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état - Page 4

  • L’Etat s’en prend aux coffres-forts dans les banques !

    Publié par Guy Jovelin le 10 mai 2020

    La République totalitaire ne veut plus que vous ayez la moindre intimité, le moindre secret, quoique ce soit qu’elle pourrait ignorer surtout si elle peut le taxer !

    « C’est une page qui se tourne dans l’histoire du secret bancaire. A partir du 1er septembre, tous les clients disposant d’un coffre-fort dans leurs banques seront inscrits dans un registre tenu par le fisc, selon un arrêté du Ministère de l’économie et des finances publié mercredi 6 mai au Journal officiel. » (source)

  • Quelle tragique irresponsabilité!

    Publié par Guy Jovelin le 01 avril 2020

    agenda-617349.jpgCarl LANG
    @carllang2022
     
    Quand un Etat est incapable d'assurer la protection de ses personnels soignants face à l'épidémie, comment voulez vous qu'il assure la protection de sa population? Quelle tragique irresponsabilité! Quelle honte! Et combien les pertes humaines sont lourdes...
  • L’Etat compte libérer nos futurs assassins

    Publié par Guy Jovelin le 12 mars 2020

    Rédigé par notre équipe le 11 mars 2020.

     

    La commission des lois de l’Assemblée nationale souhaite légiférer pour « encadrer » les djihadistes de nationalité française appelés à sortir de prison : 150 environ d’ici 2022. La proposition de loi a été portée par un groupe La République en Marche.

    Les mesures recommandées, on va le voir, sont d’une sévérité et d’une pertinence fidèles à ce qu’est devenu notre Etat : un organisateur de sa propre déliquescence.

    Premièrement, les terroristes (ou les ennemis, qui est le terme adéquat lorsque l’on évoque des acteurs d’une guerre civile) devront répondre aux convocations du juge. On en tremble pour eux. Ensuite, ils se verront dans la très contraignante obligation d’établir leur résidence dans un lieu déterminé (en France donc, sur le sol qu’ils considèrent comme impur et voué à la conquête). Enfin, ils devront obtenir une autorisation spéciale pour changer de résidence, changer de métier ou se rendre à l’étranger.

    En outre, « une interdiction d’entrer en relation et de paraître dans certains lieux et un placement sous surveillance électronique mobile » pourra être mise en place. On comprend donc que ne plus fréquenter des mosquées salafistes et être surveillé par l’Etat ne constitueront pas des mesures automatiques pour ces ennemis de l’intérieur. Pour rappel, l’assassin du Père Hamel, en 2016, portait un bracelet électronique au moment de son acte.

    Le texte de la proposition de loi reconnait que « certaines de ces personnes peuvent présenter, à leur sortie de détention, de sérieux risques de réitération ou de passage à l’acte. Elles seront suivies, certes, mais l’état de notre droit ne garantit pas qu’elles puissent l’être de manière adaptée à leur dangerosité potentielle ». Or, les faibles mesures présentées jusqu’ici nous permettent de douter de l’efficacité du règlement de la menace.

    De plus, évaluer de façon médicale ces sujets semble totalement inapproprié pour beaucoup d’entre eux : « il peut être difficile d’établir médicalement leur dangerosité, beaucoup ne souffrant pas de troubles psychologiques ou pratiquant la dissimulation ». De quoi faire revoir sa copie à l’outil médiatique arguant de la multiplication inexplicable des « déséquilibrés » en France.

    Alors, que faire pour protéger les Français contre ces ennemis qui ont déclaré la guerre à la France, tout en ne pouvant pas être renvoyés à l’étranger ? Un système simple existait dans le passé afin de gérer les éléments les plus dangereux de la société : la Guyane.

    Si le système carcéral de Cayenne est aujourd’hui l’objet de nombreuses représentations négatives (et à juste titre pour beaucoup d’entre elles), le système du bagne semble malgré tout le plus adapté à la situation que connait la France de nos jours. Si l’on éloigne la solution la plus radicale, que constitue la peine de mort, pour des raisons de respect de la personne humaine (dans sa nature, et non dans les cas particuliers qui nous intéressent), alors le retrait définitif de ces terroristes du sein de la société s’impose.

