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Le Parti de la France Occitanie Guy Jovelin - Page 345

  • « Vouloir que les milieux se mélangent, n’est-ce pas une posture ultimement bourgeoise ? (…) On peut s’en tenir à une simple coexistence, c’est déjà pas mal » : A Aubervilliers, la difficile vie ensemble entre bobos et “milieux populaires”

    Publié par Guy de Laferrière le 03 mai 2023

    Pour chaque commerce de bouche qui s’installe dans une banlieue populaire, des autochtones qui n’avaient rien demandé « se retrouvent souvent à devoir aller plus loin, quitte à avoir des logements plus petits, moins confortables, quand ce n’est pas l’hôtel ou la rue. Une colonisation par l’argent », nous dit Anaïs Collet, sociologue spécialiste de la gentrification et autrice d’un livre sur l’embourgeoisement d’une autre banlieue parisienne, Montreuil (Rester bourgeois, la Découverte, 2015). A Aubervilliers, « en 2019, plus de 60% des actifs de la ville relèvent des classes populaires (contre 25 % dans Paris), étant soit ouvriers soit employés, avec des conditions de travail parfois difficiles ou en horaires décalés. Une part importante des habitants sont inactifs et sans revenus du travail », insiste-t-elle.

    (…)

    Pour ne donner qu’un exemple, en octobre 2022, Talla Dieye, propriétaire du « tierslieu » les Chambres (en réalité, un restaurant et studio de tatouage avec cours de yoga et de céramique) a été victime d’une agression à la suite d’un conflit de voisinage. « Ils ne veulent pas de nous», a affirmé le propriétaire, ex-consultant en transformation des entreprises, au Parisien. Sans doute avait-il vu juste…

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    La Blague, par exemple, une cantine associative adossée à la Maladrerie (mille logements sociaux de style brutaliste, menacés de destruction après abandon des pouvoirs publics) propose tous les jours un repas végétarien avec des légumes locaux et bio. On y a mangé la meilleure polenta aux blettes du monde, avec un petit gâteau à l’orange et un café, tout ça pour 15 euros. Pas donné quand on gagne le smic (et inaccessible quand on est au RSA), mais on peut aussi y manger un curry de lé- gumes (4 euros) ou juste une gaufre (1 euro)… Surtout, ce lieu dispense des cours de français, propose une aide aux devoirs gratuite et met à disposition une salle de jeux pour les ados avec quelques ordis. Or, en discutant avec la présidente, Jessica Servières, elle admet que la Blague ne fait pas carton plein tous les jours. Anaïs Collet en donne une hypothèse rafraîchissante: «Les milieux ouvriers peuvent aussi avoir envie d’être entre eux par moments! Un certain degré d’entre soi n’est pas forcément néfaste et permet à chacun de s’y retrouver, pour se restaurer entre gens avec qui on se sent bien. Et les goûts et les besoins alimentaires ne sont pas les mêmes selon les milieux. Un curry de lé- gumes? Pour quelqu’un qui travaille physiquement, ça ne suffit pas. Or on attend souvent des milieux populaires qu’ils viennent se mélanger, sans questionner leurs besoins ou leurs préférences. Dans les classes moyennes gentrifieuses, la mixité est un impératif, un mot d’ordre chargé de valeurs morales, qui se traduit bien souvent par le projet de faire venir des classes populaires dans des espaces conçus et occupés par les classes moyennes, rarement par le mouvement inverse.»

    Ces réticences à se rencontrer sont d’autant plus grandes lorsque entrent en jeu des lieux culturels, notamment les centres d’art contemporain.

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    Y a-t-il néanmoins de la « mixité » ? « On peut s’en tenir à une simple coexistence, c’est-à-dire des populations qui se côtoient dans des espaces publics ou des immeubles. Ce qui est déjà pas mal, ajoute Anaïs Collet. Les classes populaires circulent souvent dans les milieux aisés mais l’inverse n’est pas vrai. Et cela fait du bien de se décrasser la rétine. Mais tout ça n’a qu’un temps ; car dans ce côtoiement, il y a des rapports inégaux d’appropriation de l’espace. Cette inégalité n’est pas qu’économique. » Et voilà que notre petit monde pétri de certitudes s’écroule. Vouloir que les milieux se mélangent, n’est-ce pas une posture ultimement bourgeoise ?

    […] Libération via fdesouche

  • Villeneuve-d’Ascq (59) : le recteur et quatre autres dirigeants de la Grande mosquée placés en garde à vue ; ils sont soupçonnés d’avoir détourné des milliers d’euros en liquide

    Publié par Guy de Laferrière le 03 mai 2023

    INFO LE FIGARO – Le recteur et quatre autres dirigeants du centre islamique de Villeneuve-d’Ascq ont été placés mardi sous contrôle judiciaire à l’issue de leur garde à vue. Ils auraient détourné d’importantes sommes en liquide.

    Soupçonnés de fraude, cinq dirigeants du centre islamique de Villeneuve-d’Ascq (59), dont son recteur l’imam Mohamed Karrat, ont été placés sous contrôle judiciaire à l’issue de leur garde à vue ce mardi 2 mai, a appris Le Figaro. Les cinq responsables religieux ont été déférés par la police judiciaire devant le parquet de Lille, et ont interdiction de quitter le territoire français. Ils sont convoqués par procès-verbal à une audience-relais devant le tribunal le 5 octobre, puis une nouvelle audience sur le fond qui aura lieu le 8 février 2024.

