GJN1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Le Parti de la France Occitanie Guy Jovelin - Page 1163

  • Les «Hijabeuses» jouent au foot devant le Sénat contre l’interdiction du port du voile en compétition

    Publié par Guy Jovelin le 27 janvier 2022

    « Laissez-nous jouer ! », clament en cœur Hawa, Imen, Émilie et les autres « hijabeuses » qui ont organisé un match de football dans le jardin du Luxembourg, juste devant le Sénat. Ces sportives, évoluant dans des clubs de la région parisienne, sont venues protester contre un amendement voté par la chambre, interdisant « le port de signes religieux ostensibles » lors d’événements sportifs et compétitions organisés par les fédérations et les associations affiliées.

    « Priver les femmes du droit essentiel de pratiquer un sport et du plaisir de jouer est très grave », résume Imen. « C’est une question de dignité, reprend Khartoum. On ne demande pas la lune, on demande juste de jouer ». Regroupées autour de l’association Alliance Citoyenne, les hijabeuses mènent campagne pour que toutes les femmes, et en particulier les femmes musulmanes, puissent pratiquer leur sport en compétition. La Fédération française de football interdit toujours le port du voile au sein de ses championnats, alors que la Fifa l’autorise depuis 2014.

    www.leparisien.fr via fdesouche

  • Trafic de drogue: comment la France s’est couverte de points de deal

    Publié par Guy Jovelin le 27 janvier 2022

    PAR  LE 

    Mur affichant les prix d'un point de vente de drogue, à Marseille, le 1er septembre 2021. En novembre dernier, le ministre de l'Intérieur annoncé le démantèlement de près de 400 points de deal en 10 mois.
    Mur affichant les prix d’un point de vente de drogue, à Marseille, le 1er septembre 2021. En novembre dernier, le ministre de l’Intérieur annoncé le démantèlement de près de 400 points de deal en 10 mois. LUDOVIC MARIN / POOL / AFP

    ANALYSE – Par JEROME FOURQUET. LE FIGARO. 24 janvier 2022

    Le point de deal constitue une réalité incontournable et un élément désormais générique de nos paysages urbains.

    Cette note est la seconde d’une série de quatre établissant le panorama du trafic, de la production et de la consommation de drogue en France.


    D’après l’OFDT, la France compterait 5 millions de consommateurs de cannabis dont 1,4 million de consommateurs réguliers (consommant en moyenne 10 fois par mois). L’hexagone constitue ainsi le premier pays consommateur en Europe. Pour desservir ce vaste marché, toute une économie parallèle s’est mise en place au cours des dernières décennies employant des dizaines de milliers de fantassins du trafic (près de 20% des détenus dans les prisons françaises le sont pour infraction à la législation sur les stupéfiants). Des données publiées par le Ministère de l’Intérieur en décembre 2020 indiquaient qu’on comptait en France pas moins de 4000 points de deal.

    Ce nombre est à mettre en regard par exemple avec celui du nombre de bureaux de tabac qui sont 24.000. Alors même que les points de deal sont illégaux, le ratio est de 1 à 6, ce qui illustre l’extraordinaire prolifération de cette activité, qui s’est totalement banalisée et qui se pratique au grand jour partout dans le pays.

    Dans ce que nous avons appelé avec Jean-Laurent Cassely «la France d’après» (1), le point de deal fait désormais partie du paysage quotidien dans de très nombreux quartiers et l’on compte deux fois plus de points de deal que de restaurants MacDonald’s, élément emblématique de nos paysages contemporains. La carte ci-dessous permet de visualiser la densité du maillage de ce commerce illicite. En novembre dernier, le ministre de l’Intérieur a certes annoncé le démantèlement de près de 400 points de deal en 10 mois. Mais sans remettre en cause la détermination des forces de l’ordre sur le terrain, la géographie du trafic est restée globalement la même car, de l’aveu de syndicalistes policiers et d’élus locaux, les points de vente qui ont été «traités» se sont souvent reconstitués au bout de quelque temps ou tout simplement déplacés à proximité immédiate.https://static.lefigaro.fr/infographies//WEB_202203_Points_Deal_Drogue/WEB_202203_Points_Deal_Drogue.html

