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poutine - Page 8

  • L’incroyable discours de Vladimir Poutine du 16 août 2022 : « Je répète que l’ère de l’ordre mondial unipolaire est voué à l’échec »

    Publié par Guy Jovelin le 18 août 2022

    Le chef du Kremlin a aussi réitéré ses propos concernant l’ordre mondial unipolaire voulu par les élites mondialistes, assurant que ce dernier n’aura pas lieu : « Je répète que l’ère du monde unipolaire est en train de devenir une chose du passé. Peu importe la force avec laquelle les bénéficiaires du modèle mondialiste actuel s’accrochent à la situation, il est voué à l’échec. »


    Mesdames et Messieurs,

    Chers invités étrangers,

    Aujourd’hui, une discussion aussi ouverte est particulièrement pertinente. La situation mondiale évolue de manière dynamique et les contours d’un ordre mondial multipolaire se dessinent. Un nombre croissant de pays et de peuples choisissent la voie d’un développement libre et souverain fondé sur leur identité, leurs traditions et leurs valeurs distinctes.

    Ces processus objectifs sont combattus par les élites mondialistes occidentales, qui provoquent le chaos, attisent les conflits anciens et nouveaux et poursuivent la politique dite d’endiguement, qui revient en fait à la subversion de toute option alternative et souveraine de développement. Ainsi, ils font tout ce qu’ils peuvent pour conserver l’hégémonie et le pouvoir qui leur échappent ; ils tentent de maintenir les pays et les peuples sous l’emprise de ce qui est essentiellement un ordre néocolonial. Leur hégémonie signifie stagnation pour le reste du monde et pour toute la civilisation ; cela signifie obscurantisme, annulation de la culture et totalitarisme néolibéral.
    Ils utilisent tous les moyens. Les États-Unis et leurs vassaux s’ingèrent grossièrement dans les affaires intérieures d’États souverains en organisant des provocations, en organisant des coups d’État ou en incitant à des guerres civiles. Par des menaces, des chantages et des pressions, ils tentent d’obliger des États indépendants à se soumettre à leur volonté et à suivre des règles qui leur sont étrangères. Cela se fait dans un seul but, qui est de préserver leur domination, le modèle séculaire qui leur permet de parasiter partout dans le monde comme il l’a fait pendant des siècles. Mais un tel modèle ne peut fonctionner que par la force.

    C’est pourquoi l’Occident collectif – le soi-disant Occident collectif – sape délibérément le système de sécurité européen et noue de nouvelles alliances militaires. L’Otan rampe vers l’est et renforce son infrastructure militaire. Entre autres choses, il déploie des systèmes de défense antimissiles et renforce les capacités de frappe de ses forces offensives. Ceci est hypocritement attribué à la nécessité de renforcer la sécurité en Europe, mais c’est en fait tout le contraire qui se produit. De plus, les propositions sur les mesures de sécurité mutuelle, que la Russie a présentées en décembre dernier, ont une fois de plus été ignorées.

    Ils ont besoin de conflits pour conserver leur hégémonie. C’est pour cette raison qu’ils ont destiné le peuple ukrainien à servir de chair à canon. Ils ont mis en œuvre le projet anti-Russie et ont été complices de la diffusion de l’idéologie néo-nazie. Ils ont fermé les yeux lorsque les habitants du Donbass ont été tués par milliers et ont continué à déverser des armes, y compris des armes lourdes, à l’usage du régime de Kiev, ce qu’ils persistent à faire maintenant.

    Dans ces circonstances, nous avons pris la décision de mener une opération militaire spéciale en Ukraine, décision qui est pleinement conforme à la Charte des Nations unies. Il a été clairement précisé que les objectifs de cette opération sont d’assurer la sécurité de la Russie et de ses citoyens et de protéger les habitants du Donbass contre le génocide.

    La situation en Ukraine montre que les États-Unis tentent d’étirer ce conflit. Il agit de la même manière ailleurs, fomentant le potentiel de conflit en Asie, en Afrique et en Amérique latine. Comme vous le savez, récemment, les États-Unis ont de nouveau, délibérément essayé d’attiser les flammes et de semer le trouble en Asie-Pacifique. Nous considérons cela comme une provocation minutieusement planifiée.

    Il est clair qu’en prenant ces mesures, les élites mondialistes occidentales tentent, entre autres, de détourner l’attention de leurs propres citoyens des problèmes socio-économiques urgents, tels que la chute du niveau de vie, le chômage, la pauvreté et la désindustrialisation. Ils veulent rejeter la responsabilité de leurs propres échecs sur d’autres pays, à savoir la Russie et la Chine, qui défendent leur point de vue et conçoivent une politique de développement souveraine sans se soumettre au diktat des élites supranationales.

