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école - Page 5

  • Gérald Darmanin : «Enseigner l’arabe à l’école, c’est aussi un moyen de réduire le pouvoir des religieux»

    Publié par Guy Jovelin le 04 octobre 2020

    Dans les colonnes du Journal du Dimanche ce dimanche 4 octobre, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin indique vouloir renforcer l’apprentissage de l’arabe à l’école. «C’est une proposition républicaine et courageuse» assure le ministre. Ce dernier y voit aussi un moyen d’endiguer le séparatisme, sujet du discours d’Emmanuel Macron vendredi 2 octobre.

    Le ministre de l’Intérieur récuse avant tout l’apprentissage de l’arabe dans les mosquées. À l’enseignement de cette langue, il souhaite apporter un cadre laïque et républicain. «Quand j’étais enfant, mes copains, enfants de femmes de ménage comme moi et issus de familles portugaises ou espagnoles, apprenaient à l’école la langue de leurs parents. Mais mes cousins d’origine maghrébine n’avaient que la mosquée pour apprendre l’arabe…» déplore-t-il. Et d’ajouter : «Est-ce cela que l’on veut? Nous avons besoin de jeunes Français qui parlent l’arabe […] L’enseigner à l’école c’est aussi un moyen de réduire le pouvoir des religieux».   […]

    Le Figaro via fdesouche

  • Esclavage : 12 choses méconnues. Attention au choc !

    Publié par Guy Jovelin le 14 juin 2020

    L’excellente revue d’études et de formation politique L’Héritage (abonnez-vous y !)  publie cet excellent rappel :

    On parle beaucoup de l’esclavage, dans les médias, à l’école, dans les cénacles politiciens, dans des manifestations même.

    Mais a-t-on une vision complète et réaliste de ce terrible phénomène ?

    Voici 12 réalités qui sont ignorées par la plupart des gens, même ceux qui parlent le plus d’esclavage.
    Ces vérités dérangeraient-elles une idéologie en particulier ou un agenda politique ?

    1) L’esclavage a été pratiqué très longtemps et presque partout ; mais son abolition est apparue dans le monde européen, sous la pression de l’Eglise catholique particulièrement.

    2) L’esclavage a constitué un progrès chez de nombreux peuples primitifs dans la mesure où, auparavant, en cas de conflit, les hommes vaincus étaient massacrés (les femmes étant « mariées » de force).

    3) Aux Etats-Unis, au moment de la Guerre de Sécession, seuls 2% des Blancs possédaient des esclaves (4,8% dans les Etats esclavagistes).

    4) Le général Lee, commandant des armées sudistes, était hostile à l’esclavage.

    5) De nombreux Blancs furent esclaves aux Etats-Unis et dans les îles. En 1640, dans les plantations de canne à sucre des Iles de La Barbade, 21 700 blancs sont recensés sur 25 000 esclaves. De 1609 à 1800, près des deux tiers des Blancs arrivent en Amérique comme esclaves.
    Au XVIIe siècle, il y eut davantage de Blancs déportés aux Amériques que de Noirs.

    6) Des Afro-américains possédaient eux aussi des esclaves. L’un des premiers propriétaires d’esclaves aux Etats-Unis fut un Noir (Anthony Johnson), qui avait d’ailleurs des serviteurs blancs.

    7) Le mot « esclave » vient du nom « Slave », car les peuples slaves (d’Europe centrale et de l’Est) ont été victimes de la traite à très grande échelle (plusieurs millions) pendant des siècles, notamment par l’Empire ottoman.

    8) Du IXe au XIXe siècles, environ 2 millions d’Européens de l’Ouest – hommes, femmes et enfants – sont capturés par les musulmans et réduits en esclavage.
    Pendant des siècles, de nombreux hommes capturés sont – comme dans le cas des Slaves – castrés, opération qui entraîne la mort d’une grande partie d’entre eux. Quant aux femmes, elles sont souvent destinées à l’esclavage sexuel et livrées à la perversité de leurs « propriétaires », ce qui est parfois aussi le cas des enfants.
    Pour donner une idée de l’ampleur de ces razzias, une lettre du 3 février 1442 adressée par un religieux qui résidait à Constantinople au prieur de Saint-Jean-de-Jérusalem (de l’ordre des hospitaliers) mentionne l’enlèvement par les Turcs de 400 000 chrétiens en seulement 6 ans.

