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Le Parti de la France Occitanie Guy Jovelin - Page 972

  • Prolongation du passeport sanitaire

    Publié par Guy Jovelin le 15 juin 2022

    Prolongation du passeport sanitaire

    Le deuxième tour des élections législatives n’est pas encore passé, mais les autorités européennes ont déjà pris l’engagement que le certificat numérique mis en place pour la pandémie de Covid pourra rester actif en Europe jusqu’à l’été 2023.

    C’est ce qu’ont décidé les députés du Parlement européen et les États-membres du Conseil européen, lundi 13 juin. Sa prorogation va être votée par les eurodéputés, les 23 et 24 juin prochains.

     

    Source : lesalonbeige

  • Législatives : ces communes qui votent pour deux députés

    Publié par Guy Jovelin le 15 juin 2022

    Tandis que des villages inclus dans des communes nouvelles d’un autre département votent toujours pour des députés de leur département d’origine qui n’ont plus aucun lien avec elles, (au moins) trois autres communes résultant de fusions ont du, elles, voter pour deux députés

    • En Vendée, cette commune nouvelle vendéenne, résultant de la fusion entre l’Aiguillon sur Mer (85-2) et la Faute sur Mer (85-5), qui a du voter pour… deux députés, là encore, la carte des circonscriptions n’ayant pas été adaptée.
    • La Drenne, dans l’Oise, à cheval sur les 2e et 3e circonscriptions, a du elle aussi voter pour deux députés, les habitants des anciennes communes recevant la documentation électorale des circonscriptions où ils étaient en 2017.
    • Le cas c’est aussi présenté à Châtelaudren-Plouagat dans les Côtes d’Armor

    Le cas s’était déjà présenté en 2017 dans trois communes au moins

    • Dans la Vienne, Champigny-Rochereau est à cheval entre la 1e et la 2e circonscription – donc là encore, deux lots de propagande, et deux députés à élire
    • Idem dans l’Eure-et-Loir, rapporte le Courrier des Maires, où Auneau-Bleury-Saint-Symphorien s’est trouvé écartelé entre deux circonscriptions
    • Idem à Bernwiller en Alsace, dont les deux villages sont issus de deux circonscriptions

    Source : medias-presse.info

  • Macron nous fait entrer « dans une économie de guerre »

    Publié par Guy Jovelin le 15 juin 2022

    La formule fait choc. Trois mois et demi après le début de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, le chef de l’État Emmanuel Macron a souligné lundi les défis posés au secteur de la défense, celui « d’une entrée dans une économie de guerre ». « Nous allons devoir durablement nous organiser », a-t-il déclaré en inaugurant le Eurosatory près de Paris, « aller plus vite, réfléchir différemment sur les rythmes, les montées en charge, les marges pour reconstituer plus rapidement ce qui est indispensable pour nos armées, pour nos alliés, pour celles et ceux que nous voulons aider, une économie où nous ne pouvons plus vivre avec la grammaire d’il y a même un an », a-t-il prévenu. L’industrie de la défense doit se déshabituer au temps de paix pour accroître ses cadences. La formule est un avertissement. Le gouvernement envisage aussi, selon Le Monde, une modification législative pour pouvoir réquisitionner, dans certaines circonstances, des entreprises civiles à des fins militaires.

     

     

     

    La déclaration n’a pas l’air de choquer les observateurs politiques de RFI, qui entérinent la marche forcée vers la guerre. D’abord l’économie de guerre, c’est-à-dire « le passage de l’abondance à la pénurie » (le test fonctionne bien avec l’huile, la moutarde, donc adieu les vinaigrettes), et enfin la guerre elle-même, puisque nos armes combattent déjà là-bas. Les hommes suivront.

    Le big crash économique tant annoncé, depuis la crise financière de 2008, est donc là : il est produit par un Système qui a été au bout de lui-même, de ses contradictions, et qui va tout sacrifier pour se sauvegarder. L’économie financière mondialisée a besoin de détruire de la valeur, et de la valeur réelle, car la masse d’argent en circulation ne correspond plus à rien, elle n’est plus indexée sur la valeur réelle. La guerre, historiquement, apporte cette destruction de valeur qui régénère le capitalisme. L’hyperclasse a donc besoin de la guerre, qu’elle a soigneusement fabriquée et relancée depuis 2014 à la frontière russe.

    L’augmentation du budget militaire de la France, qui avait été demandé par les armées, exsangues depuis 2013 et l’intervention au Mali, vient enfin de tomber. Mais cela se fera au détriment des autres postes gouvernementaux, c’est-à-dire les services publics de la santé, et peut-être de la sécurité, sauf si le pouvoir a besoin des forces de la répression pour mater les insurrections sociales qui ne vont pas manquer d’éclater ici et là. Car les Français vont découvrir le sens du mot stagflation : inflation, baisse de la production, chômage encore plus massif, diminution des revenus…
    On n’en est pas encore à la famine mais on nous y pousse gentiment. Déjà, Bill Gates et ses amis trouvent qu’on est trop sur Terre. Faisons un effort pour eux, merde.

    La vraie guerre que Macron mène, c’est la guerre sociale contre les Français, contre le peuple, au profit des puissances mondialistes.

    Source

  • Blé ukrainien : et si c’était l’Ukraine derrière le blocus ?

    Publié par Guy Jovelin le 15 juin 2022

    Vendredi dernier a eu lieu une rencontre cruciale entre le ministre russe des Affaires étrangères Lavrov et son homologue turc Cavusoglu à Istanbul. La réunion était consacrée à un sujet important de la géopolitique mondiale, à savoir le déblocage de l’exportation de blé ukrainien par les ports de la mer Noire, eaux contrôlées par les Russes.