    Nous voyons également que l’Occident s’efforce d’étendre son système fondé sur les blocs à la région Asie-Pacifique, comme il l’a fait avec l’Otan en Europe. À cette fin, ils créent des syndicats militaro-politiques agressifs tels que AUKUS et d’autres.

    Il est évident qu’il n’est possible de réduire les tensions dans le monde, de surmonter les menaces et les risques militaro-politiques, d’améliorer la confiance entre les pays et d’assurer leur développement durable que par un renforcement radical du système contemporain d’un monde multipolaire.

    Je répète que l’ère du monde unipolaire est en train de devenir une chose du passé. Peu importe la force avec laquelle les bénéficiaires du modèle mondialiste actuel s’accrochent à la situation, il est voué à l’échec. Les changements géopolitiques historiques vont dans une direction totalement différente.

    Et, bien sûr, votre conférence est une autre preuve importante des processus objectifs formant un monde multipolaire, réunissant des représentants de nombreux pays qui souhaitent discuter des questions de sécurité sur un pied d’égalité et mener un dialogue qui tient compte des intérêts de toutes les parties, sans exception.

    Je tiens à souligner que le monde multipolaire, fondé sur le droit international et des relations plus justes, ouvre de nouvelles opportunités pour contrer les menaces communes, telles que les conflits régionaux et la prolifération des armes de destruction massive, le terrorisme et la cybercriminalité. Tous ces défis sont mondiaux et il serait donc impossible de les surmonter sans combiner les efforts et les potentiels de tous les États.

    Comme auparavant, la Russie participera activement et résolument à ces efforts conjoints coordonnés, avec nos alliés, partenaires et associés, afin d’améliorer les mécanismes existants de sécurité internationale. Elle en créera de nouveaux et renforcera systématiquement les forces armées nationales et les autres structures de sécurité en leur fournissant des armes et des équipements militaires de pointe. La Russie assurera ses intérêts nationaux, ainsi que la protection de ses alliés, et prendra d’autres mesures vers la construction d’un monde plus démocratique où les droits de tous les peuples et la diversité culturelle et civilisationnelle seront garantis.

    Nous devons rétablir le respect du droit international, de ses normes et principes fondamentaux. Et, bien sûr, il est important de promouvoir des agences universelles et communément reconnues comme l’Onu et d’autres plateformes de dialogue international. Le Conseil de sécurité de l’Onu et l’Assemblée générale, comme prévu initialement, sont censés servir d’outils efficaces pour réduire les tensions internationales et prévenir les conflits, ainsi que pour faciliter la fourniture d’une sécurité et d’un bien-être fiables aux pays et aux peuples.

    En conclusion, je tiens à remercier les organisateurs de la conférence pour leur important travail préparatoire et je souhaite à tous les participants des discussions approfondies.

    Je suis sûr que le forum continuera d’apporter une contribution significative au renforcement de la paix et de la stabilité sur notre planète et facilitera le développement d’un dialogue et d’un partenariat constructifs.

    Merci pour votre attention.

    Traduction par Le Média en 4-4-2

     

     

  • Avec une simple turbine, Poutine ridiculise l’Otan

    Publié par Guy Jovelin le 08 août 2022

    lesobservateurs

    Le chancelier Olaf Scholz devant la turbine problématique

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    On savait Poutine grand joueur d’échecs. Avec une simple histoire de turbine, il a réalisé un coup de maître dans le jeu « à la vie, à la mort » qu’il mène contre l’Union européenne, laquais via l’Otan des Etats-Unis.

    ***

    Une turbine, essentielle au bon fonctionnement du gazoduc Nord Stream (1), fabriquée par l’Allemand Siemens, a été expédiée en maintenance à l’usine Siemens de Montréal peu avant le déclenchement des opérations de l’armée russe en Ukraine. Après le 24 février, l’Otan a vu dans cette histoire de turbine un excellent moyen de chantage contre la Russie : « Vous voulez récupérer votre turbine pour pouvoir exporter votre gaz ? Alors il faudra vous montrer coopératifs… ».

    Sauf que les Allemands n’ont pas les mêmes intérêts que les Etats-Unis, grands Kapos de l’Otan : sans le gaz russe, leur économie allait se prendre un sale coup de knout dans les gencives. L’Allemagne est en effet très dépendante de l’approvisionnement russe qui représentait plus de 50% de sa consommation avant que la Russie ne réduise peu à peu le débit de Nord Stream.

