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Le Parti de la France Occitanie Guy Jovelin - Page 346

  • « Ils sont repartis en rigolant » : à Montpellier, trois jeunes tabassent Jérôme, un promeneur, puis tuent sa chienne Zoé à coups de pieds ; l’un des agresseurs de « type nord-africain » (MàJ : nouveaux détails sur l’affaire)

    Publié par Guy de Laferrière le 03 mai 2023

    02/05/23

    Des nouvelles du maitre dont le chien a été battu à mort par trois inconnus qui voulaient le racketter, dans la nuit du mercredi à jeudi 28 avril, à Montpellier : Auprès de CNews, Jérôme* (pseudonyme de son maitre) raconte qu’il est encore profondément choqué par la brutalité et la violence gratuite dont il a été victime.

    Il se sent également coupable de n’avoir pas su protéger cette chienne dont il avait la responsabilité depuis maintenant 6 mois.

    Zoé (voir photo plus bas) était une chienne très gentille, très calme, qui n’aboyait jamais, et qui avait été maltraitée à sa naissance, explique-t-il. D’où son comportement plutôt craintif et sa prostration durant l’agression. C’est une collègue bureau hospitalisée qui le lui avait confié début octobre, faute de pouvoir s’en occuper, à cause de problème de santé.

    Jérôme l’avait adopté et remise en forme (elle était en surpoids lorsqu’il l’avait récupérée), notamment en l’emmenant courir près de ce stade de handball, où il n’avait d’ailleurs jamais eu de problèmes avant cette agression. Jérôme raconte que Zoé est morte en partie étouffée dans sa bile, dans ses bras, juste après avoir été rouée de coups. Lorsqu’il a compris que Zoé ne reviendrait pas à la vie, il a appelé un service d’urgence vétérinaire, qui l’a alors renvoyé vers la police.

    Pour se manifester auprès des forces de l’ordre, Jérôme a dû s’approcher de la route et quitter le chemin de terre où avait eu lieu l’agression, laissant ainsi le cadavre de son chien, ce qu’il a vécu comme un abandon difficile. Après les constations effectuées par les agents, Jérôme a amené Zoé à la morgue.

    L’autopsie réalisée dans le cadre de l’enquête révèlerait que la chienne est décédée des suites d’une hémorragie interne et d’un choc crânien, consécutifs à des coups reçus au thorax et à la tête. Le choc émotionnel (trop d’adrénaline) pourrait également être un des facteurs de la mort. Zoé est actuellement dans une chambre froide et devrait être incinérée prochainement.

    Jérôme quant à lui souffre au dos et s’est rendu ce mardi aux urgences pour être examiné. L’enquête de police avance: De sources concordantes, le t-shirt que la victime portait ce soir là est en cours d’examen dans un laboratoire de la police scientifique afin de rechercher d’éventuelles traces ADN. Faute de vidéo-surveillance, aucune image n’a pu être récupérée sur place. Voici quelques photos de Zoé, envoyées par son maitre :


    29/04/2023

    Chien battu à mort à Montpelliers par trois hommes qui voulaient racketter son maitre, les détails de l’affaire obtenus par CNews :

    Les faits se sont déroulés dans la nuit du mercredi à jeudi 28 avril, aux alentours de minuit, à Montpellier (dans l’Hérault, 34). Après une longue journée de travail, et un diner avec sa conjointe, un homme de 29 ans, que l’on appellera Jérôme, a décidé de sortir la chienne dont il a la grade en l’emmenant faire une grande promenade dans le quartier du Plan des quatre seigneurs, à Montpellier.

    La chienne, âgée de 8 ans et dénommée Zoé, est un croisement entre un Jack russel et un Epagneul breton (photo d’un chien de ce croisement plus bas: qui n’est donc pas Zoé).

    Sa propriétaire, hospitalisée, en a confié à la garde à Jérôme quelques mois plus tôt. Cette nuit-là, aux alentours de 23h, Jérôme sort donc dans la rue avec l’animal de compagnie tenu en laisse, et commence à marcher. Après être passé devant la pharmacie des 4 Seigneurs, il décide de pousser la marche jusqu’au terrain de baseball pour pouvoir permettre à Zoé de gambader librement, sans sa laisse.