    9) Pendant des siècles, les Barbaresques (occupant le Maghreb) terroriseront la Méditerranée et ses rivages où ils capturent des Européens, mais ils séviront aussi en Atlantique, jusqu’aux côtes anglaises. La France a conquis Alger, en 1830, pour mettre fin à ce fléau.

    10) C’est à l’intérieur de l’Afrique même que l’esclavage a eu le plus d’ampleur ; les Noirs s’y esclavagisaient entre eux.
    • La traite interne à l’Afrique a concerné environ 17 millions de personnes.
    • La traite arabo-musulmane a concerné environ 14 millions de personnes.
    • Enfin, en dernière position, la traite vers l’Amérique et les îles a concerné de 9 à 11 millions de personnes (noires et blanches).

    11) Pour la traite transatlantique, une très grande partie des navires négriers appartenaient à des familles juives, étaient commandés par des Juifs et « ce commerce était principalement une entreprise juive » I d’après les historiens (juifs)Au milieu du XIXe siècle, aux Etats-Unis, 40% des Juifs possédaient des esclaves (contre 2% des Blancs).
    Dès le IXe siècle, en France, les Juifs étaient communément montrés comme les maîtres de ce « malheureux trafic ».

    12) L’esclavage existe encore dans certaines parties du monde arabo-musulman (des images de marchés aux esclaves ont été prises en Libye en 2017) ainsi qu’en Afrique : on estime que près de 40 millions de personnes dans le monde vivent encore en esclavage…
    Mais il existe aussi en Europe : aux Pays-bas, chaque année, plus d’un millier de jeunes filles sont victimes d’exploitation sexuelle par des jeunes proxénètes issus de l’immigration ; en Angleterre, dans la seule ville de Rotherham, entre 1997 et 2013, 1400 mineures ont été victimes de viols par des gangs pakistanais, des centaines de jeunes filles réduites à l’esclavage sexuel et à la prostitution.

    Henri Ménestrel

    Bonus :
    Christiane Taubira, montrant que les élites savent certaines choses mais veulent les cacher par idéologie, explique qu’il ne faut pas trop évoquer la traite négrière arabe-musulmane pour que les « jeunes Arabes » « ne portent pas sur leur dos tout le poids de l’héritage des méfaits des Arabes » (L’Express, 4 mai 2006).

    Sources :
    La désinformation autour de l’esclavage, Arnaud Raffard de Brienne, Atelier Fol’Fer.
    Le Génocide voilé, Tidiane N’Diaye, Gallimard.
    La désinformation autour de la Guerre de Sécession, Alain Sanders, Atelier Fol’Fer.
    Les Négriers en terre d’islam, Jacques Heers, Perrin.
    (I) New world Jewry, Seymour B. Liebman (American jewish historical society), 1982.
    Jews and judaism in the United States, Marc Lee Raphael (American jewish historical society).
    They Were White and They were Slaves, Michael A. Hoffman

  • LUTTE CONTRE LES « SECTES »

    Publié par Guy Jovelin le 12 mai 2020

    POSTÉ LE MAI 12, 2020, 10:33

    Nous savions que l’école n’était pas seulement un lieu d’apprentissage des « fondamentaux » (lire, écrire, compter), mais aussi un lieu de propagande.

    C’est d’ailleurs ce qu’annonce officiellement le titre du ministère de tutelle : « Éducation nationale » et non plus « Instruction publique ».

    Mais, comme de juste, la crise sanitaire est l’occasion de remettre le couvert d’une solide propagande « citoyenne » – comme on dit dans le volapük contemporain.

    Les enseignants ont ainsi reçu une note de trois pages intitulée « Covid-19 et risques de dérives sectaires ».

    Ils sont priés par le ministère de repérer ces « risques ».