    Début juin, Berlin appelait Ottawa à l’aide, suppliant les autorités canadiennes de leur livrer la fameuse turbine, dûment remise en état de marche par les techniciens de Siemens-Canada, afin qu’ils la réexpédient aux Russes. Gros embarras du gouvernement Trudeau : s’il donnait satisfaction aux Allemands, ce serait en violation du système de sanctions qu’il avait lui-même mis en place contre Moscou, lequel entre autres interdisait le renvoi de ladite turbine à son propriétaire Gazprom

    A la suite d’une nouvelle supplique du gouvernement allemand, Ottawa décidait finalement le 9 juillet de renvoyer la turbine en Allemagne, démolissant ainsi de son propre chef le château de cartes des sanctions anti-russes. Cerise sur le gâteau : sur pression du gouvernement allemand, le gouvernement Trudeau autorisait également que cinq autres turbines de Nord Stream puissent librement faire l’aller-retour entre les deux continents à des fins d’entretien… Si le ridicule tuait, le fringant Justin ne serait plus de ce monde.

    Depuis trois semaines, la turbine est entreposée dans l’usine Siemens à Mülheim en Allemagne, où elle attend sagement sa réexpédition vers la Russie. Naturellement, les Allemands trépignent d’impatience de voir cette fichue turbine de nouveau opérationnelle sur le trajet du Nord Stream. Le gaz russe ne peut plus attendre…

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    Joli coup d’échecs de Poutine, qui non seulement a ridiculisé les sanctions contre son pays, mais a aussi réussi à semer la zizanie entre le Canada et l’Allemagne, sans oublier l’Ukraine qui a vertement sermonné Ottawa et Berlin. Les trois « alliés » se regardent désormais en chiens de faïence…

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    Tout est bien qui finit bien ? Pas tout à fait : les Russes commencent à faire la fine bouche. Gazprom reproche à Siemens de ne pas lui avoir fourni les documents nécessaires au bon redémarrage de la turbine. Vrai ou faux ? Peu importe : de quoi faire enrager le chancelier Olaf Scholz qui, en visite mercredi dernier dans une usine Siemens de la Ruhr a déclaré que Berlin attendait impatiemment de Moscou « les informations douanières nécessaires pour son transport vers la Russie ».

    Lors d’un récent point presse à Montréal, la ministre canadienne des Affaires étrangères Mélanie Joly a parlé, à propos de l’accord entre Berlin et Ottawa, d’« une décision difficile à prendre », ajoutant, lucide : « Le président Poutine essaie d’utiliser cet enjeu de turbine comme une façon de créer de la dissension entre alliés au sein du G7 ». Des propos que son homologue allemande Annalena Baerbock, tout penaude, n’a pu que confirmer.

    De son côté, Gazprom prend un malin plaisir à affirmer que la restitution définitive de la turbine Siemens à la Russie s’avère « impossible » à cause du régime de sanctions contre Moscou. « Les régimes de sanctions au Canada, dans l’Union européenne et au Royaume-Uni, ainsi que les incohérences de la situation actuelle concernant les obligations contractuelles de Siemens rendent impossible la livraison de la turbine à la Russie », a ainsi ironisé le géant gazier russe dans un récent communiqué.

    Vendredi dernier, au mépris de l’évidence, la Commission européenne a osé opposer un démenti formel au communiqué de Gazprom. Le nez de Frau von der Leyen a dû s’allonger de quelques centimètres.

    Ce qui est en revanche vrai, c’est que le permis de retour de la turbine en Allemagne, permis délivré par le gouvernement Trudeau, est « révocable à tout moment ». Un permis dont Kiev réclame à cor et à cri l’annulation. L’ambassadrice d’Allemagne à OttawaSabine Sparwasser, n’a pas fermé la porte à une telle révocation. Comment la croire, alors que son pays a un besoin vital du gaz russe ? Imagine-t-on les Allemands retourner la turbine vers le Canada ?…

    Pour les observateurs sérieux, les mois à venir promettent d’être très durs, non seulement pour l’Allemagne, mais pour la quasi-totalité des pays européens : à l’automne, Moscou devrait réduire le débit du robinet de gaz vers le Vieux Continent à la portion congrue. Côté canadien, la ministre Mélanie Joly a préféré rester dans le flou artistique au sujet de la révocabilité de ce permis…

    ***

    On remarquera que ce problème de turbine fait le bonheur des Etats-Unis qui s’apprêtent à accroître leur livraison de gaz de schiste – une horreur écologique – vers l’Europe, à un prix évidemment largement supérieur à celui du gaz russe, ce qui pénalisera l’économie européenne au bénéfice de la leur.