    Là-bas, dans l’obscurité, ils font le tour du terrain, puis s’engagent dans un petit chemin de terre pour repartir. C’est alors que Zoé et son maitre croisent la route de trois individus aux intentions visiblement hostiles. L’un des trois hommes, le seul que la victime a été capable de décrire aux policiers (porteur d’une capuche et d’une fine doudoune noire, de “type nord-africain”, avec un léger accent de cité et âgé d’une vingtaine d’années), saisit Jérôme par le col et lui demande de lui donner le contenu de ses poches.

    L’agresseur le fait ensuite chuter au sol, puis le palpe, pour être sûr qu’il n’a rien. Mécontent de ne rien trouver (Jérôme avait son téléphone rangé dans une poche au niveau du genou, qui n’a pas été fouillée), son agresseur le frappe alors au visage. Pendant ce temps, ses deux complices s’en prennent à la chienne, Zoé, et la rouent de coups de pieds. Ces coups semblent d’autant plus que gratuits que, selon son maitre, la chienne est restée immobile tout au long de l’agression, prostrée au sol, sans même aboyer, avant de partir se réfugier dans un coin.

    Les trois voyous prennent finalement la fuite, non sans avoir lâché quelques éclats de rire, indique la victime dans son procès-verbal plainte. Dans les minutes qui suivent, la chienne décède des suites de ses blessures. Jérôme, quant à lui, a porté plainte pour violences aggravées (par une circonstance : la réunion) et pour sévices graves sur un animal domestique ayant entrainé la mort. Le préfet de l’Hérault, Hugues Moutouh, a fait part de son indignation dans un tweet, face à un « acte odieux ». Il indique que « tout est mis en œuvre pour retrouver les auteurs ». Sollicité par

    Cnews, le parquet de Montpellier n’a pour le moment pas réagi.


    28/04/2023

    Trois jeunes ont agressé un homme de 29 ans pour lui faire les poches dans la nuit de mercredi à jeudi à Montpellier. Ils s’en sont ensuite pris à la chienne qu’il promenait. Ils ont tué la Jack Russel à coups de pieds. La police est à leur recherche.

    Mercredi soir vers minuit, un homme de 29 ans promène la chienne d’une amie hospitalisée, cela faisait 6 mois qu’il en occupait. Il venait de faire une grande balade rue des 4 vents et rue du Pic Saint-Loup quartier du plan des 4 Seigneurs.  Lorsqu’ il est abordé par trois hommes particulièrement agressifs qui lui demande de l’argent. Il n’a rien sur lui. Le premier le met à terre pour lui faire les poches mais il n’arrive même pas à trouver son téléphone dans son pantalon de survêtement.

    La chienne n’avait pourtant manifesté aucune agressivité

    Très frustré les deux autres s’en prennent à la chienne, une Jack Russel de 8 ans qui n’a pourtant pas bougé. “Zoé était prostrée” raconte l’homme agressé,  “elle ne comprenait rien. Ils lui ont donné de violents coups de pied dans le thorax et sont repartis en rigolant”. L’homme a tenté de la ranimer en vain, Zoé est morte dans ses bras quelques minutes après l’agression.”

    Il a déposé plainte pour violences aggravées pour les coups qu’il a lui même reçus, mais aussi pour sévices graves et actes de cruauté envers un animal domestique ayant entrainé la mort.

    France Bleu

  • Confusion bergoglienne au Synode des évêques, suite logique de la révolution conciliaire

    Publié par Guy de Laferrière le 03 mai 2023

    Le pape François admet soixante-dix membres non-évêques au vote lors du futur synode des évêques, mais risque de provoquer une controverse. Peut-on encore parler de Synode des évêques après cette décision d’autoriser la participation et le vote de soixante-dix membres non-évêques ?

    Un communiqué de presse signé par le service de presse du secrétariat général du Synode des évêques énonce les nouvelles règles édictées par le Vatican bergoglien. Cela suffit pour rendre obsolète le motu proprio Apostolica sollicitudo avec lequel Paul VI a créé cet organe en 1965.

    Focus sur les femmes, mais le thème est le laïcat

    François innove, dans la logique évolutionniste proposée par le concile Vatican II. Sa dernière trouvaille d’époque consiste à autoriser la participation et le vote de soixante-dix membres non-évêques au cours du futur Synode des évêques sur la synodalité qui débutera en octobre prochain et se terminera un an plus tard.