    Le nombre de points de deal est le plus élevé dans les zones les plus peuplées (qui fournissent mécaniquement plus de clients). On voit ainsi nettement apparaître sur la carte l’armature urbaine du pays avec l’Ile-De-France, le Rhône (255 points de deal), le Nord (251), les Bouches-du-Rhône (140), mais également la Haute-Garonne avec Toulouse, les Alpes-Maritimes avec Nice ou bien encore l’Isère avec Grenoble, départements comptant entre 75 et 100 points de deal chacun. La présence de métropoles régionales, à forte population étudiante, ressort également sur la carte avec les exemples de Rennes (Ille-et-Vilaine), Nantes (Loire-Atlantique), Bordeaux (Gironde) ou Montpellier (Hérault).

    Une autre catégorie de départements présente une densité significative de points de deal. Il s’agit de départements péri-urbains ou situés dans l’orbite de grandes métropoles. C’est le cas autour de l’agglomération parisienne avec des départements comme l’Oise, la Marne, la Seine-et-Marne ou bien encore le Loiret et les Yvelines ; et ailleurs en province de la Loire, du Vaucluse ou du Var. Dans ces départements, la présence d’une population nombreuse et la proximité avec les quartiers sensibles des grandes métropoles, où sont implantés des grossistes auprès de qui les revendeurs peuvent facilement s’approvisionner, favorisant l’essaimage de points de deal (qui sont également parfois créés par des équipes venant de la grande ville voisine). Le cas d’un département comme l’Ille-et-Vilaine est de ce point de vue assez parlant. Si Rennes recense une quarantaine de points de deal, le reste du territoire est également desservi au plus près du consommateur avec des points de vente dans des villes petites ou moyennes comme Saint-Malo, Vitré, fougères, Redon ou Dol-de-Bretagne, les communes satellites de Rennes n’étant pas épargnées avec, par exemple, des lieux de vente à Chantepie ou à Saint-Jacques-de-la-Lande, où le «four» (nom donné au point de deal par les trafiquants) est situé face à la mairie…Le deal participe au phénomène de ségrégation spatiale car l’image dégradée du quartier, déjà en proie aux difficultés sociales et cumulant de surcroît des problèmes de délinquance et d’insécurité, n’incite pas les habitants des autres quartiers à venir s’y installer

    On observe le même phénomène dans un autre département bien loti en nombre de points de deal comme le Loiret avec une forte densité de «foyers» à Orléans, mais également des points de deal dans des communes comme Pithiviers, Montargis, Gien ou Chalette-sur-Loing.

    Sur la carte, la majeure partie des départements apparaissent en grisé, ce qui n’indique pas pour autant une absence de points de deal dans ces territoires. Dans tous ces départements, on observe la présence de plusieurs points de vente de stupéfiants : 13 dans l’Ain, 14 en Ardèche, 15 en Indre-et-Loire ou dans l’Allier, 17 dans l’Eure etc… Dans la France d’après, le point de deal, implanté le plus souvent dans un quartier «sensible» ou «populaire», constitue une réalité incontournable et un élément désormais générique de nos paysages urbains. La plupart des villes, même petite ou moyenne, compte au moins un quartier de logement social dans lequel cette activité illégale s’est développée au fil des ans. Le trafic entraîne de fortes nuisances pour le quotidien des riverains et contribue à dévaloriser et à stigmatiser un peu plus ce quartier aux yeux des habitants du reste de la ville. Ce faisant, le deal participe au phénomène de ségrégation spatiale car l’image dégradée du quartier, déjà en proie aux difficultés sociales et cumulant de surcroît des problèmes de délinquance et d’insécurité, n’incite pas les habitants des autres quartiers à venir s’y installer.