    La mosquée de Villeneuve-d’Ascq, qui se veut un vaste «centre islamique» suite à des travaux entrepris depuis le milieu des années 2000, est administrée par une association dont Mohamed Karrat est le président. D’importants travaux d’élargissement de la mosquée étaient encore en projet depuis 2013, mais avaient été stoppés par le refus de la commune d’accorder un nouveau permis de construire. Le tribunal administratif de Lille avait rejeté l’an dernier un premier recours de la mosquée.

    Interrogé sur la nature des financements qui permettent à l’association de supporter les coûts de ces travaux, Mohamed Karrat avait déclaré en 2016 à La Voix du Nord : «Près de 80 % de la mosquée sont financés par les dons des fidèles de Villeneuve-d’Ascq qui donnent en moyenne un mois de salaire par an ». Sauf que l’essayiste Mohamed Louizi, dans son livre Pourquoi j’ai quitté les Frères musulmans (Michalon, 2016), assurait que Mohamed Karrat était proche de l’islam frériste et avait reçu une aide financière de la part d’une ONG qatarie, Nectar Trust (anciennement Qatar Charity), soupçonnée de financer discrètement l’islamisme radical à travers le monde et notamment en Europe. «Nous avons reçu le don d’un mécène en 2008, pour la construction de la mosquée, qui a transité via la fondation Qatar Charity», avait confirmé Mohamed Karrat.

    Mais cette fois, les finances de la mosquée de Villeneuve-d’Ascq intéressent les juges. Au départ, saisis par la mosquée d’une demande de subvention, au titre de la prévention de la délinquance, d’un montant de 25.000 €, les services de la préfecture du Nord ont suspecté une tentative d’escroquerie. En effet, le Centre islamique de Villeneuve-d’Ascq déclare à la préfecture un budget de fonctionnement dérisoire, mais les autorités estiment que ses dirigeants leur ont dissimulé une part importante de leurs finances. (…)

    Plusieurs milliers d’euros retrouvés en liquide

    (…) Le Figaro via fdesouche

  • Italie : Face à l’afflux sans précédent de migrants, Giorgia Meloni change de stratégie et simplifie les procédures d’immigration

    Publié par Guy de Laferrière le03 mai 2023

    (…)

    La vague migratoire en Italie ne semble pas s’arrêter. Plus de 42.000 migrants ont débarqué sur les côtes italiennes cette année, soit quatre fois plus que sur toute l’année 2022. Face à la situation, la première ministre Giorgia Meloni a dû faire discrètement marche arrière sur l’immigration clandestine. Pas de blocus en mer Méditerranée, pourtant une des promesses phares de l’actuelle présidente du Conseil des ministres. Cette dernière a dû également créer de centaines de places d’accueil pour les migrants.

    Et le drame de Crotone fin février 2023, lorsque 94 personnes ont perdu la vie au large de la Calabre, a accéléré ce virage à 180 degrés, même si Giorgia Meloni ne l’admet pas. “Notre réponse, c’est ce qu’il s’est passé, c’est d’avoir une politique encore plus ferme”, assure-t-elle. “Nous sommes déterminés à mettre fin à la traite d’êtres humains responsables de cette tragédie”, poursuit-elle.

    Désormais, le lexique de Giorgia Meloni change. Elle met désormais l’accent sur la lutte contre les passeurs, sans jamais dire que, dans le même temps, elle simplifie les procédures d’immigration légale.

    Europe 1 via fdesouche

  • Tarbes (65) : Abdel Kader O., condamné à 56 reprises depuis 1989, écope de quatre mois ferme et 1200 euros d’amende après un nouveau cambriolage

    Publié par Guy de Laferrière le 03 mai 2023

    Le 3 juin 2021, alors que Paulette est hospitalisée, son appartement est cambriolé à Tarbes. Le cambrioleur a forcé le volet roulant afin de s’introduire dans le domicile.

    Comme la résidence est équipée de caméras (…) Les enquêteurs n’ont aucune difficulté à reconnaître cet homme qui est connu des policiers. En effet, son casier judiciaire fait état de 56 condamnations entre 1989 et 2023 pour des vols, des vols aggravés et des tentatives de vols. Abdel Kader O. est alors interpellé et placé en garde à vue. Au départ, il dit qu’il n’est pour rien dans ce cambriolage avant de finir par avouer les faits. Abdel Kader O., qui est actuellement en prison, a été jugé par le tribunal correctionnel de Tarbes la semaine dernière. Dans le box du tribunal, l’homme âgé de 51 ans, s’est expliqué.

    Ce cambriolage a traumatisé ma cliente. Deux ans après les faits, elle est toujours en train de vérifier si la porte de son domicile est bien fermée.

    « (…) Il est actuellement détenu pour des faits identiques. Il purge une peine de 8 mois de prison depuis le mois de février 2023. Il est en état de récidive légale. »

    Le tribunal a condamné Abdel Kader O. à 4 mois de prison. Il devra verser à la partie-civile 500 € pour le préjudice matériel, 100 € pour le préjudice moral et 600 € pour les frais de justice.

    […] La Semaine des Pyrénées via fdesouche

  • Toulouse : Une interprète assermentée en langue arabe arrêtée, elle est soupçonnée d’avoir escroqué le tribunal en surfacturant ses prestations à hauteur de 10.000€ par mois

    Publié par Guy de Laferrière le 03 mai 2023

    Une interprète en langue arabe assermentée vient d’être mise en examen. Cette traductrice inscrite auprès du tribunal correctionnel de Toulouse est soupçonnée d’avoir menti au ministère de la Justice pour percevoir des honoraires supplémentaires.

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    La Dépêche via fdesouche