    La nouvelle a été reprise dans le monde entier, insistant avant tout sur l’implication des femmes : le communiqué annonçait en effet que parmi les soixante-dix membres non-évêques, il devrait y avoir un quota de 50 % de femmes. Le prestigieux New York Times, par exemple, a fait l’annonce avec ce titre : Pope Gives Women a Vote in Influential Bishops Meeting (Le pape donne aux femmes un vote lors d’une réunion influente d’évêques). Une nouveauté incontestablement prisée dans les médias et à laquelle aussi le cardinal Jean-Claude Hollerich, rapporteur général du prochain synode, a fait un clin d’œil affirmant auprès du quotidien italien Il Corriere della Sera que « le baptême est le même pour les femmes et pour les hommes ». Mais la révolution est plus profonde : au-delà de l’accès des femmes au vote, c’est celui des non-évêques, en particulier des laïcs, qui est avalisé.

    Une discussion ouverte

    Le feu vert donné aux laïcs pour voter au Synode conduit à une autre discussion ouverte dans l’Église après la promulgation de la constitution apostolique Praedicate Evangelium avec laquelle la Curie a été réformée, ouvrant la possibilité que les laïcs soient mis à la tête des structures de gouvernement.

    Le cardinal Gianfranco Ghirlanda, considéré comme l’un des principaux architectes de la réforme, a défendu ces innovations en faisant valoir que « le pouvoir vicaire pour exercer un office est le même, qu’il soit reçu par un évêque, un prêtre, un homme ou une femme consacré(e) ou un laïc ou une laïque » et ajoutant que « l’égalité fondamentale entre tous les baptisés, même si dans la différenciation et la complémentarité, fonde la synodalité ».

    Certains cardinaux, peu nombreux, sont contre

    Mais l’implication des laïcs dans les structures de l’institution ecclésiale n’est pas appréciée de tous, au contraire. Une opposition est apparue lors du consistoire sur la réforme de la Curie en août dernier, près de trois mois après l’entrée en vigueur de la constitution apostolique. L’une des voix les plus critiques fut celle du cardinal Gerhard Ludwig Müller qui, dans son discours préparé pour la circonstance, souligna que « la sacramentalité de l’épiscopat signifie aussi que les évêques ne sont ni des députés ni des délégués du Pape » car « ils exercent les pouvoirs spirituels qui leur ont été donnés par le Christ lors de l’ordination au nom du Christ, et non sous l’autorité du Pape, comme le veut encore une fois ce papalisme extrême d’aujourd’hui ». Le prélat allemand avait aussi déclaré que « ni le pape ne peut conférer à un laïc par une voie extra-sacramentelle – c’est-à-dire avec un acte formel et juridique – le pouvoir de juridiction dans un diocèse ou dans la curie romaine ».

    Un concept également réaffirmé dans une récente interview à La Nuova Bussola Quotidiana dans laquelle l’ancien titulaire de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi avait rejeté la possibilité de laïcs à la tête de tout dicastère parce que la Curie « est une institution ecclésiastique ». Et le Synode est aussi une institution ecclésiastique sur la base de ce que Paul VI a écrit dans Apostolica sollicitudo. Mais le cardinal Müller n’était pas le seul cardinal à rendre publique sa dissidence pour l’expansion des laïcs aux plus hautes fonctions de la Curie. En fait, le cardinal Paul Josef Cordes l’a également fait dans une contribution dans laquelle il écrit que :

    « si l’Église ne se réfère pas expressément à l’ordo dans son service de direction et que celui-ci n’est pas compris comme ancré en lui – c’est-à-dire : si le gouvernement de l’Église est détaché du sacrement -, il ne reste que l’autorité monarchique d’un homme mortel, le pape. »

    Une position encore plus significative si l’on tient compte du fait que Cordes était à la tête du Conseil Pontifical pour les Laïcs dans les années de Jean-Paul II et est considéré comme le grand protecteur des mouvements laïcs de la Curie.