    Il est tout aussi important de savoir que les médias grand public l’ont occultée ou l’ont minimisée alors que la Russie et la Turquie ont œuvré à un plan d’exportation de céréales face aux réticences de l’Ukraine. À Ankara, les ministres des Affaires étrangères russe et turc ont manifesté la volonté de leurs pays de reprendre les exportations de céréales à partir des ports ukrainiens.

    Anadolu, l’agence de presse turque, rapporte que les deux ministres ont mis en place un « mécanisme » qui, grâce à la coopération de l’ONU, de la Russie, de l’Ukraine et de la Turquie, pourrait « garantir le passage en toute sécurité des navires ».

    En outre, « les forces armées russes et turques élaborent un plan pour déminer les mines disséminées devant les ports ukrainiens afin d’ouvrir la voie aux exportations de céréales », a également déclaré M. Lavrov. Après cela, les Russes et les Turcs assureraient le transit.

    Le problème est que les Ukrainiens ne font pas confiance aux opérations de déminage, car ils craignent qu’elles ne favorisent le débarquement de la marine russe. Sur ce point, Lavrov a déclaré solennellement : « Nous garantissons que nous n’utiliserons pas le déminage des ports ukrainiens pour attaquer le pays ».

    « Bref, rapporte le blog d’analyse géopolitique, Piccole Note, le problème pourrait être résolu si les soupçons plus ou moins légitimes des Ukrainiens sont surmontés. Mais Kiev devrait savoir, et il est raisonnable de supposer qu’elle le sait, que, même sans défense contre les mines, les Russes ne peuvent pas attaquer traîtreusement Odessa, qui est le nœud du problème.

    « Moscou n’a pourrait pas prendre la ville avec un seul débarquement, les forces des marines sont trop petites pour une telle action. 

    « De plus, entre-temps, les missiles anti-navires mortels Harpoon sont même arrivés sur la mer Noire, comme en témoigne leur utilisation contre des navires russes la semaine dernière, ce qui peut garantir une défense adéquate. Bref, à ce stade, le déminage de la mer Noire ne devrait pas comporter de risques pour Kiev.

    « Cela dit, les dirigeants ukrainiens n’ont pas donné de signaux importants dans ce sens, bien au contraire. Et les convaincre ne sera pas facile. Car ceux qui alimentent de l’extérieur cette guerre maudite exploitent le blocus céréalier ukrainien pour déclencher une intervention de l’OTAN.

    « Ce n’est pas un mystère que les néoconservateurs, la Grande-Bretagne et bien d’autres poussent à une confrontation plus directe entre l’OTAN et la Russie. Et la criticité du blocus céréalier ukrainien peut être utilisée pour envoyer une flotte de l’OTAN en mer Noire pour débloquer la situation. Les navires de l’Otan croiseraient ainsi leurs routes avec les russes… un parfait bouillon de culture pour déclencher l’affrontement tant convoité.

    « Pour cette raison, la réunion d’Istanbul, qui pouvait débloquer la crise, n’a pas été médiatisée et l’importance de l’affaire n’a pas été prise en compte. Nous verrons comment la situation évolue, puisqu’Istanbul se propose d’accueillir une nouvelle réunion, cette fois avec des Ukrainiens et des représentants de l’ONU.

    « En marge, évoquons l’une des nombreuses nouvelles bombes de cette guerre, largement diffusée car elle conforte la propagande anti-russe, c’est-à-dire celle selon laquelle les Russes auraient volé et revendu du blé ukrainien.

    « Une nouvelle lancée par l’Ukraine et reprise par tout le monde. De la BBC (« La Russie exporte-t-elle du blé d’Ukraine ? »). Au New York Times (« La Russie cherche des acheteurs pour le blé ukrainien saccagé, avertissent les États-Unis »), sans parler des autres.

    « À cet égard, le secrétaire d’État américain Tony Blinken a déclaré que les allégations sont « crédibles »… crédibles ? L’Ukraine est le pays le plus surveillé au monde, des dizaines de satellites la parcourent jour et nuit, des centaines de drones espions la battent centimètre par centimètre et Blinken dit seulement « crédible », c’est-à-dire qu’ils n’ont pas la moindre preuve, mais c’est peut être vrai ?

    « Non seulement cela, sur la base de ce sentiment, « les Etats-Unis avertissent les nations africaines affamées de ne pas acheter de céréales volées à la Russie », comme le titre de Newsweek l’affirme ; c’est-à-dire, condamnent-ils des millions de personnes à mourir de faim juste pour une sensation ?

    « Il convient de noter que la Russie est l’un des plus grands exportateurs de blé au monde. En 2020, c’était le plus important, avec 13,1% du total contre 8,5% en Ukraine. Et il est plus que plausible que le grain envoyé en Afrique par les Russes soit toujours le même…

    « Enfin, en passant, rappelons, sur la base des chiffres cités, que les sanctions contre la Russie, qui concernent aussi le blé, condamneraient des millions de personnes à la famine, si ce n’est que de nombreux pays n’y ont pas heureusement adhéré.

    « Par ailleurs, il convient de noter que les sanctions contre Moscou touchent également les engrais, dont la Russie est le premier exportateur mondial. Ce n’est pas un problème pour les grandes entreprises comme l’américain Monsanto, mais c’en est un pour les nombreux pauvres qui vivent de l’agriculture et risquent concrètement d’avoir une chute tragique de la production.

    « La tragédie de la guerre et de la faim dans le monde doit être affrontée avec un sérieux et une sobriété qui évidemment manquent. »

    Francesca de Villasmundo

     

    Source : medias-presse.info