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policier - Page 5

  • Toulouse : Un « Uber coke » blesse un policier dans sa fuite. Pour son avocat, le deal était l’occasion monter dans l’échelle sociale en côtoyant d’autres personnes que celles du quartier

    Publié par Guy Jovelin le 13 mai 2020

    Par  le 13/05/2020

    Il livrait essentiellement ce qu’on appelle les « beaux » quartiers. (…) Un Toulousain de 19 ans vient d’être jugé par le tribunal correctionnel suite à un trafic de stupéfiants à l’œuvre entre novembre et février, (…) l’un des premiers « Uber coke » arrêté dans la Ville rose.

    Le 6 février, à l’occasion de l’une de ses transactions (…) il a refusé d’obtempérer aux sommations des forces de l’ordre. Dans sa fuite, il a percuté le véhicule sérigraphié et un fonctionnaire a été blessé. Le jeune livreur sera finalement interpellé quelques jours plus tard chez sa mère. Lors d’une perquisition menée chez son ex-compagne, 115 g de poudre et 2700 € ont été saisis.

    « Il est regrettable qu’on n’ait pas testé la drogue car à ce prix-là, je ne suis pas certain qu’elle était d’une qualité fantastique« , relève Me Pierre Le Bonjour, avocat de la défense. Pour lui, pas de doute, son client n’est pas un trafiquant : « Il n’en a pas les codes. C’est un jeune qui voulait juste briller en société et côtoyer une population à laquelle il n’avait pas forcément accès dans son quartier« .

    Mais entre le refus d’obtempérer, les violences sur le policier blessé et les stupéfiants, la procureure a requis 2 ans de prison avec maintien en détention. Il est finalement condamné à la moitié.

    La dépêche via fdesouche

  • Montereau (77) : un Tchétchène traîne un policier sur 20 mètres pour échapper au contrôle

    Publié par Guy Jovelin le 07 mai 2020

    Par  le 07/05/2020

    Sans permis de conduite, ni attestation, un automobiliste a traîné un policier agrippé à sa voiture sur une vingtaine de mètres pour échapper à un contrôle, dimanche dernier.

    Les contrôles routiers liés au confinement et au coronavirus peuvent parfois tourner au vinaigre. Les policiers du commissariat de Montereau (Seine-et-Marne) s’en sont aperçus dimanche lors de l’interpellation musclée d’un Tchétchène, âgé de près de 30 ans. Ce dernier sera jugé en janvier 2021.

    Tout commence dimanche vers midi dans la zone industrielle de Montereau. Les forces de l’ordre interceptent un automobiliste et lui demandent son attestation. Or, l’homme n’en a pas. Pas plus qu’il n’a de pièce d’identité et de permis de conduire. Penché près de la fenêtre du conducteur, le policier lui dit de le suivre au commissariat. Mais l’homme commence à tourner sa clé de contact…

    Le fonctionnaire essaie de la lui retirer. Trop tard ! L’homme démarre en trombe au volant de sa Volkswagen Polo, manque de percuter une policière, et traîne son collègue sur une vingtaine de mètres. Il finit sa course plus loin, contre une butte de terre. […]

    LeParisien via fdesouche

  • Youssef fonce en voiture sur des policiers : « Je l’ai fait pour l’Etat islamique. »

    Publié par Guy Jovelin le 28 avril 2020

    Youssef fonce en voiture sur des policiers : « Je l’ai fait pour l’Etat islamique. »

    A Colombes (92), un équipage de la police nationale à motos, déployé pour effectuer des contrôles routiers, a pris en chasse un homme à scooter qui refusait d’obtempérer. Celui-ci a abandonné son deux-roues pour prendre la fuite à bord d’une voiture. Quand un second véhicule BMW surgit et est venu les percuter de plein fouet.

    Deux policiers sont blessés dont l’un grièvement – il s’est retrouvé coincé entre une voiture de la police municipale et celle du forcené. Le premier est conduit à l’hôpital en urgence relative tandis que le second se trouve en urgence absolue, souffrant de graves blessures, dont une fracture de la jambe.

    Le conducteur de la BMW est interpellé et se présente comme Youssef T., un homme de 29 ans domicilié à Colombes et né à Lunéville (Meurthe-et-Moselle). Il est connu des services de police pour outrages à agent en 2014 mais inconnu de la DGSI. Il a déclaré qu’il vient de voir une vidéo sur la Palestine et qu’il voulait s’en prendre aux policiers. Il indique aussi : « Je l’ai fait pour l’Etat islamique. » Une lettre expliquant son geste avec des allusions possiblement terroristes est retrouvée dans le pare-sol de sa voiture ainsi qu’un couteau. Le suspect a été placé en garde à vue au service départemental de la police judiciaire des Hauts-de-Seine.+

     

    Source : lesalonbeige

  • Montauban (82): un Marocain condamné pour avoir notamment, craché sur un policier en prétendant être atteint du Covid

    Publié par Guy Jovelin le 22 avril 2020

    Par  le 22/04/2020

    Il crache au visage d’un policier, disant avoir le Covid : 2 ans ferme

    Soupçonnés d’avoir commis deux vols avec arme place Lalaque à Montauban le mois dernier, deux SDF ont été jugés, ce mardi, en comparution immédiate.