    Car, quel sera le risque le plus insoutenable ? Celui de voir un terroriste épouser une hypothétique rédemption sans aucune chance de recouvrir sa liberté, ou celle qui consiste à libérer tous ces soldats de la terreur en croisant les doigts pour qu’ils ne s’en prennent pas à des Français installés à une terrasse de café, écoutant de la musique, ou déambulant dans les rues de Paris ?

    Pour ceux qui se sont retranchés eux-mêmes de leur propre pays, l’exil éternel dans un bagne dédié à cet effet semble une réponse des plus logiques et appropriées. Que le mot Cayenne devienne, à leurs yeux, l’archétype de la terreur qu’ils cherchent tant à nous inséminer.

     

    Source : 24heuresactu

  • Grâce aux taux négatifs, Macron cache la faillite de l'État.

    Publié par Guy Jovelin le 11 juillet 2019

    CONNEXION. La lettre argumentaire PDF, rédigée par Jean-François Touzé et Franck Timmermans. 

     
    Grâce aux taux négatifs, Macron cache la faillite de l'État.
    Tous les voyants budgétaires de la France sont au rouge et pourtant le gouvernement se réjouit : grâce à un recours massif à l'endettement, il pourra pendant quelque temps encore dépenser plus en économisant moins.
    • 6 millions de vrais chômeurs au-delà des statistiques/camouflages mensuels. 9 millions de personnes sous le seuil de pauvreté. Telle est la réalité sociale de la France
    • Le FMI note dans son dernier rapport que « la dette publique de la France s’accroît et que le ratio dépenses publiques/PIB reste le plus élevé d’Europe ».
    • Selon les dernières prévisions de la Commission européenne (7 mai 2019), la France a cette année le déficit public le plus élevé de la zone euro à - 3,1 % du PIB. Cela n’était jamais arrivé.
    • La France a connu en 2018 la 24e croissance sur 28 pays de l'UE – résultat catastrophique quand on se souvient que Gérald Darmanin, ministre des Comptes publics, prétendait encore sur France Inter en avril dernier, que nous avions « la croissance la plus forte de l'Union européenne ».
    • Selon Eurostat (25 avril 2019), la France atteint en 2018 le record européen des impôts, taxes et cotisations sociales (47,8 % du PIB) et le record européen des dépenses publiques (56 % du PIB).
    • La dépense publique augmente, en effet, encore plus vite qu’avec François Hollande : « le taux d’évolution en valeur des dépenses publiques s’est élevé à 1,9 %, soit un rythme plus rapide que la moyenne de la période 2012-2017 (+ 1,6 %) » (Commission des finances de l’Assemblée nationale, 25 avril 2019).
    • Nous sommes le pays de l’OCDE avec le taux de prélèvements obligatoires le plus important. En novembre 2018, Eurostat et l’OCDE ont indiqué que la France était n° 1 des prélèvements obligatoires (en 2017). Selon l’Insee, la France a également atteint un record historique : plus de 1 000 milliards d’euros de prélèvements obligatoires (45,3 % du PIB en 2017). En 2018, Emmanuel Macron a encore augmenté les prélèvements obligatoires à hauteur de 4,5 milliards d’euros selon le même institut.
    Dans ces conditions, un État responsable procéderait à une réduction drastique de ses dépenses, lancerait une chasse sans merci à la fraude et aux gaspillages et prendrait les mesures qui s'imposent pour tarir à la source le torrent ruineux de l'immigration.
    L’exécutif macronien, lui, n'a nullement l'intention de serrer la ceinture des comptes publics. D'autant qu'une bonne nouvelle est venue cette semaine conforter le laisser-aller de Bercy. En nommant à la tête de la Banque Centrale Européenne, l’ancienne ministre de l’économie et des finances Christine Lagarde, le Conseil européen a voulu que soit reconduite la politique laxiste de taux d’intérêt zéro initié par le président sortant de la BCE, Mario Draghi. La France pourra de ce fait continuer d'emprunter encore et encore, servie par des taux d’intérêt négatifs (entre 0,5 % et 0,25 % depuis la mi-juin) qui lui permettent non seulement de vivre à crédit à frais nul mais au surplus de recevoir des marchés un pourboire de plusieurs milliards chaque année.
    Pour la cour des comptes, la décroissance des taux d’intérêt permettra d’économiser 4 milliards sur la charge de la dette (actuellement 99 % du PIB) en 2020, et selon la banque de France 8 milliards en 2022. Si la plus grande partie de ces emprunts était destinée à l’investissement en matière de Recherche ou d'infrastructures, la chose pourrait, dans ces conditions, avoir un sens et même s’avérer vertueuse. Il n'en est rien : seuls 6 % des sommes empruntées vont à l’investissement. Le reste sert à couvrir le fonctionnement de l'État qui, sans ces prêts serait en faillite, et à permettre les politiques clientélistes de ses gouvernements.
    Jusqu’à quand ? Les taux remonteront un jour. C'est bien sur cette échéance non datable mais inéluctable que tablent les marchés qui pour le moment considèrent la France comme un simple investissement transitoire, une sorte de banque de dépôt.
    Le jour viendra de refermer la parenthèse des taux négatifs. Chaque hausse de 1 % se traduira, alors, par un alourdissement de la facture de 19 milliards chaque année.
    Encore une minute, Monsieur le bourreau.
     

