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poutine - Page 7

  • Dans la tête de Poutine, la “voie russe” originale est autoritaire, chrétienne, conservatrice, nationaliste

    Publié par Guy de Laferrière le 06 novembre 2022

    Dans la tête de Poutine, la “voie russe” originale est autoritaire, chrétienne, conservatrice, nationaliste

    Loin des caricatures des “experts” de plateau télé et d’ailleurs, Frédéric Pons dresse le portrait de Vladimir Poutine dans Valeurs Actuelles. Extrait :

    […] Patriote soviétique et officier du KGB déçu par l’effondrement de l’URSS (1991), Poutine n’a jamais cessé d’approfondir sa réflexion politique, grâce à quelques maîtres à penser russes, dont le principal est le philosophe Ivan Iline (1883-1954), l’un des inspirateurs d’Alexandre Soljenitsyne. Slavophile et orthodoxe, Iline rejetait la démocratie occidentale, jugée inadaptée à la Russie, au profit d’une « dictature ferme, national-patriotique ».

    Dans la tête de Poutine, cette “voie russe” originale est autoritaire, chrétienne, conservatrice, nationaliste. Elle repose sur l’affirmation d’un État fort, l’exaltation politique de l’histoire, la réhabilitation de la religion, la défense de l’ordre naturel, du patriotisme et de la grandeur de la Russie. Tout ce dont rêvait aussi Soljenitsyne. Tout ce qu’une partie des élites occidentales déteste… Cette ligne guide le chantier de restauration que Poutine conduit depuis août 1999. À l’intérieur, le rétablissement de l’unité, de l’ordre et de l’autorité. Poutine veut-il ressusciter le système soviétique ? Surtout pas, a-t-il souvent répété – l’a-t-on écouté ?

    « Ce fut un couloir aveugle », dit-il. À l’extérieur, il souhaite une Russie forte et respectée, pour éviter son encerclement. Veut-il reconstituer l’empire soviétique ? Il a déjà répondu non. Pour lui, l’important est de relever la puissance et l’influence russes, de reprendre le contrôle de son “étranger proche”, en ralliant les peuples slaves. C’est l’une des clés de l’invasion de l’Ukraine.

    L’épreuve est de taille, comme le montrent les revers militaires russes et la réaction de l’Occident. Malgré les risques, Poutine a pourtant décidé d’attaquer, persuadé qu’il était dangereux d’attendre plus longtemps. Attendre, c’était risquer de voir l’armée ukrainienne, réarmée depuis 2014 par les États-Unis et le Royaume-Uni, se lancer à la reconquête du Donbass et de la Crimée. C’était aussi perdre le port stratégique de Sébastopol, sur la mer Noire, et accepter des bases de l’Otan en Ukraine. Poutine avait mis en garde l’Occident à ce sujet, dès 2007. L’entrée de l’Ukraine dans l’Otan serait un casus belli. L’alignement total de Kiev sur Washington, depuis huit ans, conduisait à cette adhésion tant redoutée par Moscou. C’est la logique profonde de l’attaque russe. […]

     

    Source : lesalonbeige

  • Poutine: ce n’est pas la faute de la Russie si les Européens stockent du bois comme au Moyen-Âge

    Publié par Guy Jovelin le 13 octobre 2022

    Vladimir Poutine s’exprime sur les origines de la crise énergétique sévissant en Europe.
     
    « Les Européens ordinaires souffrent. En un an, leurs factures d’électricité et de gaz ont plus que triplé. La population, comme au Moyen-Âge, commence à s’approvisionner en bois pour se chauffer en hiver. Mais qu’est-ce que cela a à voir avec la Russie? Ils essaient constamment de transférer la responsabilité de leurs propres fautes sur quelqu’un, dans ce cas sur la Russie. C’est leur faute, je tiens à le souligner à nouveau », a-t-il indiqué au forum international Russian Energy Week à Moscou.
    Selon lui, la flambée des prix de l’énergie en Europe est le « résultat de politiques énergétiques erronées » au cours des dernières années.
    Il a ajouté que l’augmentation des coûts fragilise les entreprises européennes:
     

    Situation en Europe

    Pour faire face à l’hiver, l’UE a déjà rempli ses réserves de gaz à 90% et incite sa population à la réduction de la consommation énergétique. Depuis l’arrêt des livraisons de gaz russe, l’Europe cherche à diversifier ses approvisionnements. Récemment, la Commission européenne a proposé de plafonner les prix.
     