    Les bailleurs sociaux en première ligne

    Le caractère généralisé sur le territoire du trafic de drogue apparaît clairement quand on échange avec des responsables du secteur du logement social. Le deal est aujourd’hui pour eux tous, et quels soient les lieux où sont implantés leurs parcs locatifs, une problématique majeure qu’ils ont dû intégrer dans leur façon de travailler. Beaucoup sont ainsi préoccupés par la situation de leurs gardiens d’immeuble, qui sont en première ligne et qu’il s’agit de protéger ou de muter dans d’autres résidences, quand la pression exercée par les dealers devient trop forte et dangereuse (2). De la même manière, la plupart des opérations de rénovations urbaines auxquelles les bailleurs sociaux et les offices HLM se livrent ces dernières années sont en partie motivées par une dimension sécuritaire. Elles visent soit à rendre les cités concernées moins enclavées et donc moins propices à l’enkystement du trafic, soit à faire disparaître des lieux qui avaient été préemptés par les dealers. Ici, on détruit une tour «gangrénée par le trafic», là on mure l’accès à certains garages. Dans tel autre quartier, on perce une pénétrante pour que la circulation se fasse mieux… mais également pour que les forces de l’ordre puissent rentrer plus facilement dans le quartier. Dans telle autre cité, on rase une barre pour rebâtir du «petit collectif» et des logements individuels, que l’on pense moins susceptibles d’abriter le développement d’une activité délinquante. Le deal a pris une telle ampleur qu’il en vient désormais à agir sur l’urbanisme et sur la physionomie architecturale de certains quartiers (3)

    Plusieurs récits et anecdotes, confiés par des acteurs du logement social, illustrent comment les trafiquants sont devenus au fil des ans des acteurs majeurs dans toute une série de ces quartiers

    Plusieurs récits et anecdotes, confiés par des acteurs du logement social, illustrent comment les trafiquants sont devenus au fil des ans des acteurs majeurs dans toute une série de ces quartiers. Dans tel immeuble d’un quartier de grands ensembles d’une paisible préfecture de l’ouest de la France, ils contrôlent et filtrent les entrées et sorties en pleine journée. Cette scène est désormais un grand classique, à ceci près qu’à certaines heures, même les responsables de l’office HLM se voient physiquement refuser l’accès au bâtiment… dont ils assurent la gestion et que leur structure possède. Dans leur grande magnanimité, ces dealers paient et montent par ailleurs les courses de certains résidents âgés de cet immeuble, une manière d’acheter la «paix sociale» et la tranquillité dans le bâtiment, transformé en lieu de vente et de stockage de stupéfiants.

    À Grigny dans l’Essonne, lors d’une réunion visant à informer les habitants sur un projet de rénovation urbaine d’une partie du quartier de la Grande Borne, des dealers, bien connus des acteurs locaux, interrogèrent benoîtement les organisateurs sur le calendrier prévisionnel des travaux dans les différents bâtiments, sans doute pour anticiper au mieux le nécessaire déplacement provisoire d’un point de deal et assurer, comme n’importe quel autre chef d’entreprise, la continuité du service pendant la durée des travaux. Enfin, last but not least, un dirigeant d’un organisme HLM de l’ouest francilien qui se rendait à l’inauguration d’un bâtiment, qui avait fait l’objet de travaux de réaménagement (chantier motivé par l’installation d’un point de deal dans l’immeuble quelques mois plus tôt) eu la désagréable surprise de tomber nez à nez avec des dealers lorsqu’il gara son véhicule dans le parking sous-terrain. Alors qu’au rez-de-chaussée élus locaux, responsables policiers et autres officiels se félicitaient de ce cadre de vie rénové et de cette victoire remportée contre le trafic, les dealers avaient déjà réinvesti les caves et les sous-sols… Allégorie saisissante de la problématique majeure posée par le deal dans bon nombre de quartiers d’habitat collectif et ce, non pas seulement en Ile-de-France, mais dans tout le pays.

    Le deal prospère dans la France périphérique

    Le trafic de drogue s’est progressivement métastasé à partir des grands centres urbains pour se développer dans toutes les villes petites et moyennes, où la demande de produits stupéfiants doit également être satisfaite. Dans certains quartiers des villes de province, le deal est déjà une réalité ancienne durablement incrustée dans le paysage urbain. C’est le cas par exemple dans le quartier Kercado, à Vannes dans le Morbihan. Ce quartier de 5000 habitants (dont la moitié a moins de 30 ans), se présentant sous la forme d’un carré de 800 mètres de côté (4) et constitué de petits immeubles de quelques étages, situé à seulement un kilomètre du coquet centre-ville et proche de la commune prisée d’Arradon, est le théâtre de trafic de drogue depuis plus d’une douzaine d’années. Un premier réseau fut démantelé en 2008 et 58 kilos de cannabis furent saisis en 2012. Depuis, les opérations de police se sont répétées en 2015, 2016 et 2017, mobilisant plusieurs dizaines de fonctionnaires et aboutissant à des arrestations sans pour autant mettre fin au trafic.

