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wokisme - Page 2

  • Race, genre, wokisme et… sorcières : Sciences Po Reims sous emprise américaine 

    Publié par Guy Jovelin le 03 octobre 2022

    Sur le campus de Reims, qui dépend de Sciences Po Paris, quinze cours évoquent la question de la race, affichant la volonté d’”américaniser” les enseignements dans cet IEP.

    (…) Derrière ces suggestions qui n’ont rien à envier aux plus radicales des universités américaines, nulle organisation ou entreprise extérieure… Mais des étudiants de Sciences Po, réunis dans le collectif Pour Nous, rassemblant diverses associations présentes en premier lieu sur le campus de Reims, l’une des antennes délocalisées de la prestigieuse école de sciences politiques. Pap Ndiaye, actuel ministre de l’Education nationale, y donnait d’ailleurs des cours il y a encore quelques mois. Sciences Po aime à le présenter comme son “campus sorti tout droit de Harry Potter”, mais son atmosphère lorgne plutôt de l’autre côté de l’Atlantique. Un coup d’oeil sur la maquette pédagogique montre d’ailleurs que, deux ans plus tard, les demandes du collectif Pour Nous sont quasiment déjà en application dans son programme “Euro-Américain”, un cursus enseigné majoritairement en anglais. De nombreux cours portent désormais sur les questions des minorités aux Etats-Unis, parfois dans une perspective comparée avec la France.

    Un enseignement obligatoire d’”humanités”, portant sur “la race, l’égalité, la discrimination et la discrimination positive”, figure au programme de chacun des deux semestres de l’année. Au total, en première année, la maquette ne propose donc pas moins de 15 cours portant principalement sur les questions raciales, contre 13 consacrés à l’histoire, la science politique ou les mathématiques. Bien sûr, chaque étudiant ne suit pas l’ensemble de ces 15 cours, répartis entre différentes options. Dans le détail, au premier semestre de la première année, chaque élève suit soixante heures d’économie, soixante heures d’institutions politiques, quarante-huit heures d’histoire et entre vingt-quatre et trente-six heures sur les questions raciales. Il y a les vingt-quatre heures de cours obligatoires sur les discriminations, plus douze heures à choisir entre différentes options. Dans ces dernières, quatre des neuf cours proposés au premier semestre portent sur la race, à savoir “Figures des minorités à l’écran, quand le cinéma s’insurge contre l’injustice”, “La recherche du respect : la démocratie américaine confrontée à l’héritage de la race et de l’inégalité” ou encore l’analyse “comparée des études raciales et ethniques en France ou aux Etats-Unis”.

    (…) En première année, un étudiant de Sciences Po Reims suit donc entre quarante-huit heures et soixante-douze heures de cours sur les questions raciales et les discriminations. S’il veut approfondir encore ses connaissances sur un autre sujet phare des études sur “l’intersectionnalité des luttes”, il peut aussi opter pour un “séminaire exploratoire” de vingt-quatre heures, portant sur le “genre, la paix et la sécurité”, se questionnant sur “ce qu’est le genre et pourquoi il compte dans les relations internationales”. Dans ce cas, il aura en tout quatre-vingt-seize heures consacrées aux thématiques “intersectionnelles”, à mettre en perspective avec les deux cent quatre-vingt-huit heures de cours “traditionnels”, auxquelles il faut encore ajouter vingt-quatre ou quarante-huit heures de cours de langues supplémentaires.

    (…) Pourquoi plus spécifiquement à Reims, justement ? L’explication se trouve dans son corps étudiant. “Ce qui se joue là, c’est le caractère international de Sciences Po. Son public, en particulier américain à Reims, est en demande de ce type de contenus, poursuit notre ex-membre de la direction. On est moins face à une prescription de Sciences Po que face à un désir des étudiants.” Des exigences auxquelles la grande école a entendu répondre. “Je préfère que les étudiants se cognent les questions qui les préoccupent sur les discriminations raciales pendant les cours, qu’ils se forment là-dessus pour cerner le débat, et qu’on passe ensuite à autre chose, plutôt qu’ils s’en saisissent entre eux de façon totalement désordonnée”, reprend notre interlocuteur.

    Mieux former, pour éviter d’éventuelles mauvaises interprétations. Une intention compréhensible, qui n’empêche pas des accrocs sur le campus de Reims, ni l’idée, en creux, que Sciences Po pourrait faire par moments la promotion d’un modèle plus “multiculturaliste” que l’universalisme français. 

    (…) L’Express via fdesouche

  • Le wokisme des entreprises inclusives crée un effet repoussoir sur des salariés et candidats au recrutement

    Publié par Guy Jovelin le 15 septembre 2022

    L’esprit woke de certaines entreprises crée un effet de repoussoir pour certains salariés. Quitte à changer d’emploi, ou interrompre un processus de recrutement.