    Ces prix élevés du gaz qui ont commencé à monter bien avant le déclenchement des hostilités en Ukraine en février 2022, et ont un effet d’entraînement sur l’ensemble du secteur énergétique européen. Le gaz détermine le prix final de l’électricité. L’augmentation entraîne celle des factures électriques des ménages et des entreprises.
     
    Fin août, les prix du gaz ont atteint le record historique de 349 euros par mégawattheure (sur le TTF, mécanisme néerlandais de fixation des prix sur lequel sont basés les prix du gaz de l’UE), depuis ils ont baissé et oscillent actuellement autour de 150 euros.
     
  • GOD BLESS RUSSIA !

    Publié par Guy Jovelin le 01 octobre 2022

    Rédigé par Christian Rol

     
    GOD BLESS RUSSIA !
    Vlad a dit exactement ce qu’on attendait de lui… Que, désormais, il ne laisserait plus les cinglés criminels de Washington et de la Commission européenne faire la pluie et le beau temps. Que l’époque de l’hégémonie US était finie et que leur histoire, présentée comme un joli roman de Barbara Cartland, était en fait l’oeuvre de psychopathes passés directement de la barbarie à la décadence.
    Il n’a rien oublié… Ni la destruction de Dresde par les bombes anglaises, ni Hiroshima, le Viêt-Nam passé au napalm, ni les colonisations qui nous reviennent dans la tronche.
    En abordant la métaphysique de l’Occident décadent et criminel à laquelle il oppose la Sainte Russie immaculée, il entraîne dans sa réflexion et dans son sillage plus de la moitié de la planète qui n’entend pas saborder des millénaires de civilisation au profit des saloperies qui nous font office de « culture ». Sans parler des pillages en règle sous prétexte de droites de l’homme et de « démocratie ». Vlad a donc acté ce « choc des civilisations » théorisé par Samuel Huntington qui devient alors une réalité avec laquelle les apprentis-sorciers devront compter désormais.
    Et, puisqu’il était visiblement en forme, le Tsar a également tenu à rappeler que les dirigeants européens, simples marionnettes des USA, n’étaient rien moins que des laquais et des traîtres à leurs propres peuples ; et que, d’ailleurs, les peuples en questions commençaient à piger et à ruer dans les brancards…
    Pendant ce temps, Biden la Momie, disait clairement que les Etats, organisations ou « individus » ( !) qui collaboreraient avec les Russes, seraient impitoyablement châtiés. Je connais quelques individus de ce genre, et notamment, via le net, un certain Adrien Bocquet, victime il y a quelques jours d’une tentative d’assassinat à Istanbul tandis qu’il faisait route pour le Donbass. Pour une fois que les Américains tiennent leurs promesses…
    C. Rol
    Peut être une image de 4 personnes et personnes debout
     
     
     
     
     
     
     
     
  • 2014 : Vladimir Poutine avait déjà tout dit !

    Publié par Guy Jovelin le 01 octobre 2022

    À peine 24 heures de présence sur YouTube (avant une éventuelle censure) et cette vidéo est déjà en route pour le million de vues. C’est dire combien les internautes ont soif de s’informer ailleurs que dans une presse et des médias dont les mensonges deviennent de plus en plus gros – et de plus en plus inaudibles. Nous faire passer des cheminées pour des missiles ou nous faire croire que la Russie sabote ses propres gazoducs alors qu’il lui suffit de tourner l’interrupteur, cela devient chaque jour trop invraisemblable et grotesque. Comme l’on dit, on peut tromper une fois 1 000 hommes ou 1 000 fois un homme, mais pas 1 000 fois 1 000 hommes. CQFD.

     

  • L’annonce de la Russie : demain l’annexion des territoires ukrainiens

    Publié par Guy Jovelin le 30 septembre 2022

    Auteur : 

    Le président russe Vladimir Poutine a décidé : demain, à 14 heures, heure française, l’annexion à la Russie des territoires ukrainiens occupés sera officialisée, après les quatre référendums. Cela a été annoncé par le porte-parole du Kremlin lui-même, Dmitry Peskov. Comme l’a rapporté l’agence de presse russe Ria Novosti, Peskov a déclaré aux journalistes que la signature de l’annexion aura lieu lors d’une cérémonie au Kremlin, dans la salle Saint-Georges, avec un discours de Poutine lui-même. Un format que le porte-parole du président a lui-même défini comme « différent » de ce qui était attendu : c’est-à-dire le message du président à l’Assemblée fédérale.