    On découvre dans la note que ces risques se manifestent notamment par des discours anxiogènes – ce qui implique probablement que la plupart des autorités politiques de notre beau pays sont des gourous de secte, car elles n’y ont pas été de main morte avec leurs discours anxiogènes !

    Je découvre aussi que les « sectes » utilisent les réseaux sociaux, « pendant un confinement qui fragilise le lien de la population avec les institutions publiques ».

    Cela va peut-être beaucoup surprendre nos dirigeants, mais une large majorité de Français utilise les réseaux sociaux.

    Et une large majorité n’a plus qu’une confiance mitigée dans des institutions publiques qui ont montré leurs limites.

    Faut-il croire que 80 % des Français sont suspects de « dérives sectaires » ?

    Pour faire bonne mesure, la note pointe du doigt les médecines alternatives « non évaluées et non étayées par une méthode scientifique ».

    Dans notre pauvre France, même les médecins ont perdu leur liberté thérapeutique. Quant aux patients, il faut leur faire ingurgiter de force les médications que le gouvernement (à la compétence scientifique que le monde entier nous envie) a concoctées pour eux.

    Peut-être faudrait-il rappeler à nos excellents dirigeants que la confiance ne se commande pas. Ils ont si souvent trahi leurs promesses que nous n’avons plus la moindre confiance en eux.

    Appelez cela « dérives sectaires » si cela vous chante. Mais ce n’est pas en menaçant ni en terrorisant les populations que vous regagnerez leur confiance perdue.

    Oh, certes, la propagande peut fonctionner. Les enfants pourront bien vous obéir. Les adultes aussi peut-être. Mais vous ne régnerez pas sur un peuple d’hommes libres, mais sur une foule d’esclaves lobotomisés. C’est sans doute politiquement plus facile à gérer, mais, à long terme, c’est tout simplement intenable !

     

    Source : les4verites

  • Un discret décret signale que des enseignants tunisiens vont venir enseigner l’arabe à l’école élémentaire en France

    Publié par Guy Jovelin le 06 mai 2020

    En plein confinement, Emmanuel Macron et son gouvernement ont l’art de faire avancer discrètement certains de leurs projets. Le Journal Officiel de la République Française n°0107 du 2 mai 2020 a publié le Décret n° 2020-498 du 30 avril 2020 portant publication de l’accord entre le Gouvernement de la République française et le Gouvernement de la République tunisienne dans le domaine de l’enseignement de la langue arabe à l’école élémentaire en France, signé à Tunis le 31 mars 2017. (1)

    ACCORD
    ENTRE LE GOUVERNEMENT DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE ET LE GOUVERNEMENT DE LA RÉPUBLIQUE TUNISIENNE DANS LE DOMAINE DE L’ENSEIGNEMENT DE LA LANGUE ARABE À L’ÉCOLE ÉLÉMENTAIRE EN FRANCE, SIGNÉ À TUNIS LE 31 MARS 2017

    Le Gouvernement de la République française et le Gouvernement de la République tunisienne, ci-après dénommés les « Parties »,
    Désireux de resserrer leurs liens d’amitié et d’approfondir leur coopération dans le domaine de l’éducation ;
    Considérant la convention-cadre de coopération entre le Gouvernement de la République française et le Gouvernement de la République tunisienne dans le domaine de l’éducation, signée le 2 décembre 2014 à Tunis, pour le partenariat culturel et le développement entre les deux gouvernements en date du 25 juillet 2003, et en particulier leur volonté de coopérer étroitement en faveur d’une amélioration de la qualité des enseignements ;
    Considérant, pour la France, les objectifs de diversité linguistique dans le premier degré et de continuité dans le second degré portés par la loi n° 2013-595 du 8 juillet 2013 d’orientation et de programmation pour la refondation de l’école de la République,
    Sont convenus des dispositions suivantes :

    Chapitre IER : Enseignement de langue arabe Article 1er

    Dans les écoles d’enseignement public en France, il peut être organisé, en coopération avec les autorités tunisiennes, et selon les conditions locales, un enseignement complémentaire de langue étrangère se rapportant à la langue arabe.
    Cet enseignement doit être assuré dans le respect des principes généraux de l’Education nationale française et conformément à la législation française en vigueur.