    Ainsi en janvier 2019, Roberto Blanchedent, individu présenté comme le «caïd de Kercado», était interpellé avec plusieurs membres de son réseau. Les éléments présentés lors du procès de cette équipe (5)permettent de prendre conscience de l’ampleur de l’activité illicite se déroulant dans ce quartier, comme il en existe tant d’autres en France. La justice estime que le caïd et ses acolytes auraient écoulé entre 2017 et 2019 pas moins d’1,8 tonne de résine de cannabis et 36 kilos de cocaïne, représentant un chiffre d’affaires annuel de 6,3 millions d’euros… (6) Lors de son procès, Blanchedent déclara : «Oui, je suis un des patrons du quartier de Kercado. Mais je ne suis pas LE patron. Nous sommes trois. Il y a trois réseaux dans le quartier» (7). Si le trafiquant souhaitait sans doute diluer ainsi son rôle et ses responsabilités face à la justice, son réseau n’était manifestement pas le seul à opérer puisqu’en dépit de son démantèlement, le deal a repris depuis, comme en témoignent les interpellations régulières de revendeurs et de consommateurs au cours de l’année 2021.

    À LIRE AUSSITrafic de cocaïne: ce «tsunami blanc» qui frappe la France

    À plusieurs centaines de kilomètres, la petite ville de Briançon (11.000 habitants) dans les Hautes-Alpes est, elle aussi, à son tour concernée, depuis quelques années par le trafic de stupéfiants, qui a élu domicile dans la cité des Toulouzannes, un des quartiers de la ville. Si les premières manifestations d’une présence du deal remontent à 2016-2017, la situation s’est aggravée au cours des derniers mois. Ainsi, en décembre 2020, un jeune impliqué dans le trafic était blessé suite à des tirs de kalachnikov. Trois mois plus tard, les forces de l’ordre organisait une opération se soldant par six interpellations.

    Mais le trafic semble s’être enraciné dans ce quartier, que les dealers souhaitent manifestement soustraire à la présence policière. En novembre 2021, un véhicule des forces de l’ordre essuya ainsi des tirs de mortier d’artifices. Quelques jours plus tard, des véhicules municipaux, puis la propre voiture du maire, seront incendiés durant des expéditions punitives menées de nuit, manifestement en représailles à l’intervention d’agents municipaux qui avaient rasé une butte, où se concentrait le trafic de drogue.


    (1) Cf La France sous nos yeux. Économie, paysages, nouveaux modes de vie. Le Seuil 2021.

    (2) Un certain nombre d’offices HLM ou de SA-HLM s’interrogent également régulièrement sur la conduite à tenir face aux familles de dealers, qui sont locataires et résident dans des immeubles dont ces structures sont propriétaires.

    (3) Dans ces quartiers, le déploiement de caméras de vidéo-surveillance et des mâts pour les porter, infrastructures qui marquent aussi les paysages urbains, est également souvent lié à cette volonté de lutter contre le trafic. Les dealers ne s’y trompent d’ailleurs pas et s’emploient régulièrement à les mettre hors d’état de nuire allant même jusqu’à scier ces mâts. Ce fut le cas notamment à Bron et à Oyonnax en octobre 2021, dans le quartier de la Monnaie à Romans-sur-Isère en mai 2021 ou dans le quartier Kercado à Vannes en décembre 2020.

    (4) Cf « Kercado, un territoire perdu au cœur du Morbihan ». E. Seznec in Causeur 31/05/2018.

    (5) Le procès a été appelé « Kercado 3 », car c’est le troisième ayant pour objet un trafic de drogue dans ce quartier, signe parmi d’autres de l’incrustation ancienne de cette activité sur ce territoire.

    (6) Cf « Procès « Kercado 3 » : en appel les frères Blanchedent font durer le suspense ». in Le Télégramme 04/03/2021.

    (7) Cf « Roberto Blanchedent ; je ne suis pas LE patron de Kercado ». in Le Télégramme 04/06/2021.

    (8) Cf S. Kovacs : « La ville de Briançon ciblée par une vague de représailles » in Le Figaro 25/11/2021.

