Publié par Guy Jovelin le 12 février 2021

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Publié par Guy Jovelin le 12 février 2021
Publié par Guy Jovelin le 12 février 2021
Un après-midi de fin janvier, une mère de famille a vu son mari et son fils aîné de 18 ans être roués de coups par une dizaine de jeunes en bas de leur immeuble. Plus de deux semaines après les faits, la famille témoigne.
Quand ils ont emménagé place de la Plantée, il y a un an, José, Stéphanie* et leurs trois enfants, âgés de 4 à 18 ans, pensaient avoir trouvé un havre de paix en plein centre de Firminy : « Il y a des jeux pour les enfants, on est proches de tout, c’était parfait. ». Ils vivaient jusque-là rue Victor-Hugo où leurs nuits étaient perturbées par le bruit des rodéos en voiture. Depuis quelques semaines, ce sont les souvenirs d’un après-midi durant lequel l’agressivité de quelques jeunes s’est abattue sur eux qui les empêchent de dormir.
Après un premier incident début janvier, qui avait vu leur fils aîné être pris à partie par des adolescents en bas de leur immeuble, la violence est montée d’un cran quelques jours plus tard. Le 25 janvier, vers 13 h 20, Stéphanie emmène sa fille de 11 ans à l’école. Elle croise quelques jeunes en train de fumer dans le hall de leur immeuble. Face au regard désapprobateur de la mère de famille, l’un d’eux l’insulte puis lui lance un mégot au visage. Elle dit à sa fille de partir seule en classe. Se sentant en danger, elle appelle son mari et son fils de 18 ans. Ceux-ci descendent en bas du bâtiment. Et là une pluie de coups s’abat sur le jeune homme mais aussi sur José qui, souffrant de graves problèmes respiratoires, s’évanouit. À l’arrivée de la police, alertée par Stéphanie, les agresseurs sont déjà partis.
(…) « Ils se sont acharnés sur nous », se souvient José, la voix pleine d’émotion et le regard plein de colère. Depuis ce jour, s’ils n’ont pas été à nouveau agressés verbalement ou physiquement, lui et sa famille sont traumatisés. Aucun de leurs trois enfants n’est retourné à l’école. Ils n’ont qu’une idée en tête : déménager.
Le Progrès via fdesouche
Publié par Guy Jovelin le 12 février 2021
L’actrice britannique d’origine jamaïcaine Jodie Turner-Smith incarnera la reine Anne Boleyn dans le cadre d’une série en trois parties commandée par la chaîne de télévision britannique Channel 5.
Anne Boleyn, deuxième épouse d’Henry VIII et mère de la reine Elizabeth I, a été exécutée par décapitation en 1536 à la Tour de Londres après être tombée en disgrâce auprès de son mari et avoir perdu des intrigues de cour face à ses ennemis, notamment Thomas Cromwell, ministre et proche conseiller du roi.
“Cette mini-série retracera les derniers mois de la vie d’Anne Boleyn du point de vue de cette dernière”, a déclaré Channel 5.
“Ce drame psychologique explore sa lutte pour survivre et pour assurer un avenir à sa fille, mais aussi sa lutte contre le puissant patriarcat qui a causé sa perte”, a ajouté la chaîne de télévision. […]
Challenges via fdesouche
Publié par Guy Jovelin le 12 février 2021
Delphine Aslan propose depuis quelques années des ateliers d’œnologie à destination des femmes et des personnes queers. Dans des bars ou à domicile, la caviste de formation veut créer des moments de convivialité autour de cuvées à déguster sans complexe.
En quoi consistent les dégustations «en mixité choisie» que vous organisez avec votre association Œnologouine ?
Ce sont des soirées ouvertes à tout le monde sauf aux hommes cis. […]
Avez-vous déjà reçu des reproches concernant le choix de la mixité choisie ?
On m’a déjà demandé d’accepter exceptionnellement la présence d’un homme lors d’un atelier, en arguant notamment qu’il était «très gentil». Je le conçois tout à fait mais je tiens à respecter mon principe jusqu’au bout. Un homme, même «très gentil», peut suffire à intimider. Sa seule présence peut enlever la spontanéité du groupe. Alors c’est bien s’il est «très gentil», mais dans ce cas, je l’invite à aller être «très gentil» ailleurs. Autrement dit, dans les autres ateliers d’œnologie qui lui sont ouverts, c’est-à-dire tous [Rires].
Libération via fdesouche
Publié par Guy Jovelin le 12 février 2021
Un centre d’hébergement, d’une capacité de 40 places, a été inauguré jeudi dans le XVe arrondissement. Si les associations saluent l’ouverture d’un tel centre, elles estiment qu’il “ne correspond absolument pas à l’ampleur du problème”.
Adama (les prénoms ont été changés) a 17 ans. Il vient de Guinée, est arrivé en France «le 7 décembre». Avec son ami Moussa, ivoirien, même âge, il a vécu dans les rues du nord de Paris, dormi gare de l’Est, puis dans un hôtel près de Barbès grâce à une association. Il y a une semaine, Adama et Moussa ont trouvé refuge dans un centre d’hébergement d’urgence pour jeunes migrants isolés, dans le XVe arrondissement. Inaugurée jeudi dernier, c’est la première structure du genre en France. La première halte pour les deux amis. Depuis, Adama dit : «Je peux m’en sortir.»
Le centre, géré par la Fondation de l’Armée du salut, accueille une petite vingtaine de personnes, arrivées pour les premiers fin décembre. Ces jeunes migrants sont en attente de la reconnaissance de leur statut de mineurs isolés étrangers. Jugés majeurs par l’administration, ils n’ont pas le droit à l’Aide sociale à l’enfance (ASE) ni à aucune aide. Souvent sans-abris, ils errent dans les rues de la capitale, dépendent des associations et du 115. Face à l’ampleur et la gravité du phénomène (en 2020, 5 000 ont vu leur âge évalué à Paris, 30 % ont été reconnus mineurs), les ONG réclament auprès de la ville et de l’Etat leur prise en charge et leur hébergement, au moins le temps du recours devant le juge des enfants. Une «présomption de minorité» comme le demande Médecins sans frontières. […]
Caroline Mboh Mboh, à la manœuvre au centre, rapporte que «les jeunes accueillis ici étaient à la rue, à l’hôtel ou dans des gymnases avant d’arriver. Beaucoup viennent d’Afrique de l’Ouest». […]«La majorité sont en recours, ce qui peut durer longtemps, parfois plus d’un an, explique la responsable. Certains seront peut-être déjà majeurs. On les accompagne alors vers des dispositifs de droit commun, on ne les lâche pas.» […]