    ***

    Pauvre Europe, « partenaire indéfectible » de l’Oncle Sam au sein de l’Otan, une institution décidément taillée sur mesure pour les intérêts de nos-amis-et-alliés-américains… On doit quand même bien se fendre la pêche au Kremlin.

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    Henri Dubost

    In girum imus nocte ecce et consumimur igni 

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    (1) et non Nord Stream 1 comme on le lit dans la grosse presse : l’existence du gazoduc Nord Stream 2 est purement formelle puisque le chancelier allemand Olaf Scholz, Kapo de l’Union européenne, mettait fin le 22 février dernier, soit deux jours avant le déclenchement des opérations militaires russes en Ukraine, au processus de certification de ce gazoduc)

     

    Extrait de: Source et auteur

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  • Poutine et Macron ne s’appellent plus : la France est un pays « inamical », selon le Kremlin

    Publié par Guy Jovelin le 07 août 2022

    Les présidents russe Vladimir Poutine et français Emmanuel Macron n’ont pas eu d’entretien téléphonique depuis deux mois car la France est un pays « inamical » avec lequel des discussions ne sont actuellement pas « nécessaires », a déclaré vendredi le Kremlin.

    « Eh bien, tout d’abord, la France est un État inamical au regard des actions qu’elle prend concernant notre pays », a déclaré à la presse Dmitri Peskov, en réponse à une question sur l’absence d’échange téléphonique récent entre les deux dirigeants, qui s’étaient parlés à plusieurs reprises au début de l’année.

    « Ils ne s’appellent pas parce qu’ils estiment que le moment n’est pas venu, et qu’actuellement ce n’est simplement pas nécessaire. Si la nécessité se fait sentir, ils peuvent s’appeler dans la minute », a affirmé Dmitri Peskov.

    Le dernier échange officiel entre Poutine et Macron remonte au 28 mai, quand les deux dirigeants avaient notamment évoqué au téléphone, avec le chancelier allemand Olaf Scholz, le sort de soldats ukrainiens faits prisonniers par l’armée russe. Auparavant, Emmanuel Macron avait eu des entretiens téléphoniques avec Vladimir Poutine début mai, début mars et à cinq reprises en février en pleine montée des tensions jusqu’à l’offensive du Kremlin en Ukraine, le 24 février. Il s’était aussi rendu en personne à Moscou, le 7 février, pour rencontrer Poutine.

    Source

  • La réaction de Poutine quand il a vu Vogue

    Publié par Guy Jovelin le 31 juillet 2022

     
    Peut être une image de 2 personnes et personnes debout
    La réaction de Poutine quand il a vu Vogue
  • Poutine coule le Titanic européen

    Publié par Guy Jovelin le 23 juillet 2022

    Véran qui semble un menteur pathologique est intervenu donc trois mois après Macron pour confirmer le dévissage de l’économie russe (qui attend 400 milliards d’excédent commercial cette année et une monnaie devenue la plus forte du monde) : « il faut en France couper le wifi, baisser (ou éteindre – surtout dans les maisons de retraite) l’air conditionné et puis surtout éteindre la lumière ». Le tout sans rire. Il faudra encore économiser sur les Canadair pour que la France cramée aux ordres qui a quand même réélu Macron dans un fauteuil corresponde au scénario cauchemardesque et dystopique de Davos.

    Certains se plaignent de leur aveuglement ; et c’est cet aveuglement, cette incompétence et ce crétinisme qui rendent la victoire de la Russie si aisée ; d’autres se plaignaient de la lenteur des opérations russes en Ukraine ; mais c’est cette lenteur qui fait plier l’occident, grand innocent qui découvre qu’il ne produit plus rien, même pas ces armes et munitions qui ont assuré sa suprématie sur des pays colonisés et pillés depuis des siècles ; la seule chose que sache produire l’occident c’est du signe. Pour le reste il sait encore faire « bonne impression », c’est le cas de le dire, avec ses 30 000 milliards de dollars de dette américaine et autres. Les PNB occidentaux ne veulent plus rien dire à une époque où les USA produisent dix fois moins (mais oui) d’acier que la Chine et où la France produit beaucoup moins d’automobiles que – par exemple – la Thaïlande. Comme dit Craig Roberts qui s’y connait dans ce domaine, l’économie américaine n’est pas une économie. On en reste à une civilisation hallucinatoire (Guénon) à bout de souffle dont le comportement désespérant fait peine à voir, puisque nous coulons avec ce Titanic.

    Source : reseauinternational