    SOURCE

  • Une extinction massive a déjà commencé selon des scientifiques

    Publié par Guy Jovelin le 27 janvier 2022

    PAR  LE 

    « Nous ne pensons pas qu’il y ait une fin positive ; nous pensons que c’est une sorte de désastre. »

    L’équipe de l’apocalypse

     

    Les phénomènes d’extinction massive ont ravagé la vie sur Terre au moins cinq fois au cours des quelque 450 millions d’années écoulées – et selon les scientifiques, l’humanité a déjà donné le coup d’envoi de la sixième.

    Dans un nouvel article publié dans la revue Biological Reviews et repéré par Vice, une équipe internationale de chercheurs prévient que « la sixième extinction de masse a commencé sur terre et en eau douce semble de plus en plus probable ».

    « Le nier, c’est tout simplement aller à l’encontre de la montagne de données qui s’accumulent rapidement, et il n’y a plus de place pour le scepticisme, en se demandant si cela se produit vraiment », ajoutent-ils.

    Perdre la vie

    L’équipe dirigée par Robert Cowie, professeur de recherche à l’université d’Hawaï, affirme que la liste rouge des espèces menacées de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) était trop axée sur la perte d’espèces d’oiseaux et de mammifères – et pas assez sur les invertébrés, un groupe beaucoup plus important.

    La liste rouge de l’organisation, fondée en 1964, est l’inventaire le plus complet au monde des espèces menacées et de leur risque d’extinction. Elle a été utilisée par d’autres chercheurs pour affirmer que nous ne sommes pas en fait confrontés à une sixième extinction massive.

    « Les informations de l’UICN sur l’extinction des oiseaux et des mammifères sont probablement assez précises », a déclaré M. Cowie à Vice. « Cependant, ils n’ont évalué qu’une infime, minuscule fraction des invertébrés tels que les insectes, les escargots, les araignées et les crustacés, qui constituent 95 % de la diversité animale. »

    C’est une situation difficile à laquelle la vie sur Terre est confrontée et qui donne à réfléchir.

    « Nous ne pensons pas qu’il y ait une fin positive ; nous pensons que c’est une sorte de désastre », a déclaré Cowie au Vice, ajoutant que nous devons « préserver autant de ces espèces que possible dans les musées » en attendant.

    Traduction de Futurism par Aube Digitale

  • Covid 19, la fin du bal ?

    Publié par Guy Jovelin le 27 janvier 2022


    Le gouvernement a fait adopter le 16 janvier par les parlementaires, le projet de loi de « Renforcement des outils de gestion de la crise sanitaire », qui a fait l’objet de deux saisines auprès du Conseil constitutionnel rejetées, quatre jour plus tard, délai probablement record… On peut raisonnablement penser que ce dispositif légal sera le dernier avatar de l’arsenal répressif du gouvernement, alors même que le variant dit « Omicron » semble signer l’affaiblissement inéluctable de la Covid 19, qui n’est pas autre chose qu’une grippe sévère touchant les plus faibles d’entre nous. Car au fond, on doit s’interroger sur la légitimité de ces mesures de plus en plus coercitives dont l’objectif avoué est en réalité d’éviter d’encombrer les services d’hospitalisation en réanimation.

    L’arsenal législatif et réglementaire

    Selon le dernier texte du 16 janvier, qui a été validé sur l’essentiel par la haute juridiction, toutes les personnes de plus de 18 ans et un mois doivent avoir fait leur injection de rappel dans les temps pour conserver leur certificat de vaccination actif dans le « pass sanitaire », sans quoi leur ancien certificat de vaccination sera considéré comme expiré.

    Il est inutile de rappeler ici les multiples hésitations et changements de pied de la réglementation ; l’inefficacité avérée du confinement, comme du masque porté à l’extérieur, sont autant d’expressions de la versatilité d’un gouvernement adaptant sa politique au gré de l’émotion de l’opinion publique et des avis scientifiques pourtant partagés.

    Le gouvernement cherche évidemment à imposer légalement la vaccination. Le pass sanitaire sert en effet à priver les non vaccinés des libertés élémentaires des citoyens. Le non vacciné ne peut plus profiter de droits fondamentaux, puisqu’il est interdit d’accès à de nombreux lieux publics.