     

  • Quand l’État s’occupe de votre voiture

    Publié par Guy Jovelin le 12 avril 2019

     

    Aujourd’hui, dans la catégorie « l’État s’occupe vraiment beaucoup de vous », intéressons-nous au volet « automobile » de son interventionnisme tous azimuts, et à la façon tout à fait croquignolette dont nos amis journalistes se font fort de rapporter ces bons offices.

    Depuis l’introduction des radars automatiques en France, l’État a rapidement pris le pli de compter sur eux pour abonder aux tonneaux danaïdesques de ses finances. Malheureusement, ses plans financiers pour l’année 2019 risquent d’être un peu compromis : fin 2018, l’actuel Premier ministre, politiquement affûté comme du beurre chaud, aura eu l’idée géniale de réduire les vitesses maximales autorisées sur les routes secondaires au moment où entraient en force des taxations écologiques délirantes sur les carburants. S’ensuivit une colère mémorable du petit peuple moyennement d’accord pour continuer à se faire détrousser à chacun de ses déplacements.

    Colère qui, dans le domaine routier, s’est essentiellement traduite par une vaste destruction des radars automatiques déjà en place, compromettant nettement les verbalisations qu’ils étaient censés faire. La facture est salée : s’il semble indispensable de remplacer les matériels détruits (mais si, puisqu’on vous le dit) et que ceci ne sera pas gratuit, le total reste mineur face à l’absence de collecte que provoquent ces appareils défaillants.

    Le total des amendes non collectées ne cesse de grimper : estimé autour de 500 millions d’euros fin décembre 2018, on frise maintenant les 660 millions d’euros ; ce rythme d’augmentation fait presque penser au devis d’un chantier public du Grand Paris, et plonge les journalistes dans un désarroi palpable dans les articles qu’ils pondent à ce sujet : des centaines de millions de « manque-à-gagner », une hausse des morts sur la route, tout indique une catastrophe abominable avec du chaton mignon sacrifié sur l’autel de la colère gilet-jaunesque.

    Pourtant, lorsqu’on épluche les statistiques de mortalité d’un côté, et qu’on raisonne calmement sur les amendes non collectées de l’autre, on s’aperçoit bien vite que de catastrophe, il n’y a point tout comme il n’y aura pas eu de chaton mignon sacrifié inutilement.

