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poutine - Page 11

  • Vers un rationnement énergétique ?

    Publié par Guy Jovelin le 01 juillet 2022

    Après avoir joué aux matamores face à Vladimir Poutine, les dirigeants européens doivent bien constater que les conséquences énergétiques risquent d’être très sérieuses. Ça tombe bien pour les amis du Forum économique de Davos car cela permet d’entretenir la stratégie de la peur. Les médias ne manquent donc pas une occasion de consacrer des articles et reportages aux craintes de black-out énergétique.

    Dans le quotidien belge La Dernière Heure, Damien Ernst, professeur à l’Université de Liège et expert en énergie, déclare : « Pour comprendre ce qui se passe, il faut reprendre le contexte global. On sait que la guerre en Ukraine n’a fait que renforcer une crise énergétique qui couvait déjà depuis quelques mois. Depuis une quinzaine de jours, la Russie a pris la décision de diminuer fortement ses exportations de gaz vers l’Allemagne via le gazoduc Nord Stream 1. On parle de 500 térawatt-heure en moins, et l’Allemagne se rend compte qu’elle n’aura plus accès à ce gaz russe bon marché sur lequel repose une partie de son économie. Pour rappel, c’est cette bonne relation et cet accord qui les avaient poussés à sortir du nucléaire. »

    « La Russie a décidé de diminuer ses exportations directement, et c’est tout le stock que l’Europe voulait constituer durant l’été qui est mis à mal. Cela aggrave énormément le conflit, qui est en fait une guerre énergétique, entre la Russie et l’Europe. », ajoute-t-il.

    En conséquence, les gouvernements de l’Allemagne et de la France ont décidé de faire fonctionner des usines à charbon pour produire de l’énergie et ce en contradiction avec leur discours climato-mondialiste. « Déjà, on ne pense plus du tout à la question climatique en faisant cela. Et puis, le prix du charbon sur les marchés explose vu l’augmentation de la demande. On a battu des records sur le marché asiatique. »

    La situation en Belgique est assez similaire et « l’expert » Damien Ernst n’hésite pas à prôner le rationnement énergétique. « La ministre de l’Énergie se battait il y a quelques mois encore pour remplacer le nucléaire par des centrales au gaz, comme cela a été le cas en Allemagne. Ces politiques fragilisent encore plus la situation. Il va falloir mettre clairement le doigt sur ce problème et prendre certaines décisions radicales. Il faut avoir le courage de dire à la population qu’on a un gros souci et que cette crise va encore durer des années, c’est une certitude désormais. Il faut penser à mettre en place une stratégie de rationnement. Car chaque kilowatt économisé durant l’été ira vers des réserves stratégiques. Il faut sensibiliser les gens pour que chacun participe à l’effort. Le seul conseil que je peux donner aujourd’hui ? Consommer le moins possible… » Un discours qui rejoint celui des promoteurs du passe énergétique, sujet lui-aussi de plus en plus en vogue dans la presse écrite aux ordres.

    Une fois de plus, il s’agit de faire peser le poids des efforts sur le citoyen moyen. Lui, il est invité – avant d’y être sommé – à réduire sa consommation d’électricité. Mais personne ne vient souligner qu’illuminer tous les bâtiments publics d’Europe aux couleurs de l’Ukraine ou de l’arc-en-ciel LGBT est bien plus énergivore que d’allumer sa lampe de chevet.

    De même, n’est-il pas totalement incohérent dans ce cas de continuer à prôner le tout à la voiture électrique ?

    Décidément, on nous prend vraiment pour des idiots…

     

    Source : medias-presse.info

  • “Pour eux, les autres pays sont des colonies” : la virulente charge de Poutine contre les États-Unis (VIDÉO)

    Publié par Guy Jovelin le 21 juin 2022

    Posté par Eric Martin  Il y a 11 heures

    “Pour eux, les autres pays sont des colonies” : la virulente charge de Poutine contre les États-Unis (VIDÉO)

  • Poutine prédit un changement des élites en Europe

    Publié par Guy Jovelin le 20 juin 2022

    Auteur : 
     

    Les médias russes rapportent des propos de Vladimir Poutine estimant que la situation en Europe conduira à un changement des élites.

    « Les procédures démocratiques, les élections dans cette même Europe – parfois on regarde quelles forces arrivent au pouvoir. Et tout cela ressemble à un filtre, car les autorités sont remplacées par des partis politiques similaires, qui leur ressemblent comme des jumeaux. Cependant, tout reste pareil. Les véritables intérêts des citoyens et des entreprises nationales sont repoussées de plus en plus vers l’arrière-cour, vers la périphérie. Une telle séparation d’avec la réalité, conduira inévitablement à une montée du populisme, à la croissance de mouvements radicaux extrêmes, à de graves changements socio-économiques, à la dégradation et, dans un avenir proche, à un changement des élites », a déclaré Poutine.

    Source : Ria.ru (17 juin 2022)

  • Vladimir Poutine opéré d’un cancer : qui pourrait le remplacer ?

    Publié par Guy Jovelin le 06 mai 2022

    Selon le quotidien américain, Vladimir Poutine devrait ainsi transférer le contrôle du gouvernement à Nikolai Patrushev, son ancien chef de la police fédérale.

    Le temps pour lui de soigner ses problèmes à l’abdomen ou à la thyroïde notamment, toujours selon le New York Post. Néanmoins, ces informations n’ont pas été vérifiées de manière indépendante.

    Et dans la capitale russe, on nie catégoriquement que l’homme fort du Kremlin est malade.

    UN ANCIEN AGENT DU KGB

    Âgé de 70 ans, Nikolai Patrushvev a été comme Vladimir Poutine un ancien agent du KGB dans les années 1970.

