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Le Parti de la France Occitanie Guy Jovelin - Page 1160

  • Damien, policier, a survécu à la balle qu’il s’est mise dans la tête : il aide aujourd’hui les policiers à faire face à leurs idées suicidaires

    Publié par Guy Jovelin le 29 janvier 2022

    (…)

    Pour Christophe Girard, policier à la Bac de Dijon et vice-pré­sident de Pep’s-SOS policiers en détresse, une association qu’il a créée en 2019, ces mesures sont bonnes mais insuffisantes : « Depuis 1996, en moyenne, 45 policiers se suicident chaque année. C’est 41 % de plus que le taux de suicide dans la population active. Le ministère de l’Intérieur mobilise une centaine de psychologues pour aider 140 000 policiers français. Même avec la meilleure volonté du monde, beaucoup de victimes passent entre les mailles du filet.»

    (…)

    En attendant, Christophe Girard tient à raconter l’histoire de son collègue Damien, un type intelligent, généreux, sensible, tête brûlée, amuseur public, tombé amoureux de la police, qui s’est mis une balle dans la tête un jour de désespoir. Aujourd’hui, regard bleu intense, gouaille de ton­ton flingueur, il est vivant, la gueule à peine cassée, sauvée par le hasard ou par un miracle. Perdu dans l’action, sans jamais s’éco­nomiser, Damien a vécu longtemps en première ligne, prenant des coups jusqu’à s’ébrécher. Une balle lui démolit l’épaule, un toxico lui casse la gueule, une scène de viol le traumatise; et puis les gens réduits à un tas de viande sur les voies ferrées tassent son enthousiasme, un divorce très dif­ficile l’écrase et, enfin, l’alcool s’invite à sa table. Le 16 avril 2019, Damien tient son flingue à la main et regarde la photo de ses enfants dans son salon. Il a bu. Il envoie un dernier SMS à ses copains: « Dites à ma mère que j’étais un type bien.» Il perd la notion du temps. Les potes arrivent, défoncent la porte. Il panique à l’idée d’être sauvé. Ne veut pas passer pour un dégon­flé. Alors, il se tire une balle sous le menton.

    Il entend «Damien! Pourquoi?» Et puis plus rien. Plus de son. La balle, ricochant sur son palais, est ressortie par la tempe sans brûler son cerveau. Il passe et repasse sur le billard. Chirurgie faciale. Des mois de rééducation. Il se relève mais retombe. Alcool, dépression. Il avale 200 cachets, on le sauve encore. Il veut se tuer à moto. Christophe et Pep’s ne le lâchent pas. Il passe par toutes les unités psychiatriques du pays. On lui diagnos­tique un trouble de l’attention, une hyperactivité, un haut potentiel et un QI de 146. Des réponses, enfin. Et un puis, un jour, grâce à l’aide de Pep’s, de sa nouvelle compagne («Je lui ai dit que j’étais flic, alcoolique, que je m’étais mis une balle dans la tête, et elle est restée ! »), tout change. Un addictologue lui lâche: «Écoute, tu as deux solutions. Soit tu décides de vivre, soit tu crèves. La chambre que tu occupes, des gens en ont besoin.» Et ces mots simples, crus, le bouleversent. Il baisse la garde: « Ce qui me tuait, c’était mon masque, ma carapace, mon côté cartésien.» Aujourd’hui, Damien, qui n’a plus peur de dire quand ça ne va pas, aide ses collègues à poser des mots sur leurs malheurs. Il en a déjà sauvé trois sur le point de se foutre en l’air: «Je leur dis: “Pre­nez cinq minutes, écoutez. C’est pas facile à entendre et encore moins d’y croire, mais essayez quand même, ça ne coûte rien. Le bonheur va revenir. C’est obligé, c’est scientifique ! “»

    Paris-Match

    Fil Twitter du journaliste à son sujet :

    La télé est allumée. Damien ne la regarde pas. Il a bu. Il est assis dans son canapé et tient son flingue dans ses mains. Il fixe la photo de ses enfants. Il sait qu’il va le faire. Il envoie un dernier message sur Whatsapp aux gars sous ses ordres.