    Mais le dispositif est incohérent, ce en quoi il confirme l’existence d’un « absurdistan » typiquement français. Ainsi dans les transports, vaccination obligatoire dans l’Eurostar, la Grande-Bretagne ayant des règles spécifiques (mais encore plus restrictives). Mais il est possible de se déplacer via les TER et les trains de la banlieue parisienne, ainsi qu’avec les petits trains touristiques, autobus, tramways, métros, téléphériques dont les cabines sont des incubateurs, et autres transports locaux.

    Le pass sanitaire n’est pas réclamé pour entrer dans les services publics, tribunaux, impôts, mairies, administrations, Pôle emploi, Sécurité sociale etc… En revanche, il est indispensable pour accéder à une bibliothèque, un conservatoire ou une salle des fêtes…

    Les bibliothèques sont ainsi interdites d’accès sans pass, sauf la B.N.F… , comme les réceptions de mariage et fêtes privées si elles se déroulent dans un établissement, les séminaires de plus de 50 personnes s’ils se déroulent à l’extérieur de l’entreprise. On se demande quelle est la différence entre ces activités en lieu fermé.

    Et pourtant on savait

    On a su très rapidement que les populations à risques constituaient l’essentiel des victimes de la pandémie. Très vite également, on a constaté les limites de l’efficacité de la vaccination à partir de vaccins ARN, dont le seul effet indiscutable est de limiter la gravité de l’affection, mais en aucun cas de l’éviter ni même d’empêcher la propagation exponentielle du virus. 

    Incapables d’obtenir un consensus par la représentation nationale ou par l’opinion, nos autorités n’auront jamais eu le courage de mettre en place une obligation légale de vaccination pour les populations à risques, c’est-à-dire les personnes âgées ou celles présentant des causes de morbidité. Ces populations sont pourtant faciles à déterminer, par l’état-civil et le réseau de soins. Cette vaccination vaccinale aurait pourtant répondu efficacement à l’objectif sanitaire.

    De nombreux scientifiques affirment que la vaccination généralisée réduit les risques d’apparitions des variants. Manque de chance, c’est pourtant dans les pays au taux de vaccination élevé, comme en Europe, que le dernier variant Omicron a le plus flambé. La France et les Pays-Bas additionnent les records de taux de vaccination et d’infection par le dernier variant !

    On sait, mais jamais en France la campagne de communication sur les « gestes barrière » n’aura été aussi massive alors que toutes les mesures coercitives prises jusque là ont démontré leur inefficacité contre la Covid. Certains commentateurs bien informés affirment même que le gouvernement aurait en réalité décidé de laisser la pandémie s’étendre à la totalité de la population. Cette extension, on le sait, est la seule manière de l’affaiblir notamment par l’immunité collective

    Mais le bal est loin d’être terminé

    À n’en pas douter, le pass sanitaire est fait pour devenir un dispositif qui sera peut-être pérennisé, mais certainement conservé en cas de nécessité. C’est un outil formidable de contrôle sur les populations, qui pourra être remis en vigueur à la première occasion. Et il ne fait pas de doute que nous serons confrontés, dans nos sociétés hyper-urbanisées, à d’autres crises sanitaires. Il suffira alors d’obtenir de la représentation nationale godillot chez nous le remise en vigueur du dispositif, sur simple avis médical des médecins affidés qui pullulent dans nos médias.

    Nos autorités auront réussi à « orwelliser » notre société avec une facilité déconcertante. Tous les outils de surveillance sont en place. Et tous les dispositifs de contrôle du citoyen également. Rien n’empêcherait à terme un État de faire évoluer  un modèle de type TousAntiCovid pour contrôler l’accès de citoyens à l’exercice de leurs libertés individuelles. La montée des dangers et les inéluctables troubles sociaux liés aux déficits démocratiques risquent en effet de générer une demande accrue de contrôle et de répression. Les Français pourraient ainsi admettre la mise en place d’une surveillance des délinquants et des citoyens considérés comme dangereux via leur téléphone portable. 

    Il serait naïf de croire que nous sommes à l’abri de telles mesures. Ainsi le bal pourrait prendre fin, mais seulement en apparence.