    Article 2

    Cet enseignement facultatif est accessible à tous les élèves volontaires, en accord avec leur famille et dans la limite des places disponibles, de la classe de cours élémentaire première année à la classe de cours moyen deuxième année.

    Article 3

    Cet enseignement est organisé pendant le temps scolaire en complément des enseignements obligatoires prévus pour tous les élèves par les programmes en vigueur, à raison d’une heure et demie (1,5) par semaine.

    Article 4

    Cet enseignement propose un apprentissage de la langue arabe qui fait référence à la culture arabe, notamment à des éléments de la culture tunisienne. Les contenus de cet enseignement sont adossés au Cadre européen commun de référence pour les langues et visent le niveau Al.

    Article 5

    Les résultats obtenus par les élèves dans le cadre de cet enseignement sont pris en compte dans l’appréciation générale de leur travail scolaire et portés à la connaissance des familles.

    Article 6

    Une continuité des apprentissages sera progressivement et selon les conditions locales, assurée au collège. Cette continuité est prise en charge par les professeurs du secondaire de l’Education nationale.

    Chapitre II : Personnel enseignant Article 7

    En fonction des besoins, le Gouvernement de la République tunisienne sélectionne et rémunère les enseignants tunisiens titulaires des cadres du ministère tunisien de l’Education. Ces enseignants disposent des compétences pédagogiques et linguistiques nécessaires à l’enseignement de l’arabe en France.
    La mission de ces enseignants est une mission limitée dont la durée est définie par les Parties. Ces enseignants bénéficient des dispositions mentionnées dans la Convention de sécurité sociale entre le Gouvernement de la République française et le Gouvernement de la République tunisienne signée à Tunis le 26 juin 2003, ainsi que de l’avenant n° 1 à cette convention signé à Tunis le 4 décembre 2003.
    Concernant les enseignants locaux en poste à la date de la signature du présent accord, leur situation peut être examinée par les académies où ils exercent, afin de leur proposer les solutions de contractualisation qui peuvent leur être ouvertes, en fonction des besoins des académies et dans le respect de la réglementation française en vigueur.

    Article 8

    A leur arrivée, les enseignants sélectionnés par la Tunisie font l’objet d’une présentation aux autorités françaises par les voies administratives régulières, conformément à la législation française et au droit de l’Union européenne en vigueur ainsi que dans le respect des engagements internationaux de la France.

    Article 9

    Les enseignants tunisiens présentés par leur Gouvernement sont affectés en accord avec les autorités tunisiennes, mention étant faite des écoles où ils ont à effectuer leur service.

    Article 10

    Les enseignants tunisiens sont intégrés aux équipes pédagogiques après installation par l’inspecteur d’académie-directeur académique des services de l’éducation nationale, avec l’accord de l’ensemble des administrations françaises intéressées. Ils sont soumis aux lois et règlements en vigueur dans les écoles où ils exercent.

    Article 11

    Les corps d’inspection français et tunisien assurent conjointement le contrôle pédagogique des personnels enseignants tunisiens exerçant dans les écoles françaises.
    Par ailleurs, la Partie française facilite, dans la mesure du possible, la participation des enseignants tunisiens aux actions de formation organisées à l’intention du personnel enseignant français, notamment dans le domaine de l’enseignement des langues vivantes étrangères. La Partie tunisienne propose aux enseignants tunisiens des actions de formations relatives à l’enseignement de la langue arabe comme langue étrangère.

    Chapitre III : Dispositions générales Article 12

    Le présent accord abroge l’accord entre le Gouvernement de la République française et le Gouvernement de la République tunisienne concernant la coopération dans le domaine de l’enseignement pour les élèves tunisiens résidant en France, signé à Paris le 12 mars 1986. Cette abrogation ne remet pas en cause les actions en cours sous l’empire de l’accord susmentionné.

    Article 13

    La mise en place de cet enseignement est assurée par les autorités françaises en coopération avec les autorités tunisiennes compétentes.