    «Recherche directeur.trice de communication, qui sera en relation quotidienne avec les chef.fe.s de l’équipe sale». Dans leurs annonces de recrutement, certaines entreprises annoncent la couleur. […]

    Ce sabir surfant sur une vague woke finit par exaspérer des salariés, las de cette bannière idéologique revendiquée par leur direction, parfois de façon péremptoire, et avec laquelle ils ne se sentent pas alignés. Quitte à ne pas poursuivre un processus de recrutement, changer d’entreprise, ou rester, mais en refusant d’utiliser cet inclusivisme linguistique. […]

    Le recruteur RH d’une boîte de développement de logiciels lui demande par mail par quel pronom il souhaite être appelé pendant l’entretien: «elle», «il», «iel», ou bien s’il a une autre proposition. […]

    «J’ai abandonné le processus de recrutement, témoigne-t-il. Ce genre de demande reflète l’état d’esprit de la boîte qui veut surfer sur la vague “woke” à l’américaine des Gafam (acronyme de Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft, NDLR). Je ne me projette pas du tout dans une boîte où tout est fliqué». […]

    Le Figaro via fdesouche

  • David Lisnard, Maire de Cannes, dénonce des formations obligatoires notamment sur le genre à Sciences Po Toulouse : « Le fléau du wokisme ne cesse d’infiltrer l’enseignement supérieur »

    Publié par Guy Jovelin le 28 juillet 2022

    Twitter

  • Wokisme: Mattel bannit 400 mots du Scrabble pour être plus inclusif. Des joueurs de renom quittent le monde de la compétition en protestation, “difficile de trouver quelqu’un en faveur de cette interdiction”

    Publié par Guy Jovelin le 01 juillet 2022

    Des joueurs de Scrabble ont accusé la société de jeux Mattel de faire preuve de vertu ostentatoire après le bannissement d’une série de mots de la liste officielle des scores.

    Plus de 400 termes ont été interdits dans le but de rendre le jeu plus inclusif.

    L’interdiction vise les insultes sur la race, la sexualité et le sexe, ce qui les rend inacceptables dans le dictionnaire officiel des scores du jeu.

    Le joueur de Scrabble Jonathan Maitland, qui se vantait autrefois d’être en tête de la London Scrabble League, a expliqué à quel point cette nouvelle règle était impopulaire.

    Il a déclaré : “Il est difficile de trouver quelqu’un dans la communauté du Scrabble qui soit en faveur de cette interdiction.

    […]

    GB News via fdesouche

  • La lutte des classes a changé de costume : le « marxisme économique» a muté en un «marxisme culturel», le marxisme est devenu wokisme

    Publié par Guy Jovelin le 19 mai 2022

    La lutte des classes a changé de costume : le « marxisme économique»  a muté en un «marxisme culturel», le marxisme est devenu wokisme

    Sur son site, le père Joël Guibert publie une réflexion sur le wokisme. En voici un extrait :

    Nous savons tous que la « lutte des classes » est le principe idéologique sur lequel reposait le marxisme bolchévisme de l’union soviétique. Mais beaucoup pensent à tort que cette fameuse lutte des classes appartiendrait à un passé définitivement révolu, les démocraties libérales actuelles s’étant définitivement débarrassées de ces vieilles lunes. Rien n’est moins sûr comme nous voudrions le montrer. La lutte des classes a seulement changé de costume : le « marxisme économique» de l’Union soviétique a muté en un «marxisme culturel»au sein des démocraties libérales, le marxisme est devenu wokisme. La grille de lecture idéologique demeure la même, le wokisme empruntant les costumes de l’indignation face aux injustices, la lutte contre les discriminations, l’égalitarisme, en somme une « hyper-morale » à la sauce libérale-libertaire.

    Pourquoi prévenir de cette menace de l’idéologie woke ? Tout simplement parce que la Mère de Dieu l’a fait… nous voudrions seulement relayer les mises en garde de ce divin « lanceur d’alerte » qu’est la très sainte Vierge-Marie. Nous nous appuierons pour cela sur deux apparitions majeures qui ont eu lieu au cours du XX° siècle : Fatima au Portugal (1917) et Kibého au Rwanda (1981), toutes deux reconnues officiellement. Après avoir écouté ces avertissements célestes, nous tenterons de pénétrer dans les arcanes du wokisme afin d’en montrer les ressorts secrets et débusquer les subtils et graves dangers. Au terme de notre parcours nous proposerons quelques réflexions pour les catholiques qui ne veulent pas se laisser laminer par ce tsunami dont la vague intimidante s’amplifie de jour en jour comme on le constate dans l’actualité.

    Extrait de la conclusion :

    Notre capacité à souffrir au nom du Christ et de notre foi se teste dès maintenant. En terre démocratique, nous ne sommes pas encore confrontés au martyre du sang, mais à un martyre apparemment plus gentil : le martyre du ridicule, de l’ostracisation, du mépris du monde, « le martyre médiatique », a pu dire un cardinal français lors d’une visite ad limina à Rome il y a quelques années. Aujourd’hui, un catholique qui ne voit pas clairement les subtiles dérives totalitaires des démocraties libérales-libertaires, c’est le signe qu’il est déjà croqué par cet « ami qui lui veut du bien », qu’il est déjà « vendu » au monde. Si nous n’avons pas encore été taxé de rétrograde, d’intolérant ou considéré comme un « sauvage » comme dans le roman d’Aldous Huxley, interrogeons-nous, il est très vraisemblable que les arrêtes de notre foi se soient dangereusement émoussées.

    Patientons, peut-être plus tôt qu’on l’imagine, lorsque l’homme moderne commencera à être fatigué des mensonges de la modernité, la parole de l’Église lui apparaîtra soudainement très moderne : « Le caractère inactuel de l’Église qui cause d’une part ses faiblesses – elle est refoulée à l’écart – peut être aussi sa force. Sans doute les hommes peuvent-ils sentir qu’il est nécessaire de s’opposer à l’idéologie banale dominant le monde, et que l’Église peut précisément être moderne en étant antimoderne, en s’opposant à l’opinion commune. À l’Église incombe un rôle de contradiction prophétique », suggérait le Cardinal Ratzinger il y a plusieurs années.

     

    Source : lesalonbeige