    […]

    L’un des biceps bandés, Isam Driouech, un Tonneinquais de 39 ans, affiche un lourd passé judiciaire avec 19 mentions à son casier. Coude à coude dans une salle de la prison, son comparse Ismaël A., un ressortissant marocain de 25 ans, a besoin d’un interprète

    […]

    Pas de quoi attendrir le procureur revenant sur le passé de « routard du crime » du Lot-et-Garonnais, selon sa propre expression. « C’est une affaire criminelle qui a été correctionnalisée, cela n’enlève rien à la gravité des faits », tonne Laurent Czernik requérant 4 ans ferme et 2 ans dont 1 an sursis pour le complice dont le casier est vierge de condamnation.

    […]

    L’article dans son intégralité sur La Dépêche 

  • Racisme anti-blanc : la réponse cinglante d’un policier au négationisme du député Aurélien Taché

    Publié par Guy Jovelin le 22 août 2019

    Le site internet du magazine Le Point vient de publier la tribune libre d’un policier. Celui-ci répond à Aurélien Taché, député LREM du Val-d’Oise et membre du pôle idée de ce parti, qui a diffusé un tweet la semaine dernière niant l’existence du racisme anti-blanc.

    Il faut se souvenir que c’est déjà ce député Taché qui s’était illustré en comparant le voile islamique à un simple serre-tête.

    Le policier qui a rédigé cette tribune publiée par Le Point précise qu’il n’est pas Français de souche.

    Sachez aussi que j’ai bien conscience qu’il est dangereux de s’attaquer à ce sujet. Toutefois, non seulement je suis policier et donc déjà catalogué comme facho par nos détracteurs, mais de plus, comme le prouve ce tweet, je pense que la lutte contre le racisme s’exprime trop fréquemment de manière hystérique et caricaturale. (…)

    J’en ai assez de voir beaucoup trop de nos concitoyens se rejeter cette crainte d’être assimilé comme raciste, telles une patate chaude ou une grenade. Assez de voir ce combat être utilisé comme un faux-semblant, d’autant plus quand le but est de ratisser large. Enfin, même si mon devoir de réserve m’oblige normalement à me taire, ce genre de posture influe beaucoup trop concrètement sur ma vie de citoyen et de policier, ces dernières années, pour que je me taise davantage. (…)

    C’est pourquoi j’en viens enfin à son allusion au « prétendu racisme anti-Blanc », qui pour moi trahi clairement tout le reste de son œuvre. Il est inadmissible de nier ce racisme au même titre que les autres. Je croise des victimes concrètes de ce fléau chaque jour. Il suffit d’aller visiter certains forums ou même certains réseaux sociaux pour vérifier l’ampleur du phénomène. Les Blancs y ont toutes sortes de surnoms. Ça va du petit Babtou au grand Babtou, quand ce n’est pas Gouffa, Kouffar ou simple mécréant. Cependant, généralement, la victime idéale y est tout simplement décrite comme le « céfran », facile à impressionner, facile à dévaliser, facile à humilier.

    Dans beaucoup de quartiers, le petit céfran est non seulement une proie facile, mais aussi une aubaine pour se faire valoir auprès des potes. Il est déjà tellement accablant, en tant que policier, de ne pas pouvoir freiner ce phénomène convenablement et il faudrait en plus, d’après monsieur Taché et d’autres grands esprits, que nous les laissions seuls à la cave. Au nom de quoi devrions-nous nier ces plaies saignantes ?

    Je suis désespéré à cette idée que l’on n’appelle plus un chat, un chat. Ces dissimulations de la vérité ou ces mensonges par omission, peu importe comment on les nomme, sont néfastes quoi que l’on dise. Je prétends même que cette politique décadente est en fait en grande partie responsable de ces amalgames dont notre société souffre. Le rejet de la vérité est un boomerang qui nous reviendra en pleine tronche à un moment ou à un autre. La véracité du terrain est indiscutable. Et non, monsieur Taché et consorts, vous n’arriverez pas à nous convaincre du contraire de ce que nos yeux voient.

     

    Source : medias-presse.info