    Après avoir rencontré Vladimir Poutine au sein des renseignements russes, Nikolai Patrushvev, a été nommé à la tête de ce service avant d’être membre du conseil de Sécurité en 2008.

    Aujourd’hui, l’homme est secrétaire du Conseil de Sécurité russe mais surtout un fidèle allié du président. Il est très influent et prodigue de nombreux conseils à Vladimir Poutine sur les questions militaires et de sécurité en Russie.

    Le magazine américain Politico l’a qualifié de «faucon du Kremlin», pour caractériser son nationalisme fougueux, sa vision du monde conspiratrice et sa vaste expérience d’espionnage.

    Source

  • Pape François : « Prêt à rencontrer Poutine à Moscou » et « les aboiements de l’Otan »

    Publié par Guy Jovelin le 05 mai 2022

    Prêt à rencontrer Poutine, a déclaré le pape François.

    Le pape François a expliqué qu’il est disposé à rencontrer le président russe mais qu’il n’a pas encore reçu de réponse du Kremlin :

    « Je crains que maintenant Poutine ne puisse pas et ne veuille pas avoir cette rencontre ».

    Ainsi le pape François, interviewé par le Corriere della Sera, explique ce qu’il aimerait faire pour tenter d’arrêter la guerre. Un chemin diplomatique, semé d’obstacles et d’embûches, mais pas pour autant à ne pas suivre a priori. Bref, le Pontife semble sortir pour une fois du sentier du politiquement correct, dans une phase très délicate d’un conflit dramatique qui pourrait éclater au-delà des frontières ukrainiennes.

    « Je ne vais pas à Kiev pour le moment. J’ai envoyé le Cardinal Michael Czerny et le Cardinal Konrad Krajewski, (l’aumônier du Pape) qui s’y sont rendus pour la quatrième fois. Mais je sens que je n’ai pas à y aller. Je dois d’abord aller à Moscou, d’abord je dois rencontrer Poutine. Mais je suis aussi prêtre, que puis-je faire ? Je fais ce que je peux. Si Poutine ouvre la porte… », dit le pontife, conscient de la difficile opération.

    « Le premier jour de la guerre, j’ai téléphoné au président ukrainien Zelensky, mais je n’ai pas appelé Poutine, révèle le Pape. Je l’avais entendu en décembre pour mon anniversaire mais cette fois non, je n’ai pas appelé. Je voulais faire un geste clair pour que le monde entier le voit et pour cela je suis allé voir l’ambassadeur de Russie. Je leur ai demandé de m’expliquer, j’ai dit « arrêtez s’il vous plaît ». Puis j’ai demandé au cardinal Parolin, après vingt jours de guerre, d’envoyer à Poutine le message que j’étais prêt à aller à Moscou. Bien sûr, il fallait que le chef du Kremlin autorise quelques fenêtres. Nous n’avons pas encore reçu de réponse et nous insistons toujours, bien que je craigne que Poutine ne puisse pas et ne veuille pas avoir cette réunion en ce moment. Mais tant de brutalité comment ne pas l’arrêter ? Il y a vingt-cinq ans, nous avons vécu la même chose avec le Rwanda. »

    Le pape argentin a réfléchi brièvement sur les causes de la guerre, avec une accusation assez claire :

    « Les aboiements de l’OTAN aux portes de la Russie » ont conduit Poutine à mal réagir et à déclencher la guerre. « Une colère dont je ne sais pas si elle a été provoquée, se demande Bergoglio, mais peut-être facilitée oui. »

    Ensuite, le pape pose de sérieux doutes sur l’opportunité d’envoyer des armes à l’Ukraine.

    « Je ne peux pas répondre, je suis trop loin, à la question de savoir s’il est juste d’approvisionner les Ukrainiens, dit-il. La chose claire est que des armes sont testées sur cette terre. Les Russes savent maintenant que les chars ne servent à rien et pensent à autre chose. Les guerres sont menées pour cela : pour tester les armes que nous avons produites. Ce fut le cas pendant la guerre civile espagnole avant la Seconde Guerre mondiale. Le commerce des armes est un scandale, peu s’y opposent. Il y a deux ou trois ans, un navire chargé d’armes est arrivé à Gênes qu’il a fallu transférer sur un gros cargo pour les transporter au Yémen. Les travailleurs du port ne voulaient pas le faire. Ils ont dit : pensons aux enfants du Yémen. C’est une petite chose, mais un beau geste. Il devrait y en avoir beaucoup comme ça. »

    La question œcuménique centrale au Vatican a poussé le pape François à parler avec le patriarche de l’Église orthodoxe russe. Au Corriere delle Sera, il a donc déclaré avoir « parlé avec Kirill 40 minutes via zoom. Les vingt premières, une carte à la main, il m’a lu toutes les justifications de la guerre. Je l’ai écouté et lui ai dit : je n’y comprends rien. Frère, nous ne sommes pas des clercs d’État, nous ne pouvons pas utiliser le langage de la politique, mais celui de Jésus. Nous sommes les bergers du même saint peuple de Dieu. Pour cela, nous devons chercher des voies de paix, pour mettre fin aux tirs de armes. Le patriarche ne peut pas se transformer en enfant de chœur de Poutine. J’avais rendez-vous avec lui à Jérusalem le 14 juin. Cela aurait été notre deuxième face à face, rien à voir avec la guerre. Mais maintenant, lui aussi est d’accord : arrêtons, ça pourrait être un signal ambigu ».

    Une fois n’est pas coutume, on peut saluer cette distanciation vis-à-vis du narratif officiel occidental prise sur ce conflit russo-ukrainien par le pape François, pourtant si prompt à suivre la pensée unique sur tous les sujets d’actualité.

    Francesca de Villasmundo

     

    Source : medias-presse.info