     

    Source : 24heuresactu

  • Sur TikTok des influenceurs musulmans rigoristes utilisent les codes des jeunes pour répandre le salafisme et susciter des conversions

    Publié par Guy Jovelin le 27 janvier 2022

    À 27 ans, Charlène n’avait jamais franchi les portes de la mosquée de Lannion (Côtes-d’Armor) jusqu’à ce jour de novembre 2021, où elle a décidé de s’y rendre « en cachette ». Après des mois d’hésitations, elle a fini par contacter l’imam pour lui faire part de son désir de conversion. « Cette envie est venue pendant le premier confinement, après une période difficile », confie-t-elle au téléphone.

    Aujourd’hui musulmane pratiquante, cette employée de boulangerie, non baptisée mais scolarisée dans des établissements catholiques, dit apprécier le « cadre » que lui offre l’islam. Charlène prie quotidiennement, mangehalal et ne boit plus d’alcool. « Je suis les règles qui me semblent les plus justes, qui conviennent le plus à ma personnalité », déclare-t-elle. « Mais je n’imagine pas arrêter de fêter Noël, ou les anniversaires de mon petit garçon. Je sais que ce n’est pas bien, mais on fait tous des bêtises ! » « Pas bien » ? Où a-t-elle entendu que célébrer un anniversaire était un péché ? La réponse tient en deux mots : sur TikTok.

    Si Charlène s’est convertie, c’est d’abord grâce à Redazere, un « tiktokeur » […]

    il dispense des « rappels » (messages pour remémorer aux fidèles un point de théologie ou de pratique), entrecoupées d’images de la série coréenne Squid Game ou de ses vacances au Mexique. Selon l’humeur du jour et les questions formulées en commentaires, ce jeune homme charismatique indique quelle invocation prononcer à l’approche d’un examen, il prône la charité, lance des défis participatifs – comme citer le plus de noms d’Allah en trente secondes –, ou encore affirme qu’écouter de la musique et regarder les femmes n’est pas permis en islam.

    […]

    Un compte comme celui d’« Ilhan.st » permet de réaliser combien ces discours en ligne ont évolué […] 469 000 abonnés […]

    « En tant que musulmans (…), on ne peut pas se permettre de ressembler à des non-musulmans », lance-t-il en réponse à un commentaire critique. « L’islam, c’est un mode de vie. Et n’oubliez pas : l’islam modéré n’existe pas. L’islam que l’on vit, c’est l’islam de l’époque d’anNabi (le Prophète), et on ne peut pas se permettre de le modifier. » Interrogé sur l’existence des dinosaures par un abonné, le tiktokeur botte en touche, arguant qu’il y a « des choses plus essentielles à savoir », et qu’« Allah est le plus savant ». […]

    Plus professoral, Hamid S., 37 ans, est le visage de « Comprends Ton Dîne » […] 500 000 abonnés […]

    Les fêtes d’anniversaire sont déconseillées car « basées sur des fondements païens qui sont en contradiction avec notre religion ». Une autre vidéo le montre décrochant un poster de l’équipe de France de football, au motif qu’il serait « interdit en islam d’accrocher toute sorte de photo qui serait composée de créatures humaines ou animales ». En matière de football toujours : porter un maillot sur lequel figure une croix, comme celui du FC Barcelone, « n’est pas autorisé en islam, tout simplement car la croix du Barça est un symbole religieux ». […]

    Sous une vidéo dans laquelle Redazere affirme qu’il est « super grave » d’effectuer seulement quatre prières sur cinq, un adolescent a écrit : « Reda, à cause de tes vidéos j’ai peur. J’ai que 13 ans et je trouve (…) que je gagne trop de péchés, que je fais pas assez pour Allah. » La capacité de diffusion des vidéos sur TikTok est d’autant plus grande qu’il n’est pas nécessaire d’y rechercher un contenu pour le voir apparaître. Le il « Pour Toi » du réseau social suggère en effet constamment aux utilisateurs de nouvelles vidéos sélectionnées par l’algorithme sur la base de leurs interactions précédentes. « Avant, il fallait être versé dans le salafisme pour aller chercher ces contenus, commente Damien Saverot, doctorant à l’École normale supérieure. Aujourd’hui, on a des influenceurs ne se réclamant pas ouvertement du salafisme qui le diffusent auprès de personnes qui ne le connaissent pas, en prétendant qu’il s’agit simplement de l’islam. Cela contribue à imposer le salafisme comme norme de référence dans l’imaginaire collectif. » […]

    La Croix via fdesouche