    Article 14

    Les Parties encouragent la coopération directe en matière d’échanges de documents pédagogiques, de formation du personnel enseignant et toute action concourant à l’amélioration de la qualité des enseignements dans le respect de la législation française et le droit de l’Union en vigueur.

    Article 15

    Pour assurer la bonne application de cet accord, un groupe de travail franco-tunisien est créé. Il a pour mission d’examiner les questions relatives :

    – à l’application générale de l’accord ;
    – à la mise en œuvre de la coopération pédagogique ;
    – aux conditions d’organisation des enseignements et à la préparation des rentrées scolaires ;
    – à la mise en œuvre du contrôle pédagogique conjoint mentionné à l’article 11 du présent accord.

    Il se réunit à Paris en tant que de besoin et au moins une fois par an pour préparer la rentrée scolaire.

    Article 16

    Tout différend relatif à l’interprétation ou à la mise en œuvre du présent accord est réglé par voie de consultation ou de négociation directe entre les Parties.

    Article 17

    Chacune des Parties notifie à l’autre l’accomplissement des procédures constitutionnelles requises en ce qui la concerne pour l’entrée en vigueur du présent accord qui prend effet le premier jour du second mois suivant la réception de la dernière notification.
    Le présent accord est conclu pour une durée illimitée. Chaque Partie peut le dénoncer à tout moment par notification écrite adressée par la voie diplomatique à l’autre Partie. Cette dénonciation prend effet six mois après sa date de notification. La dénonciation de l’accord ne remet pas en cause l’exécution des actions en cours au titre de l’accord, sauf décision contraire des deux Parties.
    Les Parties peuvent apporter, par la voie diplomatique et d’un commun accord, des modifications au présent accord. Ces modifications font partie intégrante du présent accord et entrent en vigueur conformément à l’alinéa 1er du présent article.
    Fait à Tunis, le 31 mars 2017, en deux exemplaires originaux, en langues française et arabe, les deux textes faisant également foi.

    Pour le Gouvernement de la République française : Najat Vallaud-Belkacem
    Ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche

    Pour le Gouvernement de la République tunisienne : Néjï Jalloul
    Ministre de l’éducation

    Fait le 30 avril 2020.

    Emmanuel Macron

    Par le Président de la République :

    Le Premier ministre,

    Edouard Philippe

    Le ministre de l’Europe et des affaires étrangères,

    Jean-Yves Le Drian

    (1) Entrée en vigueur : 1er avril 2020.

     

    Source : medias-presse.info

  • L’arabe à l’Ecole pour nos enfants ? Mais tout est prévu !

     

    A la rentrée scolaire 2018, Monsieur BLANQUER s’est produit au micro de Jean-Jacques BOURDIN sur BFM-TV, où il a parlé de « relancer » (sic) l’apprentissage de la langue arabe, se faisant le fervent défenseur de cette langue :

    « L’arabe est une langue très importante comme d’autres grandes langues de civilisation : chinois, russe… il faut développer ces langues, donner du prestige à ces langues, c’est particulièrement vrai pour l’arabe qui est une très grande langue littéraire qui doit être apprise pas seulement par les personnes qui sont d’origine maghrébine ou de pays d’origine arabe.
    « Donc, c’est toute une stratégie qualitative vis-à-vis de la langue arabe que nous allons mener. A la place de l’apprentissage de l’anglais, cela peut être l’apprentissage de l’arabe en CP… »

    Dans son discours, il est remarquable de noter que JM Blanquer ne désigne absolument pas le français comme « grande langue de civilisation » et ce n’est pas anodin : il fait tout pour éradiquer la culture française, notamment par le fait de l’absence de littérature française dans les programmes pour nos enfants et ce, dans la continuité du discours délirant de Macron qui nous assène sans vergogne que « la culture française n’existe pas » !