    Controverses à venir : la Révolution dévore ses enfants

    Les commentaires des organisations laïques qui revendiquent plus d’espace dans l’Église pour les femmes suggèrent un scénario d’inclusion à tout prix à Rome en octobre 2023 et octobre 2024 : Deborah Rose, directrice exécutive de Future Church, a salué l’ouverture, prédisant toutefois qu’au Synode « il y aura des moments où nous serons chagrinés ».

    Mais ces changements ont déjà déçu certaines des femmes engagées pour la « féminisation » de l’Église officielle : interviewé par Adnkronos, l’historienne Lucetta Scaraffia, ancienne directrice de la page rose de l’Observatoire Romain, a critiqué les critères de sélection des membres non-évêques qui ne seront pas élus mais indiqués directement par François à partir d’une liste de noms présentée par les Conférences épiscopales :

    « Ce sont des femmes choisies par le Pape, a noté l’enseignante, qui n’interpellera pas les nombreuses organisations et associations féminines qui existent dans l’Église. Cette centralisation peut réduire considérablement la portée de l’innovation » ajoutant en outre qu’elle trouve « incroyable ce fait du Pape synodal qui centralise de plus en plus ».

    Cela augure de nombreuses controverses parmi ces diverses nuances de progressistes habitant cette Eglise conciliaire évolutionniste et post-moderne, car il se trouve toujours de plus radicaux pour vouloir faire avancer le progressisme plus vite, plus loin, plus fort.

    La Révolution dévore ses enfants, quels qu’ils soient, pape progressiste comme Jorge Maria Begoglio compris. La Révolution conciliaire débutée il y a quelques soixante ans ne déroge pas à la règle. Aussi, on peut saluer la prise de position de quelques-uns des cardinaux actuels mais regretter qu’ils ne comprennent pas que leur ouverture progressiste d’hier, en clair leur approbation et diffusion des innovations doctrinales et contraires à la Tradition catholique imposées par le Concile Vatican II et les papes conciliaires, est la racine du progressisme d’aujourd’hui.

    « Dieu se rit des créatures qui déplorent les effets dont elles chérissent les causes. »

    Francesca de Villasmundo

     

    Source : medias-presse.info

  • Une partie du 7e arrondissement de Lyon ressemble à une ville dévastée par la guerre suite aux actions des casseurs du 1er mai

    Publié par Guy de Laferrière le 03 mai 2023

    Auteur : 
    Lyon dévastée premier mai 2023
    Une ville dévastée par la guerre suite aux actions des casseurs du 1er mai

    Ce soir, j’avais décidé, à partir de la mairie du 7e arrondissement, de remonter vers le Nord, pour évaluer moi-même les dégâts du 1er mai dont avaient parlé les media locaux.

    De la mairie du 7e, jusqu’à l’arrêt Saxe-Gambetta et un peu au delà, sur un peu plus d’un km au moins (je n’avais pas le temps d’aller plus au nord), les vitres de tous les arrêts de bus, des deux côtés de la chaussée, ont été détruites. Les vitres de toutes les banques et assurances (une vingtaine), à l’exception de la Macif qui avait mis en place une solide protection, ont également volé en éclat ou été fortement cassées. Mais c’est aussi le cas des mutuelles, de plusieurs magasins d’alimentation (notamment un Carrefour city), d’un magasin d’optique, d’une grande agence de la poste, d’un accès au métro par ascenseur, d’au moins deux installations électriques, etc.

    Au moins une voiture a été brûlée (au moins 3 sur l’ensemble de Lyon), le tout accompagné de nombreux tags très agressifs et remplis de grosses fautes de grammaire et d’orthographe. Personne ne s’est donc occupé de ces voyous durant leurs enfance, ni leurs parents pour leur éducation, ni leurs professeurs pour leur instruction? Où pire encore, leur a t’on dit que tout leur était dû?

    Les media ont parlé d’environ 1000 casseurs. Les manifestants étaient, eux, de 17 000 à 45 000.

    Au delà de la lourde responsabilité de Macron (qui ne mérite pas du tout son surnom de Jupiter puisqu’il ne sait pas ou ne veut pas maintenir l’ordre), de Borne et de “notre” gouvernement, c’est toute l’idéologie de 1789 qui est responsable de ce carnage, qui a eu lieu aussi dans d’autres villes car elle a fait de la liberté une idole au lieu de rappeler qu’elle doit être subordonnée à la recherche du bien.

