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L’Ordre des médecins déplore une hausse du nombre d’agressions contre les médecins, alors que ces derniers déposent rarement plainte. Les actes d’incivilité sont principalement verbaux.
Les agressions contre les médecins – principalement verbales – sont “reparties en hausse” l’an dernier, après une légère décrue en 2020 à cause du Covid, a indiqué mardi l’Ordre des médecins, déplorant “le peu de plaintes déposées” par les victimes.
Plus de 1000 incidents signalés en 2021
Les confinements au début de la crise sanitaire avaient un peu enrayé la “hausse régulière des incivilités”, mais la tendance est “repartie à la hausse” en 2021, a déclaré lors d’une conférence de presse le Docteur Jean-Jacques Avrane, responsable de l’Observatoire de la sécurité du Conseil national de l’Ordre des médecins (Cnom).
Pour la 19e édition de cette étude annuelle réalisée avec Ipsos, 1009 fiches de déclarations d’incidents ont été remontées via les conseils départementaux. Soit un peu plus qu’en 2020 (955), mais encore moins que le record enregistré en 2018 (1126).
La réalité est sans doute bien supérieure, puisque le Cnom estime qu'”environ 30% des incidents sont signalés”, a précisé le Docteur Avrane, pointant notamment des “grosses lacunes” dans les hôpitaux qui préfèrent selon lui “régler leurs problèmes en interne”.
Ce mardi 26, d’importantes dégradations ont eu lieu dans la Cathédrale Notre-Dame de Boulogne-sur-Mer. Un homme de 31 ans a été interpellé, il est actuellement en garde à vue.
Au lendemain matin d’un acte de vandalisme inédit dans la Cathédrale Notre-Dame de Boulogne-sur-Mer, on en sait un peu plus sur ce qu’il s’est passé. Un homme de 31 ans avait été interpellé hier soir et il a été entendu par la police. Il s’agit d’un Américain de 31 ans, « son état mental pose question » indique le procureur de la République adjoint Patrick Leleu.
En effet, le compte Twitter de la Police Nationale a communiqué des photos de l’intérieur et on peut voir l’étendue des dégâts : les bancs sont de travers, des chaises sont renversées et des statues sont cassées. La police parle « d’un homme couvert de sang et en pleine crise de folie. »
Le procureur de la République adjoint indique que le préjudice matériel s’élève « à des milliers d’euros » puisque des « pièces historiques et religieuses sont irremplaçables ».
Le groupe scolaire catholique Trinité et Tarcisius est implanté depuis 9 ans en Essonne, à Frileuse, dans le hameau de la ville de Briis-sous-Forges. Seul établissement catholique hors-contrat du département, il accueille 120 élèves, de la primaire au collège. Deux bâtiments différents forment ce groupe, séparés par 5 kilomètres. Cette école est gérée par l’association familiale d’éducation en Essonne (AFEE), composée de parents d’élèves.
David Vauthrin, président de l’association, indique que le groupe souhaite devenir propriétaire de ses propres locaux. Courant 2021, le groupe scolaire s’intéresse à la maison des fondateurs de l’école, sur le départ. La maison, mitoyenne aux locaux qu’ils louent pour l’école, est une trouvaille idéale. L’occasion de racheter les locaux dans lesquels ils sont depuis 2013 et d’acquérir la maison mitoyenne pour y héberger le collège. Le 30 décembre 2021, un compromis de vente est signé. Début 2022, il engage des procédures administratives en matière d’urbanisme.
Le maire PCF Emmanuel Dassa se montre défavorable au projet en justifiant d’un nombre trop important d’élèves au vu de la petite taille de la station d’épuration de la ville. Un reproche d’autant plus étrange que la mairie avait auparavant donné son accord à l’installation de ce même nombre d’élèves, et que l’établissement bénéficie d’une autorisation ERP (établissement recevant du public), qui permet d’engager des travaux de rénovation.
En parallèle, le maire du village se met à avoir d’autres ambitions pour ces deux biens. Il est notamment évoqué un projet de logements sociaux. Le dimensionnement de la station d’épuration ne semble ici poser aucun problème.
Malgré le compromis de vente, le Maire décide de faire voter, le 28 mars, le droit de préemption des biens en conseil municipal. L’école, dont le bâtiment est compris dans le droit de préemption, devrait impérativement déménager, en l’espace de quelques semaines.