    Par ailleurs, il est à noter qu’il ne s’agit pas de « relancer » (sic) l’apprentissage de la langue arabe mais plutôt de la généraliser.
    En effet, les E.L.C.O – Enseignement de Langue et de Culture d’Origine – 65% en arabe, 18% en turc – ont été créés dès les années 70 pour s’adresser aux élèves issus de l’immigration, dispensés hors du temps scolaire à raison de 1H30 à 3H par semaine à partir du CE1.
    A la rentrée 2016, cet enseignement concernait 80.000 élèves en école primaire, 5.000 en collège et mobilisait 850 professeurs en exercice.

    Les ELCO sont devenus des E.I.L.E

    Il ont été transformés en E.I.L.E. – Enseignement International en Langues Etrangères – par NV. Belkacem, ouverts à tous, avec des exigences renforcées dans le contenu de l’enseignement et dans le recrutement des enseignants, lesquels sont originaires des pays concernés et désormais intégrés à l’équipe pédagogique.
    Les cours de langue et culture d’origine ont donc été remplacés par des cours d’arabe, langue toujours appréhendée à travers la lecture du coran : il s’agit donc en même temps d’un enseignement religieux… dans une école dite laïque… cherchons l’erreur !
    Le journal « le Monde » du 3 février 2016 révélait dès cette époque, l’existence d’environ 100 E.I.L.E. sur le territoire national pour des élèves regroupés en dehors de la classe, E.I.L.E appelés dès lors, à être intégrés aux activités périscolaires sans l’avis des parents, avec une généralisation du dispositif à la rentrée 2018.
    Par ailleurs, selon le site « Eduscol » du 6 avril 2016, un programme commun de langue arabe a été élaboré par les trois pays du Maghreb : Algérie, Maroc, Tunisie, et une évolution a été engagée pour permettre que cet enseignement devienne un cours de L.V.E. (Langues Vivantes Etrangères) au même titre que les autres langues et dispensés aux élèves sur le temps scolaire.
    La circulaire de rentrée du 13 avril 2016, indiquait d’ailleurs expressément que l’enseignement en langues et cultures d’origine (ELCO) évoluait vers le dispositif E.I.L.E – enseignement international de langues étrangères – dans le premier degré, dispensé en plus des 24 heures de cours, ouvert à tous les élèves volontaires de CE1, quels que soient l’origine, la nationalité et le niveau linguistique de départ, la continuité étant assurée dans le cadre des dispositifs bi-langues au niveau du collège.

    Mise en garde de parlementaires

    L’expérimentation du dispositif eut lieu à la rentrée 2016 dans des académies pilotes, avec un ajustement à la rentrée 2017 et une généralisation à la rentrée 2018 et ce, malgré les sonnettes d’alarme, comme celles du député Damien Meslot qui, en 2013, avait déposé une proposition de loi (rejetée) pour interdire le financement des cours d’arabe par des pays étrangers, écrivant : « …des Etats étrangers financent les cours de langues étrangères pour transmettre des messages contraires aux lois de la république, des appels au trouble à l’ordre public sur le territoire national ».
    Par ailleurs, le 28 avril 2016, à la question au gouvernement du sénateur du Vaucluse Alain DUFAUT, le ministre de l’Education a répondu : « …il s’agit que… désormais, l’apprentissage de langues telles que l’arabe, le turc… se fasse dans un cadre plus banal, comme on apprend l’anglais, l’allemand ou l’espagnol… ».
    C’est clair et net.

    Dispositif entériné par Blanquer
    Ce dispositif a été entériné par JM Blanquer qui n’a nullement remis en cause cette politique. C’est assez dire qu’en tous points, il poursuit la politique de ses prédécesseurs, agissant en connaissance de cause, poursuivant la politique éducative qui assassine l’identité française, sans état d’âme : foulant aux pieds la langue française, laissant perdurer les méthodes ineptes d’apprentissage de la lecture qui grippent le cerveau des enfants durablement, les empêchant d’appréhender la très riche culture française, ne prévoyant de littérature française à aucun niveau de la scolarité, il valorise au plus haut point la culture arabe qui est le prélude à l’islamisation de la France.
    Alors, lorsque Monsieur Blanquer prétend combattre le fondamentalisme islamiste… on peut le croire !

     

    Source : medias-presse.info