    Que Dieu vienne en aide à la France et nous donne de meilleurs gouvernants, c’est-à-dire des gouvernants s’inspirant des Commandements de Dieu!

    Gontran Paume

     

    Source : medias-presse.info

  • Lundi à Scrignac (29) : un hommage à l'abbé Yann-Vari Perrot, assassiné par les communistes en 1943

    Publié par Guy de Laferrière le 03 mai 2023

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    La cérémonie sur la tombe de l'abbé Perrot (photo Breizh Info)

    En assassinant lâchement, le 12 décembre 1943, sur un chemin creux aux pieds des Monts d'Arrée, l'abbé Yann-Vari Perrot, recteur de la paroisse de Scriniac et fondateur du mouvement culturel breton Bleun-Brug (Fleurs de Bruyère), Jean Thépaut, le terroriste communiste auteur du crime, ne se doutait certainement pas que, 80 ans plus tard, en ce 1er mai ensoleillé de 2023, plus d'une centaine de Bretons (et aussi de non-Bretons), parmi lesquels de nombreux jeunes, rendraient, comme chaque année, un bel hommage à sa victime.  

    En effet, c'est dans une ambiance recueillie au moment de la messe, conviviale pendant le pic-nique, studieuse lors des conférences et festives grâce aux sonneurs de biniou et aux démonstrations de danses traditionnelles que s'est déroulée cette journée du Souvenir autour de la chapelle de Coat-Kéo (édifiée en 1935 par le célèbre architecte breton James Bouillé), là où repose l'abbé. Sans oublier l'émouvant dépôt d'une gerbe le matin à la Croix rouge, lieu du crime.

    Admirablement organisée par Anne Floc'h, Youenn et Efflam Caouissin, cet hommage rendu à celui qui a consacré sa vie à la renaissance de la culture et la langue bretonnes fut exemplaire. Il prouve que, malgré le rouleau compresseur du prêt à penser, les idées et l'action de l'abbé Perrot sont toujours bien vivantes en Bretagne.

    Notre Ami Youenn Caouissin, rappela, dans son intervention, l'oeuvre de celui dont il défend sans relâche la Mémoire. En 2020, il a écrit dans notre revue Synthèse nationale (n°55, automne 2020) un article allant dans ce sens cliquez ici. Il est aussi l'auteur de plusieurs livres sur le sujet édités par Via Romana cliquez là.

    Roland Hélie

    Lire aussi l'article de Breizh infos cliquez là

    abbé yann-vari perrot,communistes,hommage,scrignac (29)

  • Ecosse : Humza Yousaf, un premier ministre fier de sa double culture, qui défend un « nationalisme ouvert aux migrants et aux étrangers »

    Publié par Guy de Laferrière le 02 mai 2023

    Des successions de taudis au milieu d’imposants immeubles victoriens : Glasgow n’a pas la beauté classique de sa rivale, Edimbourg. Mais c’est une agglomération vivante, à forte tradition ouvrière et contestataire et la plus diverse de la « nation » écossaise. Des vagues successives de migrants y ont élu domicile au sud de la rivière Clyde, dans le quartier de Pollokshields, à la recherche d’un refuge ou d’un travail dans ses nombreuses usines, aujourd’hui presque toutes fermées : Irlandais, Italiens, juifs fuyant l’Allemagne nazie, Pakistanais à partir des années 1950, plus récemment Polonais et Roumains…

    C’est là, entre un temple sikh, une mosquée et des échoppes asiatiques, dans ce melting-pot en voie de gentrification qu’a grandi Humza Yousaf, 38 ans, désigné fin mars chef de file du parti indépendantiste Scottish National Party (SNP) et premier ministre écossais, en remplacement de Nicola Sturgeon. D’origine pakistanaise, cet homme à l’œil de velours et à la barbe poivre et sel est aussi le premier dirigeant musulman d’une nation occidentale. Son père est arrivé tout jeune du Pendjab avec ses parents dans les années 1960 pour des raisons économiques. Sa mère, dont la famille possède également des origines du Pendjab, est née au Kenya et a dû fuir à la fin des années 1960, comme des milliers d’autres Asiatiques confrontés à un climat devenu hostile.  […]

    «  Même dans leurs rêves les plus fousMuhammad Yousaf [son grand-père paternel] , qui travaillait à l’usine de machines à coudre Singer et Rehmat Ali Bhutta [son grand-père maternel] , qui tamponnait les billets de bus de la Glasgow Corporation n’auraient jamais imaginé que leur petit-fils deviendrait premier ministre » , a déclaré Humza Yousaf, ému, le 27 mars, à l’annonce du résultat du vote des membres du SNP.