    En marge de la cérémonie – du moins selon le programme qui commence à être connu des agences russes – Poutine rencontrera les chefs des républiques populaires autoproclamées de Donetsk et Louhansk, et les dirigeants des nouvelles réalités de Kherson et Zaporijzhia. Dans ce geste formel Vladimir Poutine concrétise sa gestion du conflit et la raison de ce conflit, la protection des russophones et des russophiles bombardés par Kiev.

    L’Union européenne a déjà été particulièrement claire sur ce point. « Nous n’acceptons pas les référendums farfelus et nous n’accepterons jamais l’annexion des territoires ukrainiens occupés. Nous avons déjà annoncé le nouveau paquet de sanctions en raison de ces référendums », a déclaré la porte-parole de la Commission européenne, Dana Spinant. Et sur cette ligne se trouvent tous les pays membres de l’UE mais aussi ceux de l’Alliance atlantique.

    Si le manque de reconnaissance de la communauté internationale est un élément tenu pour acquis, tant du point de vue politique que de celui du droit international, ce qui importe à l’heure actuelle, c’est l’importance substantielle (et stratégique) de cette annexion fortement souhaitée par Poutine.

    « Sur ce point, explique un analyste, il est important de souligner au moins deux aspects. Le premier est de nature militaire. Étant donné que ces territoires du côté russe ne seront plus officiellement considérés comme ukrainiens ou indépendants, cela signifie que toute attaque contre ces zones sera automatiquement considérée comme une attaque contre la Fédération de Russie. La conséquence la plus directe de ce point est le risque que Poutine puisse justifier une réaction à l’attaque simplement parce que la Russie elle-même serait touchée. La doctrine stratégique de Moscou, et en particulier la doctrine nucléaire, sur ce point sont assez claires et laissent une certaine marge sur la manière d’interpréter ce type d’éventualité. Et il est clair qu’une menace directe à la sécurité de la Fédération (hypothèse prévue par la doctrine) pourrait être une condition suffisante à une nouvelle escalade de nature militaire. Jusqu’à l’hypothèse lointaine, mais encore terriblement actuelle dans la communication, de l’utilisation d’une arme nucléaire.

    « Le deuxième élément à prendre en considération est l’interprétation différente que l’on peut donner à ce nouveau développement de l’invasion, qui est passé de la reconnaissance de l’autonomie des républiques populaires autoproclamées aux référendums d’annexion à la Russie. Le tournant politique, conjugué à la mobilisation partielle des troupes et à la fermeture des frontières pour empêcher la fuite des insoumis, est lu par de nombreux analystes occidentaux comme un signe de faiblesse de Poutine. Ce qui se passe au front ne serait pas du tout bon pour Moscou, et pour cette raison, disent les experts, le chef du Kremlin joue un jeu plus de propagande que de béton, ce qui révèle en fait une nature « conservatrice ». Le front ne peut pas avancer et leLa contre-offensive ukrainienne à Karkhiv aurait essentiellement éliminé les perspectives d’une nouvelle poussée des forces russes vers l’ouest. Même la mobilisation de centaines de milliers d’hommes (Sergei Shoigu, ministre de la Défense, a parlé de 300 000 conscrits mais l’impression est que c’est moins que le chiffre réel) apparaît comme une preuve supplémentaire des pertes subies par les forces russes depuis le début de l’invasion.

    « En revanche, le point de vue du Kremlin apparaît certainement différent : ce que Poutine continue de considérer comme une « opération militaire spéciale » avait et a pour objectif premier la libération du Donbass et d’autres zones qui tendent à se chevaucher avec la « Nouvelle Russie ». L’annexion serait donc le premier signe d’un objectif atteint : quelque chose qui compte tenu du déroulement de la guerre pourrait aussi être le résultat d’une accélération politique pour dire que nous sommes prêts (plus ou moins secrètement) à négocier. »

    « De plus, comme le souligne également le Corriere della Sera, en juin, le président russe lui-même avait réduit les perspectives de l’attaque en déclarant que « le but final était fixé dans la libération du Donbass, dans la défense de ces populations et dans la création des conditions qui garantissent la sécurité de la Russie elle-même ».

    Avec la signature de demain, le premier point de ce « programme » de guerre de Poutine serait atteint et peut-être le second aussi. Sur le troisième, cependant, tout dépendra des négociations avec l’Occident, mais ce conflit prend un nouveau tournant. 

    Francesca de Villasmundo

     

    Source : medias-presse.info