    : « Ce soir, c’est pour moi la fin les copains, dites à mère que j’étais quelqu’un de bien. »

    Damien est flic depuis 23 ans, brigadier-chef. Sensible, intelligent, tête brûlée, déconneur, « aucune idée suicidaire ». Il parle comme un tonton flingueur, barbe grise, regard bleu acier, corps de chat maigre.

    En 2008, il vit la première opération qui l’empêche dormir : un viol. A l’endroit du crime, il est chargé de garder les traces ADN, une capote usagée. La victime et l’agresseur ne sont plus là, mais ce face-à-face solitaire avec les traces du viol le perturbe.

    Pendant des années, la violence s’entasse dans son crâne. En 2015, il divorce et plonge dans l’alcool. La bouteille le calme. Puis le coule. Il s’écroule, se relève, tombe, se relève encore.

    En 2019, dans la même semaine, sa copine le largue par sms, sa hiérarchie lui cherche des poux et ses fils lui rappellent qu’il vit dans un 30m2 alors qu’ils ont chacun leur chambre chez leur mère.

    Dans le canapé, Damien est conscient, mais dans un état second. Soudain, ses copains flics tambourinent aux volets, à la porte. Il croyait avoir envoyé le message deux minutes avant. Cela fait une demi-heure.

    Il panique à l’idée d’être sauvé, d’être ridicule. Il ne va quand même pas se dégonfler. La porte s’ouvre. Un de ses jeunes gars se précipite vers lui. Alors Damien se tire une balle dans la tête. Il entend juste « Damien ! Pourquoi ? ». Et puis plus rien.

    Par miracle, Damien a survécu. Il a appris à briser sa carapace. Il s’est mis à la pâtisserie. Il a même rencontré son âme sœur : « Je lui ai dit que j’étais flic, alcoolique et que je m’étais tiré une balle dans la tête et elle est restée ! »

    Trois ans plus tard, il essaie de sauver ses collègues désespérés. Dix policiers se sont suicidés depuis le début de l’année. Papier à lire cette semaine dans @ParisMatch photo @FLafargue

    PS : Quand je dis qu’il s’est mis à la pâtisserie, c’est pas une blague.

    Originally tweeted by Nicolas Delesalle (@KoliaDelesalle) on 28/01/2022 à 21h58.

  • Voiron (38) : une jeune femme de 19 ans poignardée à une dizaine de reprises, un jeune homme de 18 ans, défavorablement connu de la police, interpellé

    Publié par Guy Jovelin le 29 janvier 2022

    Très grièvement blessée, elle a été conduite au déchocage du CHU de Grenoble-Alpes tandis que les policiers interpellaient un suspect, âgé de 18 ans.

    Une véritable scène d’horreur s’est jouée dans la nuit du vendredi 28 au samedi 29 janvier dans un appartement de Voiron.

    (…) Rapidement sur place, les sapeurs-pompiers et une équipe du Samu 38 ont constaté que la jeune fille présentait en effet une dizaine de plaies qui, selon nos informations, se situaient principalement dans le dos, l’abdomen la poitrine et même la tête.

    On ignore ce qui a motivé un tel acharnement mais les policiers, également alertés, sont intervenus et ont interpellé un suspect. Il s’agit d’un jeune homme, qui n’a pas encore 19 ans mais qui est déjà défavorablement connu de leurs services.

    Le Dauphiné via fdesouche

  • Nice : une adolescente poignardée en pleine rue pour son téléphone et ses écouteurs

    Publié par Guy Jovelin le 29 janvier 2022

    Ce sont des faits d’une rare violence qui se sont déroulés mercredi en fin d’après-midi en pleine rue.