    Le lendemain, ce politique aux costumes impeccables, adepte des cravates tartan et fan du Celtic Glasgow, club de foot aux fortes racines catholiques irlandaises, a été confirmé First Minister à une confortable majorité par les députés de Holyrood, le Parlement régional écossais. Dans les tribunes, sa famille était au complet, rayonnante : son père, collier de barbe traditionnelle ; sa mère, coiffée d’un discret voile clair ; ses deux sœurs ; son épouse, Nadia El-Nakla, conseillère municipale SNP à Dundee (à 100 kilomètres au nord d’Edimbourg), et leur fille de 3 ans, qui avait un peu de mal à tenir en place. Tous ont ensuite passé la soirée à Bute House, le bel hôtel géorgien devenu résidence officielle des premiers ministres écossais à Edimbourg, où la famille a rompu le jeûne du ramadan. […]

    M. Yousaf a ensuite suivi des études de science politique à l’université de Glasgow. Il a été très influencé par Bashir Ahmad, le premier député d’origine asiatique (pakistanaise), élu au Parlement écossais en 2007, qui prit sous son aile cet étudiant brillant avant d’en faire son assistant parlementaire. […]

    Avec Rishi Sunak, un hindou d’origine indienne arrivé au pouvoir à Londres en octobre 2022, les événements politiques britanniques récents font un sacré clin d’œil au passé colonial du Royaume-Uni, ses principaux dirigeants étant tous deux originaires de l’ex-Raj (l’Inde sous domination britannique, avant la partition). La désignation de Humza Yousaf est d’autant plus remarquable que l’Ecosse est plus « blanche » que le reste du pays (à environ 96 %, contre 82 % en Angleterre). Les médias et les leaders religieux ont réagi plutôt sobrement à ce fait historique. « Félicitations à Humza Yousaf, premier Asiatique et musulman dirigeant de l’Ecosse. Mashallah ! [“Dieu soit loué”]  », a relevé le Conseil musulman d’Ecosse. Il faut dire que les Ecossais ont d’autres préoccupations : les inégalités se creusent, l’accès aux soins est de plus en plus difficile, le nombre de morts par overdose est le plus élevé d’Europe. Quant au SNP, il traverse une crise profonde. […]

    Le SNP a compris le potentiel de minorités ethniques prêtes à s’engager en politique et numériquement capables de faire la différence dans certaines circonscriptions. Une intégration facilitée par le fait que le nationalisme qu’il promeut n’a pas grand-chose à voir avec la préservation du folklore, que ce soit la langue gaélique ou les kilts. « Il défend un nationalisme ouvert aux migrants et aux étrangers. D’ailleurs, le gouvernement SNP a donné le droit de vote aux non-Britanniques, même à nos élections parlementaires régionales » , souligne Graham Campbell, conseiller municipal SNP à Glasgow d’origine caribéenne, qui milite depuis des années auprès de Humza Yousaf. Ce climat de tolérance promu par le parti dominant Holyrood depuis 2011 explique peut-être la quasi-absence de crispation autour de l’islam en Ecosse.  […]

    Mais son parcours n’est pas dépourvu de polémiques. Ainsi, quand Humza Yousaf récupère le portefeuille de la justice, son projet de loi contre les « crimes haineux » suscite de vives critiques. « Sa loi était accusée d’aller contre la liberté de parole, il a dû en partie la réécrire » , précise le juriste Andrew Tickell. En 2021, en pleine pandémie de Covid-19, Humza Yousaf passe à la santé, où il hérite du peu flatteur surnom de « Humza useless » (« Humza qui ne sert à rien »), car il ne parvient pas à réduire les listes d’attente pour des soins dans les hôpitaux publics. Mais, « au moins, il a réussi à éviter les grèves d’infirmiers, ce qui est à mettre à son actif », indique toutefois le journaliste écossais Mark McLaughlin, qui le suit depuis ses débuts au gouvernement. […]

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