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pays basque - Page 2

  • Deux trafiquants de migrants arrêtés au Pays Basque : « C’est une région très prisée (…) de nombreuses associations pro-migrants y sont installées »

    Publié par Guy Jovelin le 03 décembre 2021

    Ce sont deux affaires distinctes mais les méthodes sont similaires : moyennant finances, faire passer en France des migrants venus d’Afrique via le sud de l’Espagne et le col de Lizuniaga dans les Pyrénées-Atlantiques avant de les déposer à proximité d’un centre d’accueil pour migrants du Pays basque. Le premier suspect a été condamné à 5 mois de prison avec sursis.

    C’est un passage très peu fréquenté, exception faite des individus qui souhaitent aller de l’Espagne à la France le plus discrètement possible. Le col de Lizuniaga, près de Sare dans les Pyrénées-Atlantiques, est celui qu’ont choisi deux individus pour faire passer plusieurs migrants dans l’Hexagone ces dernières semaines, selon les informations recueillies par CNEWS.

    Depuis plusieurs mois, la pression migratoire est importante sur le sud de l’Espagne et le Pays basque est une des voies prisées par les candidats à l’exil à France. Les suspects ont flairé la bonne affaire. Sans se connaître puisqu’il s’agit de deux affaires distinctes, ils allaient rôder autour des lieux de rassemblements des migrants côté espagnol pour vendre leurs services de passeurs.

    La zone est très prisée des migrants

    (…) «C’est un travail intensif, sur 180 km de frontières, explique à CNEWS une source proche du dossier. Et le Pays basque est très prisé par les migrants parce que de nombreuses associations qui leur viennent en aide y sont installées.»

    (…) Au total, les enquêteurs lui attribuent 12 passages qui lui ont, selon eux, permis de faire entrer en France 42 personnes en situation irrégulière, chaque passage étant payé 100 à 200 euros par personne. Des faits intégralement reconnus par le suspect en garde à vue. En perquisition, les policiers ont saisi 10 000 euros en espèces qui étaient cachés sous son lit alors que l’individu est sans profession. Jugé en comparution immédiate jeudi 25 novembre, il a été condamné à 5 mois de prison avec sursis.

    (…) CNews via fdesouche

  • Au Pays basque, malgré l’intensification des contrôles, les migrants continuent de franchir la frontière franco-espagnole, plus de 16.500 entrées irrégulières en 2021 (MàJ)

    Publié par Guy Jovelin le 21 octobre 2021

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    21/10/2021

    REPORTAGE – Après la mort de trois migrants sur les voies ferrées près de Saint-Jean-de-Luz la semaine dernière, Samy, Anas, Mohammed et Ali, originaires du Maghreb, tentent de traverser coûte que coûte la frontière franco-espagnole en empruntant les voies ferrées, entre Irun et Bayonne.

    Malgré une chaleur approchant les 30 degrés ce dimanche 17 octobre, quatre hommes, au bout d’un quai, se tiennent recroquevillés, capuches enfoncées sur la tête, sans échanger une parole. Leur regard est tourné vers l’autre côté du rivage de la Bidassoa, le fleuve séparant Irun, en Espagne, et Hendaye, dans les Pyrénées-Atlantiques. Machinalement, les quatre hommes s’échangent une bouteille d’eau et se débarbouillent le visage. Samy, originaire d’Algérie, et Ali, originaire du Maroc, tentent de regagner la France, d’où ils ont été expulsés quelques mois plus tôt. Tandis qu’Anas et Mohammed, arrivant ensemble de Casablanca après cinq mois de marche, souhaitent continuer leur périple jusqu’au Canada. Mais aujourd’hui, un but les réunit : celui de passer la frontière pour entrer sur le territoire français.

    (…) Le Figaro 

     

    17/10/2021

    Plus de 16 500 entrées irrégulières se sont faites par l’Espagne depuis janvier 2021. Le Pays basque est devenu un important point de passage. Deux migrants sont morts noyés dans le fleuve séparant les deux pays. Le nombre de clandestins algériens est en forte augmentation.

    Plusieurs migrants veulent tenter coûte que coûte de passer de l’autre côté de la frontière franco-espagnole à Irun. “On reste là, on observe, et s’il y a une occasion, on tente de traverser“, témoigne un migrant d’origine ivoirienne. Bus, train, bateau, il envisage toutes les options pour rejoindre la France puis l’Angleterre. Ils sont de plus en plus nombreux à tenter leur chance. Dans la Bidassoa, le fleuve séparant l’Espagne et la France, deux personnes se sont noyées ces derniers mois.

    Depuis trois ans et le renforcement des contrôles en Italie, une partie du flux migratoire s’est reportée vers les Pyrénées-Atlantiques. Le ministère de l’Intérieur recense 1 249 mesures de refoulement prises en août dernier, soit 23% de plus qu’en juillet, dont 352 concernaient des Algériens (+38%). Si la présence policière a quasiment doublé depuis l’automne 2020, plusieurs syndicats de policiers trouvent le nombre de patrouilles insuffisant, surtout la nuit, et demandent plus de moyens.

    francetv.info

  • Migrants : plus de 16 500 entrées irrégulières depuis janvier 2021, le Pays Basque durcit les contrôles à la frontière

    Publié par Guy Jovelin le 17 octobre 2021

     

    Plus de 16 500 entrées irrégulières se sont faites par l’Espagne depuis janvier 2021. Le Pays basque est devenu un important point de passage. Deux migrants sont morts noyés dans le fleuve séparant les deux pays. Le nombre de clandestins algériens est en forte augmentation.


    Plusieurs migrants veulent tenter coûte que coûte de passer de l’autre côté de la frontière franco-espagnole à Irun. “On reste là, on observe, et s’il y a une occasion, on tente de traverser“, témoigne un migrant d’origine ivoirienne. Bus, train, bateau, il envisage toutes les options pour rejoindre la France puis l’Angleterre. Ils sont de plus en plus nombreux à tenter leur chance. Dans la Bidassoa, le fleuve séparant l’Espagne et la France, deux personnes se sont noyées ces derniers mois.

    Depuis trois ans et le renforcement des contrôles en Italie, une partie du flux migratoire s’est reportée vers les Pyrénées-Atlantiques. Le ministère de l’Intérieur recense 1 249 mesures de refoulement prises en août dernier, soit 23% de plus qu’en juillet, dont 352 concernaient des Algériens (+38%). Si la présence policière a quasiment doublé depuis l’automne 2020, plusieurs syndicats de policiers trouvent le nombre de patrouilles insuffisant, surtout la nuit, et demandent plus de moyens.

    francetv.info via fdesouche