    D’une part, l’augmentation de mortalité est largement imputable à l’augmentation du trafic ces derniers mois par rapport au trafic de l’année 2018, ce qui explique notamment la plus grande présence des cyclistes parmi les victimes de la route. Il faut être d’une naïveté de scribouillard pour imaginer que des radars opérationnels auraient pu calmer ces cyclistes au point de les empêcher de dépasser les 80 km/h sur route secondaire. Tout le monde sait que, s’ils en ont l’occasion, ils tutoient la vitesse du son dans le bruit strident de leurs pédaliers déchaînés.

    D’autre part, comment peut-on se désoler que plus de 600 millions d’euros resteront dans la poche des Français ? À l’inverse, comment peut-on se réjouir que l’État récolte toujours plus avec ses brigands automatisés, lorsqu’on voit ce qu’il fait de l’argent ainsi récolté ?

    Combien faudra-t-il encore cramer de milliards pour que l’État ne construise pas de prisons, ne répare pas de routes, ne fournisse pas d’IRM dans les hôpitaux, ferme des classes ou diminue chaque année le niveau de l’enseignement global ? Au bout de combien de milliards d’euros de ponctions pourra-t-on espérer avoir une justice efficace, une armée équipée ou une fiscalité lisible ? Peut-on sérieusement penser que ces 660 millions d’euros seraient mieux dans la poche de l’État que dans celle des Français au moment même où une part croissante d’entre eux n’arrive plus à boucler les fins de mois ?

    On pourrait s’arrêter là.

    Ce serait sans compter sur l’aide inattendue (au sens « pas demandée ») de nos amis politiciens qui ne sont jamais en retard d’une idée à la fois compliquée, coûteuse et parfaitement idiote.

    Cette fois-ci, c’est Valérie Pécresse qui s’y colle avec le brio qu’on lui connaît pour émettre des âneries dans les ultraçons : la présidente de la région Île-de-France et du syndicat des transports en région parisienne, Île-de-France Mobilités, vient ainsi de dévoiler dans le JDD un dispositif pour « favoriser le covoiturage » géré par l’État (la Région, ici) permettant notamment d’offrir jusqu’à 150 euros par mois aux conducteurs et deux trajets gratuits par jour aux passagers.

    Autrement dit, le pouvoir politique s’immisce dans le covoiturage et entend même le rémunérer avec l’argent gratuit des autres qui tombe du ciel. Au delà de l’impression persistante que vient subitement de s’installer une concurrence malsaine d’idées stupides avec Anne Hidalgo, le maire de Paris (pour le moment, c’est encore l’Anne de Paris qui est en tête), on ne peut s’empêcher de constater qu’encore une fois, la lutte contre la pollution et pour les économies d’énergie semble indépassablement liée à des décisions étatiques, venues d’en haut, imposées plus ou moins fortement aux divers acteurs (ici, si l’automobiliste ne semble pour le moment pas encore contraint au covoiturage, il n’en restera pas moins que l’imposition sera fiscale parce qu’il faudra bien financer ce bouzin).

    De façon plus consternante, Pécresse tente ni plus ni moins qu’une version étatique de services de covoiturage qui existaient déjà dans le privé et que l’État s’est proprement acharné à faire disparaître. On se rappellera de Heetch qui fut obligé de fermer parce que continuellement en butte contre les autorités et les corporations bien installées, décidées à tout faire pour empêcher que des Français puissent gagner leur vie en trimbalant des gens dans leur voiture.

    Autrement dit, l’État sabote un système qui fonctionne, fait du profit et ne coûte rien aux contribuables pour le remplacer par une usine à gaz de son cru, qui ne marchera pas, fera des pertes et coûtera un pont aux contribuables.

    En France, l’État s’occupe d’absolument tout. Il est présent à votre naissance, il est là à votre mort et même au-delà. Il s’occupe de votre frigo, de votre mariage, de vos vices et de vos vertus, d’une myriade d’aspects de votre vie d’enfant, d’adolescent et d’adulte. Quand il s’occupe de votre voiture, c’est pour vous ralentir, vous punir, vous taxer et culpabiliser. Malgré cela, un nombre croissant de Français veulent encore accroître son rôle.

    Il faut se rendre à l’évidence : ce n’est pas de l’inconscience, c’est du masochisme.

     

    Source : ndf