    Trois individus, dont l’un portrait une arme blanche, ont agressé une mineure rue Marceau, dans le quartier Libération à Nice.

    Après l’avoir frappée, l’un d’eux a sorti un couteau et porté à l’adolescente un coup dans l’abdomen et à la main.

    Les trois individus sont repartis avec le téléphone portable et les écouteurs de la jeune fille, qu’ils venaient de dérober.

    Nice Matin via fdesouche

  • Pays basque : un passeur de migrants, membre d’une association humanitaire, condamné à 1 an de prison

    Publié par Guy Jovelin le 29 janvier 2022

    Un an de prison, dont huit mois ferme ont été prononcés par le tribunal de Bayonne, ce jeudi 27 janvier, à l’encontre d’un passeur de migrants qui se faisait payer pour les transporter d’Irun à Bayonne. L’homme était militant d’une association humanitaire aidant les déboutés du droit d’asile.

    Il avait été arrêté à Ascain, le 30 novembre 2021, par les policiers du groupement d’investigation sur l’immigration illégale. Une unité de la police aux frontières d’Hendaye, dirigée par le capitaine Benoit. Mathieu, 51 ans, transportait dans sa petite voiture trois étrangers en situation irrégulière. Les migrants illégaux avaient été pris en charge à Irun, et moyennant 150 euros par personne, étaient conduits jusqu’à Bayonne.

    (…) Le prévenu se présente avant tout comme une personne qui veut faire le bien : “Je veux les aider, et si j’ai pris de l’argent c’est pour couvrir les frais d’essence”. Des propos qui ne pouvaient que faire réagir l’accusation.

    Le procureur de la République Marc Mariée a répliqué : “450 euros pour 37 kilomètres, de quoi bien couvrir les frais en effet”. Le représentant du parquet de Bayonne a également dénoncé un “système bien rodé”. “Du professionnalisme caché derrière la générosité”.

    (…) Son père a aussi dirigé l’association Cimade (qui aide les migrants) de Bayonne pendant plusieurs années jusqu’en 2018.

    France Bleu via fdesouche

  • Montpellier: lynché à coups d’extincteur et de poings américains par trois individus pour ne pas avoir caché ses parties intimes dans le vestiaire

    Publié par Guy Jovelin le 28 janvier 2022

    […] Ce soir-là, il est aux alentours de 20 heures, quand un homme âgé de 35 ans (il a eu 36 ans le lendemain des violences) est pris à partie par trois individus, âgés de 21 (2) et 22 ans. Ils lui reprochent d’avoir eu l’outrecuidance d’être sorti nu, dans les vestiaires hommes, après avoir pris sa douche. Et surtout de s’être séché les parties intimes devant eux.

     

    Le ton serait rapidement monté entre les quatre hommes jusqu’à ce que celui de 22 ans, originaire de Vailhauquès, sorte un poing américain et commence à asséner plusieurs coups au visage de la victime. Les deux autres, habitant Montpellier, vont alors lui prêter main-forte et s’acharner à coups de poing et de pied sur le trentenaire, qui va s’effondrer au sol

    Plusieurs témoins de la scène, extrêmement choqués, rapportent même, qu’à un moment donné, l’un des mis en cause est sorti des vestiaires pour se munir d’un extincteur dont il aurait fait usage sur la victime, en la frappant à plusieurs reprises au niveau du crâne. L’un des agresseurs aurait également déclaré durant ce déchaînement de violences gratuites : “Il en veut encore hein, on va boire son sang et lui enculer sa grand-mère à ce fils de pute“.

    Le trio a ensuite pris la fuite laissant le trentenaire, inconscient, allongé au sol. […]

    Les perquisitions réalisées au sein de leur domicile ont permis d’établir que deux d’entre eux étaient détenteurs d’armes de poing de calibre 7.65, approvisionnées. 11 000 € ont aussi été incidemment découverts chez le Vailhauquois. […]

    Midi Libre via fdesouche