons empêcher les gens de faire des amalgames, regrette Samuel Coppens, donc nous craignons forcément une hostilité des riverains. Mais ils doivent savoir qu’il n’est absolument pas question de salle de consommation de crack, comme nous l’avons entendu ! Notre volonté est d’être le plus clairs possible. Nous avons cette volonté farouche que l’accueil de jour soit un lieu de dignité et de service rendu, à la hauteur de la réputation de l’Armée du salut. » Une réunion d’information-concertation doit avoir lieu avant la fin du mois avec les habitants.

    Le Parisien via fdesouche

  • Paris : la mairie écolo du 12e refuse d’installer un «vrai» sapin, les riverains en apportent un

    Publié par Guy Jovelin le 12 décembre 2021

     
    Source : fdesouche