On fait savoir à tous les travailleurs qui voudront s’engager pour travailler au Canal de communication des mers, qui se construit en Languedoc, qu’il sera donné à chacun dix livres par mois, sans leur déduire les jours de fêtes et dimanches, et jours où il pleuvra, qu’ils auront pour se reposer ; et que de plus, il leur sera fourni un logement moyennant deux deniers chaque jour, suivant l’Ordonnance de Mgr de Besons, Intendant de la justice, police et finance en Languedoc ; même ceux qui tomberont malades seront payés pendant le temps de leur maladie, comme s’ils travaillaient. Et pour faciliter ledit travail, il leur sera soumis les instruments nécessaires une seule fois, lorsqu’ils s’enrôleront, qu’ils seront obligés de conserver et de tenir en bon état. Ceux qui voudront s’enrôler s’adresseront aux Contrôleurs généraux desdits travaux qui sont sur les lieux, depuis Toulouse jusqu’à Castelnaudary ; lesquels les enrôleront par leur nom et surnom, leur âge et lieu de leur demeure ; pourvu que ceux qui se présenteront soient propres pour le travail, qu’ils n’aient aucune incommodité qui les rende inutiles, et qu’ils aient au moins vingt ans et au plus cinquante. Fait à Toulouse, le 8 décembre 1669. Signé RIQUET, chargé par le roi de la construction dudit canal.
L’éphéméride du 27 juillet est particulièrement riche mais nous avons opté pour cet épisode historique, crucial dans l’histoire de France (et qui eut d’ailleurs des conséquences européennes notables).
La survie de la France tient à peu de choses. Qu’on se rappelle qu’à la suite du partage de Verdun (843) , elle n’était qu’un royaume à la périphérie du Saint Empire. Menacée à l’Ouest par l’Angleterre, à l’Est par l’Empire, la France n’a dû sa survie qu’à la volonté tenace d’une famille, les Capétiens. Ces efforts conduiront enfin sous le règne de Saint Louis à l’officialisation par la papauté de l’indépendance effective du royaume face à l’Empire.
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La bataille décisive de Bouvines est là pour nous rappeler que l’indépendance de notre nation fut toujours fragile et mérita tous les efforts de nos chefs.
Cette victoire éclatante, de par son retentissement formidable, doit être classée parmi les “mythes fondateurs“ de la nation française. C’est sur un plateau qui domine d’une dizaine de mètres les marécages de Flandres, près de Lille, que s ‘est joué le destin de notre peuple. Pour la première fois depuis l’époque gauloise, une véritable armée populaire, levée par les communes, a réveillé le sentiment national.
1214 : la situation est grave, dramatique même. Lisons ce qu’en dit Jacques Bainville dans son « Histoire de France » : “Philippe Auguste s’occupait d’en finir avec les alliés que Jean Sans Terre avait trouvé en Flandre, lorsque l’Empereur Othon s’avisa que la France grandissait beaucoup. Une coalition des rancunes et des avidités se forma: le Plantagenêt, l’empereur allemand, les féodaux jaloux de la puissance capétienne, c’était un terrible danger national.“
Les coalisés espéraient broyer la puissance franque. Jean Sans Terre devait débarquer en Poitou et marcher sur Paris par le Sud. Au Nord s’avanceraient Flamands, Allemands et Hollandais. A l’issue des hostilités, le royaume devait être partagé entre les vainqueurs. Paris devait revenir au comte de Flandre. Averti de ces menaces, Philippe Auguste lève deux armées.
Dès le 2 juillet, Jean sans Terre, dont l’armée constitue la pointe sud de la tenaille est terrassé par le prince Louis à la Roche- au- Moine, en Anjou. Au nord, Philippe Auguste guette les coalisés massés à la frontière du Hainaut. C’est à Bouvines qu’aura lieu le choc décisif .
En face de l’armée franque, les Impériaux, animés par la volonté d’anéantir le royaume. Un soleil de plomb écrase la plaine et aveugle les Impériaux. L’Empereur Otton se tient là, dans son armure : un dragon surmonté d’un aigle d’or. Il a juré d’en finir avec la France. Soudain, un silence impressionnant traverse les lignes françaises. Philippe Auguste, au centre de nos troupes, s’adresse aux combattants: « En Dieu est notre espoir, notre confiance. Le roi Otton et son armée ont été excommuniés… Ils sont les ennemis de la religion. »
Notre général en chef est un Frère Hospitalier, vêtu de la tunique rouge croisée de noir. Puis, les trompettes crachent leur musique de mort.
Enfin les deux masses d’hommes se heurtent. La bataille est longtemps indécise. Les contingents des communes lâchent pied devant l’infanterie teutonique, Philippe Auguste est même jeté à bas de son cheval avant d’être délivré par des chevaliers francs.
Le sort de la bataille sera finalement dû à la fougue et au courage de la chevalerie franque, qui trace des sillons de sang dans les rangs impériaux. “On les vit à plusieurs reprises, par escadrons massifs, comme un énorme projectile, traverser de part en part les rangs ennemis.“ (Funck-Brentano, le Moyen-Age).
Enfin, la victoire tant espérée se profile. Otton s’est enfui, les Impériaux sont défaits. Le nombre de prisonniers est considérable. L’enthousiasme dans le royaume est énorme. Jamais on n’oubliera le soleil de Bouvines.